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Maintenance des azooxanthellés...


Trevaly

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Alors les solutions que je propose, a vous de les compléter de les annulé etc etc...

 

1- Le courant

Je pense qu'il faut oublier nos stream et nos méthode de brassage habituelle. Je partirais sur un système avec 2 grosse pompe en opposition fonctionnement en alternence de 6h (marrée), pour caque pompe prise d'eau et rejet serait en opposition a chaque extrémité du bac. L'aspiration et le rejet se ferait par une tubulure persé de nombreux troues afin d'homoginisé le mouvement d'eau sur la surface du bac. Le courant généré devrait être graduel, "fort" proche des rejet, lent au centre. Dans l'absolue il devrait être a 20 cm/s au extrémité pour réduire à un mini de 5 cm/s au centre. Pour le dimensionnement avoir (Denisio, Hervé?). Cette instal permettra de faire varié l'exposition et donc de tester les différente vitesse de courant.

 

2- Alimentation:

RAB évidement, à faire monter en puissance lentement. J'y ajouterais bien une deuxième pompe puissante qui se mettrait en marche 2 fois par jour quelque minute afin de décrocher le biofilm qui alimenterais le bac en agglomérat bactérien, plus gros que du simple bacterioplancton. Autre point je mettrais bien un réacteur sur quartz afin d'apporter de la silice pour les diatomé, ainsi q'un lit de sable en micracle mud dans le refuge. Celle ci est également riche en silice, et l'acidification en profondeur du lit devrait en libérer. Je verrais bien aussi un bon peuplement en moue type xenia qui produisent beaucoup de mucus, ces dernier peuvent être déporté dans un autre bac ou le refuge. Dernier point, si dans un récifal les sédiment son notre ennemi, ici non!! Donc pour moi sable avec une granulométrie de 1-3mm et des poissons qui le remue afin de remettre en suspension les sédiments qui pourront être consommé. Finalement apporter également des AA qui seront consommé par les bactérie mais aussi la microfaune et les ahermatypique. Du cyclop eeze a voir avec l'expérience.

 

La suite des points tout à l'heur le devoir l'appel...

 

A+++

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Pour le 4, on peut imaginer que ces animaux consomment ces nutriments plus que d'autres. On sait que les Catala et les bénitiers sont aussi amateurs.

On rajoute un 5 ? La lumière. Même si on rapporte qu'ils sont assez indifférents à la lumière, je suppose qu'ils peuvent se faire cramer par trop de watts et n'apprécier que moyennement une obscurité totale (on a je crois trouvé des animaux très colorés dans des grottes sans lumière). Il faudrait arriver à un consensus à ce niveau.

Un 6 pour les annexes comme maintenir leurs colorations. Il semble qu'il faille des caroténoïdes. Qui sait si cela n'agit pas aussi sur leur survie !

Pour le 1(flux laminaire) et le 2 (nourriture), l'idée d'un protocole avec l'arrivée du RAB directement sur les animaux.

Salut,

j'avais pas vu ton message, entre temps j'avais rajouté et Le 5 la Lumière

Le 6 OK aussi.

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Bon continuons à imaginer des solutions pour chaque points

 

-3 Le positionnement

Étant largement retrouvé sur des tombant ou au sommet de proéminence, un placement sur une sorte de tombant leur permettant d'être bien dans le courant, et quant ils sont dégonflé de ne pas toucher le substrat devrait aller.

 

-4 La qualité d'eau,

Contrairement à blups je ne vois pas comment ils pourraient consommer des NO3 ou des PO4, chez les catala ou les bénitier ce sont les zoox qui les consomment, à moins que ce soit la flore bactérienne associé au mucus qui en profite. Dans tout les cas une eau chargé ne semble pas les déranger, donc un bac "sous" écumé pourrait être intéressant et permettre un plus grand respect de la microfaune

 

-5 Lumière,

On en trouve en pleine lumière comme sans lumière. D'un point de vu biologique, lorsqu'ils sont exposé à des lumières intense ils doivent obligatoirement s'en protéger, et donc utuliser de l'energie pour cela. Au final une lumière esthétique et peu puissante pourrait être un avantage. Elle n'induirais pas ou peu la production d'éléments photoprotecteur (donc économie d'énergie), et faciliterait l'acclimatation de spécimen dont la profondeur de capture est inconnu.

 

-6 pas d'idée, mais beaucoup de pigment corallien sont d'origine protéique donc il devrait trouvé ce dont ils on besoin dans la nourriture. Personnellement avant d penser à comment les rendre plus jolie, il faut passer l'étape du comment les garder en vie. Il n'est bien sur pas impossible d'y réfléchir.

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Autre point je mettrais bien un réacteur sur quartz afin d'apporter de la silice pour les diatomé...

Je serais étonné que le quartz se dissolve pour libérer des silicates.

C'est possible qu'il ne disolve pas (je suis pas chimiste), cependant même si c'est infime ça peu valoir le coup, j'ai vu des différence flagrante entre deux bac avec u sol en quartz et l'autre en aragonite. Beaucoup de diatomé dans le premier, expérience renouvelé plusieurs fois.

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Autre point je mettrais bien un réacteur sur quartz afin d'apporter de la silice pour les diatomé...

Je serais étonné que le quartz se dissolve pour libérer des silicates.

C'est possible qu'il ne disolve pas (je suis pas chimiste), cependant même si c'est infime ça peu valoir le coup, j'ai vu des différence flagrante entre deux bac avec u sol en quartz et l'autre en aragonite. Beaucoup de diatomé dans le premier, expérience renouvelé plusieurs fois.

Il y a plus de chance que l'eau du robinet en apporte des quantités beaucoup plus conséquentes. Un osmoseur non équipé de résines anti-silicate est une meilleure option à mon avis ! Autrement dit, je ne pense pas que cela soit la différence de substrat qui soit la cause des diatomées dans ces bacs.

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Ben oui brainstorming, y a du bon et du bon et du moins bon, la preuve le réacteur à silice avec du quartz été une connerie.

Pour PO4 et NO3 je sais pas je dis juste qu'a mon avis il ne peuvent pas les consommer.

 

de toute façon ce truc est :tapemur: mais au bout il peu y avoir :dancegai: :zaime:

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Trevaly, tu parlais plus haut de miracle mud. Je crois que ce produit contient beaucoup de silicates (ou de silice).

 

Sinon, pour les NO3 et PO4, aucune idée si les Dendro les aiment, mais tu nous demandes de faire du brainstorming :tapemur: !!

Dans Zebrasomag n°4, Stéphane Fournier dit que le silicate du miracle mud serait des zéolites. Peut être pas plus simple à dissoudre.

Lorsque j'ai eu des diatomées dans mon bac, c'était du soit un osmoseur trop vieux soit à l'ajout de spongepower de kz.

 

un article sur les silicates en recifal et la dissolution du quartz : SILICA IN REEF AQUARIUMS by RANDY HOLMES-FARLEY, Ph.D.

 

Manu

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Je sais que les diatomées contiennnet essentiellement du silicium et très peu de magnésium, et pourtant, lors de tentatives récentes de remontées de Mg, j'ai eu une recrudescence importante de diatomées. Le Mg est facile à dissoudre.

 

Dans le chapitre 2 "Nourriture", je complèterais avec la manière de réaliser les apports : dans le courant, à proximité ou pas, la fréquence, la quantité... ce qui peut conditionner une éventuelle automatisation.

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Je sais que les diatomées contiennnet essentiellement du silicium et très peu de magnésium, et pourtant, lors de tentatives récentes de remontées de Mg, j'ai eu une recrudescence importante de diatomées. Le Mg est facile à dissoudre.

 

Dans le chapitre 2 "Nourriture", je complèterais avec la manière de réaliser les apports : dans le courant, à proximité ou pas, la fréquence, la quantité... ce qui peut conditionner une éventuelle automatisation.

 

Salut,

+1 pour les deux remarque,

d'ailleurs, blups préconisait de mettre le rejet du RAB directement sur les bestioles. Ça peut être une bonne idée, c'est sur, ce sera certainement l'expérience qui nous répondra.

 

Cependant, et la je m'adresse surtout à Nitrobacter, Alkyle et au autre concepteur de RAB et BP, avez vous fait des mesure quantative du rejet de bactérie par le RAB, différence entrée/sortie, même si elles ne sont que relative, cela me semble être une étape indispensable afin d'avoir une idée assez précise de l'enrichissement bactérien généré. Si on veux savoir si le RAB pourra nourrir efficacement les ahermatypique, il nous faut une idée de la concentration bactérienne dans la masse d'eau, afin de définir des taux de capture prévisionnel... et d'avoir un bon dimensionnement du RAB. Je suis bien conscient que le résultat sera très variable d'un système à l'autre etc etc... mais pour l'instant nous n'avons aucune valeur de référence sur laquelle nous baser.

 

Si ça n'a pas été fait, on peut s'arranger... pour que ce soit fait d'ici quelque temps...

 

A++

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A écouter les pros, il semble qu'ils ne soient pas aussi enthousiastes que moi sur l'efficacité du bactérioplancton via le RAB.

Il faudra donc s'orienter vers d'éventuelles usines à gaz comme par exemple rajouter du phytoplancton via un RAP.

 

Donc en parallèle, il faudrait déjà prévoir ceux qui sont partants et voir ce qu'ils peuvent "offrir" comme système. Cela peut sembler prématuré, mais pour certains comme moi, il faudra mettre en route un bac et un RAB et trouver des Dendro. Cela peut prendre un mois ou deux et peut faire tomber le soufflé.

 

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A écouter les pros, il semble qu'ils ne soient pas aussi enthousiastes que moi sur l'efficacité du bactérioplancton via le RAB.

Il faudra donc s'orienter vers d'éventuelles usines à gaz comme par exemple rajouter du phytoplancton via un RAP.

 

Donc en parallèle, il faudrait déjà prévoir ceux qui sont partants et voir ce qu'ils peuvent "offrir" comme système. Cela peut sembler prématuré, mais pour certains comme moi, il faudra mettre en route un bac et un RAB et trouver des Dendro. Cela peut prendre un mois ou deux et peut faire tomber le soufflé.

Non non, il est possible qu'un RAB suffise, cependant autant essayer de maximiser les autre possibilité d'un système qui a pour vocation première de rester simple. Je pense qu'il y a moyen de booster les diatomé sans passer par des RAP. Dans tout les cas il faut diversifier au maximum les sources de nourriture potentiel, d'ou la proposition de coraux moux, de poisson fouisseur remettant en suspension les sédiments, le petit refuge en miracle mud pour tenter d'apporter de la silice...

 

De toute façon je pense qu'il faut continuer a discuter et réfléchir avant de partir sur un proto défini. Les info sur la quantité de bactérie libérée par le RAB reste prépondérante.

 

 

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Bonjour,

Désolé de prendre à ce point le train en marche et donc d’être contraint de revenir un peu en arrière. Déjà, comme initialement proposé par Trévaly, peut-être ne devrions-nous pas mettre tous les non-symbiotiques dans le même panier. Dans le même esprit, il ne nous viendrait pas à l’esprit de tenter d’établir un protocole visant à définir « LA méthode permettant d’acclimater et de maintenir toutes les espèces de poissons des récifs coralliens »… Trop de spécificités et donc d’approches nécessairement différentes.

Pour m'être un peu brûlé les ailes après quelques années de tentatives finalement peu concluantes, juste quelques observations et peu de "conclusions"...

Les ahermatypiques "faciles" :

- Comme déjà précisé par Olivier, à peu près toutes les espèces de Tubastréa qui peuvent parfaitement croître et même se reproduire dans le bac principal à condition que la nourriture donnée aux poissons soit variée. Pour ma part, surgelés le soir, lumière allumée : mélange de Krill, de mysis, d'artémias, d'œufs de poissons, de plancton rouge, de cyclope et des flocons de Cyclop-Eeze, le matin, lumière éteinte, tenus sous l'eau et broyés après que les poissons se soient servis. Le tout n'est pas nécessairement polluant, tout est question de quantité, comme d'habitude. Il n'est pas utile de les nourrir spécifiquement, il suffit de placer la ou les colonies à peu près sous l'endroit où l'on distribue la nourriture des poissons, brassage arrêté. Les Tubastréa profitent donc largement des retombées. Attention toutefois aux Lysmata qui viennent systématiquement leur chiper la nourriture. La lumière ne semble pas les incommoder (tout de même pas sous les HQI !).

Par ailleurs, lorsqu’on fait l’acquisition d’un pied-mère dans un magasin, il est souvent difficile au début d’inciter l’animal à se nourrir, à déployer ses polypes. Un bon moyen « pour démarrer » des Tubastréa consiste à placer la colonie dans un petit seau rempli d’eau du bac, de générer un brassage circulaire avec une petite MJ et d’y broyer une moule fraîche. Cela fonctionne pratiquement à chaque fois. Normalement, le Tubastréa devrait être « tout polypes déployés » au bout de quelques minutes. Après qu’elle ait eu le temps de se nourrir, replacer la colonie à « l’emplacement stratégique » choisi dans le bac principal. Renouveler l’opération jusqu’à temps qu’elle finisse par se déployer d’elle-même à l’approche des heures de distribution.

- Pour les gorgones, dans un bac spécifique, parmi les espèces les plus souvent trouvées dans le commerce aquariophile, certaines semblent plus prometteuses que d’autres.

C’est le cas de la plupart des Menella, par exemple. Même observation avec les Diodogorgia. Peut-être aussi pour une « variété indonésienne » ressemblant à Pacifigorgia (en éventail, squelette corné rigide rougeâtre et petits polypes blancs). Pour cette dernière, le plus étonnant est qu’elle semble très résistante alors que ses polypes sont de toutes petites tailles !

Par contre, échec total avec les superbes Acalycigorgia ou les Swiftia kofoidi…

Reste aussi la grande difficulté pour le profane que je suis à pouvoir identifier sans trop de marge d’erreur certaines espèces tant elles peuvent être d’aspects différents (formes, couleurs) en fonction du lieu de prélèvement. (à ce sujet un lien parfois intéressant : http://fr.reeflex.net/kategorie/67.html ).

Remarque d’ordre général, la plupart des gorgones semblent apprécier un brassage de moyen à fort (guère surprenant !).

- Concernant les Dendronephthya… Echec sur toute la ligne (toujours en ce qui me concerne) ! Quelles que soient les provenances, la taille des individus sélectionnés, les emplacements choisis dans le bac spécifique, le type de nourritures distribuées. Tout au plus, une survie prolongée par beaucoup de soins mais tout de même une lente régression à la clé.

- Par contre les Scleronephthya m’ont semblé plus prometteurs et souvent aussi beaux que les Dendronephthya.

- Les Neospongodes semblent eux « beaucoup plus faciles » mais cette remarque est à tempérer par le fait que certains individus (espèces ?!) sont symbiotiques de zooxanthelles et d’autres pas !

- Difficile aussi de parler de non-symbiotiques et de laisser de coté certains bivalves (puisque les bénitiers sont symbiotiques de zooxanthelles). Je pense bien sûr aux Lima scabra qu’il semble tout à fait possible de maintenir en bac spécifique en leur proposant les mêmes conditions et nourrissages que les gorgones, par exemple. J’ai la flemme d’aller vérifier dans mes petits carnets mais, de mémoire, j’en ai gardé une un peu moins de deux ans… Sans savoir si sa durée de vie est également courte dans son milieu naturel ou si mes conditions de maintenance étaient à mettre en cause.

- Certains tuniciers réputés difficiles, comme les superbes Clavelina, doivent être relativement simples à maintenir dans un bac dédié aux ahermatypiques.

- Idem pour certaines colonies d’antipathaires, souvent confondues avec des gorgones.

- Impossible aussi de ne pas parler des éponges azooxanthellées puisque certaines sont à contrario symbiotiques de zooxanthelles. Ce fut malheureusement aussi un échec, notamment pour Acanthella et Clathria.

 

Tous ces animaux ont été maintenus dans un (ex)refuge de 300 litres net, un bac colonne (65 cm de hauteur d’eau réelle pour 65 cm de façade), éclairé par 4 tubes T5 de 24W, 2 blancs de 15.000° K et deux bleus (voire 3 bleus pour un blanc). Le brassage a été géré en fonction des animaux à l’aide de MJ de différentes puissances et parfois déplacées en fonction des observations effectuées.

Les nourritures distribuées de deux a trois fois par jour étaient essentiellement : du Cyclop-eeze en poudre et les premières préparations fermentées d’Alain (contenant de fait des AA mais bien sûr également un broyat de divers crustacés et même des coquilles St Jacques). Avant toute distribution, le refuge était d’abord déconnecté du système et une « petite dose » était préalablement injectée à la seringue, le temps que les gorgones, par exemple, déploient leurs polypes pour ensuite introduire le reste de la préparation. Au bout d’une demi-heure à une heure, le temps que les animaux profitent pleinement des distributions, le refuge était à nouveau connecté au bac principal.

D’une manière générale, parmi les principaux problèmes rencontrés, la température ne semble pas des moindres. En effet, alors que je pensais « la partie gagnée » avec certaines gorgones acquises au début de l’automne et qui présentaient même de nets signes de croissance, arrivé à la fin du printemps de la même année, un accroissement de 2°C de la température moyenne des bacs au cour de l'été à nettement inversé le processus. Tous ces animaux étant issus directement du récif et non d’aquarioculture, impossible de savoir précisément à quelle profondeur ils avaient été prélevés et donc à quelle(s) température(s) ils étaient accoutumés. Certains individus, des mêmes espèces, mais prélevés sous un surplomb à 5 ou 10 mètres de profondeur auraient bien sûr beaucoup plus de chance de tenir aux températures moyennes de nos bacs (25° pour les miens) que d’autres prélevés à plus de 30 mètres sur un tombant.

L’autre écueil potentiel est la conséquence indirecte d’un nourrissage abondant, à savoir la prolifération fréquente d’aiptasias et surtout de filamenteuses qui peuvent finir par étouffer certaines gorgones, s’accrochant et se fixant sur leurs ramifications. Ce fut en particulier le cas pour les Acalycigorgia, généralement assez touffues et buissonnantes et donc de fait plus à même d’être victimes d’algues comme les Derbesia.

L’autre difficulté, et non des moindres, est que contradictoirement ces animaux doivent être nourris mais semble revendiquer une eau aussi « propre » que la plupart des autres coraux. Pas simple sur la durée…

Pour la ou les nourritures, nous savons maintenant que certains AA provoquent le déploiement des polypes de chasse et l’ingestion de proies (Alain pourrait nous en dire plus). Mais le fait qu’un aliment ait été prélevé et consommé ne signifie pas pour autant qu’il soit de nature à satisfaire tous les besoins vitaux d’un animal sur le long terme (des vaches peuvent parfaitement manger de la viande avec les résultats que nous connaissons !).

Une des solutions serait donc de distribuer également de la nourriture vivante (et variée !). D’une part, parce qu’elle est par essence pas ou peu polluante et, d’autre part, certainement plus proche de ce que la plupart de ces animaux trouvent naturellement sur le récif. En ce sens, le RAB devrait être un plus indéniable, directement et indirectement. Directement, comme source de bactérioplancton et, indirectement, parce que ce bactérioplancton devrait grandement favoriser l’accroissement de la microfaune et surtout de ses pontes, donc une nourriture vivante « de qualité ». Donc, peut-être faut-il penser, en plus du RAB, à un approvisionnement régulier en petites PV "très fraiches" pour tenter de maintenir un semblant de diversité quant à cette microfaune.

Pour conclure, je suis toujours un peu méfiant quant aux articles outre-Atlantique très encourageants sur la maintenance des ahermatypiques. Ils nous présentent bien souvent de superbes bacs à un instant « T » mais omettent aussi souvent de nous préciser depuis combien de temps les animaux photographiés sont maintenus. Dans le même esprit, le petit reportage effectué sur mon bac et l’enthousiasme dont je faisais preuve à l’époque aurait pu laisser penser « que l’affaire était déjà dans le sac ». Je ne considère pas du tout comme une victoire d’avoir réussi à maintenir un an ou parfois plus des animaux réputés impossible à tenir plus de 2 à 3 mois. La réussite eut été de pouvoir offrir des boutures issues de leur croissance à des amis et tel ne fut pas le cas, loin s’en faut.

Indépendamment des superbes promesses que nous offrent les RAB, peut-être pourrions nous poser autrement la question du « comment réussir à maintenir des coraux azooxanthellées » ?!

Il s’agit juste d’une piste de réflexion à soumettre aux membres de la secte des Biolos. Nous commençons à mieux cerner aujourd’hui l’ensemble des besoins des coraux symbiotiques, bien plus que ceux des non-symbiotiques, la preuve. De très nombreuses études ont été menées, nous permettant de bien mieux comprendre cette étonnante symbiose entre animaux et végétaux marins. Puisque nous connaissons en détail ce qu’apportent directement les zooxanthelles aux coraux et aussi la nature des bénéfices secondaires (« économies d’énergie », ce qu’elles aident à extraire, à synthétiser, etc), peut-être pourrions-nous mieux sérier le problème en listant de la façon la plus exhaustive possible l’ensemble de ces apports directs et indirects. Il y a de fortes chances que nos coraux ahermatypiques aient strictement les mêmes besoins. Donc, « que devrions-nous, dans le détail, leur apporter, et comment, pour compenser ce que les zooxanthelles ne leur amènent pas » ?

Désolé pour la longueur de ce post…

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On se demande juste pourquoi tu n'as pas encore essayé le RAB ?

Et bien parce que les dernières générations de RAB n'étaient pas encore d'actualité lorsque je m'essayais aux ahermatypiques et que pour l'instant mon bac affiche 0 NO3 et en moyenne 0,02 mg/l de PO4 (j'ai honte !) :dancegai:

Egalement parce que j'ai la chance d'avoir un refuge, pas mal de microfaune et finalement peu de poissons.

Je me remettrais volontiers aux non-symbiotiques (avec passion, en fait !) mais il me faudrait plus de place et certainement plus de moyens. En fait, je pense qu'un bac dédié aux non-symbiotiques gagnerait à être connecté à un "bac traditionnel" de LPS, de SPS et de mous mais il me faudrait aussi (au moins) deux refuges supplémentaires. Considérant que j'habite un appartement parisien et que mon salon ressemble déjà de plus en plus à un aquarium public en miniature, je craindrais d'être rapidement confronté aux joies du célibat :sifflote:

 

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Bonjour tout le monde,

 

Je n'ai pas d'expérience en récifal mais je me suis un peu documenté en vue de passer le cap.

J'avais un peu réfléchi à la maintenance des non symbiotiques. Je pense que l'idée de dompail de connecté un bac spécifique à un autre bac (plus grand si possible) de coraux "classiques" est pas mal, parce qu'on dilue la pollution induite par le nourrissage

Je viens de découvrir le RAB mais je pensais au début à connecter un gros refuge classique et un RDSB qui permettent de "traiter" l'eau et d'apporter de la nourriture variée.

Par contre, j'ai du mal à voir comment on peut tenter de les maintenir sans créer une "usine à gaz"...

 

Je crois que des américains et des polonais ont des bacs qui tiennent. Ils sur-écument à mort, changent l'eau toutes les semaines et nourrissent abondamment avec diversité.

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Bonsoir,

 

J'ai transformé il y a 3 mois un refuge de 120 l connecté à un récifal de 550 l en bac à ahermatypique.

Par crainte de la pollution, je désirais au départ le séparer du 550 l mais j'ai fnalement gardé la configuration iniitiale. En effet, après 2 mois de nourrissage, les paramètres chimiques sont corrects. Pourvu que cela dure.

 

J'héberge les animaux suivants :

 

- Tubastrea faulkneri : 2 ans. Nourrissage aisé car les polypes sont gros

- Nephthyigorgia : 2 ans. Pas de nourrisage spécifique avant ce bac spécialisé. Très peu de croissance mais survie

- Gorgone Swiftia exserta orange : 2 mois. Elle est arrivée dans mon bac fortement nécrosée. Cette destruction des tissus semble s'être stabilisée

- Gorgone rouge à polypes jaune (Menella ?) : 2 mois. Une légère croissance du pied est "visible". (quelques mm)

- Scleronephthya orange : 1.5 mois. Il est difficile de parler ou non de croissance car la taille du pied varie en fonction du niveau de gonflement de l'animal. Cependant, j'ai trouvé une petite bouture collée sur le décor à environ 5 cm du pied mère.

- éponge pseudaxinella lunaecharta rouge : 2 mois. Ni croissance ni nécrose

- éponge Stylotella Aurantium Jaune : 2 mois. Ni nécrose ni croissance

- Dendronephthya rose : 1.5 mois. Ni nécrose ni croissance

- gorgone rouge à petites polypes blancs : 2 semaines. Ni nécrose ni croissance

- gorgone à polypes bleus se refermant dans des excroissances circulaires bleus positionnées sur les branches : 2 semaines. Ni nécrose ni croissance

 

Le bac est brassé par 2 pompes de 3500 l / h type Koralia. Eclairage 4 * 24 W.

 

Le nourrisage se réalise 4 nuits par semaine en coupant la connexion avec la décantation du 550 l (écumeur BBM 250 d'ATI). Les animaux restent 12 heures, à chaque fois, en contact avec les aliments puis je rétablis la liaison pour épurer l'eau. Je les laisse 12 heures pour leur laisser le temps de se nourrir et, ainsi, diminuer la charge organique de l'eau.

Je n'employe pas de Biopellets mais je pense bientôt installer un réacteur.

 

Voilà. Si la suite vous intéresse, je vous donnerai plus de détails demain.

 

Cyrille.

 

 

 

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petite précision pour corriger une coquille dans mon dernier message. Ce bac est destiné aux ahermatypiques et non aux hermatypiques. :deboussole:

 

Désolé.

 

Cyrille.

 

EDIT : c'est corrigé. Tu peux aussi éditer tes messages quelques heures après l'avoir posté. :clinoeil:

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Puisque nous connaissons en détail ce qu’apportent directement les zooxanthelles aux coraux et aussi la nature des bénéfices secondaires (« économies d’énergie », ce qu’elles aident à extraire, à synthétiser, etc), peut-être pourrions-nous mieux sérier le problème en listant de la façon la plus exhaustive possible l’ensemble de ces apports directs et indirects. Il y a de fortes chances que nos coraux ahermatypiques aient strictement les mêmes besoins. Donc, « que devrions-nous, dans le détail, leur apporter, et comment, pour compenser ce que les zooxanthelles ne leur amènent pas » ?

Bon... Je me rends compte à la relecture de ce post que je n'ai pas été très clair :sifflote: Ce n'est pas de ma faute, je suis grippé (j'ai même un mot de ma mère !).

Plus clairement, imaginons un Capnella, par exemple, à qui nous aurions retiré toutes ses zooxanthelles (pauvre bête). Quelle est la liste la plus exhaustive possible des "éléments" qui viendraient à lui manquer ?

Ce sont probablement tout ou parties de ces éléments que nous devrions apporter régulièrement à un Dendro pour avoir une chance de le maintenir sur le long terme sans qu'il ne présente des signes rapides de carences et donc de régression.

Reste bien sûr à trouver les moyens de suppléer à ces carences potentielles dans nos petits circuits fermés. L'idéal serait bien sûr que des nuages de phytoplancton composés de dizaines d'espèces d'algues unicellulaires différentes, accompagnés comme il se doit de nuages de zooplancton de dizaines et de dizaines de familles et d'espèces différentes passent plusieurs fois par jour dans nos bacs :zaime:

Mais un RAB est peut-être à lui seul en mesure de compenser ces possibles carences !!!

 

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Bonsoir,

 

Au début, j'ai élevé des rotifères (Brachion p.) et des copépodes. Cela demande beaucoup de temps pour un résultat que j'estime mitigé. En effet, mon volume d'élevage des Brachions était d'environ 20 l, ce qui, avec un prélèvement d'une quizaine de litre par semaine, donnait une quantité d'organisme faible par rapport au volume du bac. Je pense qu'il faudrait au moins 2 à 300 litres par semaine pour que cela soit profitable au animaux.

 

Les copépodes adultes, quand à eux, sont beaucoup trop vifs pour être saisis par les polypes.

 

J'utilise un mélange de différentes poudres du commerce, des nauplies d'artémia ocean nutrition, oeufs de poissons et la tambouille d'Alain à base d'huitres.

 

J'ai remarqué que la Swiftia attrapait les nauplies d'artémia mais les relachait quelques secondes plus tard. Il lui faut des particules plus petites.

 

Concernant les RAB ou réacteur à biopellets, je m'interroge sur leur utilité. En effet, je crains que les niveaux de concentration en bactérie, dans le bac, soient insuffisants pour une bonne assimilation par les ahermatypiques. Existe t'il des études sur les quantités minimales en bactérioplancton ?

 

 

Cyrille.

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Bonsoir,

 

Concernant les RAB ou réacteur à biopellets, je m'interroge sur leur utilité. En effet, je crains que les niveaux de concentration en bactérie, dans le bac, soient insuffisants pour une bonne assimilation par les ahermatypiques. Existe t'il des études sur les quantités minimales en bactérioplancton ?

 

 

Cyrille.

Hello,

Je rebondis la dessus, et retend la perche aux concepteur de RAB à charbon, à BP EP.... Avez vous quantifiez ou évalué l'enrichissement en bacterioplancton par le RAB. Mesure avant/après RAB, dans le bac... Si non on peu s'arranger pour que ce soit fait dans les mois à venir.

 

Concernant la concentration en bactérie dans l'eau des récif cela varie selon pas mal de paramètre, mais globallement on peu parler d'une fourchette comprise entre 1.10^5 à 1.10^8 bactérie/mL. Par contre les pub que j'ai trouvée ne donne pas d'idée de diversité de ces assemblage, et je ne sais pas si cela prend en compte les cyanobacterie planctonique qui sont présente en très très grande quantité et certainement une source de boof non négligeable (synechococcus sp)...

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Alkyle parle de risque de bloom bactérien et il ne me semble pas difficile de booster un RAB. Tout au plus faudra-t'il prévoir un 2ème RAB connecté à un bon écumeur pour éliminer le surplus.

C'est pour cela que je vois bien faire nos essais dans un bac dédié, connecté au bac principal.

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