Aller au contenu

Zone de sédimentation, facteur de déséquilibre ou pas ?


filou95

Messages recommandés

Bonjour,

 

Le bac se rodant bien, je vais mettre le sable dans le refuge de 200 L , 7 cm sable coralien 1-2 mm

 

Je vais garder un compartiment vertical de 30 cm de long à une extrémité du refuge ou je vais empiler des PV sur la vitre du fond ( pas de sable là ) , elle seront éclairées par le dessus mais seront vite dans la pénombre et reposeront sur le fond

 

Le refuge fait L 100  l 35  H 60

 

Il y aura une cloison verticale grille optique + PVC microperforé qui séparera les PV de la partie "sable" 

 

Un flux d'eau en provenance du bac arrivera coté PV puis passera coté sable/algues par le PVC microperforé , le débit est modéré 600 L/H environ ( non augmentable ) je laisserais "vivre" cette partie PV , il va se produire une sédimentation qui sera habité par une microfaune vers etc ... , dans la mesure ou cette sédimentation est "vivante" , n'est pas remuée , peut elle être nocive ou au contraire bénéfique ( ce que naivement , j'aurais tendance à penser ) 

 

La partie Alguale est brassée modérément par une Jebao

 

Je trouve plusieurs avantages à ce "montage" , il me permet d'aérer le bac en y réduisant le nombre de PV, il y aura toujours une zone à l'abri des prédateurs dans le refuge si je suis amené à y stocker diverses bestioles qui m'encombrent dans le bac principal, je conserve une zone alguale conséquente et je ne peux m'empècher de penser que cela favorisera la microfaune pour nourrir les hotes du bac principal

 

Et dans le pire des cas c'est facilement démontable

 

Est ce que cela présente un avantage ? ou au contraire facteur de déséquilibre à terme ?

 

Merci

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dans le bac ou dans le refuge, les avantages/inconvénients d'un lit de sable épais restent les mêmes, à ceci près qu'il est plus facile d'intervenir, le cas échéant, dans une cuve annexe que dans le bac principal. Mais on est d'accord, un tel lit est une aventure à long terme et ne doit pas subir des interventions.

 

Je ne vois pas l'intérêt (pour le système) d'un éclairage des PV. J'avais un tel compartiment garni de PV dans l'obscurité, ou s'écoulait le retour du bac. Il s'y accumulait, en dessous, une belle couche de vase. Je n'ai jamais su si ce refuge était bénéfique avec ses vers, amphipodes et de nombreuses sabelles, ou au contraire néfaste avec cette boue qui ne manquait pas de recouvrir les pierres, peu trop à mon gout. Après quelques années sans nettoyage, dans le doute, j'ai fini par retirer régulièrement ces sédiments, trop obnubilé par les PO4 qui grimpaient lentement mais surement. J'ai depuis retiré aussi les pierres sachant que le bac en comporte encore assez. Avec du recul, ce refuge ne me semble rien avoir apporté de majeur.

 

Finalement, si le but est de réduire la quantité de PV dans le bac, les pierres exportées doivent "vivre" tout aussi bien dans cette cuve que dans le bac. Je privilégierais donc une bonne aération/brassage en éliminant tout risque de recouvrement par sédimentation.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci pour ta réponse

 

Oui le but premier est d'exporter des pierres

 

Je précise il n'y a pas de sable au fond dans le zone PV

 

Je mettrais donc plutot une grille optique sous les pierres et un brassage sous la grille optique , pompe ou j'y descendrais l'arrivée d'eau du bac , ça empèchera la sédimentation

 

Les PV sont éclairées juste parce que la rampe fait la longueur du refuge   :D  mais la lumière ne va pas descendre bien profond vu l'empilement de PV

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce qui semble intéressant surtout dans le montage d'un refuge (zone de "retenue") c'est : augmenter le volume d'eau en circulation; c'est déjà pas mal !

 

Denisio a du recul et une vision; bizarrement aujourd'hui, je me demande si je ne vais pas ajouter chez moi, une simple poubelle noire de 80 litres pour y faire circuler lentement  l'eau autour de PVs posées sur un lit de vase et plongées dans l'obscurité totale,

 

Donc c'est un peu une vision opposée non ?  Pour ce qui est de l'éclairement, pas de doute, Denisio suggérant qu'il soit en rapport avec celui du bac principal; mais, il y a de la vie dans le noir; je trouve qu'il y a un intérêt à créer un compartiment vraiment différent. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'était un peu mon idée Pierre, mais il semble de par mes lectures que l'apport pour le bac d'un crypto ( puisque c'est de cela qu'il s'agit ) soit un peu marginal en définitif ...

 

Spongiaires et habitants de la vase n'ont qu'un impact marginal , sauf à avoir des volumes importants, il bossent surtout pour leur subsistance propre 

 

reste que philosophiquement ça me plait   :D

 

Le débat reste ouvert, bien que je conçois bien que simplifier une installation pour moi qui dispose de peu de place en simplifie la maintenance

J'aurais une fishroom , sans hésitation , j'aurais ma poubelle cryptorefuge

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

impact marginal..?

 

http://www.cap-recifal.com/page/articles.html/_/actubiorecif/la-boucle-des-spongiaires-r80

 

filou95, cet article ne semble pas aller dans ce sens...

 

que tout cela est intéressant ! j'adore... (bien qu'un début de développement sur l'ajout d'un cryptique est déjà eu lieu sur Cap en février de cette année...)

 

notez bien qu'en avril 2012, Bub77 tentait également un Post "épuration par cryptique cette fois associé au RAB" ... 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Attention, ne pas me faire dire ce que je n'ai pas dis ;)
 
Filou pose un certains nombre de questions. Répondre à toutes (ou presque) présente le risque de s'exprimer de manière un peu trop confuse et d'être mal compris. Désolé !
 
Filou évoque à la fois lit de sable, empilement de PV, sédimentation... autant de milieux différents. On ne peux pas tout faire vivre dans un seul biotope : une vasière n'est pas une pente récifale ni le fond sableux qui termine le récif. Le Jaubert dissocie d'ailleurs bien le sable du décor pierreux en préservant pour chacun les conditions qui lui convient. Je n'ai rien contre un refuge cryptique, ni une décantation, ni un DSB pas plus qu'un stockage exporté de PVs. Par contre je me méfie beaucoup plus des amalgames. Par exemple, pour reprendre l'exemple des éponges... on n'a jamais vu d'éponge vivre sous des sédiments. Elles apprécient les passes, les failles, les anfractuosités de récifs ou circule l'eau. Ce sont des filtreurs mais pas de n'importe quoi, je doute fort qu'elles se développent dans un milieu relativement clos (poubelle ou pas) dont l'eau serait peu renouvelée et de nature à accumuler les sédiments non organiques. Quand j'évoque la sédimentation, ce n'est pas celle qui se dépose au fond qui est la plus à craindre.
 
Bref le terme de refuge, lequel à mon avis n'est pas obligatoirement une zone de retenue (au sens hydraulique), est trop vague pour débattre de son intérêt. Evoquer tous ces biotopes pêle-mêle risque d'ajouter à la confusion. Pour préciser ma pensée, je pense qu'il faut définir clairement le but recherché pour pouvoir mettre en place le biotope qui convient.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci pour vos réponses
 
J'avais depuis longtemps lu la boucle des spongiaires, c'est passionnant
 
Ma réflexion est essentiellement "pratique" : j'ai un bac 720 L d'eau ( pop future mous, LPS SPS poissons diversifié donc ) et un refuge de 200 L, qd je parle d'un impact marginal c'est dans mon cas car je précise "sauf pour des volumes importants" , il est évident que si j'avais une fishroom je serais parti sur 700 ou 800 L de refuge soit un rapport 1/1 avec le bac ou là l'impact aurait été conséquent.
 
Je veux que tout cela soit le plus stable possible et assurer à mes poissons et autres invertébrés une alimentation correcte et pouvoir exporter des nutriments
 
J'ai donc fait un refuge, j'aimerais y stocker qques kg de PV pour pouvoir aérer un peu le bac qui est haut ( 80 cm ) mais pas large ( 60 cm ), d'autre part je souhaite faire à la base un refuge algual et aussi y mettre du sable ( il n'y aura que 2 à 3 cm de sable dans le bac principal pour faire beau et pour les fouisseurs  ) 
Je suis donc parti sur 7 cm de sable ce qui n'est pas un DSB ( on lit communément > 8 cm pour le DSB ) 
 
Vous avez les dimensions du refuge qui est haut et pas large dans le post initial
 
Le débit d'eau dans le refuge est comme mentionné de env 600 L/H hélas non augmentable
 
Voila ma démarche est "pratique" j'ai le verre , le sable , les PV comment je monte tout ça, ce ne sera forcement qu'un compromis pour tout, il ne s'agit pas non plus de multiplier les niches écologiques, il y en a 2 ici sable et PV
 
J'espère avoir été clair, merci petit schéma ci dessous qui une possibilité parmis d'autres
 
refuge2.jpg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'y ai pensé mais la miracle mud est plutot orientée pour essayer de supprimer l'écumeur , hors j'ai une lessiveuse sur mon bac : BBK 250 supermarin variable , d'autre part , le sable me semble plus adapté à l'épanouissement de la microfaune que la miracle mud ce qui est un peu le but aussi de mon refuge , avec en plus l'exportation des nutriments avec les algues supérieures .

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

Cette boue a été effectivement vendue au départ comme "alternative" à l'utilisation de l'écumeur, c'est du moins ce que la marque ventait ; ça laisse septique...Une filtration biologique magique, bref...

 

Mais l'on peut simplement aussi se poser la question suivante : le produit de l'écumage (de surcroît surdimensionné...) ne contiendrait-il pas des éléments favorables, retirés du bac en trop grande quantité (molécules organiques..)donc allant paradoxalement dans le sens d'une moins bonne "capacité à dénitrifier"...

 

j'ai toujours le H&S 150 des débuts de mon bac, celui-ci est de plus en plus "chargé" de vie, la biomasse augmente, et j'obtiens toujours mon taux de phosphates bas et les nitrates dans les mêmes proportions .

Bien tenté de m' équiper d'un écumeur de course, je me retiens donc... Plutôt à la recherche d'autres compartiments plus doux pour le processus biologique lors du traitement de la matière organique. 

 

la granulométrie extrêmement fine de Miracle Mud n'empêche en rien le développement d'une micro-faune variée (si j'en juge par ce qui grouille dans mon refuge perso qui en contient 9 kg sans autre ajout  ...) ;  j'ajoute une photo (qui " vaut ce qu'elle vaut...",comme dirait ma grand mère) il s'agit d'un mini refuge en plastique, à petit déversoir, accroché au bord de la décante (compartiment descente/écumeur), donc alimenté directement  par de l'eau en provenance de la descente du bac, et qui contient une couche de Miracle Mud (j'ai fait cela au moment du changement de la moitié du Mud du refuge, ce qui est conseillé tous les 2 ans) et un petit morceau de PV ; pas vraiment une expérience, un essais avec très peu d'éclairage (1 mini led).

 

post-56-0-34600700-1414576040_thumb.jpg

 

Le résultat en 6 mois est une forte concentration de vers, mysys...etc, sans compter que c'est aussi devenu le réceptacle d'un petit crabe douteux; pour cette raison, je ne sais pas sur quoi tu te bases pour dire que le sable "est plus adapté"...bien que dans mon petit exemple pratique, il aurait peut-être été équivalent. 

 

Mais, si je mets en route ma crypto poubelle, je n'hésiterai pas une seconde à faire reposer 20 kg de PVs sur un fond de Mud.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

....... je ne sais pas sur quoi tu te bases pour dire que le sable "est plus adapté"...bien que dans mon petit exemple pratique, il aurait peut-être été équivalent. 

 

 

Oui ou non   :D

 

Je ne me base sur rien de concret , j'en suis conscient

 

Le problème c'est que en récifal il n'y a pas d'équation simple , enfin c'est ce qui ressort de mes lectures , à savoir A+B+C+D = bac équilibré avec de magnifiques coraux et des poissons en bonne santé et tout cela de manière pérenne 

 

Donc à un moment il faut bien prendre des décisions sur l'aménagement de l'installation tout en sachant qu'on peut faire autrement avec de bons résultats , mais aussi se planter là ou d'autres on de magnifiques résultats, j'en suis conscient donc voila , il va bien falloir l'aménager ce refuge   :D

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui ou non   :D

 

Je ne me base sur rien de concret , j'en suis conscient

 

Le problème c'est que en récifal il n'y a pas d'équation simple , enfin c'est ce qui ressort de mes lectures , à savoir A+B+C+D = bac équilibré avec de magnifiques coraux et des poissons en bonne santé et tout cela de manière pérenne 

 

Donc à un moment il faut bien prendre des décisions sur l'aménagement de l'installation tout en sachant qu'on peut faire autrement avec de bons résultats , mais aussi se planter là ou d'autres on de magnifiques résultats, j'en suis conscient donc voila , il va bien falloir l'aménager ce refuge   :D

Entièrement d'accord. (et moi, ma crypto-poubelle la mettre en insert sur la décante..)

 

http://nanozine.blogspot.fr/2006/04/la-sdimentation-marine-utile-ou.html

peut-être repartir du thème de ton Post, la question que tu te poses...

 

les sédiments ! leur utilité !?

 

comment les imaginer en fait ? Et ensuite les "situer dans sa propre installation". J'ai tendance à les imaginer produits de l'érosion d'où ma tendance à les faire descendre dans la réserve cryptique, j'y "vois" aussi une notion de profondeur (tendance à les laisser se déposer au fond..) d'où mon envie de les laisser se mélanger à de la vase (au fond de la lessiveuse), avec un débit d'eau réduit mais cisaillant et un retour d'eau par le haut de la poubelle par débordement (tuyau rigide de 32);

 

Tout cela n'est absolument pas scientifique ! :(  :D

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci pour le schéma Filou. J'en avais bien compris le principe. On vois bien que tu fais la part des choses entre les deux espaces.
- Le premier sera un crypto refuge et surtout pas une décante.
- Le second cumulera plusieurs rôles : refuge algual, lit de sable épais et "décantation bioactive" puisqu'il accueillera les sédiments qui ne pourront être évacués mécaniquement. 
 
Pour le premier, toujours dans l'optique de développer les éponges, le passage forcé transversal est indispensable, comme tu le proposes. Je suis surtout alerté par le débit de 600 l/h. A supposer qu'il se répartisse bien dans la section de  l 35x H55 cm, cela représente une vitesse de 0.08 cm/s. Ca me semble bien faible sachant que les animaux filtreurs se situent dans des eaux dont la vitesse est de l'ordre de 5 à 15 cm/s. Avec 600 l/h et cette surface, on est plus proche d'un décanteur à flux horizontal où la vitesse doit être de l'ordre de 0.02 à 0.05 cm/s. Il s'y développera plutôt une faune benthique de micro crustacés, de filtreurs tels que les vers tubicoles et, positivons, peut-être quelques rares éponges moins exigeantes, comme dans le refuge présenté par Pierre.
 
Pour le second, je ne saurais répondre. J'imagine que la difficulté sera de faire absorber la part organique des boues sédimentaires par  les habitants du sable sans colmatage.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci Pierre pour le lien, on a envie de lire la suite qui n'est pas encore écrite 

 

Oui Denisio, je sais bien que les spongiaires necessitent un gros débit , non atteignable d'ailleurs dans la pratique

 

5 cm/sec , meme en prenant la petite section 35X30 cm avec un flux vertical de bas en haut , ça fait 18 M3/H     :horreur   :D

J'ai une descente de trop faible section pour son alimentation et de toutes façons il faut que la surverse et la pompe de remontée arrivent à absorber le débit du refuge + celui de la décante puisque qu'ils sont en parrallèle , ça limite forcement les possibilités.

 

A vrai dire je n'ai pas trop d'autres idées pour aménager mon refuge, il y a quand même un avantage c'est que je peux y intervenir facilement pour le modifier si je veux changer son organisation ou en nettoyer une partie.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui, tout ceci est un raisonnement très théorique. Comme beaucoup, dans la pratique on fait au mieux en gérant les quelques inconvénients. Dans ton cas il faudra nettoyer les pierres et le fond en espérant qu'elles aient une efficacité. Tes NO3/PO4 resteront un indicateur. Mais n'y a-t-il pas possibilité de mette les PV dans la cuve technique, avant l'écumeur et de dédier le refuge au sable et algues ? 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

....... Mais n'y a-t-il pas possibilité de mette les PV dans la cuve technique, avant l'écumeur et de dédier le refuge au sable et algues ? 

 

Non pas dans la décante

 

En fait je peux essayer de les caser toutes dans le bac principal , ça serait le plus simple en fait , mais j'ai peur d'arriver un un décor assez massif , j'ai environ 120 kg de PV pour 1000 L d'eau au total

 

Je verrais cela à l'établissement du décor

 

En effet je ne vais probablement pas tirer gros avantage de la zone PV du refuge

 

Merci

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Non pas dans la décante

 

En fait je peux essayer de les caser toutes dans le bac principal , ça serait le plus simple en fait , mais j'ai peur d'arriver un un décor assez massif ...

 

Alors, peut-être intégrer une pompe dans cette zone PV pour augmenter la circulation d'eau et diminuer la sédimentation. Ce qui peut se faire plus tard, selon ce que tu constateras.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 mois plus tard...

Désolé de fare remonter ce fil de discussion pour mon premier post mais j'aimerais bien comprendre pourquoi Steve Tyree préconise plutôt un passage d'eau à itesse modérée pour son système de filtration par GE qui utilise aussi le pouoir épurateur des espèces crypique et aussi des éponges ?

 

Il m'a toujours semblé comme l'indique Denisio que les éponges était plutôt dans des environnements bien brassés mais miser Tyree obtent de bon résultats et des éponges dans une zone finalement pas fortement brassée ?

 

Quelqu'un aurait-il une idée de pourquoi cette différence ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

...Il m'a toujours semblé comme l'indique Denisio que les éponges était plutôt dans des environnements bien brassés mais miser Tyree obtent de bon résultats et des éponges dans une zone finalement pas fortement brassée ?

 

Bonjour et bienvenue Tikeem,

 

Je ne connais pas le M. Steve Tyree et encore moins son système de filtration GE !!! Aurais-tu un lien pour que je sois moins idiot ce soir ;)

 

"Bien brassé", je n'ai peut-être pas employé ce terme un peu flou. Quand je dis que les éponges aiment les endroits ou circule l'eau, je pense à un brassage régulier, pas forcément rapide, mais massif. "Modéré", oui, pourquoi pas, si cette notion à la vitesse.

Quand j'imagine des biotopes d'éponges, je pense soit à des éponges massives comme on en voit beaucoup aux Caraïbes ; elles se localisent sur la côte sous le vent, c'est à dire du côté occidental, non exposée aux courants Atlantiques et donc relativement protégée. Je pense aussi à toutes ces éponges qui occupent les zones rocheuses, bien souvent protégées par les roches dans des excavations. Les courants y sont bien freinés et non violents dès qu'on descend de quelques mètres.

 

Donc en attendant de pouvoir lire ce Monsieur Tyree, je serais plutôt d'accord avec lui ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je l'ai découvert dans l'aquarium récifal volume 3. Tu dois avoir 3 ou 4 pages dessus. Il n'utilise pas d'écumeur  mais il traite l'eau via les habitants des zones cryptiques et plus particulièrement les éponges. Il y a peu d'information sur le net. Il a publié un lire introuvable maintenant.

 

Par contre, il parle de courant laminaire mais pas d'une vitesse aussi élevée comme indiquée plus haut car l'eau ne diffuse qu'à travers une plaque noire percée de multiples trous. Il est impossible d'arriver à 5 cm/s

 

Il me semble avoir lu que piquepique connait son "système" (normal il n'y a pas d'écumeur :siffle )

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut à toi et sois le bienvenu ici.  ;)

 

comme toi, je ne connais de Steve Tyree que ce que j'ai pu lire dans le Tome 3 des Tontons et le peu que l'on trouve à son sujet sur le net.

Cette absence de brassage (tout du moins actif) dans la partie éponge après la grille percé m'a aussi toujours étonné.

Il faut cependant prendre en compte le fait que Tyree conseille seulement certains types d'éponges, peut-être choisies pour leur facilité de maintenance et leurs exigences minimes en terme de circulation d'eau?

 

A bien y réfléchir... les éponges se développent souvent à l'ombre dans nos bacs, sous les pierres, à des endroits finalement peu brassés.

Peut-être qu'à quelques exceptions près, l'important est que l'eau soit renouvelée, qu'importe à quelle vitesse.

Simple supposition!  ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

A cryptic zone describes habitats or physical areas that recieve almost no light, and very little water current. In nature they occur underneath or within the base areas of coral thickets, within the numerous cracks and crevices, in the caves and tunnels throughout the reef structure and they occur throughout the twilight zone. The twilight zone is the deep bottom area of a tropical reef platform. Establishing a weak light and weak current zone within a captive container is relatively easy, but to establish a cryptic zone that functions properly the aquarists needs to prevent large particulate matter from entering the zone. Barriers are typically used. Large particulate matter can clog cryptic sponges and cryptic squirts. The cryptic zone does not support photosynthesic animals. Animals that have grown within cryptic environments cannot be placed backed into the exposed zone. Cryptic animals lack an ability to shield themselves from UV light. They can also develop very delicate growth forms that are easily damaged in current. Cryptic zones typically shield or shelter these animals from larger predators. Natural and artificial cryptic zones receive inputs of dissolved organics, very fine particulate matter, bacteria and micro-plankton.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

"Les refuges cryptiques

Les zones récifales, même les plus exposées au soleil, comportent également des endroits où la lumière pénètre peu ou pas du tout comme sous les surplombs, les grottes et sous les plateaux formés par les grands coraux constructeurs de récifs. C’est dans cette niche écologique que des animaux non dépendants de la lumière prospèrent, tels que des ascidies, des éponges et des mollusques filtreurs qui prélèvent de l’eau et des sédiments des composés organiques dissous pour leur survie. C’est cette particularité qu’exploite Steeve Tyree*, pour installer une zone cryptique dans une partie de l’aquarium. On peut transposer cette expérience à un refuge non éclairé et alimenté en eau directement par une dérivation de la colonne de débordement avec, comme moyen d’épuration complémentaire, des pierres vivantes peuplées d’ascidies, tuniciers, éponges et autres animaux non photosynthétiques. Il pourra être installé dans un compartiment de la cuve annexe de filtration, ou à côté et à l’abri de la lumière. L’efficacité d’un tel refuge est sans doute discutable dans un aquarium écumé, sans parler du temps qu’il faudra pour que les éponges le colonisent suffisamment, mais il a au moins le mérite de créer une zone écotypique différente de celle du bac principal ce qui peut apporter une satisfaction à l’aquariophile.

 

* Steeve Tyree décrit son expérience avec les zones cryptiques dans un de ses livres "The Environmental Gradient - Cryptic Sponge and Sea Squirt Filtration Models" et la présenta en conférence au MACNA (Marine Conference of North America) en 1998. C’est un aquariophile chevronné qui cultive et vend des coraux rares et recherchés. Il est également le propriétaire de Reeffarmers (http://www.reeffarmers.com/). A l’idéal, il faudrait pouvoir commander à Reeffarmers des kits d’ensemencements, constitués de diverses espèces d’éponges et de mollusques, qu’il est le seul à commercialiser … mais malheureusement, uniquement sur le territoire américain."

 

 

 

http://www.reeffarmers.com/farmsponge.htm

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

Depuis quelques mois toute l'eau de la descente tombe dans un petit cryptique, il est bourré de microfaune , je ne filtre plus sur perlon ou micron bag, pour l'instant ça marche très bien , je le nourris tous les soirs avec un peu de pâte DD.Alors je sais pas si c'est juste une impression mais comparé à mon ancien refuge éclairé en inversé le cryptique a l'air plus riche en vie mais ça reste qu'une impression.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...

Information importante

En poursuivant votre navigation, vous acceptez l’utilisation des cookies pour vous proposer des contenus adaptés à vos centres d’intérêt et réaliser des mesures pour améliorer votre expérience sur le site. Pour en savoir plus et gérer vos paramètres, cliquez ici