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Le miracle du miracle MUD


geonaute

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Bonjour,

je suis tenté ,déja depuis un bon moment ,par l'utilisation du miracle MUD en lieu et place de mon DSB, mais je n'arrive à franchir le pas ,faute de retours fiables  sur son utilisation au long terme .Pour corser le tout, j'ai la nette impression que le producteur a sérieuresement nettoyé le web car la critique restante de ce produit reste très positive dans son ensemble.

 

Merci aux utilisateurs de ce produit qui voudraient bien apporter un petit commentaire sur l'utilisation qu'il en font et les benéfices qu'ils en tirent.

 

PS: Je fonctiOnne sans écumeur pour un bac  récifal d'environ 350 l d'eau.  

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Ach, ça fait jaser, la boue... :siffle

 

 

Je n'ai qu'une toute petite expérience avec la Miracle Mud (MM), mais Manu72, présent sur ce forum, pourra t'en dire bien plus.

 

J'en avais mis sur mon ancien bac, dans une cuve que j'avais bricolée afin d'obtenir à peu près le même schéma de fonctionnement que celui proposé par Leng-Sy, à savoir des séparations pour bien contenir la boue dans le filtre.

 

Malheureusement, cela a coïncidé chez moi à une poussée de dinos, ce que j'ai d'abord mis sur le compte de la MM, avant de m'apercevoir plusieurs mois plus tard que c'était sans doute mon osmoseur qui était en cause, et pas la Mud.

 

Pour moi, ce système de maintenance fonctionne.

Si tu bricoles toi-même le filtre, il te faut faire hyper gaffe que de la boue ne reparte pas dans le bac, donc les bioballes en entrée et de la mousse en sortie ne sont pas du luxe.

Les deux autres points clés sont le débit (au moins 10 fois le volume du bac si mes souvenirs sont bons) et l'éclairage, qui doit être puissant.

Après, on peut discuter de la question "avec ou sans Mud"...

Il est clair qu'un substrat riche favorise la pousse des caulerpes, mais il est peut-être possible de faire sans, tout en gardant le principe de fonctionnement.

Il faudrait effectuer une comparaison poussée de deux bacs identiques, tous deux équipés d'un filtre à algues, mais dans l'un y mettre de la MM, et dans l'autre du sable, ou un autre substrat.

Une telle étude n'existe pas, à ma connaissance.

 

Je n'ai cependant jamais lu de commentaires pertinents à ce sujet, simplement des commérages, excepté celui d'un biologiste (allemand, si je me souviens bien), qui se demandait quand même pourquoi la quasi-totalité du tableau de Mendeleïev était inclus dans la composition du produit.

C'est vrai qu'il règne un trouble certain à ce sujet, spécialement depuis l'analyse de la Mud par Lars Sebralla.

 

Ce qui ne fait pas de doute, c'est que les bacs qui tournent avec la Mud sont beaux, et que ça fonctionne.

 

 Pour corser le tout, j'ai la nette impression que le producteur a sérieusement nettoyé le web car la critique restante de ce produit reste très positive dans son ensemble.

 

 

Ah bon, tu trouves?!

J'ai au contraire plutôt l'impression que le scepticisme est de mise un peu partout.

Je ne pense pas que Leng-Sy ait nettoyé quoi que ce soit, d'ailleurs comment pourrait-il le faire, quand il s'agit de forums publics?

Ce n'est peut-être qu'un impression personnelle, mais après avoir visionné à peu près toutes les vidéos qu'il a mis en ligne, ce monsieur me semble être avant tout un passionné, il n'y a qu'à voir les installations dans ses locaux pour s'en persuader.

 

Si tu regardes bien, il y a très peu de retours véritables sur le net, comparés à une majorité de commentaires sceptiques, postés par des gens qui n'ont jamais eu un gramme de Mud dans la main.

Il en a été de même en son temps pour la méthode Jaubert... tout ce qui sort un peu des sentiers battus est en général mal accueilli par les foules...

 

Espérons que des utilisateurs de la MM t'en disent un peu plus.  ;)

 

 

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Extrait de ZebrasO'Mag n° 4 "Les refuges"

 

.../..."Miracle Mud

Développé par Leng Sy au début des années 90, cette méthode de filtration a eu un regain de popularité en Allemagne ces dernières années. Le filtre “Ecosystem” consiste en une cuve spécialement compartimentée pour cet usage et remplaçant l’habituelle cuve de filtration annexe et l’écumeur. Il est alimenté par l’eau du bac d’exposition dans un premier petit compartiment contenant des bio-balles, sur lesquelles les plus grosses particules se désagrègent avant d’entrer dans le compartiment principal. Celui-ci est constitué d’une couche de « Miracle Mud », d’environ 5 à 6 cm d’épaisseur sur laquelle pousse des caulerpes (Caulerpa taxifolia). Par débordement, l’eau entre dans le dernier compartiment où l’eau est rejetée dans le bac principal par une pompe à débit élevé. Le filtre doit être éclairé 24 heures sur 24 et les caulerpes, plantées dans la vase, doivent être élaguées aux ciseaux. La « Miracle Mud » doit être remplacé à hauteur de 50% tous les deux ans. Ecosystem propose une gamme de filtres adaptée aux différents volumes : par exemple, pour un bac entre 600 et 1000l, il est préconisé un filtre de 90cm x 40cm x 45cm, contenant 20 kg de « Miracle Mud » et un débit de 6000 litres par heure. De plus petites unités sont proposées, sous forme de filtres tout équipés, éclairage inclus, à accrocher à l’arrière de l’aquarium, pour des bacs allant jusqu’à 200 litres. Cette « boue miraculeuse » est annoncée comme étant à 80% une boue d’origine océanique. Ce qui est démentie par une analyse (http://web.archive.org/web/20060117034103/www.inlandreef.com/Testing/MManalysis.html) qui atteste quelle est composée à 63% de quartz avec des taux élevés en Aluminium, Fer, Titane … et aucune matière d’origine marine. Néanmoins, les utilisateurs de cette méthode semblent y trouver certaines qualités comme un meilleur épanouissement des coraux, des taux de nutriments faibles et des poissons peu sensible aux maladies.../...

 

 

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Miracle Mud

Zéolithe 1

Zéolithe 2

Silicium

100.0

100.0

100.0

Aluminium

20.3

27.3

17.2

Potassium

1.8

1.6

5.5

Sodium

2.6

12.2

1.2

Fer

14.8

4.2

1.0

Calcium

9.3

0.4

1.0

Magnésium

4.2

1.1

0.6

 

 

Tableau 1 – Compositions relatives du “Miracle Mud“ (d’après une analyse réalisée par Lars Sebralla)

et de deux zéolithes (clinoptinolithes naturelles) sélectionnées pour l’usage industriel.

Les valeurs sont normalisées (indice 100 pour la silice) par simplicité.

 

 

La boue miraculeuse démasquée ?

 

Les données du Tableau 1 proposent une correspondance entre les composés principaux de la boue miraculeuse et ceux de deux zéolithes industrielles. Au vu de ces chiffres et si on en croit certaines indiscrétions professionnelles, on peut raisonnablement supposer que le Miracle Mud contient une ou des zéolithes de granulométrie fine, agrémentées de compléments contenant, entre autres, du fer et du calcium. Alors que ce dernier fait sûrement l’objet d’une déplétion irréversible s’il est présent sous une forme soluble, on peut en outre s’interroger sur la présence de fer dans de telles proportions. La présence de zéolithes dans le substrat devient d’autant plus intéressante que l’on se penche sur le métabolisme des caulerpes : en effet, ces algues marines sont connues pour assimiler les nutriments non seulement pas le thalle en pleine eau, mais aussi par le biais des pseudo-racines qu’elles utilisent principalement pour leur fixation au substrat. Ce faisant, elles sont capables de profiter des substances nutritives enfouies. En outre, des scientifiques ont récemment découvert que la rhizosphère des caulerpes contribue à créer des zones réductrices dans le substrat et catalyse la décomposition bactérienne des déchets organiques réfractaires. En fait, les caulerpes de la méthode Ecosystem assureraient le double rôle de catalyseur et de régénérateur : d’une part, elles contribuent à favoriser des zones anoxiques dans un sol relativement grossier et peu profond ; d’autre part, leur assimilation épure le substrat au fur et à mesure que celui-ci adsorbe les nutriments environnants.

 

Stéphane Fournier.

 

 

Christian Seitz.

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Je me souviens aussi de petits morceaux couleur or, qui me rappelaient le Mica, que l'on trouve pas ex. en Ariège.

Mais Leng-Sy n'est vraisemblablement pas aller à Pamiers pour faire son mélange.  :D

 

Bon, est-ce qu'une bonne âme charitable pourrait nous réveiller le Manu, principal consommateur francophone de la Mud?!

Allez, zou, à vous les studios du Mans! :p

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Pour "la méthode", elle est en place chez moi depuis 5 ans (dès que j'ai eu un bac récifal, j'y ai adjoint un bac de 60 litres avec 9 kg de MM; je n'ai rencontré aucun problème, les caulerpes y survivent bien, la microfaune y est bien présente...pas de problème dans le bac principal) ; noter, j'ai respecté le changement de la moitié du Mud au bout de 2 ans. 

 

je précise, c'est "un plus" : sur un Berlinois écumé.

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Ok, c'est bien en dessous du débit préconisé par Leng-Sy, c'est à dire10 à 20 fois le volume du bac par heure, si mes souvenirs sont bons.

Ce débit, bien qu'énorme, est important, puisque le but est de renouveler sans cesse l'eau autour des algues.

Dans ton cas, Pierre, cette cuve joue plus le rôle de refuge.

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Dans le lien donné dans la première citation tu trouveras ça :

 

"The analysis indicates that Miracle Mud is 30% silicon. This mostly likely exists in Miracle Mud as silicon dioxide, which is most commonly found in nature as quartz. As pointed out by chemist Randy Holmes-Farley, the molecular weight of silicon makes up less than half the molecular weight of silicon dioxide. So if the silicon present is all in the form of silicon dioxide, then Miracle Mud is more than 63% quartz sand. This seems to be confirmed by the photos."                    

 

 

D'autre part, dans la deuxième citation de l'article, le tableau ne s'est pas copié correctement. Il y a 3 colonnes en fait la première étant la MM et les 2 suivantes concernent 2 zéolithes industrielles différentes.

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Ok, c'est bien en dessous du débit préconisé par Leng-Sy, c'est à dire10 à 20 fois le volume du bac par heure, si mes souvenirs sont bons.

Ce débit, bien qu'énorme, est important, puisque le but est de renouveler sans cesse l'eau autour des algues.

Dans ton cas, Pierre, cette cuve joue plus le rôle de refuge.

 

Oui, c'est ça : environ 10 x le volume/h du bac à traiter.

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Il est important d'être autour de ce ratio de 10 sauf pour les grands bacs où il peut être plus faible (voir notice). Sur mes bacs, j'ai essayé un ratio plus bas et plus fort. Dans les deux cas cela marche moins bien. On le voit vite à la pousse des algues sur les vitres par exemple.

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Il est important d'être autour de ce ratio de 10 sauf pour les grands bacs où il peut être plus faible (voir notice). Sur mes bacs, j'ai essayé un ratio plus bas et plus fort. Dans les deux cas cela marche moins bien. On le voit vite à la pousse des algues sur les vitres par exemple.

les vitres du refuge ou du bac principal ?

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