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Brassage aquarium Nancy


sarnac37
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Bonjour

 

Hier je suis  allé à l'aquarium de Nancy.

Cela faisait au moins 10 ans que je n'y avais pas mis les pieds.

 

Ce qui m'a frappé, c'est le brassage relativement moderé pour des coraux totalement magnifiques.

 

Effectivement, ils avaient une belle collection de mous.

Ma reflexion est la suivante : notre brassage relativement fort et violent est il vraiement necessaire ?

 

Avez vous des infos sur les brassages des aquariums publiques ?

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Je n'ai pas vraiment d'idée sur les équipements de brassage des aquariums publics, mais ce n'est pas si étonnant qu'il soit plus faible avec des coraux mous. On ne voit pas en aquarium public (sauf rares exceptions) des coraux de haute énergie.

 

Tout dépend du biotope reconstitué. J'avais donné ici quelques ordres de grandeur paragraphe 3.3. Les récifs coralliens tropicaux

 

Dans nos aquariums, ont n'adapte pas toujours le brassage en fonction des animaux. La tendance est d'avoir des coraux de haute à très haute énergie, plus exposés au brassage et puis d'autres à plus faible énergie, que l'on protège dans des recoins, comme on peut. Heureusement, les coraux ont souvent une bonne plasticité et savent s'adapter (en aquarium public ou privé) à des environnements variés.

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dur dur  le brassage

 

ce que je suis sur , c'est que le mous demande  un brassage faible, mais suffisant pour les aidés a se débarrasser de leurs mue .

 idem pour les LPS , brassage  modéré.

 

pour les SPS , ce que j'ai put constaté dans mon bac , avec les théorique 40 a 50  fois le volume du bac a l'heure , ils font la tète .

avec  un  20 fois le volume du bac /heure , tout le monde est en forme

 je suis pas le seul a émettre ce constat.

 

dans le milieu naturel, ils sont effectivement dans des zones de fort brassage , mais   a ce jour  impossible de re-créer en bac   ce mouvement  aléatoire.

 

comme dit plus haut, heureusement que les coraux  ont la faculté  dans certaines limites de s'adapter, sinon ont serait dans le caca pour  maintenir diverses espèces dans le meme volume

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  • 2 semaines plus tard...

Même avis concernant les brassages surpuissants et le fait qu'avoir des variations aide beaucoup.

 

De toute façon il suffit de regarder une vrai zone de récif avec du SPS :

Oui, ca peu être une sacrée lessiveuse mais pas H24, et les courants sont extrêmement turbulents et faiblement laminaires. Et il y a des périodes où le brassage est extrêmement faible voir quasi nul.

 

Nous globalement ce qu'on fait dans nos bacs quand on brasse à 40x, c'est quand même du très puissant, H24, extrêmement laminaire, et même dans les zones de turbulence, çà reste peu aléatoire, il y a un peu de turbulence, mais c'est quand même toujours sur les mêmes schémas de flux.

 

Avec les dernières générations de pompes, çà s'améliore, mais on est encore loin de ce qui se passe sur un vrai récif.

Modifié par Pierrot91
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Pierrot, j'ai un peu de mal à comprendre ton propos ;)
 

Nous globalement ce qu'on fait dans nos bacs quand on brasse à 40x, c'est quand même du très puissant, H24, extrêmement laminaire, et même dans les zones de turbulence, çà reste peu aléatoire, il y a un peu de turbulence, mais c'est quand même toujours sur les mêmes schémas de flux.

 
Bien d'accord, 40x en pleine poire, c'est puissant, beaucoup plus que ce que l'on trouve en bas de la pente externe, mais bien moins que le déferlement de vagues ou même les mouvements de forte houle. D'accord aussi sur le fait que ces extrêmes sont épisodiques et que les coraux les plus exposés ont des moments de répit, avec un brassage faible à nul (effets conjoints : saisonniers, climatiques, lunaires...).
 
"quand on brasse à 40x, c'est quand même du très puissant, ...extrêmement laminaire". On avait l'habitude de raisonner avec les pompes à flux étroit (qui induit un brassage turbulent) et ensuite à flux large qui produisent un écoulement de sortie turbulent mais avec lesquelles on peut aussi obtenir un brassage laminaire tournant dans le bac, selon l'agencement du décor. Bref, l'habitude était de produire des écoulements turbulents et reste encore majoritaire. Aujourd'hui, on sait obtenir plus facilement des flux laminaires avec les Gyres. Mais dans les deux cas, j'observe que les écoulements peuvent être puissants.
 
"...extrêmement laminaire, et même dans les zones de turbulence" : peux-tu préciser ? Pour moi, quand le courant est installé, il est laminaire ou bien turbulent.
 
"De toute façon il suffit de regarder une vrai zone de récif avec du SPS" : les SPS occupent des zones d'énergies bien différentes ; bas de pente récifale (S. hystrix, Montipora plateau...), pente récifale (beaucoup d'Acropora fortement branchus), crête (Montipora encroûtants, Acropora à branches courtes...). Toutes les zones qui constituent le récif sont du vrai récif et toutes comportent des espèces de SPS
 
Je suis un peu perdu. Je ne souhaite pas pinailler, seulement mieux saisir le fond de ta pensée ;)

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Héhé, pas toujours facile de bien s'exprimer à l'écrit ;)

 

Ma première version  du post ci dessous était un immonde pavé (oui pire que celui ci) qui sortait du sujet, donc voici la version courte :

Ce que j’essaie de dire, c'est que les zones de turbulence dans nos bacs ne sont pas aussi aléatoires et variées que dans la nature. Le courant associé ne va généralement pas prendre toutes les directions/intensité possibles (pas sur que ce soit plus clair !).

 

En gros si j'ai un corail à tentacule sous un flux laminaire, il a une superbe permanente avec les tentacules toujours allongés dans la même direction.

Si le même corail est dans une zone turbulente, les tentacules vont changer de direction, ok, mais final, souvent il n'y a rien de très aléatoire ou très varié, et on n'observera pas tant de configuration que ça dans la position des tentacules (par ex, extension à gauche, puis vers l’arrière, puis le haut, et retour à gauche et ainsi de suite).

 

C'est ce manque de variabilité qui je pense fait que si les conditions sont quand même favorable 20 ou 30% du temps un corail tiendra, même sous un brassage très intense dans l'océan, alors que dans nos bacs surtout ceux à brassage élevé, il y a tendance à être à pleine puissance H24 et un mauvais placement fera péricliter un corail en quelques semaines.

 

Comparé à l'océan où les courants sont influencés par, à minima : des courants globaux de zones (mais qui j'imagine peuvent changer sur une échelle de temps longue type saison), les marées (avec une force dépendant de la lune), le vent (idem, variable en force, et en orientation), et surement plein d'autres paramètres.

Au final, pour une zone donnée, je pense que les courants passent par toutes les configurations possibles sur des périodes de temps assez courtes.

 

Après j'imagine qu'un bac avec suffisamment de sources de brassage, sur oscillateur, et avec un débit variable, les fréquence d'oscillation et de variation de débit étant toutes déphasées, on doit arriver à un résultat équivalent, mais à quel prix (encombrement dans le bac, usure des fil électriques sur oscillateur, des pompes avec les variations de puissance etc...).

 

Une question qui me vient à l'esprit à ce sujet (potentiellement stupide !) :

est ce que les coraux qui tolèrent un brassage puissant sont installés là ou ils le sont dans la nature parce qu'il en ont besoin, ou bien parce qu'ils le tolèrent et que c'est surtout une zonation qui empêche leurs concurrents (mous, LPS) de s'y installer et de les détruire ?

 

Désolé pour le pavé, je suis un incorrigible bavard !

Modifié par Pierrot91
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Merci pour ce complément et j'adhère. Nous sommes bien loin de reproduire la nature.

 

Sur la variabilité, j'émettrais un petit bémol : le courant dans une passe est certes très variable en intensité (de nul à hyper important), mais bien moins en directions. Surtout dès que l'on franchit les 5 mètres de profondeur.

 

 

Pour amorcer une réponse à ta dernière question. Les coraux sont-ils là parce qu'il ont besoin de brassage ? A l'origine, pas vraiment ; ils auraient évolué sous d'autres formes. Mais aujourd'hui, l'évolution de chaque espèce étant ce qu'elle est : oui, certainement, ils ont besoin d'un certain brassage.

 

Mais est-ce l'essentiel ? Non.  De ce que j'ai pu lire concernant les zooxanthellés, l'occupation des espèces dans les différentes zonations du récif  semble bien, et avant toute autre considération, conditionnée par le besoin de lumière. C'est dans un environnement d'éclairement donné que le polype et plus encore la colonie, se sont adaptés aux autres conditions environnementales, notamment le brassage, d'où parfois des morphotypes au sein d'une même espèce.

 

Plusieurs exemples :

 

Il est des espèces qui n'ont pu se développer près de la surface. Elles ont alors élaboré d'autres stratégies de captation de la lumière (les formes en plateau orienté vers la lumière, l'expansion de gros polypes...). Dans ce cas, en manque d'intensité lumineuse,  l'évolution génétique a abouti à des morphes qui ont dû s'adapter aux conditions hydrodynamiques environnantes et le corail s'est finalement spécialisé à une typologie de brassage.

 

Les polypes dans les brassages de haute énergie sont petits, nombreux, les colonies sont massives ou digitées aux branches épaisses. Dans des courants moindres, ils seraient moins oxygénés (moins de surface exposée). Ils ont d'ailleurs moins bien développé d'autres vecteurs de nutrition tel que l'absorption directe par les tissus, comme les espèces d'Acropora dits "de fond" pourvues de peu de polypes mais avec un important coenosteum (tissus inter polypes).

 

On pourrait objecter en observant que des morphes plus fragiles occupent parfois le haut du récif. Cependant, ces dernières compensent leur fragilité par la dispersion des fragments brisés et une croissance rapide, pour une meilleure conservation de l'espèce... proche de la lumière. Chez ces derniers on constate que, bien moins adaptés à leur environnement de brassage parfois violent, leur stratégie de survie est avant tout axée sur l'éclairement.

 

Pour les mêmes raisons, si on trouve peu d'azooxanthellés près de la surface, ce n'est apparemment pas parce qu'ils préfèrent l'obscurité (bien que certaines espèces on pu évoluer pour s'y trouver mieux), mais parce que l'occupation du territoire dans les faibles profondeur par les espèces zooxanthellées, ne leur laisse que l'espace inférieur.

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