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Méthode berlinoise


Cap Récifal

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Bonjour Leth,

 

bonjour,

 

un aquarium récifal qui tourne forcément "bien chiadé" , que le propriétaire soit bricolo ou pas...

 

( et Leth n'aime pas les bricolos...)

quel jugement

et sans une once d'humour en plus

il aurait peut être mieux valu rester au lit ce matin plutôt que de se lever du pied gauche

 

je n'ai rien contre les bricolos, bien au contraire j'admire les gens sachant créer de leurs mains

 

par contre, comme je l'ai dit au dessus, je pense qu'un bac monté plus pour le bricolage qu'il implique que pour le vivant qu'il contient n'est pas une philosophie assurant une longue vie au projet.

 

 

Et je connais un tas de bacs pas chiadés qui tournent, parfois en dépit du bon sens :mdr3:

j'écrivais bien évidemment ma parenthèse "sur le ton" de la blague...excuse-moi, cela pouvait-être mal interprêté...(de plus, je n'arrive plus à mettre les frimousses dans mes commentaires, si qq'un peu me rappeler comment faire, merci...)

 

Pierre

 

 

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j'essaye de le dire autrement ...

en gros même si on est une burne en bio et chimie, si on lit un tant soit peu (vraiment peu), on achète le matos de base nécessaire et suffisant, et on doit être capable de faire tourner correctement un bac récifal :timide:

 

je pense que ce n'était pas le cas y'a 20ans où il fallait plus de feeling et voir que le bac avec un matos souvent plus que limite ne permettait pas de compenser notre ignorance et pouvait partir en vrille très rapidement.

 

De nos jours, la grosse majorité des aquarios a accès à l'info (gratuite sur le net) et a toutes les cartes en main pour réussir à maintenir son bac.

Bien sûr il reste toujours la part de population ne voulant pas faire comme les autres et qui croit pouvoir contourner les règles de bases biolo par plus de matos.

 

Ensuite il y a un faible pourcentage, allez 10% des aquarios et peut être moins, qui se posent des questions et essayent de comprendre. D'où certaines discussions qu'on voit apparaître ici et là mais qui n'intéressent qu'une petite part des aquarios.

 

Enfin y'a les coupeurs de cheveux en 4 bricolos patentés qui montent un bac juste pour passer leur temps à leroycastobrico, calculer des trucs et des bidules et bidouiller sur leur bac etc ...et qui oublient parfois un peu trop qu'on parle d'un écosystème biologique avec du vivant dedans.

En 10 ans de fréquentation de forum, j'ai vu naitre nombre de projets chiadés de chez chiadés. Tous très beaux et qui me laissaient admirative. Les mecs ayant fait moult plans et bricolages aux petits oignons mettant 2 ans à monter le bac tellement tout était calculé. Sauf que la dimension bio était complètement passée à la trappe. Et au final, passée la période d'installation, ben l'aquarium devenait vite inintéressant, les divers obstacles bio et chimiques devenaient ingérables, le bac ne tournait pas et le projet était abandonné dans les années qui suivaient.

Ca revient à ce que tu appelles 's'occuper plus du contenant que du contenu' et qui pour moi est une erreur majeure en aquario récifale. Cette façon de voir l'aquario ne permet pas, AMHA, d'avoir un projet pérenne.

Je suis d'accord avec toi, aujourd'hui on peut se lancer dans l'aquariophilie récifale presque "en lisant la notice"...

 

Le tout ensuite est d'obtenir un bac (et une installation...) qui va durer dans le temps.

 

Compliqué déjà de durer : Au delà du "cap explosif de beauté d'un bac" (les trois ans) et ensuite du "commencement des problèmes" (les six ans) dans la lutte contre l'accumulation sous les décors...

 

je schématise bien sûr (et peut-être aussi que je me trompe quant à ces cap dans l'existence d'un bac, sa maturation et du commencement de son déclin...), et je pense simplement que, sans mettre le paquet sur l'agencement uniquement ( mot que je préfère à "bricolage") , tout prévoir d'avance est la meilleure solution pour ne pas se retrouver avec un clash (réminiscence rock..) à cause d'une prise mal fixée au mûr où un meuble de décantation bouffé par le sel...

bref, n'opposons nullement les deux aspects conception et savoir de maintenance.

 

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je n'oppose pas conception et bio

je dis simplement que certains ne voient que le bricolage et pas le côté vivant du bac et que bien souvent j'ai vu ces projets tourner court

 

ce qui est certain, c'est qu'en récifal nous sommes tous obligés de bricoler quand bien même on a 2 mains gauches, car aucun bac n'est vraiment prévu dès la conception pour être un vrai plug & play récifal

tout le monde sait que la ficelle à barder en a sauver plus d'un ! mais ceci est un autre sujet :timide:

 

le bricolage reste donc à mon sens indispensable pour faire tourner un bac mas il n'est pas à lui seul suffisant :clinoeil:

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oui, c'est exactement cela.

 

Pour en revenir à l'historique de la méthode berlinoise... (les anciens, ceux présents sur le cite Cap Récifal et qui ont eu finalement la chance de vivre les débuts, les lectures dans Aquarama, l' arrivée des premiers sps sur le territoire..) doivent intervenir !

 

Par exemple, au départ, pour le bac de décantation quelle était la préconisation ? y avait-il des compartiments ?

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je dis simplement que certains ne voient que le bricolage et pas le côté vivant du bac

Effectivement. mais on ne peut reprocher aux bricolos de ne pas s'intéresser suffisament, du moins lors des débuts, à l'aspect bio de la maintenance. Si la méthode berlinoise a bel et bien été décrite en vue d'objectifs biologiques, on ne peut pas dire qu'elle les ait mis en avant. Les aspects chimique et physique sont plus largement développés, ce qui peut se justifier par le fait que ces notions étaient le maillon faible des biologistes de l'époque. La méthode berlinoise n'avait d'autre but que d'énoncer certains principes pour maintenir (quelque temps) des coraux. Elle n'avait alors pas de véritable prétention sur le long terme, sur la vie. Un aquariophile naissant, qui découvre cette méthode, peut penser à tord que la méthode suffit. Observons plus récemment, la variante zeovit a le même travers.

 

Aujourd'hui, nous zot' bricolos et chimicos, commençons à percevoir l'importance de la composante bio et ses interactions. Si elle est apparue assez tard pour beaucoup d'entre nous, c'est que justement les biologistes se sont exprimé assez peu pour démocratiser les connaissances. Si je me suis très tôt intéressé au monde marin, mais c'est assez bien après que j'ai pris conscience de sa formidable dimension biologique. Hé oui, la mécanique a ses limites et notre enseignement est parfois bien trop cloisonné. Je remercie au passage les Leth, Olivier, Nitrobacter, Trevaly et j'en passe, sans oublier OPOTR qui nous ont mis le doigt dessus.

 

Ceci dit, avec CR, j'espère qu'on ne pourra plus jamais dire "je ne savais pas" ;)

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Etant donné le côté pluridisciplinaire dans le maintien d'un bac, on peut comprendre que chacun y trouve ses centres d'intérêts.

Comprendre jusqu'à un certain point parfois : je reste toujours étonné que certains s'extasient d'abord sur la partie technique avant de réaliser qu'ils sont devant l'un des plus beaux bacs du monde.

Etonné aussi que le post "sexage des poissons" (qui permet de savoir si son hepatus, Pygo ou loriculus est mâle ou femelle) n'ait pas intéressé grand monde.

 

Dans le maintien sur le long terme d'un bac, il y a aussi l'aquariophile. Après le "cap explosif de beauté d'un bac" il faut se battre pour rester au top et c'est alors plutôt vécu comme une galère. Le "contemplatif" aura à partir de là peut-être un avantage sur le bricolo car il trouvera plus de raisons d'être à son bac.

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Etant donné le côté pluridisciplinaire dans le maintien d'un bac, on peut comprendre que chacun y trouve ses centres d'intérêts.

Comprendre jusqu'à un certain point parfois : je reste toujours étonné que certains s'extasient d'abord sur la partie technique avant de réaliser qu'ils sont devant l'un des plus beaux bacs du monde.

Etonné aussi que le post "sexage des poissons" (qui permet de savoir si son hepatus, Pygo ou loriculus est mâle ou femelle) n'ait pas intéressé grand monde.

 

Dans le maintien sur le long terme d'un bac, il y a aussi l'aquariophile. Après le "cap explosif de beauté d'un bac" il faut se battre pour rester au top et c'est alors plutôt vécu comme une galère. Le "contemplatif" aura à partir de là peut-être un avantage sur le bricolo car il trouvera plus de raisons d'être à son bac.

Oui, c'est vrai bien qu'il faille surtout toujours associer le plaisir à notre hobby (le jour où le plaisir disparaît, j'arrête..);

Pour la "raison d' être à son bac", un "contemplatif" anvantagé : oui sûrement (pourquoi pas en théorie, bien qu'il doit y avoir aussi des biolos qui ne savent pas bien regarder les animaux, voir que deux coraux se brûlent, c'est d'ailleurs paradoxale)

 

Tu as raison, être doué de ses mains (bricolo) ou avoir des connaissances intellectuelles et de la curiosité en vu d'innover (biolo) sont des qualités essentielles mais restent des moyens avant tout pour réussir; complémentaires, je n'aurai pas tendance à les opposer, jamais, c'est pour cela que Cap récifal et ses deux groupes biolo et bricolo ne me "conviennent pas tout à fait" ; c'est continuer à créer de rubriques très délimitées (jusque dans la proposition des films) , mais il faut bien structurer le site, je le comprends bien.

 

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La question du syndrôme du vieux bac n'est pas forcément en lien à une référence à un mode de maintenance particulier. Zéolith et/ou Berlinois même combat.

 

Un bac conçu au niveau de la disposition du décor en PV's assez bien aéré avec un brassage adapté, ceci afin d'éviter des zones d'accumulation des sédiments. Un sable vivant dans le bac ou/et dans la décantation, et/ou dans un refuge facile d'accès pour changer/nettoyer soit partiellement ou par zone, sachant qu'il accumule des métaux lourds et quantité de sédiments. Des PV's nouvelles à ajouter, remplacer, des anciennes à régénérer, sachant aussi qu'elles se dévitalisent/accumulent avec le temps. Il existe aussi de vieux DSB tout à fait respectables pour autant qu'ils soient divisés en secteurs facilitant la maintenance en cas de besoin. Ces adaptations planifiées au fil du temps pour longtemps...Quand l'aquriophile vieilli plus vite que le bac et ses habitants se pose la question de la pérénité de celui-ci autrement.

:dance: :dance: :dance: :zaime:

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bonjour

 

...Des PV's nouvelles à ajouter, remplacer, des anciennes à régénérer, sachant aussi qu'elles se dévitalisent/accumulent avec le temps...

voilà une idée qui a bien fait son chemin, qui est bien ancrée dans les esprits maintenant.

Pourtant, si on y réfléchit : d'où vient-elle ?

De constats faits par quelques individus ? Généralisons vite ?

D'idées théoriques séduisantes ? Théorisons sans confronter à la réalité ?

J'ai d'autres hypothèses, et vous en trouverez d'autres encore sans doute.

Non, vraiment, pourquoi faudrait-il renouveler de temps en temps ses PV ? C'est quoi cette "dévitalisation" ?

Régis

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bonjour

 

...Des PV's nouvelles à ajouter, remplacer, des anciennes à régénérer, sachant aussi qu'elles se dévitalisent/accumulent avec le temps...

voilà une idée qui a bien fait son chemin, qui est bien ancrée dans les esprits maintenant.

Pourtant, si on y réfléchit : d'où vient-elle ?

De constats faits par quelques individus ? Généralisons vite ?

D'idées théoriques séduisantes ? Théorisons sans confronter à la réalité ?

J'ai d'autres hypothèses, et vous en trouverez d'autres encore sans doute.

Non, vraiment, pourquoi faudrait-il renouveler de temps en temps ses PV ? C'est quoi cette "dévitalisation" ?

Régis

Youpi! nous voilà au coeur de la méthode...

 

Interessant, la PV étant une des bases en Berlinois.

 

Cette idée d'une microfaune moins diversifiée s'installerait dans des pierres anciennes (ayant vécu en milieu clos, des pierres "moins valables" donc) , circule...ou encore pour renouveler des bactéries (attention là : je n'ai pas de microscope à la maison...c'est le bricolo qui parle). Ajouter une pierre issue récemment du milieu naturel est aussi maintenant ancrée, comme briser une ampoule de Biodigest...

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bonjour

 

...Des PV's nouvelles à ajouter, remplacer, des anciennes à régénérer, sachant aussi qu'elles se dévitalisent/accumulent avec le temps...

voilà une idée qui a bien fait son chemin, qui est bien ancrée dans les esprits maintenant.

Pourtant, si on y réfléchit : d'où vient-elle ?

De constats faits par quelques individus ? Généralisons vite ?

D'idées théoriques séduisantes ? Théorisons sans confronter à la réalité ?

J'ai d'autres hypothèses, et vous en trouverez d'autres encore sans doute.

Non, vraiment, pourquoi faudrait-il renouveler de temps en temps ses PV ? C'est quoi cette "dévitalisation" ?

Régis

Ancrée dans les esprits je ne suis pas sûr ?

N'ayant aucune once "scientifique" malheureusement je ne pourrais pas dire comment il faut faire, ni pourquoi. Pour ma part je ne peux que m'appuyer sur ce que j'observe. Mes propos n'ont aucune valeur scientifique et sont le résultat d'observations empiriques, puissent-elles trouver une explication je suis preneur.

 

Pour les Pv's j'ai un compartiment dédié sur le trajet de la colonne d'eau, éclairé pour moitié. Il me sert à augmenter le ratio de PV's pour l'ensemble. Proportionnellement peu dans le bac par rapport à ce qui est habituellement recommandé. Ceci d'autant plus qu'elles sont surélevées. Les PV's, dans ce compartiment dédié, en surface la microfaune se présentent assez différemment étant à l'abris de prédateurs visibles et connus. A l'intérieur je peux pas voir. Ce compartiment sans sable me permet de siphonner les sédiments de temps en temps. Elles sont posées en vrac, bougées parfois. Une PV transférée du bac principal, étonnamment peu de temps après se recolonise de plein de choses. Je me fais autant de bien, que je ne pourrais l'expliquer, en ajoutant une PV neuve au milieu du tas des anciennes quand j'en trouve une sympa chez le marchand. Je fais mon cinéma en pensant qu'elle contamine les autres de plein de choses. Au fil du temps quand j'ai besoin de changer une PV dans le bac principal pour ajuster un aménagement, je peux en prendre une qui me conviens le mieux. Quand une Pv commence à avoir une salle gueule je la sort et laisse sécher, la gratte et la remet au milieu des autres après pour quelle se sociabilise à nouveau.

Peut être que je me raconte des histoires ?

 

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en y réfléchissant... quand tu dis "je me fais du cinéma" (Cornu se prend pour Nougaro ?...) dans ce cas de figure, j'ai un scénario proche du tien en ajoutant une pierre "fraichement" importée (à ce que dit le fournisseur)...seul bémol, je ne tenterai pas le coup de la pierre séchée que l'on remet.. (de peur qu'elle ne pollue). Je trouve aussi que ton compartiment de déportation des pierres se rapproche de la notion de refuge.

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On parle aussi régulièrement de bombe à retardement dans nos bacs , par exemple , du au fait de l'accumulation de phosphates précipité et donc sous forme de sédiment mêlé au sable .

 

Est ce que l'on ne peux pas concevoir de remplacer le sable en le siphonant tous les 3-4 ans par exemple en associant le tout à un très gros changement d'eau ? Cela peut en fait faire partie intégrante d'une méthode de maintenance et cela ne ferait aucun mal au bac bien au cointraire . Cela permettrais de gagner du temps sur un crash annoncé , voir même de l'éviter complétement .

Je pale pour une couche de sable de l'ordre de 2-3 cm comme on le fait régulièrement , la micro faune se réinstalle par la suite très vite dans un bac qui tourne très bien et elle aura vite fait de grouiller à nouveau dans le nouveau substrat .

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On parle aussi régulièrement de bombe à retardement dans nos bacs , par exemple , du au fait de l'accumulation de phosphates précipité et donc sous forme de sédiment mêlé au sable .

 

Est ce que l'on ne peux pas concevoir de remplacer le sable en le siphonant tous les 3-4 ans par exemple en associant le tout à un très gros changement d'eau ? Cela peut en fait faire partie intégrante d'une méthode de maintenance et cela ne ferait aucun mal au bac bien au cointraire . Cela permettrais de gagner du temps sur un crash annoncé , voir même de l'éviter complétement .

Je pale pour une couche de sable de l'ordre de 2-3 cm comme on le fait régulièrement , la micro faune se réinstalle par la suite très vite dans un bac qui tourne très bien et elle aura vite fait de grouiller à nouveau dans le nouveau substrat .

Bonsoir,

 

pourquoi pas pour ceux qui ont du sable dans le bac, mais ici on parle de Berlinois dans les formes donc considérons qu'on en a mis...

 

mais ce qui représente pour 3cm d'épaisseur siphonnés dans un petit bac une demi-journée de boulot..va vite se transformer en démolition pour les bacs immenses où des centaines de kilos sont entassés...

 

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..seul bémol, je ne tenterai pas le coup de la pierre séchée que l'on remet.. (de peur qu'elle ne pollue). Je trouve aussi que ton compartiment de déportation des pierres se rapproche de la notion de refuge.

Je n'ai pas précisé qu'après grattage je la PV dégorger 15 jours dans de l'eau osmosée. Dans ce compartiment il y a des pousses spontanées d'algues et d'éponges diverses dont je ne sais pas d'où ça vient.
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Hors de question que ce fil disparaisse dans les limbes du site :clinoeil:

J'ai donc pris le temps et le plaisir de vous relire. Il en ressort en priorité que la méthode berlinoise est géniale et simple en apparence (mais seulement en apparence :ironie: )...

Au départ, un "dogme" accessible à tous, des PV, de la lumière, du brassage, un écumage. Puis bien sûr une volonté de rationaliser tous ces éléments interconnectés (et c'est bien là une des principales difficultés !).

Une méthode tellement géniale qu'en quelques années des dizaines, des centaines, des milliers de personnes de par le monde ont pu maintenir et faire croître des coraux. Tellement de personnes qu'un véritable marché a vu le jour, que le matériel a considérablement évolué. Au point que les ratios des quatre paramètres de base ont été un peu malmenés par certains, revus et réajustés par d’autres... En oubliant peut-être trop souvent qu'ils sont interdépendants. Par exemple et sans développer, éclairer plus entraîne aussi l'obligation de plus brasser (ou mieux !). Etre désormais en mesure de maintenir beaucoup de coraux permet de réduire le volume de PV, etc, etc...

Sans oublier les chants de beaucoup de sirènes, fabricants, distributeurs de divers produits (qui n’ont pas toujours eu l’occasion de maintenir un bac récifal autrement qu’en théorie) et même du foisonnement d’informations parfois (souvent ?!) contradictoires véhiculées par internet. Un écumeur de course surdimensionné ne permet finalement pas d’avoir plus de poissons que de raison. Une batterie de huit pompes-doseuses distribuant à foison tous les oligoéléments, acides aminés et sources de carbones disponibles sur le marché ne permet pas d’introduire des SPS dans un bac mis en eau il y a moins d’un mois. Par contre, les progrès sont indéniables et dans tous les domaines, qu’il s’agisse de la lumière, du brassage, de l’écumage, du sel, etc… A condition semble-t-il de ne pas perdre de vue, une fois de plus, que tous les paramètres sont interconnectés et que l’objectif n’est pas de collectionner du matériel high-tech mais de maintenir dans les meilleures conditions possibles des animaux. A quoi bon supplémenter en oligos quand la plupart des sels en contiennent 30 à 50 fois plus que les « valeurs naturelles ». A quoi bon brasser 50 fois par heure le volume du bac si les flux des pompes sont en opposition ou cassés par le décor. La liste est infinie.

Comment débuter seul aujourd’hui et arrêter des choix quand il est possible de lire une chose et son contraire, quand les gens privilégient les prix les plus serrés sur la toile aux conseils (en voie de disparition) d’un magasin de proximité (en voie d’extinction par voie de conséquence), quand l’offre en matériel est aussi diversifiée…

Reste la patience et la curiosité, lire beaucoup et prendre son temps. Le fait de commencer par introduire des coraux mous permet non seulement de contribuer à épurer le bac mais aussi de se faire la main avec des animaux moins sensibles que les SPS au moindre excès ou à la moindre carence. De prendre le temps aussi « d’apprivoiser » tout ce matériel (faute de ne jamais parvenir à le dompter totalement :ironie: ), le temps d’observer les animaux avec ou sans vertèbres, d’appréhender leurs besoins, de mieux se poser « les bonnes questions » plutôt que de rechercher LA réponse qui souvent n’existe pas en tant que telle ou alors est infiniment trop complexe. Dans le même esprit, impossible d’ajouter quoi que ce soit dans son bac, vivant, matériel ou supplémentation, sans se poser et se reposer la question du pourquoi le faire, de la compatibilité, etc, etc… La méthode berlinoise repose donc sur un postulat très simple mais des années et des années de pratique semblent toujours nécessaires pour obtenir un minimum, juste un minimum de maîtrise (jusqu’à la prochaine bêtise que vous n’aviez jamais faite ou pas encore inventée :ironie: ).

Quand on vient de passer son permis de conduire, on colle un « 90 » à l’arrière de son véhicule et on ne prend pas le volant d’une Ferrari sur des routes de montagne (au fait, je n’ai pas le permis de conduire et pour le récifal, je suis encore un tout jeune conducteur enthousiaste :timide: ).

Ce serait bien que vous donniez aussi votre avis sur la question, que vous soyez débutants ou expérimentés. Nous pourrions aussi (et surtout) enchaîner en parlant un peu plus avant « des paramètres de base », de leur interdépendance et des ratios, de leur évolution en fonction des progrès de la technique et surtout de nos connaissances.

En commençant par le nerf de la guerre, à savoir les PV, un ratio de 8 à 10 kg de PV de qualité semble avoir supplanté le traditionnel 20kg/100 litres…

 

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Heuu 8 kg/100 litres, tu y vas un peu fort. On n'a pas de recul, il me semble, avec un tel ratio. Par contre de 12 à 15 kg/100 litres, oui.

Le ratio ne dépend-il pas de la charge à épurer dans l'aquarium ? Du sable, de sa quantité et qualité. Des aides à la filtation dans la colonne d'eau ( Biopellets, zéolit, réact. charbon, etc) De l'efficacité de l'écumeur ?

 

Un bac récifal classique tel qu'ils sont habituellemet décris comportent des coraux réputés peu polueurs, et des poissons en petite quantité qui eux chargent la biologie du bac plus facilement

 

Un bac bien chargé sans sable, sans filtration déportée, raportée, demandera plus de pv's. Qui dans cette configuration, même si elles sont entrainées, seront ammenées seule à l'aide de l'écumeur à faire le boulot ? Dans ce cas le ratio devrait être plus important ? Encore plus si elles n'arrivent pas à suivre pour traiter la masse de nouriture fournie

 

.Pour simplifier il me semble que la métode berlinoise préconise des pv's en quantité, un bon écumeur, pas trop de poissons. De la lumière à profusion pour nourir beaucoup d'espèces de coraux, (env 5 % de nouriture solide) pas beaucoup de poissons et suffisament bien nouiris, juste pour qu'ils soient en bonne santé.

 

Il serait intéressant de concevoir un bac avec du sable vivant biensûr, un écumeur top, avec l'appui d'un RAB, ou d'un réacteur à zéolit, ou autres, sans pv's.. A partir de ce setup qu'est-ce qu'il serait possible d'introduire comme animaux progressivement dans le bac jusqu'à ses limites d'épuration ?

 

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Pour revenir aux PV, plus le bac est chargé en coraux, à plus forte raison en coraux mous, plus le nombre de kilos de PV par 100 litres peut être réduit (si la population de poissons est raisonnable, bien sûr :timide: ). A preuve du contraire, les coraux "épurent plus l'eau" qu'ils ne la polluent, et certainement bien plus que les PV si nous comparions un kilo "de masse vivante" de coraux (hors squelette pour les coraux durs) et un kilo de PV. A condition aussi de disposer de très bonnes PV, c'est-à-dire de roches très poreuses, légères et toutes de grosse taille. Je ne pense pas qu'un plateau de deux centimètres d'épaisseur et du diamètre d'une assiette contribue à épurer l'eau :ironie: . Ni des fragments de la taille d'une boule de pétanque. Les PV doivent aussi être pleines d'anfractuosités inaccessibles aux poissons afin de contribuer à héberger le plus de microfaune possible (et aussi quelques indésirables pour Citri :ironie: ).

Par ailleurs, de "bonnes PV" de densité moins élevée sont nécessairement plus volumineuses à poids égal que de "mauvaises PV" plus denses et compactes et en placer 15 kilos ou plus dans un volume de 100 litres d'eau ne laisse plus beaucoup de place pour les futurs coraux.

Moins de PV permet aussi de concevoir un décor facilitant une meilleure circulation d'eau entre les roches. A quoi bon disposer de 20 kilos de PV par 100 litres d'eau pour "mieux épurer" si un tel ratio contraint à édifier des murs, comme autant de barrages...

Pour conclure, si ce ratio s'avérait un peu trop faible, il est toujours plus facile d'ajouter quelques roches à un décor épuré que d'en extraire d'une muraille compacte (OK, j'exagère, je sais :ironie: ).

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Face au succès phénoménal de ce fil discussion et victime de la pression de tous les membres de CR qui en redemande, je me permets ce petit "up" :ironie:

Avant de tourner (momentanément ?!) la page "du paramètre PV", j'ai constaté que pas mal de récifalistes emploient la même méthode que Cornu. A savoir de stocker un excédent de PV dans un bac dédié et connecté au système général, afin de limiter leur nombre dans le bac principal et d'alléger d'autant le décor de ce dernier tout en conservant un ratio de roches vivantes assez élevé.

Une question au passage : Les animaux qui composent ce que nous regroupons dans le terme générique de "microfaune" ont-ils besoin de lumière ? J'imagine que la plupart des vers s'en moque mais qu'en est-il des copépodes, des mysis, etc... Autrement dit, est-ce qu'un bac à PV, maintenu comme un refuge cryptique (sans lumière), aurait les mêmes vertus qu'un refuge traditionnel ("algues en moins" bien sûr mais certainement "éponges en plus") ?

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L'équipe de CR a été très claire avec moi, me déclarant : "OK, tu as voulu transférer des posts d'un autre topic pour créer un nouveau fil de discussions autour des bases de la méthode berlinoise... Soit tu l'animes, soit tu avales 500 grammes de Biopelets !" :mecontent:

Donc, à la demande générale, je me permets ce petit "up" :ironie:

La partie PV, victime de son succès colossal, semble épuisée ! Peut-être pourrions-nous passer au brassage ?!

Le ratio préconisé est d'environ 20 fois le volume du bac par heure. Mais les pompes actuelles n'ont plus grand chose à voir avec celles commercialisées il y a 20 ans. Ce chiffre a-t-il encore un sens quand certains récifalistes brassent aujourd'hui à 90% leur bac de 1000 litres ou plus avec une seule wave-box (et une ou deux autres petites pompes pour le brassage de surface) ?

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