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actualité de la surpêche


Nicofore

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Oups, désolé mais j'aurai du mal à copier les 4 pages.

 

Quelques phrases résument un peu cette situation démentielle:

 

"Les stocks diminuent rapidement, remarque Pineda (un pêcheur chilien). Nous devons faire vite avant que tout ait disparu."

 

Vous pensez peut être que faire vite signifie interdire la surpêche ?

Que nenni, cela signifie en fait "aller plus loin et plus profond" avant les autres...

 

"Les scientifiques estiment que les stocks de chinchards sont passés de 30 millions de tonnes à moins de 3 millions en vingt ans. Après avoir épuisé d'autres océans, les plus gros chalutiers du monde se rendent désormais à la limite de l'Antarctique et se livrent à une concurrence féroce pour mettre la main sur ce qui reste. Le chinchard est alors pêché au large du Pérou et du Chili, le long d'une côte s'étendant sur 6 000 km, jusqu'à une longitude d'environ 120 degrés, soit à mi-distance de la Nouvelle-Zélande."

 

"une bonne partie des prises est transformée en aliments pour l'aquaculture et les porcs. Il faut au moins 5 kg de chinchards pour obtenir 1 kg de saumons d'élevage. Classé comme petit pélagique, il est aussi un élément essentiel de la chaîne alimentaire : sillonnant les mers sur de grandes distances, il se nourrit de plancton et de petits organismes et sert lui-même de nourriture à des poissons plus gros. Les poissons fourrage comme le chinchard, les anchois, les merlans bleus, les sardines, les maquereaux ou les harengs représentent le tiers de la pêche mondiale."

 

"(...) L'entreprise a dépensé 100 millions de dollars en 2008 (77,5 millions d'euros) pour convertir un tanker de 228 mètres de long et de 50 000 tonnes en une usine flottante baptisée Lafayette. D'une longueur supérieure à deux terrains de football, le Lafayette, qui navigue sous pavillon russe, aspire directement les poissons pris dans les chaluts immergés puis les congèle par blocs. Des navires réfrigérés les transportent ensuite vers de lointains ports.

 

"S'il opérait tous les jours, le Lafayette aurait à lui seul la capacité technique de traiter 547 000 tonnes de poisson par an. En septembre 2011, les scientifiques sont parvenus à la conclusion que des prises d'un montant annuel supérieur à 520 000 tonnes réduiraient un peu plus les stocks restants de chinchards."

 

"le Lafayette arbore un pavillon russe parce qu'il a concrétisé une vieille idée soviétique : un navire amiral qui reste immobile en mer et récupère les prises effectuées par une flottille de petits chalutiers. Des experts du secteur soupçonnent qu'une autre raison est l'opacité dans laquelle baignent les activités industrielles en Russie. Le Lafayette, indique Ng Joo Siang, ne peut pas lui-même pêcher, mais il peut servir à mettre en place un "chalut de paire" : maintenir l'extrémité d'un filet relié à un autre navire, lequel hisse les prises à son bord. Une inspection française effectuée à Tahiti en janvier 2010 n'a trouvé aucun équipement de pêche à son bord."

 

"une bonne part de cette surcapacité a été provoquée par les subventions gouvernementales, notamment en Europe et en Asie."

 

"Les transbordements de prises en pleine mer empêchent également un contrôle efficace. Une fois que le poisson est chargé sur des navires réfrigérés à long rayon d'action, son origine peut être aisément dissimulée."

 

"Ce poisson se déplace en bancs dans une zone bien délimitée et est pourchassé par un nombre relativement restreint de flottes. "Une question-clé vient immédiatement à l'esprit, conclut-il. Si nous n'arrivons pas à sauver le chinchard, que pourrons-nous sauver ?"

 

Traduit de l'anglais par Gilles Berton

 

... :horreur:

 

J'avais déjà des scrupules avec le thon rouge, mais finalement il faut ajouter le chinchard en sashimi.

A bien y réfléchir le saumon en sashimi ou sushi serait encore plus critiquable, car provenant d'élevage...

Si cela continue, il ne restera plus que le riz, le nori et la sauce soja...

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Merci.

 

La réponse du pêcheur dénote bien le respect que peut avoir son pays pour ce qui est une de leur premières ressources. Ils n'hésitent pas à polluer leurs côtes avec les déchets issus des élevages (déjections et nourriture non consommée). L'homme est décidément bien inhumain !

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