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3eme Bourse Marin86 05 mai 2013


chris86

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Un grand merci à tous ceux qui se sont penché sur les texte de lois.

 

Moi je ne vois pas d’inconvenant à effectivement faire les papiers de session, cela me rassure je vais pouvoir pensé à mon future bac plus sereinement.

 

Cela apporte quelques contrainte de temps mais vraiment minium par rapport à la joie de pouvoir contempler ce monde merveilleux.

Et puis pratiquement tout le monde a un ordinateur maintenant. Il est facile de tenir à jour une liste de ces coraux pour si retrouver.

Aillant une petite tête je me souvenait pas toujours des nom moi aussi.

 

Un grand merci.

 

 

Une petit question encore:

 

Le vendeur doit garder un double du document de session ou seul l'acheteur la conserve?

 

 

Mais cela n’empêche pas d'avoir une pensé à nos amis sur le coup de cette décente. J'en ai des frissons rien que d'y pensé, sans parler de l’éventuel amende, lorsque j'ai été obligé de vendre mon bac j'en ai pas dormi pendant plusieurs jours, et maintenant encore il m'arrive d'y repensé en pleine nuit sans pouvoir me rendormir. On s'y attache vraiment en tout cas pour moi c’était comme mes bébés, je sais je suis un grand sentimental mais cela ma fait mal. Cela me faisait pas cela du tout avec mes bacs d'eau douce sans pour sa les négligés. Mais lorsque mon 1er poisson mairin est partie, impossible de remonter les escaliers.

 

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salut,

 

Le vendeur doit garder un double du document de session ou seul l'acheteur la conserve?

 

Le vendeur dispose de la facture d'achat ou d'une attestation de cession lors de l'échange, don ou vente de la bouture.

 

Ce document de cession permet à l’acquéreur de prouver que l'animal a été céder dans les règles. Le vendeur n'a pas besoin du double du document de cession lors de la vente mais doit bien sûr disposer de la preuve d'échange d'achat ou de don de l'animal.

 

Voir l'article 215 du code des douanes qui a déjà été mis dans ce fil de discussion :

 

Extrait article 215

1. Ceux qui détiennent ou transportent des marchandises dangereuses pour la santé, la sécurité ou la moralité publiques, des marchandises contrefaisantes, des marchandises prohibées au titre d'engagements internationaux ou des marchandises faisant l'objet d'un courant de fraude internationale et d'un marché clandestin préjudiciant aux intérêts légitimes du commerce régulier et à ceux du Trésor, spécialement désignées par arrêtés du ministre de l'économie et des finances doivent, à première réquisition des agents des douanes, produire soit des quittances attestant que ces marchandises ont été régulièrement importées dans le territoire douanier de la Communauté européenne, soit des factures d'achat, bordereaux de fabrication ou toutes autres justifications d'origine émanant de personnes ou sociétés régulièrement établies à l'intérieur du territoire douanier de la Communauté européenne...

 

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Je bois du petit lait quand je lis les réponses de psittacula , je ne dirais pas mieux. Merci, tu ne peux savoir le bien que tu me fais :zaime:

 

Bonjour Denis,

Si , si je confirme bien sur chaque certificat de cession doit être marqué le numéro de Cites du pied mère d'origine. Ceci nous a encore était dit hier matin par la directrice de la DDPP de la Gironde ; donc l'info date de pas plus de 24h.

Comme je l'ai marqué nous sommes actuellement en plein dans les paperasses pour la préparation de notre bourse de Bordeaux du mois de septembre, d'ailleurs nous allons lundi prochain à la douane pour y déclarer notre bourse et prendre toutes les infos necessaires.

Donc si j'ai des infos interressantes je les communiquerais à la suite.

A+ ;)

Ulkatom, te connaissant bien, je peux te dire sans détour que rapporter les propos de la chef n'est strictement d'aucune utilité. Combien de fois ai je entendu ce type de discours, qu'il faut faire comme ça parce que telle personne à priori de confiance l'a dit sans jamais pouvoir le prouver. Nous préfèrerions qu'elle explique pourquoi elle dit ça, ce serait bigrement plus intéressant que ses affirmations gratuites balancées à la collectivité.

 

Quand on pourra connaitre sa logique, référence des textes à l'appui, on pourra avancer. Demande lui donc ou noter le n° CITES puisque l'attestation officielle Cerfa ne le prévoit pas et pourquoi dans ce cas elle l'exige ? ;)

 

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salut,

Le vendeur dispose de la facture d'achat ou d'une attestation de cession lors de l'échange, don ou vente de la bouture.

 

Ce document de cession permet à l’acquéreur de prouver que l'animal a été céder dans les règles. Le vendeur n'a pas besoin du double du document de cession lors de la vente mais doit bien sûr disposer de la preuve d'échange d'achat ou de don de l'animal.

 

Voir l'article 215 du code des douanes qui a déjà été mis dans ce fil de discussion :

 

merci

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vous avez beaucoup parlé "SPS" ... mais du coup cela comprend quoi ?

- les zoanthus sont ils concérnés ?

- les gorgones sont elles concérnées ?

- les LPS sont ils concérnés ? (plérogyra, euphyllia, ... ?)

 

Les coraux de types mous (zohantus, sarcophyton... et lps (acantastrea, euphylia, caulatrea) n'ont donc pas besoin de certificat de cession, ni meme de cites, et peuvent etre elevé et vendu/echangé, en bourse?

 

tout cela est bien compliqué pour ma petite tete...

Les coraux concernés sont

- essentiellement l'ordre Scleractinia qui comprend tout ce que nous nommons SPS et LPS auxquels il faut rajouter

- les coraux noirs Antipatharia (rare),

- quelques gorgonacés Corallium (rares),

- les coraux orgues Tubiporidae (rares en bourse) et

- les hydrozoaires comme le corail bleu Heliopora coerulea ou les coraux de feu Milleporidae (parfois vendus en bourse) et enfin les Stylasteridae (pas de risque d'en rencontrer en bourse).

 

Tous les coraux quels qu'il soient peuvent être vendus/échangés/ bourse. Seuls ceux ci-dessus nécessitent des Attestations de cession.

 

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Denis a raison c'est ainsi que doit être organisée une bourse et c'est exactement ce que l'on a fait en 2012 lors de notre bourse de Bordeaux à Saint Loubes et c'est aussi que l'on a déjà commencé a faire pour la prochaine: déclaration au près de la DDPP, ,Douane, service d'un vétérinaire, déclaration en mairie et préfecture demande de licence pour vente de boissons.

Et tout les exposants doivent avoir des certificats de cession avec numéro de Cites pour chaque corail sinon il ne pourra pas exposer.

Je pense que bien sûr c'est un peu contraignant à faire mais c'est la seule option qui évite tout problème et assure à tous de venir exposer en toute tranquillité

En tout cas c'est ce que nous faisons pour notre bourse de Bordeaux et que nous continuerons à faire cette année 2013.

 

A+ ;)

Bonsoir Tom, je pense que tu confond: protéger le club en cas de contrôle et protéger les exposants... Effectivement de faire toutes les démarche administrative mettra le club en toute sérénité mais n'empêchera en rien un contrôle le jour de la bourse et causer des problèmes aux exposants...

 

Tant qu'a Madame Lalane je la connais aussi et heureusement que je ne l'ai pas écouté pour nos "moment d'échange" et que je me suis rapproché de notre service juridique communale :plaisante:

 

Franck

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Salut à tous,

 

Denis,

Si je suis venu poster ici, c'est parceque je t'ai vu te battre contre des affirmations souvent gratuites et sorties de nulle part et que je sais combien il est difficile de se démener à se justifier texte à l'appui contre des aprioris, idées reçues... Et j'ai bienfait car le forum à l'air sympa, je pense que je vais pas tarder à faire une présentation. Car la il faut bien le dire, j'arrive comme un cheveu sur la soupe!

 

Ceci dit justement, ne faites pas de ce que l'on a écrit ici des véritées inconditionelles!

Le jour ou vous serez contrôlés, ce n'est pas en disant je l'ai lu sur un forum que vous vous défendrez...

Chaque cas et a mettre point par point en phase avec la législation.

 

Pour exemple je n'ai pas de bac à boutures... ce que j'ai écrit est donc valable. Mais mème si nous sommes dans un état de droit, certaines parties de la loi peuvent être sujettes à interprétation qui donneront jurisprudence.

 

J'ai pris l'exemple du bac à boutures car on aura vite fait de vous dire que

- la reproduction d'animaux a pour objectif la production habituelle de spécimens destinés à la vente ;

quand on verra toutes vos belles boutures alignées comme dans une vitrine,

Idem pour ceux qui ont des annonces permanentes sur les forums...

Et la ce sera à vous de justifier que vous rentrez dans le cadre légal.

Article 1

Un élevage d'animaux d'espèces non domestiques constitue un établissement d'élevage d'animaux d'espèces non domestiques soumis aux articles L. 413-2 et L. 413-3 du code de l'environnement s'il présente l'une au moins des caractéristiques suivantes :

- l'élevage porte sur des animaux d'espèces ou groupes d'espèces inscrits à l'annexe 2 du présent arrêté ;

- l'élevage est pratiqué dans un but lucratif, et notamment :

- la reproduction d'animaux a pour objectif la production habituelle de spécimens destinés à la vente ;

ou

- le nombre de spécimens cédés à titre gratuit ou onéreux au cours d'une année excède le nombre de spécimens produits.

- le nombre d'animaux hébergés excède les effectifs maximum fixés en annexe A du présent arrêté.

Donc le seul vrai conseil que je peux vous donner c'est de potasser un peu la législation. On est dans un état de droit et les seuls textes valables doivent avoir été publiés au JO.

 

Donc www.legifrance.gouv.fr/ est ton ami!

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Tu relève un point important psittacula. La législation est sujette à interprétation !

 

Je ne suis pas un spécialiste de la réglementation sur la faune sauvage captive.

Mais un particulier possédant un bac à boutures dont les coraux sont destinées à la vente peut être tout à fait être considéré comme un établissement d'élevage et non plus comme un élevage d'agrément. Ce type d'établissement nécessite alors un certificat de capacité.

Il n'y a pas à ma connaissance de textes réglementaires ou infraréglementaires qui fixe une limite entre établissement d'élevage et élevage d'agréments en ce qui concerne les coraux. C'est bien là le problème.

 

Par exemple, lors d'un contrôle par des agents de la douane ou de la ddpp lors d'une bourse d'échange, il faut que les vendeurs possèdent les documents nécessaires à identifier :

- l'origine des animaux

- la nature de leur élevage

 

 

 

 

 

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Interprétation en effet difficile, sinon elle ne ferait pas couler tant d’encre. On peut quand même déchiffrer et répondre à quelques points. Mon interprétation :

 

… un particulier possédant un bac à boutures dont les coraux sont destinées à la vente peut être tout à fait être considéré comme un établissement d'élevage

Oui. C’est surtout la notion de profit qui peut faire basculer le statut d’un d’établissement d’élevage à un d’établissement élevage d’agrément. Notion difficile à évaluer et pourtant si importante de conséquences. Concernant les coraux, on peut se baser sur les critères donnés par l’Arrêté du 10 aout 2004 :

«l'élevage est pratiqué dans un but lucratif, et notamment : la reproduction d'animaux a pour objectif

- la production habituelle de spécimens destinés à la vente ou

- le nombre de spécimens cédés à titre gratuit ou onéreux au cours d'une année excède le nombre de spécimens produits.

 

C’est déjà une première base. Après, il existe d’autres notions comme celle des revenus. Une bourse est à considérer au même titre qu’une braderie, rien n’interdit de participer à plus d’une bourse mais e volume global annuel des ventes doit être faible (pas très précis comme notion !). Au-delà d’une limite que je ne sais pas définir aujourd'hui avec certitude, Il devra être déclaré aux impôts et on est considéré comme professionnel avec les obligations qui en découlent (déclaration et autorisation d’ouverture de l’élevage…).

 

… un établissement d'élevage ... Ce type d'établissement nécessite alors un certificat de capacité.

C'est exact, c’est l’exigence de de l’article L-413.2 du code de l’environnement :

« I. - Les responsables des établissements d'élevage d'animaux d'espèces non domestiques, de vente, … de spécimens vivants de la faune locale ou étrangère, doivent être titulaires d'un certificat de capacité pour l'entretien de ces animaux. »

 

Il n'y a pas à ma connaissance de textes réglementaires ou infraréglementaires qui fixe une limite entre établissement d'élevage et élevage d'agréments en ce qui concerne les coraux. C'est bien là le problème.

Pas un réel problème à mes yeux. Les deux arrêtés fixent les limites entre établissement d'élevage et élevage d'agréments

- Arrêté du 10 aout 2004 traitant des établissements d’élevage

- Arrêté du 10 aout 2004 traitant des établissements d’élevage d’agrément.

 

Ce dernier détermine des limites concernant les espèces : "Un élevage d'animaux d'espèces non domestiques constitue un établissement d'élevage ... s'il présente l'une au moins des caractéristiques suivantes : ... l'élevage porte sur des animaux d'espèces ou groupes d'espèces inscrits à l'annexe 2 du présent arrêté..."

 

Concernant les coraux : Étant donné qu’il n’y a aucun corail dans la l'annexe 2 de l’Arrêté du 10 aout 2004, ce n’est pas ce critère qui peut faire basculer d’un type d’élevage à un autre.

 

Par exemple, lors d'un contrôle par des agents de la douane ou de la ddpp lors d'une bourse d'échange, il faut que les vendeurs possèdent les documents nécessaires à identifier :

- l'origine des animaux

- la nature de leur élevage

- Pour l’origine des animaux, c’est clair : Attestation de cession (sans Cites en cas d’acquisition au sein de l’UE)

 

- Pour la nature de l’élevage, ça me parait compliqué. En effet, je ne connais aucun document officiel permettant de justifier qu’un particulier dispose d’une installation d’élevage d’agrément. Seule une enquête sur place par les autorités peut le déterminer en évaluant tous les critères de l’Arrêté du 10 aout 2004 : espèces (aucun risque sur ce point avec les coraux), aspect lucratif de l’installation, si le but du bouturage est le profit, quantité de boutures en regard de l’installation…)

 

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dans quel cas ce range la reproduction naturelle ?

 

Comme mes pocilloporas qui se sont reproduit naturellement dans mon bac ... je me retrouve avec quinze pocillo qui pousse un peu partout dans le bac. J'en ai pas fait l'élevage pourtant... et je vais bien devoir les enlever du bac d'exposition car cela devient bien trop gros rapidement ...

 

Donc si je les enlèves et les mets dans un bac annexe, que va dire le "controlleur" ? Que j'en fait un élevage ? de la reproduction ??

A sa place c'est normal de penser cela bien entendu, pourtant il n'y a pas de démarche volontaire de production (ou reproduction).

Et je ne vais pas pouvoir non plus les garder, j'ai pas assez de place (ou simple l'envie d'avoir autant de cette même variété).

 

On se retrouve donc avec plein de "boutures" à l'insu de notre plein grès si je peux dire.

 

Autre cas. J'aime bien changer l'agencement des coraux. Donc si je prend un corail de mon bac annexe que j'échange avec mon bac d'exposition... mon bac annexe est considéré comme un bac de bouture ?

 

Et dernier cas, si j'ai bien compris, un corail qui ne me plait plus, je peux donc le vendre en toute légalité dés lors que fournis son document de cession ?

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Je viens de lire ce courrier envoyé à notre ministre de l'écologie par la fédération française d'aquariophilie.

 

* Opération douanière lors d'une bourse

Écrit par Jean Jacques LORRIN

Jeudi, 21 Mars 2013 11:51 - Mis à jour Jeudi, 21 Mars 2013 13:55

Lors d'une bourse en Vendée, les douanes saisissent les coraux d'un éleveur, puis font de

même à son domicile. Il lui est en outre reproché de ne pas être titulaire d'un certificat de

capacité.

La législation  précise que chaque pied de corail cédé doit être accompagné d'un certificat de

cession sur lequel est mentionné le n° de CITES délivré lors de l'importation.

Malheureusement, les commerçants ne remettent pas toujours ce certificat, certains allant

jusqu'à prétexter son inutilité pour les particuliers.

Et dans ce cas, si l'aquariophile fait confiance à son vendeur, il se retouve hors la loi !!!

Nous avons interrogé à deux reprises le ministère de l'écologie sur le problème de la délivrance

des numéros CITES (novembre 2011 et octobre 2012). Nous attendons toujours une réponse.

En ce qui concerne le certificat de capacité, il est absolument inutile dans le cas présent (tout

au moins à la vue des informations qui nous sont parvenues).

Nous avons fait parvenir le courrier ci-dessous à Madame la Ministre de l'Ecologie et du

Développement Durable.

Nous en faisons parvenir une copie à tous nos parlementaires.

Vous pouvez télécharger ici le certificat de cession indispensable à toute transaction

concernant les coraux (animaux non domestiques en général).

**************

Madame la Ministre

La législation impose la délivrance d’un certificat CITES pour toute acquisition d’animaux

inscrits sur les annexes 1 et 2 de la convention sur le commerce international des espèces de

faune et de flore sauvages menacées ou sur les annexes A, B et X du règlement CE 338/97

modifié par le règlement CE 407/99.

Nous venons d’apprendre l’intervention du service des douanes au cours d’une bourse

aquariophile à Sallertaine (85). Au cours de cette intervention un amateur éleveur de coraux

s’est vu confisquer tous ses animaux au motif qu’il ne pouvait présenter les certificats CITES.

Les douaniers sont ensuite intervenus à son domicile pour lui confisquer tous les coraux de son

élevage.

Nous désirons attirer votre attention sur le fait qu’en novembre 2011, puis en octobre 2012,

nous avons interpelé vos services sur les problèmes liés à la délivrance des certificats CITES.

À ce jour, ces deux courriers sont restés sans réponse.

De ce fait, nous vous serons très obligés de bien vouloir nous faire savoir s’il est normal que,

comme il nous l’a été signalé à plusieurs reprises, certains commerçants ne délivrent un

certificat de cession avec numéro de CITES que sur demande expresse de leurs clients voire

refusent tout simplement de le remettre, prétextant souvent son inutilité pour un particulier.

Lors de leur entrée en France, les numéros de CITES sont accordés par lots pouvant compter

plusieurs dizaines de conteneurs soit plusieurs centaines, voire milliers, de pieds coralliens (qui,

précisons-le, sont de plus en plus originaires de fermes d’élevage donc non prélevés dans la

nature).

La quantité de boutures échangées entre particuliers, après grossissement des pieds mères,

augmente de manière exponentielle, les boutures devenant elles-mêmes pieds mères

bouturables …

Il s’avère donc qu’au bout de quelques mois, ce sont des milliers de coraux qui sont titulaires du

même numéro CITES. Aucun contrôle ne peut alors être fiable puisque la relation entre l’animal

et son numéro d’identification est absolument impossible.

En effet, si le système d’identification par « puce » est possible avec des animaux d’une

certaine taille, il est bien entendu totalement inapplicable aux coraux.

Nous sommes tout à fait conscients que le commerce du corail doit être contrôlé et réglementé

au départ de son pays d’origine (délivrance d’un permis d’exportation). Mais, sa reproduction

par les éleveurs amateurs est devenue si courante qu’il nous semble tout à fait inadéquat et

inutile de réglementer sa circulation en France (et en Europe ?).

Il faut noter que la reproduction du corail par les éleveurs amateurs limite notablement les

importations donc les prélèvements en milieux naturels et participe ainsi à la réduction du déficit

de notre balance commerciale.

Par ailleurs, au cours de cette opération douanière, il a également été évoqué l’absence de

certificat de capacité pour cet éleveur amateur.

Or, aux termes de l'arrêté du 10 août 2004 fixant les règles de fonctionnement des installations

d'élevage d'agrément d'animaux d'espèces non domestiques et d’un courrier émanant de vos

services (daté du 29 mars 2007), il apparaît que, pratiquant un « élevage d’agrément »,

l’aquariophile incriminé n’est pas dans l’obligation de posséder un tel certificat puisque « … les

animaux détenus le sont principalement à titre d'agrément et que seuls les animaux issus de la

reproduction qui ne peuvent être conservés font l'objet de dons ou de vente 

».

Il semble donc, tout au moins à la vue des éléments qui sont en notre possession, que

l’administration douanière a outrepassé ses droits, tout au moins en ce qui concerne le certificat

de capacité.

Une réponse précise de votre part lèvera toute ambigüité sur ces problèmes et permettra à nos

adhérents d’avoir la certitude de rester dans le cadre légal.

En l’attente et restant à votre entière disposition  ..

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salut,

 

la position du syndica national des animaleries (tansmis par derwins sur un fofo)

 

Dès de mois d'octobre 2011, suite à des signalements de ventes par Internet sur des sites d'annonces gratuites, d'animaux d'espèces domestiques par des personnes qui ne relèvent pas des dispositions :

 

de l'article L.241-6 du Code rural et de la pêche maritime, pour les animaux d'espèces domestiques,

des articles L.413-2 et L.413-3 du Code de l'environnement pour les espèces non domestiques,

nous avions saisi les administrations centrales des départements ministériels (Agriculture, Environnement, Artisanat et PME, Concurrence et Economie notamment) pour dénoncer la dérive de pratiques qui nuisent à une saine concurrence entre des acteurs qui ne sont, de fait, pas soumis à des règles identiques.

 

Aucune de ces administrations ne nous a répondu mais, c'est en se fondant sur notre plainte que la DGCCRF a lancé une vaste enquête qui a abouti à la rédaction d'un rapport confidentiel qui devrait voir les choses évoluer. Ce rapport est essentiellement axé sur les carnivores domestiques. La DGCCRF nous a néanmoins fait savoir que certaines irrégularités avaient été qualifiées pénalement à l'encontre de leurs auteurs. Le SYNAPSES se portera Partie civile dans ces affaires qu'il a contribué à sortir de l'anonymat.

 

Les animaux d'espèces non domestiques ne semblent pas avoir été ignorés par le service d'enquête puisque, le 17 mars 2013, une opération de grande ampleur a été menée par l'ONCFS et les Douanes à l'occasion de la 6ème Bourse de Sallertaine (85) et que de nombreux coraux y ont été saisis, les "vendeurs" ne pouvant justifier de l'origine licite des coraux qu'ils commercialisaient, animaux protégés dans le cadre de la CITES.

 

 

Nous nous félicitons de ce réveil, certes tardif, des services de l'Etat, que nous appelions de nos voeux, les bourses et autres expositions étant notoirement les plaques tournantes de trafics d'animaux protégés ou d'animaux interdits à la vente (animaux dangereux, animaux en Annexe I de la CITES ou Annexe A du Règlement communautaire n° 338/97 modifié).

 

La réglementation qui est imposée par l'Etat fait peser sur les acteurs déclarés (animaleries, éleveurs, jardineries et autres magasins spécialisés), des niveaux de contraintes auxquels échappent de prétendus particuliers qui profitent des week-end, périodes auxquelles les services de l'Etat sont peu mobilisables, pour se livrer, de façon sans doute fort lucrative, à des activités qui concurrencent fortement les professionnels.

 

Cette situation n'avait que trop duré et il est heureux qu'il y soit mis un terme. D'ailleurs, les organisateurs de ces manifestations reconnaissent implicitement que la pérénité de ces bourses et expositions, est en jeu. Cet aveu en dit très long !!!

 

Nous demeurerons vigilants et vous demandons de bien vouloir nous faire connaitre les manifestations de ce type qui pourraient avoir lieu près de chez vous afin que nous informions les services concernés de les mettre sous surveillance.

 

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dans quel cas ce range la reproduction naturelle ?

 

Comme mes pocilloporas qui se sont reproduit naturellement dans mon bac ... je me retrouve avec quinze pocillo qui pousse un peu partout dans le bac. J'en ai pas fait l'élevage pourtant... et je vais bien devoir les enlever du bac d'exposition car cela devient bien trop gros rapidement ...

 

Donc si je les enlèves et les mets dans un bac annexe, que va dire le "controlleur" ? ....

 

Autre cas. J'aime bien changer l'agencement des coraux. Donc si je prend un corail de mon bac annexe que j'échange avec mon bac d'exposition... mon bac annexe est considéré comme un bac de bouture ?

 

Et dernier cas, si j'ai bien compris, un corail qui ne me plait plus, je peux donc le vendre en toute légalité dés lors que fournis son document de cession ?

 

Bah, is.manu, puisque tu sais tracer ton pocillo mère, pas de problème pour ses rejetons, quel que soit le mode de sa reproduction. Heureusement pour lui, qu'il n'est pas arrivé par inadvertance avec une pierre... n'ayant rien comme preuve d'acquisition tu aurais été dans la totale illégalité et obligé de te séparer de ce cadeau empoisonné, avant de voir débarquer les commandos. Détenir des clandestins c'est répréhensible et de plus organiser des reproductions in vitro... :tapechaise:

 

Si les règlements actuels sont plutôt bien adaptés aux cas d'élevages (maintenance, reproduction) et la préservation de nombreuses espèces, ils s'avèrent très imparfaits pour les reproductions de coraux (par ovulation, scissiparité, fragmentation...). Dans ce cas, outre que la loi ne garanti et n'apporte rien de constructif, elle même peut aller à l'encontre de ses objectifs : la préservation de l'espèce et l'écologie en général. Limiter le bouturage amplifierait très probablement les prélèvements sauvages et sûrement l'impact carbone.

 

Pour ton corail qui ne te plais plus... oui, c'est ça ;)

 

EDIT : j'oubliais. Bac annexe, bac principal, bac à bouture, refuge ... ils sont tous égaux devant la loi.

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Le syndicat national des animaleries feraient bien aussi de parler de l'état sanitaire de ses animaleries qui laissent crever des animaux sans bouger le petit doigt....J'ai encore vu vendredi dans une enseigne bien connu à Limoges, un gramma loreto en décomposition, 2 gobies de feu sur le dos, un veliferum qui vivait ses dernières minutes et de nombreux poissons rachitiques qui n'en avait plus pour longtemps (tukas, chelmon, mandarin....)

Je ne parle pas des coraux sps, soit disant protégé, dont on ne retrouve que le squelette blanchi.....On est vraiment dans le "foutage de G....!"

Si ces grosses animaleries veulent la guerre, ne sommes nous pas en mesure de leur faire imposer des infrastructures et aquariums en adéquation avec leur maintenance....?

 

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'... ne sommes nous pas en mesure de leur faire imposer des infrastructures et aquariums en adéquation avec leur maintenance....?

Ils suffit de prévenir les services vétérinaire, dans mon animalerie du coin ( hyper marcher du poisson ) il n'est pas rare de voir crever en direct live pas moins de 3 ou 4 poissons en eau de mer, les vendeurs s'en fiche apparament, quand on leur signale nous avons droit à un " ah oui ! " histoire de marquer le coup.

Dans les mag plus sérieux les animaux en mauvais état reste dans les coulisses et sont soigné en animalerie grande surface ce n'est pas le cas peut être faudrait t'il devenir bête et méchant et donc prévenir systématiquement les services vétérinaire photos et/ou vidéo à l'appuie ?

 

Je pose la question juste :D

 

 

Je profite pour la reproduction de planaires rouges vu que je n'est pas de traçabilité je risque quoi ? En plus ça pullule ces machins !

@++

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ben je crois que je vais de plus en plus boycotter les animaleries et vendeurs de tout poil, considérant que nous sommes fort capables de nous fédérer en associations, je ne vois pas pourquoi au sein des associations dont nous faisons partie nous ne pourrions pas installer une forme de coopérative d'achat auprès des fournisseurs aquario, nous sommes assez nombreux pour avoir un pouvoir d'achat conséquent, déjà pour y travailler l'inerte, et pourquoi pas à terme avec un capacitaire le vivant.

 

j'y réflèchis :dance:

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:sucette:

 

Je pense qu'il ne faut pas confondre un passionné qui échange ou donne une bouture a un autre passionné (qui ne dérange en rien les professionnels) et le passionné qui produit 600 boutures dans un ou plusieurs bac et qui vend a tout va a pris défiant toutes concurrences.... (aucune arrière pensé en vers une personne en particulier...)

 

Boycotter les professionnels? Juste parce qu'ils défendent leurs professions? Et veulent supprimer une poignée de personnes qui mettent en péril leur gagne pain. Je trouve que c'est un peu dur comme punition non?

 

Faire des commandes groupés via une association? Oui cela se fait déjà et même au près de professionnels locaux. Mais faut quand même se souvenir qu'une association loi 1901 est une association a but non lucratif... donc nous en revenons dans une même situation que l'élevage de bouture si on cour-circuit les magasins en passant directement par leurs grossistes :timide:

 

Après je suis surement naïf :p . Moi c'est "tout il est mignon, tout il est gentil" :zaime:

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tu connais des récifalistes qui vendent 600 boutures toi ?

 

j'ai eu la même réflexion cet après midi par un revendeur, mais qu'est ce que c'est que cette fadaise ? donne moi des noms que je m'instruise... quant aux pro à qui on enlève leur gagne pain, laisse moi rire; le vivant représente une toute petite part de leur commerce et moi; pour y avoir travaillé , je peux t'assurer que le manque à gagner sur le vivant est surtout dû à la casse grâce à une maintenance plus que douteuse et qui n'as rien à voir avec celle que nous effectuons dans nos bacs :mdr5:

 

 

et à part quelques magasins vraiment pro, la plupart sont des marchands de boite de petits pois, qui sont incapables de nous fournir les variétés qui nous intéressent et qui n'ont aucune compétences.

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tu connais des récifalistes qui vendent 600 boutures toi ?

 

j'ai eu la même réflexion cet après midi par un revendeur, mais qu'est ce que c'est que cette fadaise ? donne moi des noms que je m'instruise... quant aux pro à qui on enlève leur gagne pain, laisse moi rire; le vivant représente une toute petite part de leur commerce et moi; pour y avoir travaillé , je peux t'assurer que le manque à gagner sur le vivant est surtout dû à la casse grâce à une maintenance plus que douteuse et qui n'as rien à voir avec celle que nous effectuons dans nos bacs :mdr5:

 

 

et à part quelques magasins vraiment pro, la plupart sont des marchands de boite de petits pois, qui sont incapables de nous fournir les variétés qui nous intéressent et qui n'ont aucune compétences.

 

:mdr4: :potes:

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tu connais des récifalistes qui vendent 600 boutures toi ?

 

j'ai eu la même réflexion cet après midi par un revendeur, mais qu'est ce que c'est que cette fadaise ? donne moi des noms que je m'instruise... quant aux pro à qui on enlève leur gagne pain, laisse moi rire; le vivant représente une toute petite part de leur commerce et moi; pour y avoir travaillé , je peux t'assurer que le manque à gagner sur le vivant est surtout dû à la casse grâce à une maintenance plus que douteuse et qui n'as rien à voir avec celle que nous effectuons dans nos bacs :mdr5:

 

 

et à part quelques magasins vraiment pro, la plupart sont des marchands de boite de petits pois, qui sont incapables de nous fournir les variétés qui nous intéressent et qui n'ont aucune compétences.

je n'aurais pas pu dire mieux...

 

 

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