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Les grosses colonies de SPS


Dompail

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ou je bossais la distribution était automatisé ;) en guise de zoo des nauplies d'artémias ;)

 

le chose était simple! avec un éclosoir classique

palao_20130207015557.jpeg

perçé au centre avec un petit morceau de pvc inséré et coller ou les nauplies se regroupent attiré par la lumière, une dérivation sur une pompe alimentait l'eclosoir en eau et par debordement au niveau du morceau de pvc les nauplies étaient ainsi distribués.

 

bien sur normalement les coquilles restent dans l'eclosoir! pas bon pour les poi poi :D:D

 

par contre lors de la distribution le brassage doit etre relativement faible dans le bac mais tout de meme présent pour bien repartir les nauplies dans le bac.

 

nous avions deux éclosoirs sur le bac de 4OOO litres, distribution par tranche de un quart d'heure (sur programmateur quoi :D )

 

 

 

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si je me souviens d'autres détails je posterais ;) bon cela fait un bail :D

 

ah oui la journée les nauplies sont attiré par la lumière qui passe par le trou sur le couvercle ;) mais bien sur la distribution était éffectué la nuit ;) mais visiblement ils restaient quand meme dans cette zone ;)

 

en tout cela fonctionnais vraiment bien !! et le passe temps préferé de mon boss était de venir la nuit pour observer les acros chopper les nauplies ;)

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Sacrés boss ! ils se permettent des passe-temps alors que le petit personnel tente de récupérer de sa journée, au lit.

 

J'ai utilisé un temps un éclosoir à artémia, le Nauplistar,;

denisio_20130207094351.jpg

basé sur le même principe, mais bien différent :

denisio_20130207094353.jpg

Il y avait bien éclosions mais le rendement était décevant, malgré plusieurs tentatives avec des souches d'œufs différentes.

 

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salut,

 

mortel ton truc denisio :D

 

bin nous ça fonctionnais bien ;) euh je ne sais pas peut etre pas assez de chaleur pour faire éclore les nauplies en masse ?? je ne me souviens plus de la marque des nauplies que nous utilisions :timide:

 

 

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Nous sommes tous d'accord aujourd'hui sur le fait que, si la plupart des coraux durs dits symbiotiques disposent de polypes de chasse, c'est qu'ils doivent les utiliser. A contrario, on peut imaginer que ces derniers auraient disparu depuis bien longtemps...

Nous pourrions aussi débattre de l'intérêt (ou non) de nourrir spécifiquement les SPS d'un bac, de jour ou de nuit, et avec quels types de nutriments. Nous y viendrons probablement plus avant sur ce fil de discussions.

Mais peut-être est-ce un peu tôt puisque nous ne sommes pas tous d'accord (et tant mieux ;) ) sur le fait que les nécroses à la base des grosses colonies de SPS "en captivité" puissent être dues au fait que ces dernières auraient impérativement besoin d'un surcroît d'apports hétérotrophes.

Certes, la qualité de la lumière dispensée par nos sources artificielles est loin d'égaler la lumière du soleil. Pourtant, les parties ombragées d'un gros SPS sauvage ne reçoivent pas plus de lumière sur le récif que le même corail dans un bac récifal... Sans pour autant que ces SPS sauvages ne soient nécrosés à leur base ou sur toutes les parties ombragées.

Pour répondre à mon Compère Denisio, je ne fais pas allusion aux soucis ponctuels de nécroses que nous pouvons observer sur toutes sortes de coraux à un moment ou à un autre mais plus spécifiquement à celles touchant les grosses colonies dans un bac où "tout pousse bien", un bac sans souci (si, si, cela arrive parfois pendant plusieurs semaines de suite :D ).

Il nous manque donc toujours plusieurs éléments vérifiés scientifiquement quant à la capacité des SPS à répartir l'énergie au sein de toute une colonie (et bien sûr du coût énergétique d'un tel dispositif).

Il est aussi parfaitement possible que j'aille trop vite en besogne et que je rêve à propos d'un problème qui n'existe pas. Pourtant, j'ai toujours été adepte des grosses colonies au détriment de la diversité et j'ai souvent constaté qu'un "gros corail" pourtant correctement brassé et éclairé (du moins en apparence) et depuis des années pouvait rapidement s'étioler sans raison flagrante (alors que les autres coraux du bac se portaient bien). Généralement les soucis débutaient presque toujours pas une nécrose progressive des parties les plus ombragées, à la base du corail. D'où mes interrogations...

Certains organismes vivants ont une croissance et une durée de vie limitées (comme nous, pauvres mortels). D'autres une croissance et une durée de vie quasi-illimitées, du moins en théorie. A condition toutefois que toutes les conditions nécessaires à leurs besoins soient réunies et bien sûr en l'absence de prédateurs. Comme les éponges, par exemple, qui pourraient croitre et vivre presque éternellement mais, malheureusement pour elles, le premier facteur limitant auquel elles se heurtent est justement leur croissance ! Plus une éponge grandit, plus il devient difficile pour elle de maintenir une circulation d'eau satisfaisante dans tout l'animal et, même en l'absence de prédation, elle finira par dépérir, le coût énergétique permettant de répartir les ressources vitales devenant trop élevé (pardon, je schématise beaucoup !).

On pourrait en conclure qu'il en va de même, toujours en théorie, pour nos SPS favoris. Mais si être "plus grand et plus gros" exigeait d'un corail beaucoup plus d'énergie (à parts d'ombres égales) pour respirer et répartir les nutriments issus de la photosynthèse, le nourrissage deviendrait impératif, au même titre que nous nourrissons quotidiennement nos poissons. Alors qu'aujourd'hui, le nourrissage des coraux apparait à la plupart d'entre nous, grosses colonies ou pas, comme purement facultatif.

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pour essayer d'apporter ma petite pierre à l'édifice, je reviens d'un séjour sympathique en Polynésie, et je me faisais justement la réflexion que la lumière reçue dans certaine zones est très très loin de ce qu'on leur fournit dans nos bacs.

Surtout que par exemple, ils viennent de passer deux mois avec la pluie quasiment tous les jours et clairement, la luminosité est assez faible. Du coup je me suis dit que les coraux devaient sûrement se nourrir d'autre chose que de lumière et dans une proportion assez importante.

certes les coraux n'étaient pas très colorés, mais en tout cas, ils ne présentaient pas ce phénomène de blanchissement à la base que l'on peut voir sur de grosses colonies dans nos bacs.

 

Je rejoins une hypothèse formulée précédemment. A beaucoup éclairer nos bacs, je pense qu'on peut rendre nos colonies très dépendantes de la lumière, et lorsque celle-ci vient à manquer dans certaines zones, notamment à la base de grosses colonies, cela peut être la cause de ces blanchiment, si le corail ne sait pas s'adapter? ou si le nourrissage n'est pas proportionnellement augmenté?

C'est un phénomène qui doit d'autant plus être visible sur les espèces très demandeuse de lumière par rapport aux autres.

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