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RAC... passif


jean-pierre

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Bonjour,

J'ai glané sur le Net (Forum Méthode Jaubert pour être plus précis) ce qui suit :

« Depuis quelques temps je réfléchissais à la possibilité de mettre un RAC sur mon Jaubert afin pallier à un Ph souvent bas et une dérive des Ca et Mg liée à de trop faibles changements d'eau (50l/an environ).

Pour rappeler un peu ma config, bac principal 500 l + cryptique 200l en route depuis mars 2013. Population principalement de mous.

J'ai commencé il y a environ 6 mois à me documenter sur les RAC, RAH et substrats. Un ami berlinois m'expliquait, qu’après avoir tenté plusieurs substrats, il avait opté définitivement pour les ARM (Je tairais volontairement la marque pour éviter la pub). Je me suis donc penché sur ces produits et notamment sur le ARM Fine dont la particularité est de se dissoudre à des Ph très élevés, dont je suis régulièrement en dessous aux premières heures d’éclairage.

Mon idée a donc été de d'utiliser ce substrat pour mettre en œuvre un RAC, sans CO². J'ai donc commandé ce substrat et un peu de Bio Pellets. J'ai mis les Bio Pellets (100 gr) au fond d'un grand vase, que j'ai recouvert de mon substrat. J'ai placé le tout dans mon refuge cryptique et mon RAC était créé.

Les bio Pellets sont là pour emballer les bactéries et faire chuter le Ph dans mon vase, dissolvant ainsi plus rapidement mon substrat. Quand le Ph du bac principal baisse en dessous de 8, ce substrat est aussi dissout et je retrouve un Ph correct. L'ensemble s'auto régule.

Le Ca et le Mg vont bien mieux, le Ph est stabilisé. Par contre le voile bactérien a augmenté, les éponges et organismes du cryptique s'en régalent. En nettoyant ma sur verse il y a 2 semaines, j'ai vu 6 choses orange. J'ai inspecté et il s'agissait de Tubastréa. J'ai eu une reproduction de Tubastréa... Incroyable ! Moi qui trouvais qu'elle régressait depuis 1 an, voilà qu'elle se reproduit. »

Que doit-on penser de ce RAC ? A-t-on plus de données (volume de bio pellets par rapport au volume d'eau, …) ?

Merci pour votre participation.

Jean-Pierre.

 

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depuis combien de temps as tu installer ton système ?

quelle type de populations as tu dans ton bac ?

as tu une idée du ph dans le réacteur ?

tu change ton volume de BP tout les combien ?

quel volume ton réacteur fait il ?

 

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Si j'ai bien compris ce que tu as glané sur le net Jean Pierre...

L'aquariophile en question utilise le pH bas de son bac à l'allumage de l'éclairage, quand il est au plus bas. De combien est-il à ce moment ? L'ARM se dissout, selon le fabricant, à partir de 7,5 (autrement dit à pH inférieur ou égal à 7,5). Soit la baisse de pH est significative, bien inférieure à7,5, et c'est très inquiétant, soit elle est brève et peu exploitable.

Je cite "Les bio Pellets sont là pour emballer les bactéries" OK. Mais je cite encore "et faire chuter le Ph dans mon vase". Je suis bactoche et je consomme du carbone. Pourquoi privilégierais-je  celui issu des biopellets ou inversement celui issu du CO2 ? Soit je préfère le carbone issu des biopellets et je n'impacte pas le pH interne du réacteur ; soit je kiffe le carbone du CO2 et, le consommant, et je fais remonter le pH du "vase", et mon ARM ne se dissout plus. Alors, je ne comprends pas cette dernière citation "dissolvant ainsi plus rapidement mon substrat." 

Quelques incompréhensions de ma part, que j'aimerais voir expliquées.

Les effets bénéfiques dans le refuge cryptiques sont ceux habituellement observés dans un bac bien équilibré et pourvu en bactoches.. 

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Je me demande si l'acidification locale ne pourrait pas être due à une pseudo respiration des bactéries très présentes localement grâce au BP. 

Si le brassage est peu important, il n'est pas forcément impossible d'avoir un ph plus bas localement. 

Quel est votre avis là-dessus ?

 

Mais je ne pense pas que cela soit applicable à un bac fortement chargé en dur car le process est certainement lent et libére  peu d'élément 

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petit h.s ! 

 

l'arm je ne le reconnait plus depuis quelques temps ( années ) , a la base clairement des morceaux de squelettes de coraux clairement reconnaissable pour la plus part qui se dissolvaient comme du sucre laissant meme une vieille poudrasse bien chiante dans le rac, maintenant des espèces de petites pierres blanches que je ne vois plus se dissoudre comme auparavant....alors que le sable de corail type finger lui se dissous très bien finissant en petits morceaux...bref dubitatif .

depuis finit l'arm pour d'ailleurs .

h.s off 

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Egalement les mêmes remarques que Denis cela voudrait dire que le matin le bac est en dessous de pH 7,5 ??? un peu inquiétant.

Dans ce type de conception il n'y a pas de passage d'eau ou alors un faible débit ? il v a y avoir vite une absence d'oxygène avec le développement de bactéries utilisant d'autres sources d'énergie que l'oxygène, cela me semble un peu risqué.

 

olivier

 

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Mais justement, pour comprendre, il faudrait que l'auteur du post ci-dessus donne beaucoup plus d'informations précises sur son expérience. A commencer par des mesures répétées du pH, "localement dans son vase", à différentes heures et en parallèle dans le bac. Idem quant aux taux de Ca observés.

Sans mettre en doute ses constatations, faute d'éléments probants venant les étayer la bonne dissolution du substrat, il ne reste que des suppositions...

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Bonjour,

Voici le seul passage qui donne un embryon d'explication :

"C'est vrai Joé, 1 principe à été recréé celui de la percolation. L'acide carbonique dissout le substrat en abaissant le pH de l'eau. C'est aussi le principe du RAC qui dissout le substrat en abaissant le pH de l'eau, par apport extérieur de C02.
Les grosses différence avec le Jaubert et qui rapproche la bricole d'un RAC sont les suivantes :
-Pas besoin d'advection  (la source de carbone étant présente dans les couches profondes)
-Pas besoin d’éclairage
-Pas besoin de respecter de surface libre (70/30)
-Pas de plenum (bien que récemment, est sorti le Jaubert sans Plenum)
-Le brassage n'a pas vraiment d'importance
-La source de carbone est disponible et gérée.
-Le pH du bac est stabilisé ... même la nuit
-Obligation d'avoir des BP dans le RAC afin de produire suffisamment d'acide carbonique
-Obligation de réalimenter en substrat (raisonnablement tout de même)
-La gestion des nitrates est marginale
-Avec le substrat cité il y a une augmentation du Mg/Ca et visiblement les éléments trace

... C'est un RAC avec une source de CO2 endogène"...

Quelqu'un(e) a-t-il (elle) une expérience de ce type de RAC ? 
 

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Le ‎10‎/‎4‎/‎2018 à 6:55 PM, jean-pierre a dit :

Je cherche à comprendre le fonctionnement de CE RAC… Je me suis imaginé que la "l'activité ???" des bactéries donnait naissance au CO² (???). Je ne suis ni chimiste, encore moins biologiste ; je cherche à comprendre...

Après un peu de lecture, je n'ai pas trouvé que des bactéries libèreraient du CO2. Mais il y aurait une piste certaines bactéries, dans un processus de fermentation lente, en anaérobie, produisent des acides organiques (acide malique, oxalique, lactique, acétique, citrique…), à l'instar de ce qui se passe dans notre colon. Le pH environnant diminue, permettant la dégradation des aliments non assimilés en amont de l'intestin, alors pourquoi-pas le calcium (tout comme le phosphore) d'un granulat. Ces bactéries semblent exigeantes, leurs besoins (nutritionnels et facteurs de croissance) sont assez difficiles à réunir.  Elles ne se développent pas partout ni n'importe comment.
Je ne sais pas si il existe de telles bactéries marines dans nos aquariums. Si c'est le cas, le réacteur en question fournit-il les conditions optimales pour leur développement ? Elles ne sont pas franchement anaérobiques.

Beaucoup de suppositions ! Je ne veux pas douter a priori du constat avec ce RAC "passif". Je reste pourtant sceptique sur le processus exposé sommairement. Mais je ne demande qu'à être convaincu.

Il faudrait qu'un biologiste, un vrai, passe par là ;)

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Hello,

Je n'ai pas bien compris le système: l'eau ne circule pas dans le RAC? C'est juste un récipient avec des biopellets au fond et du sable au-dessus? C'est un peu un DSB avec une source de carbone dans la zone la plus basse (hypoxique)?

JuBe

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Oui, c'est ça, on peut supposer qu'il y a anaérobie au fond du vase. Il n'y a donc pas vraiment d'échange entre ce récipient et le bac, si ce n'est la petite surface de ce vase (on ne sait pas quelle est l'ouverture). On serait dans le principe du DSB, à la taille des grains de substrat prêt. Sauf que l'auteur estime qu'il n'y a pas d'advection, comme celle qui contribue au fonctionnement d'un DSB ou Jaubert. Ni DSB, ni RAC, je ne vois pas comment se font les échanges eau du bac/ eau du vase.
Il dit "quand le Ph du bac principal baisse en dessous de 8, ce substrat est aussi dissout et je retrouve un Ph correct. L'ensemble s'auto régule." En l'absence d'échange ou avec si peu d'échange superficiel, je ne comprends pas comment le pH du bac peut influer sur le pH dans les couches inférieures du vase. Quant à évoquer une "auto" régulation...

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Question de forme ! Sur le fond, pas de raison de douter de la bonne foi du récifaliste qui a tenté l'expérience.

Lorsqu'on connecte un RAC "traditionnel" à un bac ou même lorsqu'on change simplement de substrat, on réalise des mesures ne serait-ce que pour s'assurer que ces derniers fonctionnent normalement : au moins Ca et KH dans le bac pour comparer le "avant" et le "après" pour un pH de dissolution donné (et bien sûr, lui-aussi est mesuré). Le principe de fonctionnement d'un RAC ne repose pas sur une croyance mais sur des faits, des mesures avérées.

Dans le cas présent, nous disposons en synthèse de "le bac allait mal et il va mieux maintenant". Tant mieux, bien sûr, mais pour sortir de la croyance et étayer ces observations empiriques, il faudrait des mesures et un peu de recul sur la durée ;)

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Bonjour,

Je suis exactement aux mêmes interrogations que Denisio et Dompail… Tout cela fonctionnerait comme un DSB ou un Jaubert… ce qui est certainement réel... sauf que ce RAC n'a qu'un diamètre de 15cm et une profondeur de 25cm... Est-il possible qu'il suffise à compléter le travail d'un sol DSB ou Jaubert ???

Jean-Pierre

 

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