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Méthode berlinoise


Cap Récifal

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Le sujet "HANNA Checker ULR" ayant dérivé sur le thème non moins intéressant de la méthode berlinoise, à la demande générale, ce topic est ouvert et dédié à la bonne Berlinoise. En effet, les nouveautés sont telles que, de variantes en parallèles, nous en arrivons à oublier les grands principes de cette belle méthode de maintenance.

 

Les premiers posts qui suivent sont repris du topic ci dessus.

 

 

 

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bonjour

 

...Bonne vielle méthode qui marche très bien gros écumage ,changement d'eau et voilu .

absolument pas d'accord !

La bonne vieille méthode qui marche, c'est la méthode berlinoise, et avec la méthode berlinoise il n'y a ni gros écumage ni changements d'eau trop fréquents.

Le gros écumage, c'est devenu une mode lorsque les gens se sont mis à croire qu'ils pourraient, en mettant un plus gros écumeurs, mettre tous les poissons qu'ils voulaient dans leur bac, toujours plus nombreux, toujours plus gros, toujours plus disproportionnés ! Mais ça y est, aujourd'hui, ceux qui y croient encore ne sont plus si nombreux (en tout cas parmi ceux qui ont testé).

Quant-aux changements d'eau, c'est devenu à la mode lorsque les flacons de produits tous plus magiques les uns que les autres ont connu leur essor et que, tout le monde se mettant à rajouter tout et n'importe quoi dans son bac sans aucune réflexion sérieuse, il a bien fallu se mettre à crier qu'il fallait changer plein d'eau pour enlever toutes les saloperies rajoutées... la méthode berlinoise, c'était 5% par mois, pas plus pour ne pas apporter trop de saloperies dans son eau, parce qu'avec les changements d'eau, on en apporte aussi, des cochonneries. Illustration parfaite de ce que je viens de dire : tous les produits de complémentation de la méthode zéovit, où l'on dit qu'il faut changer plein d'eau avec un sel enrichi (donc plus cher, forcément) parce qu'on appauvrit tellement l'eau que ça en devient vital, et où on ne dit pas qu'avec tous les produits rajoutés, si en fait on ne changeait pas plein d'eau, on aurait vite un milieu toxique impropre à la vie récifale.

Est-ce que je délire tant que ça ?

Régis

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tu ne délire pas tant que ça,niveau écumeur tu as peut être raison dans le sans que les gens le faite dans avoir un gros rajoute énormément de poissons,mais avoue quand même qu'une personnes qui peuple normalement avec un gros écumeur évite les accumulation de merde, pour les changement d'eau la je parle pour moi lorsque javait un écumeur pryzm 1200 je faisait 80% par mois de changement d'eau a l'eau de mer naturel depuis que j'ai mis un écumeur plus performant je me contant de 10% par mois ,maintenant ce que je voulais faire un peu comme tous le monde ces de changer 5 a 10% par semaine ou tout les 15 jours pour voir si cela a une influence sur les coraux,niveau produit je rajoute que de l'iode et de la nourriture pour coraux ou vivante ou lyophiliser.

il faudrait ce poser la question si il y 15 ou 20 ans en arrière il aurait eu le choix dans les écumeurs que pense tu qu'il aurait pris.

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bonjour

 

...Bonne vielle méthode qui marche très bien gros écumage ,changement d'eau et voilu .

absolument pas d'accord !

La bonne vieille méthode qui marche, c'est la méthode berlinoise, et avec la méthode berlinoise il n'y a ni gros écumage ni changements d'eau trop fréquents.

Le gros écumage, c'est devenu une mode lorsque les gens se sont mis à croire qu'ils pourraient, en mettant un plus gros écumeurs, mettre tous les poissons qu'ils voulaient dans leur bac, toujours plus nombreux, toujours plus gros, toujours plus disproportionnés ! Mais ça y est, aujourd'hui, ceux qui y croient encore ne sont plus si nombreux (en tout cas parmi ceux qui ont testé).

Quant-aux changements d'eau, c'est devenu à la mode lorsque les flacons de produits tous plus magiques les uns que les autres ont connu leur essor et que, tout le monde se mettant à rajouter tout et n'importe quoi dans son bac sans aucune réflexion sérieuse, il a bien fallu se mettre à crier qu'il fallait changer plein d'eau pour enlever toutes les saloperies rajoutées... la méthode berlinoise, c'était 5% par mois, pas plus pour ne pas apporter trop de saloperies dans son eau, parce qu'avec les changements d'eau, on en apporte aussi, des cochonneries. Illustration parfaite de ce que je viens de dire : tous les produits de complémentation de la méthode zéovit, où l'on dit qu'il faut changer plein d'eau avec un sel enrichi (donc plus cher, forcément) parce qu'on appauvrit tellement l'eau que ça en devient vital, et où on ne dit pas qu'avec tous les produits rajoutés, si en fait on ne changeait pas plein d'eau, on aurait vite un milieu toxique impropre à la vie récifale.

Est-ce que je délire tant que ça ?

Régis

Bonsoir Régis,

 

non, cela ne semble pas "délirant"...ça se tient même plutôt bien. Sympa et accessible.

 

Tu sembles partir du principe que l'ajout d'eau de mer "neuve" (aquariophile) suffit à petites doses pour renouveler les éléments qui s'épuisent.

 

Pour ma part, j'aime bien l'idée que l'on essaye de reconstituer un flux nutritif (comme en mer) à l'aide de produits et de pompes; et quel autre moyen que l'écumeur pour extraire les éléments qui deviendraient nocifs l'orsqu'ils sont surdosés de façon délibérée ?

 

Affirmes-tu qu'il faut limiter les changements d'eau synthétique (?), car la methode Berlinoise "de base" est suffisante pour doser les éléments ?

Je ne suis pas scientifique (sans doute aussi crédule vu le nombre de potions alignées sur l' étagère, et l'utilisation d'un sel "bio"..) mais j'espère toujours que la méthode berlinoise n'est pas la limite de l'aquariophilie récifale moderne.

 

Considères-tu qu'il est même utopique de vouloir essayer de copier le milieu maritime naturel en vase clos ? que l'aquarium marin, c'est simplement autre chose dont il faut se contenter ?

 

(je sais...tout cela est du bavardage, mais j'adore!)

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je pensais qu'avec la bonne vieille méthode berlinoise t'as peu de poissons, des jolies coraux au début et moche vers la fin et que le bac de tout manière finira par décliner inéluctablement plus ou moins vite suivant le volume. :timide:

 

Je suis partisant quand même des changements d'eau plus conséquents et réguliers en berlinois.

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La bonne vieille méthode qui marche, c'est la méthode berlinoise, et avec la méthode berlinoise il n'y a ni gros écumage ni changements d'eau trop fréquents.

Le gros écumage, c'est devenu une mode lorsque les gens se sont mis à croire qu'ils pourraient, en mettant un plus gros écumeur, mettre tous les poissons qu'ils voulaient dans leur bac, toujours plus nombreux, toujours plus gros, toujours plus disproportionnés ! Mais ça y est, aujourd'hui, ceux qui y croient encore ne sont plus si nombreux (en tout cas parmi ceux qui ont testé).

Quant-aux changements d'eau, c'est devenu à la mode lorsque les flacons de produits tous plus magiques les uns que les autres ont connu leur essor et que, tout le monde se mettant à rajouter tout et n'importe quoi dans son bac sans aucune réflexion sérieuse, il a bien fallu se mettre à crier qu'il fallait changer plein d'eau pour enlever toutes les saloperies rajoutées... la méthode berlinoise, c'était 5% par mois, pas plus pour ne pas apporter trop de saloperies dans son eau, parce qu'avec les changements d'eau, on en apporte aussi, des cochonneries. Illustration parfaite de ce que je viens de dire : tous les produits de complémentation de la méthode zéovit, où l'on dit qu'il faut changer plein d'eau avec un sel enrichi (donc plus cher, forcément) parce qu'on appauvrit tellement l'eau que ça en devient vital, et où on ne dit pas qu'avec tous les produits rajoutés, si en fait on ne changeait pas plein d'eau, on aurait vite un milieu toxique impropre à la vie récifale.

Est-ce que je délire tant que ça ?

Régis

Tu as raison ! C'est ce qu'il faut faire et c'est le message qu'on devrait faire passer, mais on n'y arrive pas.

On est probablement un peu responsable de cette fuite en avant. Mais comment équilibrer le raisonnable avec cette soif de progresser et de comprendre qui est la raison même de l'existence de CR !

Depuis mes débuts en aquariophilie, j'ai toujours pensé que la biologie n'avait pas encore pris sa place primordiale dans ce domaine. Maintenant que cela démarre avec l'arrivée des pros et de certaines méthodes (RAB..), on ne peut qu'être enthousiaste et chercher à en savoir plus.

De là à mettre immédiatement les applications dans nos bacs sans en maîtriser les bases peut évidemment faire peur. A nous de le comprendre et de le faire comprendre.

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Merci de rappeler ce retour aux fondamentaux de la méthode berlinoise :clinoeil:

A propos des nouvelles générations d'écumeurs très puissants, le problème vient peut-être justement du fait qu'ils ont laissé penser à plus d'un qu'ils permettraient d'accroitre la population de poissons et de juguler la pollution de l'eau du bac. La contradiction est qu'un écumeur puissant (du moins trop puissant, il faut relativiser) retire de fait beaucoup de nutriments et pourrait donc extraire une grande part des sources de carbone dont certaines bactéries ont justement besoin pour proliférer et effectuer au mieux leur travail d'épuration biologique. Il devient donc encore plus contradictoire d'écumer avec une bête de course, de carencer son bac en carbone et d'ajouter en parallèle des sources de carbone de type vodka pour boucler la boucle. Pas simple dans ces conditions de trouver le bon compromis...

Qu'en pensez-vous ?

Bon, ce topic part un peu dans tous les sens mais merci à tous ceux qui interviennent :clinoeil:

 

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Pour la question concernant la grosseur de l'écumeur je suis à moitié d'accord avec Régis ;-). Quand la méthode Berlinoise s'est développée il n'y avait pas de quoi faire les malins avec la grosseur et l'efficacité des écumeurs. Le choix était très limité ainsi que la puissance. Ce qui n'a pas empêché d'avoir les premiers résultats probants certainement. Actuellement je ne dirais pas que les écumeurs sont surdimensionnés, mais que leur utilisation est disproportionnée. Ceci en rapport à leur efficacité qui laisse percevoir des dérives au niveau des résultats recherchés. En aucun cas je dirais qu'un écumeur soit disproportionné mais par contre que son utilisation n'est pas en adéquation avec ce qu'on lui demande par rapport à sa fonction première de régulation des nutriments dans le bac. Mon choix est fait. Je préfère un écumeur disproportionné qui m'offre le confort de la gestion de celui-ci par le réglage du débit, des arrêts temporaires, enfin de la gestion de l'écume en rapport avec la biologie et les apports dans le bac, que de courir derrière les pollutions momentanées ou constantes

Il est contre-indiqué de conduire à fond sur les gaz une voiture avec 220cv sous le capot. La réserve de puissance d'un bolide est un facteur de sécurité utilisable pour se sortir d'impasses dans le trafic ou simplement dépasser ....J'ai failli me tuer plusieurs fois avec une 2CV lors de dépassement, même si elle m'a servi à me déplacer pendant longtemps...

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La contradiction est qu'un écumeur puissant (du moins trop puissant, il faut relativiser) retire de fait beaucoup de nutriments et pourrait donc extraire une grande part des sources de carbone dont certaines bactéries ont justement besoin pour proliférer et effectuer au mieux leur travail d'épuration biologique. Il devient donc encore plus contradictoire d'écumer avec une bête de course, de carencer son bac en carbone et d'ajouter en parallèle des sources de carbone de type vodka pour boucler la boucle.

100% d'accord, là aussi le mieux est l'ennemi du bien

 

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bonjour

 

je pensais qu'avec la bonne vieille méthode berlinoise t'as peu de poissons, des jolies coraux au début et moche vers la fin et que le bac de tout manière finira par décliner inéluctablement plus ou moins vite suivant le volume. :timide:

Je suis partisant quand même des changements d'eau plus conséquents et réguliers en berlinois.

"peu" de poissons, il me semble que c'est une question de bon sens pour obtenir quelque chose de viable. Quelle que soit la méthode, quel que soit l'écumeur.

Quant-au déclin inéluctable, j'avoue que je suis partagé, que je peux comprendre, mais que je ne peux m'y résoudre, et que je ne veux pas m'y résoudre. Un bac, c'est une tranche de vie, et la vie, elle passe par des hauts et des bas, mais lorsque ses conditions d'existence sont maintenues il n'y a pas de raison qu'elle décline à un point de non retour. Non plus j'y réfléchis et plus je me dis que le déclin des vieux bacs n'est que le résultat de leur mauvaise gestion. L'accumulation des phosphates est le résultat d'une mauvaise gestion, l'accumulation de substances toxiques est le résultat d'une mauvaise gestion, etc etc...

Pour l'instant, je n'ai pas qu'un recul limité, mon précédent bac n'ayant vécu que 8 ans, de 1996 à 2004. Au bout de 8 ans, il ne présentait pas de signes de déclin. J'utilisais déjà des résines après l'osmoseur, j'étais déjà très soucieux de toutes les sources de pollution diverse possibles... je suis même allé jusqu'à faire moi même pendant une certaine période mon mélange de sels pour les changements d'eau, après avoir découvert que les sels du commerce contenaient plein de métaux à des concentrations potentiellement toxiques (à cette époque on m'avait dit, de source fiable, que lors de la réalisation du mélange des différents sels par des moyens mécaniques, les instruments métalliques utilisés style hélices de mixage, tamis, etc... étaient assez vite rongés et devaient être remplacés souvent... ceci pouvant expliquer la quantité de métaux retrouvés dans les mélanges).

Mon bac actuel n'a que 3 ans, il est donc très très jeune. Mais, si la vie ne me réserve pas de trop mauvaises surprises, j'ai bien l'intention de conserver cet aquariumjusqu'à ce que mon âge ne me permette plus de le gérer. Et ce serait pour moi un immense échec que de devoir le refaire à un moment donné parce qu'il fout le camp (j'ai déjà très mal vécu le fait de devoir tout sortir au bout de 18 mois pour éliminer le deuxième eunice de taille notable que j'avais). Il a déjà connu des hauts et des bas (d'ailleurs plus de bas que de hauts), il en connaîtra d'autres, mais je ne vois pas pourquoi à un moment donné il devrait inéluctablement s'engager dans une voie de non retour. Si c'est le cas, ce sera uniquement de ma faute, je ne crois pas une seule seconde à la fatalité. Quant-à la question cruciale de l'accumulation délétère des phosphates... je n'ai rien connu de tel avec mon bac précédent, et ma confiance peut être aveugle en l'utilisation de l'hydroxyde (aidée par d'autres aspects de la maintenance générale, car c'est un tout) fait que je n'y crois plus.

Je fais très peu de changements d'eau (actuellement je dirais que je change entre 100 et 150 litres par mois, sur 3500 environ au total), et je ne compte pas changer cet aspect là de la maintenance.

Régis

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Bonjour,

 

Super que cette discussion/rubrique "Méthode Berlinoise" ait été ouverte.

 

Alors! ce qui est dit dans les livres par exemple:

 

Comme le rappellent Sprung et Delbeek dans leur volume 3 :(page 369)

.."c'est la première méthode en système clos qui a permis d'obtenir des résultats incontestables avec Acropora spp. et d'autres coraux hermatypiques à petits polypes."...

 

Ce que les 2 auteurs américains rapportent immédiatement après :

..."il s'agit dans le principe d'une méthode naturelle, la filtration biologique étant confiée aux roches et au sable vivant. "...

 

"mais ... ( ajoutent-ils) plusieurs contributions de la technique lui permettent de recevoir des animaux en plus grand nombre et, plus particulièrement de faire croître des coraux durs."

(pour rappels : surverse, écumeur)

enfin : "on entretient le calcium..." "ainsi que le strontium et l'iode" (conseils Peter Wilkens)

...ect

 

Là où le changement semble radical par rapport à cette description initiale des tonton flingueurs américains, c'est la disparition progressive du sable pour beaucoup d'entre nous (pour éviter le syndrome du vieux bac redouté à juste titre par Régis)

 

Ils se permettent même de dire "la technique du fond nu n'est pas une caractéristique de la méthode Berlinoise originale" . (Pas vraiment étonnant de la part de Sprung qui semble adorer le dsb ...)

 

A noter que Delbeck et Sprung ont décidé de classer la méthode berlinoise au Chapître Filtration de leur livre, une publication qui date déjà de 2007; ils mettent bien en valeur que c'est un progrès par rapport à la méthode de Eng...

 

mais on peut aussi remarquer qu'ils s'empressent quand-même en fin de chapître d'aborder d'autres facettes de la "méthode", en faisant référence au charbon, aux apports, au brassage, à léclairage et aux apports d'oligoéléments strontium notamment...

 

ce qui tend à montrer que cela va bien plus loin que la filtration, et que depuis les débuts la méthode est bien évolutive.

 

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Bonjour,

Dans un article de Dieter Stüber paru en nov.89 il fait la synthèse de son expérience concernant la maintenance de coraux hermatypiques à Berlin. A l'époque Berlin était une enclave dans l'Allemagne de l'Est. Est-ce cette situation qui à stimulé la créations de fenêtres sur le monde tropical marin, ou l'isolement de fait n'a-t-il pas favorisé les échanges de savoir dans une petite communauté d'intérêt commun ?

Il est aussi décrit dans l'article que c'est la somme de détails qui ont contribués à définir cette méthode. Je l'interprète comme étant un protocole, un "guideline" fait de points précis et interdépendants, pour simplifier.

 

- L'aquarium pièce principale, il est tenu compte pour compenser l'effet optique que les proportions seront à l'avantage de la profondeur. Une dimension de référence était évoquée, soit 200 cm/ 70 cm de profondeur et 60 pour la hauteur. Des bacs étaient aussi construits en partie avec de l'éternit moins cher et moins lourd. la solidité des bac pour ces volumes par leur construction posaient des problèmes pour le placement des renforts. Le perçage des bacs pour le trop plein, les compartiments des bacs à décantation y sont décris soit à l'arrière du bac ou latéralement.

 

-L'éclairage est repéré comme facteur déterminent en aquariologie récifale. La lampe de référence, crée en 1970, était l'Osram HQI TS 250 W Type D. De mémoire à 5200°K Actuellement ces ampoules ne sont pas cher avec l'inconvénient visuel d'une dominante jaune, mais avec un excellent Par. Ces ampoules coutaient 250 DM, soit 1000 Frs par an .L'effet jaune était compensé en partie par l'ajout de tubes fluorescents bleus de Phillips TLD 18 ou des tubes actiniques TL 03 utilisés en médecine humaine pour traiter la jaunisse des nouveaux nés. Il était aussi décrit que l'utilité des tubes n'était pas objectivée concernant une action sur la biologie marine, mais pouvait en tout cas servir à faire la transition entre le jour et la nuit. Ces tubes pouvaient aussi servir dans cette période de transition attire le plancton dans l'aquarium par l'observation des Anthias. Beaucoup de questions quant à la qualité des réflecteurs et du faisceau lumineux , la hauteur de suspente. Le temps de l'éclairage était organisé sur 13 h. D'abord les tubes bleus, ensuite les HQI 10 h environ (Wilkens parlait de 8 h ), ensuite retubes bleus et pour finir par 2 ampoules à incandescence de 18 W pour laisser les poissons aller se coucher gentiment.

 

-Le brassage, pour favoriser les échanges gazeux en surface et en appui de l'écumeur pour oxygéner le bac. Dans l'aquarium décrit, ils utilisaient des Tubelles jusqu'à huit à 1000 l/h ce qui semblait énorme pour l'époque. L'importance du brassage par opposition des pompes permet d'éviter des zones d'accumulation des sédiments.

-L'écumeur suscitait déjà à l'époque des divergences de vue concernant son utilisation. Il y avait les pour et les contres pour simplifier. Les premier à courant inverse, l'air était injectée dans la chambre à l'aide d'un diffuseur en bois de tilleul par une pompe à air de 300w de type Wysa increvable.

 

L'audace de l'époque était de se limiter à la filtration mécanique par de la laine de perlon dans la colonne d'eau en entrée de la décantation afin de récolter les particules en suspension. Le bac de décantation dans son évolution, autre que de servir à la compensation de l'eau, était rempli de déchets coralliens grossiers auquel il à été ajouté des Bernards l'hermites, des escargots et des crevettes de Méditérannée.

 

La décante servait aussi à ajouter le stontium et l'iode afin de ne pas empoisonner, ni brûler les coraux.

Le charbon actif posait aussi des questions quant à sa nocivité par son utilisation sur le long terme.

Le chiffres avancés sont comme limite à ne pas dépasser sont de 0,10 de nitrates, et de 0,05 mg/l de nitrites.

Les caractéristiques des bac récifaux sont en priorité peu de poissons, une décoration contenant des pierres calcaires tel que les travertins (calcaire lacustre d'origine chimique présentant des cavités tapissées de calcites) ou mieux des pierres vivantes.

La valeur idéale de la dureté carbonatée se situe à 8° allemand. La densité à 1024 et la T° à 26 °

 

Dans l' article de Dieter Stüber il n'est pas mentionné les ajouts d'éléments afin de soutenir le KH et CA mais c'était déjà pas mal pour l'époque

:zaime:

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pas sûre mais il me semble que ça a été l'arrivée des H&S avec des rotors à picots, début des années 2000.

 

En gros on peut dire que depuis 10ans on a à notre disposition tout ce qu'il faut niveau matos pour savoir maintenir un bac récifal même en débutant (dans le sens, sans avoir besoin de compenser par ses connaissances de son bac et des réactions des bestioles). C'était bien plus aléatoire avant.

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La contradiction est qu'un écumeur puissant (du moins trop puissant, il faut relativiser) retire de fait beaucoup de nutriments et pourrait donc extraire une grande part des sources de carbone dont certaines bactéries ont justement besoin pour proliférer et effectuer au mieux leur travail d'épuration biologique. Il devient donc encore plus contradictoire d'écumer avec une bête de course, de carencer son bac en carbone et d'ajouter en parallèle des sources de carbone de type vodka pour boucler la boucle.

100% d'accord, là aussi le mieux est l'ennemi du bien

 

C'est ainsi qu'on avait parfois paradoxalement une montée des N03 (et je suppose des PO4), un "surécumage" créant un facteur limitant au niveau du carbone (et peut-être d'autres éléments).

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En gros on peut dire que depuis 10ans on a à notre disposition tout ce qu'il faut niveau matos pour savoir maintenir un bac récifal même en débutant (dans le sens, sans avoir besoin de compenser par ses connaissances de son bac et des réactions des bestioles). C'était bien plus aléatoire avant.

Leth je ne suis pas sûr de bien comprendre ? Actuellement il y a une inflation de discussions au niveau technique à en découper les molécules en quatre, à explorer la régulations des débits de la colonne d'eau aux gouttes près. Ceci au dépens de l'intérêt premier et plus spécifique qui est dans le fond d'offrir les conditions suffisantes au maintien des animaux hébergés. J'ai l'impression que c'est plus le matériel qui oriente le choix des animaux à héberger, que l'adaptation de celui-ci au maintien de ceux-ci, ce qui n'est pas du tout antinomique dans les choix à faire et qu'au final c'est l'équilibre entre ces deux pôles qui va prévaloir. Pour simplifier, les discussions s'orientent plus sur le contenant que sur le contenu. D'avoir du matériel dernier cri, et autant puissent-ils êtres sophistiqués, ne devrait pas cacher les défauts d'un manque de culture générale récifale. Ce qui est fascinant dans ce domaine dans le fond est le peu de contrôle sur le vivant d'un écosystème, soit par la gestion du matériel et les connaissances spécifiques, même si il serait "rassurant" de penser le contraire. Afin de ne pas créer un malentendu, je fais partie des aquariophiles lambda que nous sommes
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j'essaye de le dire autrement ...

en gros même si on est une burne en bio et chimie, si on lit un tant soit peu (vraiment peu), on achète le matos de base nécessaire et suffisant, et on doit être capable de faire tourner correctement un bac récifal :timide:

 

je pense que ce n'était pas le cas y'a 20ans où il fallait plus de feeling et voir que le bac avec un matos souvent plus que limite ne permettait pas de compenser notre ignorance et pouvait partir en vrille très rapidement.

 

De nos jours, la grosse majorité des aquarios a accès à l'info (gratuite sur le net) et a toutes les cartes en main pour réussir à maintenir son bac.

Bien sûr il reste toujours la part de population ne voulant pas faire comme les autres et qui croit pouvoir contourner les règles de bases biolo par plus de matos.

 

Ensuite il y a un faible pourcentage, allez 10% des aquarios et peut être moins, qui se posent des questions et essayent de comprendre. D'où certaines discussions qu'on voit apparaître ici et là mais qui n'intéressent qu'une petite part des aquarios.

 

Enfin y'a les coupeurs de cheveux en 4 bricolos patentés qui montent un bac juste pour passer leur temps à leroycastobrico, calculer des trucs et des bidules et bidouiller sur leur bac etc ...et qui oublient parfois un peu trop qu'on parle d'un écosystème biologique avec du vivant dedans.

En 10 ans de fréquentation de forum, j'ai vu naitre nombre de projets chiadés de chez chiadés. Tous très beaux et qui me laissaient admirative. Les mecs ayant fait moult plans et bricolages aux petits oignons mettant 2 ans à monter le bac tellement tout était calculé. Sauf que la dimension bio était complètement passée à la trappe. Et au final, passée la période d'installation, ben l'aquarium devenait vite inintéressant, les divers obstacles bio et chimiques devenaient ingérables, le bac ne tournait pas et le projet était abandonné dans les années qui suivaient.

Ca revient à ce que tu appelles 's'occuper plus du contenant que du contenu' et qui pour moi est une erreur majeure en aquario récifale. Cette façon de voir l'aquario ne permet pas, AMHA, d'avoir un projet pérenne.

 

 

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bonjour,

 

un aquarium récifal qui tourne forcément "bien chiadé" , que le propriétaire soit bricolo ou pas...

 

( et Leth n'aime pas les bricolos...)

quel jugement

et sans une once d'humour en plus

il aurait peut être mieux valu rester au lit ce matin plutôt que de se lever du pied gauche

 

je n'ai rien contre les bricolos, bien au contraire j'admire les gens sachant créer de leurs mains

 

par contre, comme je l'ai dit au dessus, je pense qu'un bac monté plus pour le bricolage qu'il implique que pour le vivant qu'il contient n'est pas une philosophie assurant une longue vie au projet.

 

 

Et je connais un tas de bacs pas chiadés qui tournent, parfois en dépit du bon sens :mdr3:

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