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Fiche poisson: Chelmon rostratus


poissonexotique

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Espèce : Chelmon rostratus

Photos :

Description :

 

Origine géographique : Pacifique ouest, de la mer d'Andaman à Hawaï, du sud du Japon à l'Australie.

- Taille adulte : 20 cm

- Longévité : 10 ans ?

- Comportement au naturel : vit solitaire ou en couple dans les récifs ou dans les zones profondes du large. Aime les lieux avec dépôts sédimentaires.

Maintenance :

- Volume du bac : 400 à 500 litres ?

- Acclimatation : difficile

- Alimentation : vers rouges, différents types de vers, Artemia, mysis, chair de moule, copépodes (varie fortement d'un individu à un autre).

- Compatibilité récifale : recherche la micro faune constamment, mange des vers à panache et anémone verre type Aiptasia.

 

Relations interspécifiques : bonnes

Relations intra-spécifiques : variables suivant les individus

Différenciation sexuelle :

 

 

 

 

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hello.

j'aimerai bien que la fiche parle du fait que le chelmon est quand meme a mon sens un poisson fragile.

surtout au niveau du rostre,dans un aquarium trop petit j'ai peur qu'il puisse se blesser a cause d'un chahut entre les poissons par exemple.

j'aimerai connaitre les avis d'autres personnes qui ont ou ont eu ce poisson.

a bientot merci.

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Je ne m'inquiète pas du tout pour le rostre du chelmon qui est loin d'être un manche. Je n'en ai jamais vu de blessé.

Ici, deux Chelmon vivaient en paire mais l'équilibre très instable est rompu. Le plus jeune poursuit l'ancien et tente de prendre le dessus. Le bac d'acclimatation (de réadaptation) à une cohabitation (c'est pas gagné) est séparé par une cloison plutôt dangereuse pour leurs becs. Ils évitent l'obstacle facilement.
 


Toujours dans le chapitre "comportement", la contestation pour la domination passe par un lutte sans merci. Au passage, Zebrasoma flavescens vient mettre un peu d'ordre mais rien n'y fera, le plus faible abandonnera, épuisé dans un coin du bac. Zanclus se dit qu'ils sont ridicules, mais j'imagine le même scénario en cas d'introduction d'un concurrent au Zanclus !
 

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Hello.

10 ans de longevite, c est de qui??

ET, juste une petite question, quel est le risque pour les tridacnes.

10 ans, ça me parait possible. Le plus ancien des deux ci dessus a bientôt 6 ans en aquarium. L'autre, deux ans.

 

De mes différents bénitiers, j'ai pu constater de rares attaques et toujours sur le bissus quand il était à découvert.

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Concernant l'acclimatation et avant introduction, il semblerait que les Chelmon (et probablement beaucoup d'espèces de papillons) soient particulièrement sujets aux infestations de parasites externes et qu'un bain d'eau douce ne soit pas un luxe. J'ai pu le vérifier en faisant l'acquisition du mien.

D'autre part, considérant que la plus grande difficulté semble de les décider à s'alimenter une fois dans le bac, le fait que ce dernier soit pourvu d'une bonne quantité de PV riches en microfaune facilite grandement la tâche. Lorsque j'ai introduit mon Chelmon, en même temps qu'un Forcipiger flavissimus, l'un et l'autre ont mis près de trois mois à venir aux distributions de nourriture, vivant exclusivement "sur le bac".

Aiptasias, vers tubicoles, vers à panache (et certainement la quasi-totalité de la microfaune) d'une centaine de kilos de PV y sont passés. Considérant qu'il continue, plusieurs années plus tard, à passer l'essentiel de son temps à picorer les PV, un refuge n'est peut-être pas inutile pour la maintenance à long terme de ce poisson (comme pour les mandarins).

Aucune idée de sa longévité (pas loin de six ans aussi pour le mien) ?!

Quatre bénitiers, aucune prédation à signaler (je n'en dirait pas autant pour le Forcipiger flavissimus :mecontent: ).

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Bonsoir,

 

mon dernier Chelmon avait 10 ans de vie dans le bac d'un ami. il est mort chez moi, à mon grand désespoir.

Pour la longevite, merci de confirmer, je doutais beaucoup.

 

Mais que ceux qui en possede un, confirme qu'il touche pas leurs tridacnes.

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Mais que ceux qui en possede un, confirme qu'il touche pas leurs tridacnes.

Aucun souci de mon coté, le mien ne témoigne pas le moindre intérêt pour les bénitiers (pourvu que ça dure ! ).

A ce sujet, peut-être vaut-il mieux éviter de leur donner des huitres fraîches ou des coquillages lors de l'acclimatation (inutile de leur donner de mauvaises habitudes :ironie: ).

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Juste pour dire à Denis , que ça séparation ne sépare apparemment pas le bac des Chelmon . Voilà , je voulais juste donner un coup de main !

Merci pour le coup de main. J'ai la sensation que la réadaptation est en bonne voie. Ça n'a pas été simple, je n'y croyais plus vraiment mais les deux Chelmon s'acceptent de nouveau. Je viens de les remettre dans le bac principal.

 

[video:http://www.youtube.com/watch?v=G82HNyKgkoE]

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Oui, à priori c'est bien reparti, les deux Chelmon sont redevenus les compères d'avant, et nagent depuis ce soir côte à côte dans le grand bac, mais jusqu'à quand.... Je retiens de cette mésaventure que je ne détiens pas un couple et que ce que je croyais être des différences sexuelles au niveau de leur taches et de l'inclinaison du front, sont peut-être des différences d'origines géographiques. Le deuxième point, c'est que l'association de poissons est fortement influencée par le tempérament individuel : de mes deux spécimens, l'ancien se comporte toujours de manière plus calme, il est plus sociable que le plus jeune. L'équilibre est maintenu quand le plus sociable domine, le renversement de situation est catastrophique. C'est cette situation favorable que j'ai du recréer, sans trop y croire au début, en mettant le jeune présomptueux au noir, deux jours, dans la décante. L'effet a été radical. Si ceci est vrai, il arrivera un jour ou le jeune fougueux et batailleur aura définitivement le dessus et je ne pourrai rien y changer. Ma dernière conclusion est que j'ai bien fait de ne pas m'en tenir à la situation, en apparence irrémédiable, ou les deux Chelmon s'étripaient, nous disposons parfois d'une certaine marge de manoeuvre pour améliorer les relations.

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Oui, à priori c'est bien reparti, les deux Chelmon sont redevenus les compères d'avant, et nagent depuis ce soir côte à côte dans le grand bac, mais jusqu'à quand.... Je retiens de cette mésaventure que je ne détiens pas un couple et que ce que je croyais être des différences sexuelles au niveau de leur taches et de l'inclinaison du front, sont peut-être des différences d'origines géographiques. Le deuxième point, c'est que l'association de poissons est fortement influencée par le tempérament individuel : de mes deux spécimens, l'ancien se comporte toujours de manière plus calme, il est plus sociable que le plus jeune. L'équilibre est maintenu quand le plus sociable domine, le renversement de situation est catastrophique. C'est cette situation favorable que j'ai du recréer, sans trop y croire au début, en mettant le jeune présomptueux au noir, deux jours, dans la décante. L'effet a été radical. Si ceci est vrai, il arrivera un jour ou le jeune fougueux et batailleur aura définitivement le dessus et je ne pourrai rien y changer. Ma dernière conclusion est que j'ai bien fait de ne pas m'en tenir à la situation, en apparence irrémédiable, ou les deux Chelmon s'étripaient, nous disposons parfois d'une certaine marge de manoeuvre pour améliorer les relations.

Merci de nous faire partager cette expérience :clinoeil:

J’espère pour toi que les deux compères auront fini leur mascarade :sablier: car c'est rare de voir une paire de chelmon en aquarium et je trouve que c'est du plus belle effet :zaime:

 

Comment as tu procédé pour attraper les deux énergumènes, dans ton bac principal?

 

Lors de l'achat tu préconises de faire un bain d'eau douce, peux tu m'en dires plus?

 

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Effectivement, Gramma, j'étais déjà triste à l'idée de perdre un individu. Ce matin, il sont redevenus inséparables, toujours à se côtoyer durant leur déplacements, comme si rien n'avait entaché leur humeur.

Je n'ai pas l'habitude de nourrir à l'épuisette, alors mes poisson la voient tous comme une intrusion et pas question de les attraper dans le grand volume. Pour toutes les espèces peu farouches, celles qui osent s'approcher pour se nourrir et encore plus celles qui viennent picorer dans la main, le piège est infaillible. Et quand j'y mets dedans des artémias, le péché mignon des Chelmon, c'est l'affaire d'une demi heure maxi, le temps de l'acclimatation au piège, incluse. Le piège est en plastique, fixé avec des ventouses. Je bloque la porte guillotine à moitié ouverte, avec un clou relié à un fil nylon que je tire de loin

 

Pour l'achat, comme d'habitude l'aspect général est important, la maigreur ne doit pas être excessive et surtout le Chelmon doit au minimum se nourrir d'artémia congelés dans le bac d'exposition au magasin. Quand le vendeur refuse de le nourrir devant moi, je vais voir ailleurs. Exception pour le PO qui a toujours envoyé des Chelmon qui se nourrissaient dès leur arrivée.

C'est indispensable étant donnée que l'acclimatation dans un bac communautaire peut être difficile. Je n'ai jamais fait de bain d'eau douce à l'arrivée, mais je pense que c'est une bonne précaution, tout comme les crevettes dans le bac final. Les seules vrais incompatibilités inter-espèces ont eu lieu avec les Z. flavescens. Dans le doute, je préfère affaiblir ses ardeurs et isoler le flav dans la décante 2 à 3 jours, selon son ancienneté.

Le passage à une autre nourriture est le point le plus incertain. Il faut tout tenter avec beaucoup de persévérance. Il y a beaucoup de suggestions sur le net. Le Chelmon a du mal à attraper en pleine eau dès qu'il y a un peu de courant. L'idéal serait de l'habituer à part, dans un bac annexe. Mais l'émulation des poissons qui s'agitent autour peut aussi être le déclencheur. il faut alors donner au Chelmon quelques chances d'avoir une portion, c'était l'idée du nourrissage au tube que j'ai détaillé ICI.

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A ce point, chez les animaux tu crois ? Je pourrais donc encore caresser l'espoir d'avoir un couple. Mais alors, qu'est ce qui a pu générer autant d'agressivité ?

Ils s'aiment mais ne savent pas encore comment se le dire. L'indifférence ne donne pas d'aspérités aux histoires d'amour
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tout changement du 'milieu' change les dominances, les rapports ...

c'est autant visible en intra qu'en interspécifique.

 

Une fois on a passé le chelmon dans le bac lps pour éradiquer les aiptasias. A son retour dans le bac SPS, le leuco, avec qui il était copain comme cochon avant, lui a fait sa fête pendant plusieurs jours. Bon ok le leuco est plus grand, dominant et connu pour être teigneux. Mais une autre fois, c'est le leuco qui a été changé de bac. A son retour, c'est le piti chelmon qui lui a fait sa fête !

comme quoi ...

 

un changement de bac peut modifier les relations, tout comme l'ajout d'un nouveau poisson qui changera la hiérarchie établie.

 

Pour résumer, tout changement du bac ou de la population modifie les fragiles équilibres relationnels qui s'installent dans nos bacs de taille bien réduite obligeant à une promiscuité et une impossibilité de fuite comme en milieu naturel.

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