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Maintenance des azooxanthellés...


Trevaly

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EDIT Denisio : Titre original : "Maintenance des ahermatypiques, et si on s'y mettait tous pour craquer le système ?"

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Bonjour à tous,

La maintenance des organismes non symbiotiques qu'ils soient coralliens, gorgoniaires ou alcyonaires est en quelque sorte le graal du récifaliste d'aujourd'hui. Cependant le principal problème réside dans le fait que l'absence de symbiote photosynthétique nécessite que l'apport nutritionnel soit à 100% d'origine organique et non plus une partie d'origine inorganique (photosynthèse) et l'autre organique.

 

Depuis quelque mois maintenant, nous entendons parler de plus en plus des réacteurs à bactéries au sens large, cad avec des supports et des apports nutritifs de sources variées. Associé avec cette avancée que l'on peu considérer comme majeure dans notre domaine, point à l'horizon la double possibilité de:

1- Épurer de façon plus efficace nos systèmes marins et donc de nourrir plus

2- Apporter via ces outils une source de bacterioplancton pouvant nourrir nos animaux que ce soit la macro ou la micro faune, soit en d'autres termes nourrir différemment.

 

Afin de cracker le bug des ahermatypiques, je propose une approche de type brainstorming dans un premier temps et dont l'objectif et de regrouper l'ensemble des connaissances qu'il y a sur le site et qui portent sur l'écologie (le milieu ou vivent ces animaux, caractéristiques physico-chimiques, hydrodynamique, profondeur...) et la biologique de ces organismes.

 

Une fois le tour de la question a peu près fait, une petite synthèse nous permettra peut être de proposer un protocole de maintenance viable sur le long terme (blups c'est déjà proposé pour le tester)

 

N'hésitez pas a balancer toutes les observations que vous avez pu faire ou les lectures etc etc, c'est peut être un petit détail à première vue insignifiant, qui fera que ça marchera.

 

J'essaierai au mieux de faire des synthèses régulières de ce qui est dit sur ce fil mais compte tenu de mon emploi du temps un peu chargé en ce moment... il faudra être indulgent.

 

Y arriverons nous ? Moi j'y crois!!

 

A nous de jouer!!!

 

 

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J'ai une expérience vécue mais brève. Mon Dendronephthya, soit-disant une espèce "espéciale" , maintenable selon le vendeur :-| ... a tenu 1 mois.

Si Dompail ou Kix passaient par là ils nous parleraient de leurs gorgones asymbiotiques.

 

On peu démarrer par l'expérience de Rob Toonen sur Advanced Aquarist's Online Magazine

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j'avais bien aimé l'article de Corail mag (n:12) sur le bac de Jens Kallmeyer ,l'automatisation de la distribution de nourriture etait pour lui un des facteurs réussite dans cette aventure ,

....il avait bricolé un truc qui distribuait un mélange de gel + divers nourritures sèches toutes les deux heures en petites quantités

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Post génialissime Trevaly, merci !

Pour ma part, je n'ai jamais pu garder plus de 6 mois un Dendro. Cela se passe généralement avec quelques semaines où on y croit et puis c'est le long dépérissement.

Je n'ai pas vu de différence selon qu'ils étaient un peu éclairés ou pas (sous une roche), qu'ils soient la tête en bas ou pas.

J'ai eu l'impression qu'ils appréciaient une forme de courant léger et les changements d'eau (apport d'oligo ?).

 

J'ai la possibilité de m'en procurer assez facilement et je pourrais mettre en route un bac de 350 l dans lequel je mettrais des Dendro, mais aussi certains animaux difficiles du genre Tubastrea, Catala qui me donneraient une idée de l'efficacité de la méthode. RAB, ajouts de C et de N( AA ?), je voudrais éviter les RAP et RAZ qui nécessitent une régularité que je n'ai pas.

Le bac serait fait un peu à la façon refuge avec une couche de sable pour avoir une bonne microfaune. Quelques poissons et si les Dendro poussent, j'en profiterai pour voir les compatibilités avec les poissons.

Ce qui serait bien, c'est de prévoir un protocole.

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Salut Leth,

 

je passais par là et j'ai vu de la lumière ! :ok:

 

Tu as une meilleure mémoire que moi et cet article, qui doit plutôt être un résumé d’un vrai article, à disparu probablement avalé par le Grand Satan de l'informatique avec un ancien ordinateur et son disque dur.

Je me souviens d’études faites par J.Charles Delbeek au Waïkiki Aquarium sur leur maintenance et qu'un des problèmes était la vitesse du courant laminaire nécessaire pour que la nourriture soit apportée aux polypes … pop pop hop ! :bravo: ... Je viens de retrouver l’article, ce qui sera bien plus intéressant !

 

http://www.recif-france.com/Articles/Delbeeck/CorauxNonPhotosynthetiques.html

 

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Si Dompail ou Kix passaient par là ils nous parleraient de leurs gorgones asymbiotiques.

Bonsoir, je prépare une réponse circonstanciée mais je suis sur le départ et de retour vendredi :CRAZY:

Si vous voyez Kix, ne lui dites pas que je suis là... C'est une vieille histoire... Je lui dois encore deux ans de salaire... :sifflote:

 

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A noter aussi dans le dernier Zebra (n° 15) un article de Stéphane Fournier en page 62 : "Nourrir les hétérotrophes".

Il aborde les différentes nourritures et les problèmes hydrodynamiques. Il n'y est par compte pas fait mention du RAB dans l'apport de bactérioplancton.

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Bonjour,

 

Pour compléter, nous avons une souche de Tubastrea qui pousse bien et se reproduit certainement par planula. C'est, à mon avis, l'un des plus simples des ahermatypiques à maintenir mais dans ce cas le RAB n'offre qu'une faible contribution. En effet, je pense que la maintenance de ce type de corail est directement lié entre la taille du polype et la taille de la proie.

Je dis simple car il accepte tous les types de nourriture (surgelé, inerte...) et n'est que très peu affecté par les composantes du milieu par contre sa maintenance est contraignante.

 

olivier

 

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Salut bon et bien on dirais que c'est partie.

J'ai pas trop le temps de lire les deux articles en ce moment mais je les regarderais ce week end, en tirerais les points fondamentaux qui seront réunis dans ce post.

 

De ce que j'ai pu glané comme info depuis hier en discutant avec quelques personnes:

- Les dendro semble se moquer royalement de l'exposition à la lumière, puisque des spécimens ont très souvent été observé tant dans 2m de fond en plein canniard, que par 50m dans une grotte.

- Ont les trouve de façon plus général sur les tombant des bords de passes, donc brassage assez soutenu mais laminaire, pas ou très peu de ressac.

- Apparemment, il y un coté de la colonies qui semble plus chasseuse que l'autre.

 

A+

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l'un des plus simples des ahermatypiques à maintenir mais dans ce cas le RAB n'offre qu'une faible contribution. En effet, je pense que la maintenance de ce type de corail est directement lié entre la taille du polype et la taille de la proie.

 

Justement, je faisais le raisonnement inverse ! Qui peut le plus peut le moins ! Sans ramener le bactérioplancton à un aliment complet, je me disais que si le Tubastrea nageait dans une "soupe" de ce bactérioplancton, il progresserait peut-être mieux qu'avec les apports ponctuels faits en aquarium.

 

Une idée pour les bricolos : brancher entre le RAB et l'écumeur un petit bac de 5 à 50 l et tester 2 ou 3 ahermatypiques. Les animaux auraient leur dose de bactérioplancton et on pourrait faire d'autres ajouts pour tester.

Pour en revenir au Tubastrea, on pourrait voir si cela lui convient.

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l'un des plus simples des ahermatypiques à maintenir mais dans ce cas le RAB n'offre qu'une faible contribution. En effet, je pense que la maintenance de ce type de corail est directement lié entre la taille du polype et la taille de la proie.

 

Justement, je faisais le raisonnement inverse ! Qui peut le plus peut le moins ! Sans ramener le bactérioplancton à un aliment complet, je me disais que si le Tubastrea nageait dans une "soupe" de ce bactérioplancton, il progresserait peut-être mieux qu'avec les apports ponctuels faits en aquarium.

 

Une idée pour les bricolos : brancher entre le RAB et l'écumeur un petit bac de 5 à 50 l et tester 2 ou 3 ahermatypiques. Les animaux auraient leur dose de bactérioplancton et on pourrait faire d'autres ajouts pour tester.

Pour en revenir au Tubastrea, on pourrait voir si cela lui convient.

Entièrement d'accord qui peut le plus peux théoriquement le moins, notamment au travers du mucus qui sert de filet de capture pour les proie de petite taille.

 

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Je lis mal l'Anglais, mais il me semble qu'on ne parle que des apports de nourriture du commerce et des phyto et zoo-planctons. Ce qui revient à dire qu'il faut être maniaco-optimiste (une forme de maladie bipolaire) pour avoir du succès. Bien-sûr tout cela est indispensable pour se donner une idée de ce qu'il faudra rajouter en AA et autres planctons.

Cependant, il me semble que cette notion de bactérioplancton n'est pas développée dans ces posts et c'est bien à mon avis une des clés pour "craquer le système". Même si, comme je le crois, une bactérie ne peut pas être considérée comme un aliment complet, elle est une structure infiniment complexe qui peut, de par sa petite taille, sa diversité d'éléments, sa "fabrication" facile et le fait qu'elle soit vivante changer le cours des choses.

 

En dehors du rêve de voir nager dans mon bac un couple de semilarvatus dans un décor de Dendro, ça me ferait sacrément plaisir que ce soit nos biolos français qui gagnent le pompon !

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Oui je pense que le mulm sur la zéo ne peut être comparé en quantité (et qualité ?) au RAB puisqu'il faut remuer le substrat pour le faire partir dans l'aquarium.

D'autre part il y a toute la philosophie de la méthode Zeovit qui pousse à une oligotrophie extrême et enlève peut-être des éléments indispensables aux ahermatypiques. On a malgré tout signalé que certains coraux comme les Catalaphyllia tiennent mieux que dans un bac classique, ce qui laisse supposer que Thomas Pohl a trouvé les bons apports à faire. Egalement une voie à suivre !

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Un autre article intéressant est celui de Nicolas Leclercq "Abondance du plancton et intensité de prédation corallienne" sur le dernier Zebra n° 15 (p 14).

Une étude sur la capture du zooplancton par Pavona gigantea et Pocillopora damicornis.

Il en ressort que :

- "la capture des proies (zooplancton) par les coraux augmente avec leur densité dans la colonne d'eau". C'est évidemment logique, mais c'est mieux quand c'est prouvé. On peut penser que c'est un bon point pour le RAB qui délivre du bactérioplancton en continu.

- "la taille des polypes influence l'hétérotrophie". Plus les polypes sont gros, plus ils sont performants pour la capture du zooplancton, et les coraux à gros polypes présentent donc une hétérotrophie plus importante. Là encore cela parait logique, même si on se réfère à seulement deux SPS.

 

Il y a probablement des limites, comme le montre Alain dans OPOTR n° 34 avec les éponges à orifices ciliées trop grands.

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Il serait peut etre judicieux d'installer un gros refuge (x2 le volume du bac principale) pour avoir un grosse population de zoo avec diverse algues. Sa sera un plus aussi pour la filtration.

 

Et pourquoi pas a la place y installer un crypto-refuge pour y maintenir des tunicier/eponges... ? avant le cuve technique.

 

Parcontre sa devient une usine :plaisante:

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Bonjour à tous,

première petite synthèse des infos apporté par chacun de vous:

La lectures des différents liens que vous avais fourni fait ressortir 4 points fondamentaux:

1- Le courant:

Il est fondamental car c'est lui qui apporte la nourriture aux polypes. Parmis les deux grand type de courant laminaire VS turbulent, les flux laminaire sont mieux et correspondent plus a ce qui est rencontré en milieu naturel. Les vitesses à appliquer sont fonction de l'espèces, globalement plus les polypes sont petits plus ils supportent/préfèrent des courant rapide. De façon générale le concensus semble s'orienter vers des vitesse de flux laminaire compris en 8 et 12 cm/seconde.

2- La nourriture:

Phyto, zoo et bacterie, ça on le savait déjà. Les proies très trop mobile ne sont que peu capturé. Les deux points qui m'ont marqué c'est le grand intérêt des dendro pour les diatomées (on y reviendra juste après). De façon interressante le mucus des autre coraux peut égallement être une part non négligeable de la nourriture. La MOD semble également apprécié.

3- Le positionnement dans l'aquarium, il semble que le contact avec le substrat soit très négatif. De plus certain coté de la colonie semble plus "chasseuse" que d'autre.

4- La qualité d'eau ne semble pas très importante, NO3 et PO4 peuvent, (doivent?) être au taquet

5- La lumière, ils s'en moque, éclairé ou non peu importe pour eux

 

Voilà c'est les points qui m'ont semblé fondamentaux pour commencer à réfléchir plus sérieusement à un protocole.

 

Afin que l'on s'y retrouve, si vous voyé un autre point le lister 5, 6...

Pour toute proposition de solution pour un point donné, donner le numéro et le titre du point.

 

Allez c'est partie!!!

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Pour le 4, on peut imaginer que ces animaux consomment ces nutriments plus que d'autres. On sait que les Catala et les bénitiers sont aussi amateurs.

On rajoute un 5 ? La lumière. Même si on rapporte qu'ils sont assez indifférents à la lumière, je suppose qu'ils peuvent se faire cramer par trop de watts et n'apprécier que moyennement une obscurité totale (on a je crois trouvé des animaux très colorés dans des grottes sans lumière). Il faudrait arriver à un consensus à ce niveau.

Un 6 pour les annexes comme maintenir leurs colorations. Il semble qu'il faille des caroténoïdes. Qui sait si cela n'agit pas aussi sur leur survie !

Pour le 1(flux laminaire) et le 2 (nourriture), l'idée d'un protocole avec l'arrivée du RAB directement sur les animaux.

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