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Alimentation : Distributeur automatique de nauplii d'Artémia vivants


Denisio

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Bonjour,

 

Dans ma quête de nourrissage de filtreurs marins en tous genres, dont certains plus difficiles, azooxanthellés ou pas,  j'ai en tête (suivant les conseils du Compère Olivier)  de délivrer régulièrement dans le bac des nauplii d'artémies vivants, fraichement éclos. Pas franchement sûr de mon assiduité à gérer régulièrement un éclosoir manuel sur le long terme (Manuel n'étant pas toujours à la maison), je souhaite automatiser la tâche autant que possible. La quantité devra ne pas être négligeable pour le futur aquarium d'environ 500 litres.

 

J'ai donc glané des idées ça et là, essayé quelques équipements et bien écouté les judicieux conseils des Cap Récifaliens rompus à l'exercice. Il en est sorti le projet qui suit et que je soumets à votre sagacité.

 

DistribNauplii.png

 

L'élément principal est constitué de l'éclosoir ou réacteur à nauplii, auquel est accouplé une pompe destinée à déverser les nauplii nouvellement éclos et, plus tard, un distributeur automatique de cystes. Le réacteur a un diamètre de 115 mm et une hauteur de 500 mm, soit environ 5 litres, de quoi répondre au besoin du futur bac, je l'espère.

 

Dans l'ordre chronologique, le distributeur automatique de cystes pourra être un habituel distributeur de nourritures sèches. Il me reste à trouver un modèle qui ne soit pas trop encombrant et surtout, qui puisse délivrer de manière fiable, de très petites quantité de cystes, quotidiennement. C'est la dernière partie du projet que je mettrai en oeuvre quand le système sera au point. Mais je reste preneur de toute suggestion.

 

Les cystes sont introduits dans une chambre d'alimentation en cystes,   immergée dans l'eau du réacteur. Les cystes pleins, coulent de leur propre poids vers le fond et passent dans le réacteur via une petite ouverture. Les légers mouvements verticaux d'eau à ce niveau suffisent à générer une évacuation régulière, sans colmatage. Les cystes vides, eux,  flottent en surface ; Cette boite étant simplement emboitée dans un étrier fixé à la paroi, il est facile de l'ôter en bouchant l'orifice d'évacuation pour la vider et la nettoyer de temps à autre. Pour mon prototype, j'ai utilisé une seringue de perfusion.

 

Une pompe à air 12V libère sans discontinuer les bulles au fond du réacteur pour générer un courant vertical qui met en suspension les cystes, comme dans tout éclosoir. Le courant doit être relativement faible au fond du cylindre, mais suffisant pour conserver la suspension jusqu'à l'éclosion. c'est ce que je vérifierai.

 

Il y a toujours une part de nauplii non éclos, lourds. J'ai prévu qu'il s'éliminent du circuit en passant au travers d'une grille de séparation des cystes non éclos,  au fond du réacteur, dont le but est d'annihiler tout courant.

 

Le nauplius peut nager. Il est normalement attiré vers la lumière. J'ai donc prévu une chambre de concentration des nauplii, éclairée intérieurement pas une ampoule LED. La lumière émane de l'intérieur de la chambre par une ouverture située en bas. Afin de faciliter le travail des jeunes nauplii pas encore bien musclés, j'ai prévu une grille zone calme dont le but est, ça tombe bien, de créer une zone calme sans courant à proximité de l'ouverture.

 

Très coopératifs, les nauplii remontent dans la chambre et se concentrent à proximité de la source de lumière. Le temps de latence ne sera-t-il pas trop long pour éviter l'asphyxie ? Un fois par jour, la pompe 12V à l'extérieur, envoi une certaine quantité d'eau dans le réacteur. Archimède n'étant jamais loin, la même quantité d'eau sort par le tuyau dont l'orifice d'entrée est dans la chambre de concentration, proche de la lumière.

 

Le volume de l'eau entrant doit correspondre approximativement au volume de la chambre de concentration. Ceci, afin d'extraire tous les nauplii sans attirer de cystes. Soit environ 300 ml dans mon projet. C'est très peu. La plus petite pompe 12V trouvée a un débit de 200 L/h. Il faudrait qu'elle fonctionne 5 secondes pour évacuer les naupii éclos. L'idéal est une programmation à la seconde près. Dans mon projet, je me contenterai d'un programmateur journalier 12V à la minute, quitte à brider le débit de la pompe à 300 ml/mn, soit 18 L/h.

 

Le cylindre du réacteur sera, selon l'endroit, camouflé par un masque opaque amovible, limitant les lumières parasites.

 

Comme mes premiers essais, cet hiver, ont confirmé que la température trop basse de mon fish-room/garage limitait grandement le taux d'éclosion, j'ai prévu accessoirement un petit chauffage régulé de 25 W, malheureusement en 220 V

 

Voila, c'est le principe général qui n'attend que vos critiques ;)

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Merci !

 

Pour avoir une idée du système et comme il me fallait avoir une idée des encombrements...

DistributeurNauplii.JPG

 

Le réacteur fait diamètre 115 mm, hauteur 500 mm. La chambre de concentration 50 mm, H 250 mm. Le tuyau dia 32 au sommet de cette chambre est destiné à y couler la lampe LED dans de la résine epoxy. Il est emmanché et facilement amovible. Les différents tubes sont fixés par des étriers : il s'agit de tronçons de tuyaux sectionnés longitudinalement et collés au cylindre du réacteur à la colle epoxy.

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C'est une bonne idée.

 

Ma cogitation rebondit toutefois sur d'autres, non brevetées, et sera surement améliorée si je la laisse débridée. Je serais plutôt pour le partage, et tant mieux si il peut faire l'affaire (et les affaires) de certains. Je dédie donc ce système à tous les papas dont c'est la fête aujourd'hui. A leur charge d'en faire profiter les mamans et leur entourage ;)

 

Quelques photos du prototype que j'ai mis en route hier.

RN 1.jpg RN 2.jpg

 

Il reste peu d'espace pour rentrer un bras. mais comme tout est amovible... Il y a encore possibilité de mieux agencer. Le support du thermoplongeur est rabaissé, plus bas que le niveau du couvercle, pour s'immerger suffisamment dans l'eau.

 

RN 3.jpg

 

J'ai finalement préféré mettre toutes les connexions sur le cylindre, et non pas au travers du couvercle, de telle sorte que je puisse l'ouvrir facilement. Je pensais fixer le boitier dessus mais je le laisserai amovible pour le déporter, là ou il sera plus visible et accessible.

RN 4.jpg

 

La lumière jaillit bien de l'ouverture inférieure. Je pense qu'elle sera suffisamment attractive pour les nauplii.

RN 5.jpg

 

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C'est un superbe bricolage !

 

Tu évoques un ' programmateur journalier 12V à la minute '

 

Le programmateur est alimente en 220V, le convertit en 12V avec une précision a la minute ?

Peux nous dire ou tu te l'es procuré ?

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Justement, premières observations : je collecte autant de nauplies libres que d'autres encore collées à leur oeuf. C'est dû aux turbulences d'eau à l'entrée, qui entraînent les nauplii non totalement éclos dans le tube. Comme ils sont légers, ils remontent. Il faut juste que la "zone calme" soit plus calme. Ça doit pouvoir s'améliorer, déjà en changeant le sens de rotation de l'eau, donc la position du tube d'air.

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Salut,

 

Pour qu'il y ait une bonne éclosion il faut que les cystes soient bien brassés donc la petite boite où les cystes arrivent doit être brassée.

Il ne faut pas que les cystes prennent l'humidité, je pense que tu vas avoir des problèmes d'éclosion avec le distribiteur de cystes qui va prendre l'humidité surtout dans ton garage. Ton taux d'éclosion sera faible.

Le temps de latence ne doit pas être trop long car les nauplii malgré la lumière sédimentent (au dela de 5 minutes je dirais).

Enfin les vieilles nauplii au niveau nutritif ne valent pas grand chose, avec un apport journalier de cystes je ne sais pas si tu vas facilement trouver un équilibre entre l'apport de cystes neufs et l'export de nauplii.

 

Attention par la suite au développement des indésirables : aiptasia et hydraires.

 

olivier

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salut,

 

et bien dis donc sacré distributeur  :horreur  :pouce

 

il y a un peu plus de 15 ans ( sniff ça passe ) quand je bossais a l'institut oceanographique au dessus du bac recifal mon chef avait mis au point un truc relativement simple pour une distribution nocturne, bien sur avec une forte diminution du brassage dans le bac .

 

la chose utilisé c'était ça, l'éclosoir classique de chez hobby.......... enfin deux exactement... 

 

post-224-0-80246600-1466577516.jpg

 

au centre ont sont récupéré les nauplies il y avait un trou a la plaçe avec un tuyau donnant directement au dessus du bac..l'éclosoir était alimenté en eau  par une dérivation sur une sortie de tunze 4002...........

 

ça fonctionnait pas mal tout de meme pour apporter un petit plus niveau prédation pour les sps..............dans quel proportion ?? en tout cas il y avait exclosion lol observation nocturne sur le bac était plutot intéressante sur la réaction des acro...........pour le reste ça fait loin dans mes souvenirs lol et pour les spécialistes de la chose c'était peut etre pas térrible comme truc se qui est possible  :hihi

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Pour compléter sur le descriptif :

 

Le réacteur en place. j'ai rajouté une sonde de température pour vérifier le bonne régulation du thermoplongeur.

RN6.jpg

 

Le matériel choisi :

La lampe LED : 12V 9W, couleur blanc (1 €). Bien que ce soit un modèle étanche, je l'ai incluse dans un bout de PVC rempli de résine epoxy transparente. Elle se branche directement sur l'alimentation

RN7.jpg

 

La pompe à eau : 12V, 3 W, 200 L/h (3 €). J'ai réduit le débit trop important par une vanne d'osmoseur.

RN8.jpg

 

La pompe à air à diaphragme : 12V, 300 mA (2 €). Un peu bruyante (60 dB à 30 cm), ell est dans le boitier de commande. Donnée pour environ 100 000 cycles, elle ne va pas tenir bien longtemps pour un fonctionnement 24/24 h.

RN9.jpg

 

Le 12V est obtenu par une simple alimentation AC 220 V -> DC 12V, 2A (4 €) pour tous les équipements.

 

Le thermoplongeur 220V, 25 W pour fiabiliser le rendement, surtout en hiver.

RN10.jpg

 

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... il y a un peu plus de 15 ans ( sniff ça passe ) quand je bossais a l'institut oceanographique au dessus du bac recifal mon chef avait mis au point un truc relativement simple pour une distribution nocturne, bien sur avec une forte diminution du brassage dans le bac .

 

la chose utilisé c'était ça, l'éclosoir classique de chez hobby.......... enfin deux exactement... 

 

Merci Palao pour l'info.

Effectivement, j'avais pensé à cet équipement mais j'ai eu des retours assez variés dessus. Certains n'en sont pas satisfaits et surtout, on n'a pas de vision de ce qu'il produit ni en efficacité, ni en quantité. J'avais la sensation que pour mon projet, il serait un peu limite.

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Salut,

 

Pour qu'il y ait une bonne éclosion il faut que les cystes soient bien brassés donc la petite boite où les cystes arrivent doit être brassée.

Il ne faut pas que les cystes prennent l'humidité, je pense que tu vas avoir des problèmes d'éclosion avec le distributeur de cystes qui va prendre l'humidité surtout dans ton garage. Ton taux d'éclosion sera faible.

Le temps de latence ne doit pas être trop long car les nauplii malgré la lumière sédimentent (au-delà de 5 minutes je dirais).

Enfin les vieilles nauplii au niveau nutritif ne valent pas grand-chose, avec un apport journalier de cystes je ne sais pas si tu vas facilement trouver un équilibre entre l'apport de cystes neufs et l'export de nauplii.

 

Attention par la suite au développement des indésirables : Aiptasia et hydraires.

 

olivier

Merci Olivier pour ces remarques.

J'ai cherché, en vain, le cycle d'évolution depuis le cyste jusqu'au nauplius, durant ce court laps de temps, de 24 heures (autour de 27°C). La flottabilité et le pouvoir nutritionnel évoluent rapidement, le système doit le prendre en compte. Si tu as des infos précises, je suis preneur.

 

Si j'ai bien compris les différents stades, corrigez-moi si je me trompe, on trouve :

1 - Cystes vides : ils flottent. Puisqu'ils ne coulent pas, on peut les éliminer de temps à autre au stade de l'humidification. Normalement, les bonnes marques ne devraient pas avoir de cystes vides à la vente.

2 - Cystes non éclos : ils coulent tous dans l'eau douce, mais flottent dans une saumure. Il semble qu'ils coulent tous aussi dans une eau de mer à salinité S35 ;

21 - une grande part de ces cystes écloront -> 3 ;

22 - une part de cystes n’éclora jamais. Il faut les évacuer de temps en temps

3 - Nauplii en cours d'éclosion, encore collés à l'œuf : ils semblent flotter. Est-ce toujours vrai ?

4 - Coquilles vides après éclosion : elles flottent. Il faut les évacuer de temps en temps après arrêt de l'éclosoir.

5 - Nauplii éclos, séparés de leur œufs : ils évoluent entre deux eaux.

 

Première erreur de ma part :

Il n'y a pas de raison de récolter des cystes en bas du réacteur, en dessous de la grille du fond, étant donné que parmi ceux-ci il y a des œufs qui ne demandent qu'à éclore. Je constate en effet aujourd'hui que la grille et le fond se recouvrent, trop rapidement à mon avis, d'un fin dépôt de cystes, ce qui confirme tes craintes. Au contraire, il faut tout remettre en suspension. Je vais donc supprimer la grille et descendre le tube d'air.

RN11.jpg

La conséquence est que la séparation des cystes et des nauplii doit se faire :

- soit brassage fermé, le temps du captage des nauplii avec la lumière, ce qui nécessite une automatisation des séquences : brassage / siphonage. C'est plus simple à réaliser mais je souhaiterais éviter un automate programmable.

- soit je conserve l'idée de la séparation continue au sein d'une zone calme... à condition de ne pas descendre trop longtemps en dessous du taux d'oxygène létal pour les nauplii.

 

Ce qui m'amène à rebondir sur ta remarque :

Pour qu'il y ait une bonne éclosion il faut que les cystes soient bien brassés donc la petite boite où les cystes arrivent doit être brassée.

 

J'avais aussi pensé à une éventuelle perte à ce niveau, sans avoir d'idée sur le délai acceptable. 24 heures, avec une injection de nauplii par jour, me paraissait beaucoup. Pour pallier à ce problème, j'ai la possibilité de faire une petite dérivation de l'air comprimé pour oxygéner la partie supérieure de la boite de concentration... en évitant toutefois de les faire ressortir par turbulences.

 

Et puis, pour m'en assurer, je viens de vérifier le taux de mortalité des nauplii en sortie de réacteur. La petite vidéo ci-après montre ce que j'ai prélevé en sortie, ce jour. Il ne faut pas juger de la quantité de nauplii puisque j'a été absent durant deux jours et je n'ai pas réalimenté l'éclosoir. Mais il s'agit de ce qui s'est accumulé dans la chambre de concentration depuis la dernière fournée automatique, c'est à dire il y a 15 heures. Je constate au passage qu'il y a essentiellement des nauplii et pas de coquille (une amélioration par rapport à mon premier constat), et surtout que ces nauplii sont vivants. C'est à dire que les plus anciens ne sont pas morts, même en l'absence de brassage particulier. Plutôt rassurant, je vais donc conserver ce dispositif assez positif pour l'instant.

https://www.youtube.com/watch?v=j95kR9pU3tM

 

Le temps de latence ne doit pas être trop long car les nauplii malgré la lumière sédimentent (au-delà de 5 minutes je dirais).

 

Je n'ai pas compris ce que tu entends par "temps de latence". Tu veux dire que brassage arrêté pour la séparation, en l'absence d'O2, ils meurent vite ? Si c'est le cas, mon constat ci-dessus me rassure. Peut-être que cette petite chambre est finalement suffisamment oxygénée.

 

Il ne faut pas que les cystes prennent l'humidité, je pense que tu vas avoir des problèmes d'éclosion avec le distributeur de cystes qui va prendre l'humidité surtout dans ton garage. Ton taux d'éclosion sera faible.

 

Merci, je n'avais pas pensé à ce point important. Dernier volet du réacteur si je souhaite une totale automatisation. Je ne suis pas au bout de ma peine ;)

 

Enfin les vieilles nauplii au niveau nutritif ne valent pas grand-chose, avec un apport journalier de cystes je ne sais pas si tu vas facilement trouver un équilibre entre l'apport de cystes neufs et l'export de nauplii.

 

Vieilles nauplii... tu veux dire des nauplii âgées de 24 heures ? J'aimerais en savoir plus à ce sujet. Il s'agit d'un système d'appoint, en complément d'autres apports mais inertes. Je ne sais pas encore l'impact sur les invertébrés, ce sera plus long à déterminer. Je vois qu'après la petite vérification ci-dessus, les Tubastrea s'ouvrent, mais ces gloutons ne sont pas vraiment mes témoins. Si besoin, est-ce qu'une petite injection d'AA plus vitamines dans la chambre de concentration peur résoudre le problème ?

 

Attention par la suite au développement des indésirables : Aiptasia et hydraires.

 

Opération Spurilla neapolitana en préparation. Ton agenda est-il chargé dans les prochains jours ? :)

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Une fois les nauplii éclos ces derniers malgrè la présence de la lumière vont sédimenter au fond.

 

La valeur nutrititive des nauplii évolue rapidement, d'abord riche en AG elles perdent rapidement ces qualités nutritionnelles en fonction de leur mue successive. La valeur en protéine va croitre par contre. Bien sûr c'est en lien avec la température.

Comme tu ne nourris pas les nauplii il faudrait que les nauplii soient toute injectées en 48 heures, mais cela reste difficile à controler car tu vas injecter des nouvelles nauplii chaque jour. Je ne pense pas que cela soit un réel problème.

 

Pour les Cystes c'est bien ça, certains vont flotter et donc s'accrocher à la paroi, d'autres vont sédimenter (non éclos). Enfin des nauplii à moitié éclos vont mourrir et pourrir au fond ce qui risque de faire monter l'ammoniac (sans risque pour le bac vu le volume), mais peu amener une sur mortalité.

 

Une décapsulation au départ avec conservation au frigo te premettrais de résoudre pas mal de problème car même les cystes non éclos peuvent participer à l'alimentation.

 

olivier

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Une fois les nauplii éclos ces derniers malgrè la présence de la lumière vont sédimenter au fond.

 

Les nauplii non éclos... tu veux dire que nos petits crustacés ne sont pas tous attirés par la lumière et que certains vont mourir au fond ?  Tu connais la proportion approximative ?

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Effectivement, toutes ne sont pas attirées souvent parcequ'elles ne peuvent pas, mauvaise mue, problème avec le chorion...celles ci vont mourrir au fond du récipent et contribuer à la pollution.

Au niveau de proportion je ne la connais pas mais certainement

 

olivier

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Merci.

 

J'avais trop de dépôt avec les fonds plats.

 

- Dans la chambre d'alimentation / d'humidification. J'ai remplacé le fond de la seringue par une pente raide dont la partie basse est percée d'un petit trou de diamètre 3 mm (pas très visible sur la photo). On peut se poser quelques questions. Pourquoi mettre une chambre et ne pas vider les cystes directement dans le réacteur ? Parce qu'il y a bien souvent des cystes vides qui flottent et se collent alors aux parois du réacteur. La petite chambre permet de les concentrer et de les extraire facilement pour repartir avec un équipement rapidement propre. Pourquoi un petit trou et non pas une ouverture plus grande ? Dans cette chambre, les cystes s'humidifient et coulent. Le petit trou évite qu'il y ait trop de turbulences dans la chambre et que les cystes vides soient emportées vars le fond de plus, il est facilement bouché avec le doigt lors de l'enlèvement. Ceci dit, il est judicieux de positionner le trou de la chambre au dessus, à la verticale de la sortie d'air. Ainsi il y a un léger mouvement de bas en haut au fond de cette chambre, qui évite tout colmatage, qui libère progressivement les cystes et empêchent qu'ils restent sur le fond, malgré sa pente.

RN12.jpg

 

 

- Au fond du réacteur. Du fait du volume du réacteur, le courant généré par l'air comprimé ne permettait pas de brasser suffisamment le fond pour remettre en suspension les cystes déposés. Là aussi, j'ai rajouté une pente. Le point bas est décentré de la chambre de récupération des nauplii puisqu'il reçoit l'arrivée de l'air comprimé. La pente s'avère ici insuffisamment inclinée et j'ai dû augmenter légèrement le débit d'air pour remuer les 5 litres d'eau. Le résultat est satisfaisant : plus aucun dépôt. J'évacuerai de temps en temps les cystes non éclos par le petit robinet inférieur, quand ils auront décanté après avoir coupé l'air comprimé.

RN13.jpg

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  • 3 mois plus tard...

Suite du prototype.

 

Le brassage interne est obtenu par air comprimé (comme d'habitude). Je me rends compte que l'on ne brasse pas aussi simplement un réacteur de diamètre 125 mm d'environ 5 litres, et une bouteille de coca. Il faut beaucoup d'air comprimé et la petite pompe 12V initiale ne suffit pas. J'utilise donc une bonne vieille pompe à air bien bruyante de mes débuts. Cependant il y a un équilibre à trouver entre un fort brassage et trop peu :

  • Lorsque les bulles d'air remontent depuis le fond, elles génèrent des courants importants qui empêchent le nauplius de remonter vers la lumière.
  • En baissant le débit, les nauplii remontent bien vers la lumière et le taux de vivantes en sortie est intéressant. Revers de la médaille,  il y a pas mal de cystes qui sédimentent au fond.

J'ai donc utilisé un tuyau pvc dans lequel j'introduis le tube à air comprimé. J'obtiens un meilleur flux de l'eau dans le réacteur. C'est à dire une relativement bonne récupération des cystes non éclos qui décantent et pas trop de mouvement d'eau au centre du réacteur pour permettre aux nauplii de remonter vers la lumière. Mais ça reste finalement insatisfaisant : après quelques jours, trop de cystes s'accumulent encore au fond.

 

J'ai donc augmenté la pente des parois au fond, pour mieux concentrer les cystes près du tuyau d'air. C'est la photo qui suit. Mais comme on peut le voir, le plexi n'est pas assez glissant et trop de cystes s'y collent encore. Il faudrait une pente très importante pour arriver à un résultat acceptable. Finalement il ne faudrait que des parois verticales ; irréalisable !

RN14.jpg

 

 

Faute d'idée géniale, j'ai bricolé un fond plat puis rajouté un agitateur magnétique.

RN15.jpgRN16.jpg

 

Depuis 3 jours, ça fonctionne à merveille. Plus de dépôt au fond. Mais cet agitateur 12V qui fonctionne toutefois à très petite vitesse (il tourne sous 4V), ne risque-t-il pas d'assommer les pauvres petits nauplii qui viennent d'éclore ? 

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Merci pour ces réflexions.
 

Les cystes non éclos qui sont au fond peuvent très bien éclore (pour preuve, les systèmes sans brassage qui fonctionnent tout de même).

 
Puisque les systèmes sans brassage fonctionnent, ça veut dire que je dois pouvoir m'affranchir du brassage par air, l'agitateur magnétique assurant un minimum de mouvement de l'eau. Ca simplifierait le fonctionnement et c'est moins bruyant. A tester, plus tard quand j'aurai du recul.
 
La photo ci-dessus a été prise après un fonctionnement de 3 à 4 jours. La quantité de cyste déposés est importante. Si il y avait des cystes non éclos en plus des cystes vides, j'ai l'impression qu'ils étaient morts. En effet, cette quantité n'a pas diminué quelques jours après, alors que je n'ai plus rajouté de cystes. Quand j'ai vidé et observé, je n'ai pas non plus vu de mouvement.
 

Les cystes tombés au fond et non brassés peuvent aussi être des cystes déjà éclos.

 
C'est sûr. Tant qu'il y a du brassage, comme avec les bouteilles de coca renversées les cystes vides sont sans cesse en mouvement dans l'eau. De temps en temps, j'imagine tous les 15 à 30 jours, il faut procéder au nettoyage (ou la vidange du fond) après avoir arrêté toute agitation.

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  • 7 mois plus tard...

Un petit point sur mes cogitations. J'en suis à la troisième version du distributeur et quelques observations.  La version actuelle a été fortement simplifiée.

 

Nouvelle image.png

 

Les évolutions majeures :

 

Brassage interne : le moindre obstacle dans le corps est aussi une possibilité de dépôt des cystes. Il est impératif de limiter les surfaces horizontales. J'ai dû brasser avec l'agitateur magnétique pour éviter les dépôts au fond. Mais ce brassage ne suffit pas à brasser l'ensemble avec ce volume d'eau important. J'ai rajouté une circulation de l'eau via un exhausteur qui permet la circulation des cystes et le nettoyage des dépôts proches de la surface. Du coup, la pompe nécessairement plus puissante est en 220V.

 

Chambre d'alimentation en cystes : je l'ai abandonnée. Source de dépôts et finalement inutile à ce stade du projet.

 

Grilles de séparation des cystes : Là encore j'ai tout supprimé. L'idée était de créer des zones calmes mais les dépots étaient vraiment trop importants.

 

Chambre de concentration des nauplii : c'est avec le brasage un point important. Dans la première version du projet, elle était en dessous du niveau d'eau et il y avait des agglomérations de cystes en partie haute qui obstruaient la sortie. Je l'ai donc remontée, l'évacuation étant au niveau de l'eau, les cystes flottants s'évacuent à chaque distribution.

 

Éclairage LED : la petite lampe LED 12V répond bien au besoin, je l'ai conservé. Elle ne baigne plus dans l'eau.

 

Chauffage : la cartouche s'avère bien réguler la température (autour de 27°C), même aux périodes les plus froides. J'aurais préféré un système très basse tension.

 

Distributeur automatique de cystes : L'appareil doit se positionner au dessus du réacteur, il ne doit pas être trop imposant. L'objectif est de distribuer quotidiennement une petite dose (1 ml) de cystes. Les cystes sont de petite taille et peu de distributeurs de nourritures permettent de gérer un si faible diamètre. Le réglage de la quantité doit être fiable, précis et doit permettre de distribuer un petit volume. Ca élimine nombre d'équipements. Il doit être facile à retirer, à nettoyer, à remettre en place. Par ailleurs, les cystes ne doivent pas sécher.

 

Après essai de 3 distributeurs, le modèle chinois "Automatic fish feeder" no name, ci-dessous répond plutôt pas mal au cahier des charges. Dosage mini d'1ml, boitier étanche, de l'air comprimé (avec un filtre charbon) assèche l'air intérieur, un clapet se ferme après distribution pour limiter les remontées humides, se fixe facilement avec les accessoires fournis. Les cystes s'avèrent secs et conservent un taux correct d'éclosion après plusieurs jours dans le bol.
Seuls défauts : des cystes s'immiscent entre le bol tournant et l'appareil. J'ai du rajouter du ruban adhésif qui fait office de racleur. Et puis l'absence de branchement 12V CC. Le volume du bol est du coup bien trop important pour ma petite installation, mais qui peut le plus...

 

distri0.jpg distri2.jpg

 

Cette dernière version souffre encore d'un petit défaut.

  • Même si le taux d'éclosion parait satisfaisant, il reste de nombreuses coquilles flottant en surface à chaque distribution. A priori en majorité vides, elles sont évacuées en surface vers l'écumeur et ne posent pas de problème. Si possible je souhaiterais l'éviter.
  • Le volume distribué dépend du débit de la pompe et du temps de distribution. Actuellement, le débit est ajusté pour un volume de 100 ml durant une minute (le programmateur est basique). L'idéal serait de pouvoir piloter une quantité plus facilement. Il existe des programmateurs à la seconde.

Mon système actuel trouve ses limites et je pense m'orienter vers un petit programmateur à prix modique : carte horloge + carte retard/tempo + relais, qui permettra plus de souplesse entre les différentes fonctions, à la seconde près : éclairage (actuellement 24/24), brassage 24/24, distribution. Dès lors, il sera possible de simplifier encore le réacteur pour reproduire automatiquement  le système classique d'éclosoir (la bouteille renversée, l'arrêt du brassage, la lampe torche...), un cycle finalement pas mal.

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