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ZebrasO'mag n°28


Denisio

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Bon sang, le numéro a été livré depuis une semaine et je suis le premier, moi qui suis toujouirs en retard dans mes lectures, à le signaler !!!!!

 

Qu'on se le dise, le n° 28 est disponible, dans les meilleures boutiques et chez les meilleurs aquariophiles ;)

zebra28.jpg

 

 

Beaucoup d'articles intéressants. Je note particulièrement les deux articles de Sabine :

 

- Le premier sur la réglementation relative à nos coraux, un sujet qui a fait l'objet de nombreux débats et longuement détaillé dans cet article sur CR Obligations légales du récifaliste particulier. Abordé d'une manière plaisante, moins administrative que mes écrits, il confirme, si besoin était que je n'ai rien  à modifier dans ce que j'avais exposé. ZebrasO'mag enfonce le clou : NON, nulle obligation de numéro CITES dans nos certificats de cession de boutures. Je regrette que les intervenants de l'administration, questionnés par Sabine, ne se limitent pas aux pures exigences légales et ne peuvent s'empêcher de rajouter de petits commentaires personnels qui ne font que maintenir le doute (un autre site nano-récifaliste vient de revoir sa copie et ses affirmations, après avoir aussi semé le trouble). Entre obligations et recommandations, entre ce qui est exigé et "ce qui est mieux",  entre formulaires de cession nécessaires et ceux utilisés, entre informations légales imposées aux vendeurs et celles fournies par des professionnels "scrupuleux", cédant et producteur de boutures, entre lieu de transaction et lieu de production, entre origine d'importation et origine de cession... je trouve que cet article aurait gagné à mieux se positionner et trancher sur l'essentiel.

 

L'administration  fiscale n'ayant jamais pu me renseigner avec exactitude, j'aurais aimé que l'article en dise plus sur la rubrique dans laquelle déclarer ses revenus de ventes de boutures ainsi que sur ce seuil de revenus (pour mémoire, il ne s'agit pas du chiffre de vente mais bien du revenu, tous frais de production des boutures déduits) au delà duquel les ventes en bourse pourront être imposées.

Sachant que la réglementation définit un spécimen : "sauf exception, tout animal ou toute plante, vivant ou mort ...", j'aurais aimé aussi connaître les textes légaux qui imposeraient de considérer les pierres (minérales) vivantes comme des coraux. Je crains qu'il y ai ici un amalgame entre des pierres issues de coraux morts identifiables et celles issues de concrétions non identifiables.

Je regrette cette incitation à signaler à l'administration, les magasins qui ne mentionnent pas le numéro d'import UE (Cites), alors que ces derniers n'en ont pas l'obligation, comme cela a été précisé plus haut dans l'article.

 

Ceci dit, ce travail approfondi doit permettre, si besoin était, de se positionner. Merci Sabine  ;)

 

 

- Deuxième coup de cœur avec l'interview de John Veron, que je n'appellerai pas Charlie, tant j'ai du respect pour ce taxonomiste dont la vie est profondément dédiée aux coraux... et dont j'ai utilisé quelques informations dans cet article : Identification des scléractiniaires. Entre autres réponses intéressantes à cet entretien bien conduit, je retiens que C. Veron, fort de son immense connaissance des zones d'exploitation des coraux, estime que celles ou les prélèvements sont "industriels" et organisés pour le milieu récifaliste, sont les moins menacées. Petite consolation pour  ce qui nous parait parfois comme un grand gâchis. Il met aussi l'accent sur la difficulté à identifier les espèces, même par leur ADN, sans une indispensable rigueur, qui semble parfois manquer même dans les laboratoire de biologie. Il nous prédit de grands bouleversements et même, la multiplication des espèces. Super ! :D  Ceci dit, sur CR nous parlons déjà plutôt en terme d'espèce "approchant de l'espèce type", ce qui va se généraliser   :)

 

Je vais m'arrêter là et vous laisser découvrir cet entretien passionnant. Encore merci Sabine :)

 

 

Vincent Chalias (Amblard), une fois n'est pas coutume, nous parle de deux espèces azooxanthellées : Tubastrea et Dendrophyllia, uniquement identifiables par l'analyse du squelette et notamment de l'agencement des septes. Il ne précise pas de différence de maintenance entre ces deux espèces, comme on l'avait évoqué dans un précédent topique. La difficulté de leur identification expliquant peut-être ceci.

 

Et puis quelques articles sur les poissons coralliens, le matériel, des recettes de préparations pour poissons. Alain Duday, ex Lautan production (Olivier sort de ce corps), évoque l'élevage des rotifères et artémias, un sujet qu'ii sait traiter à l'échelle industrielle. Enfin, pour en savoir plus sur "le dosage du carbone organique" développé par Florian Lesage, pourquoi ne pas poser ses questions ici, sur CR, ou devant un verre de Smirnoff.

 

Merci à l'équipe ZebrasO'mag et ses auteurs pour cet excellent numéro :pouce

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Vincent Chalias (Amblard), une fois n'est pas coutume, nous parle de deux espèces azooxanthellées : Tubastrea et Dendrophyllia, uniquement identifiables par l'analyse du squelette et notamment de l'agencement des septes. Il ne précise pas de différence de maintenance entre ces deux espèces, comme on l'avait évoqué dans un précédent topique. La difficulté de leur identification expliquant peut-être ceci.

 

 

A ce sujet, qui peut m'identifier le poisson rouge et blanc qui se situe à coté d'un tubastrea ?  :)

(il me fait penser à un Apogon mais pas réussi à le trouver :chepo  )

 

 

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A ce sujet, qui peut m'identifier le poisson rouge et blanc qui se situe à coté d'un tubastrea ?  :)

(il me fait penser à un Apogon mais pas réussi à le trouver :chepo  )

Tu évoques celui-là ?

xxx.jpeg

Je pensais plus à la robe juvénile d'une espèce. J'ai donc cherché dans l'Atlas mondial des poissons marins... en vain :(

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Bien vu. J'étais passé très vite sur les labres, étant donné leur queue habituelle. C'est bien la seule espèce qui possède une queue de Chromis  :D

 

Avec ces petits pointillés et cette limite entre les deux couleurs, verticale et franche sans frange noire, d'après Kuiter et Debellius, ce serait plutôt l'espèce de Mer rouge.

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Retour en arrière sur l'article de Florian : Le dosage du carbone organique. Derrière ce "dosage", Florian nous propose un condensé de tout ce que nous devrions savoir sur le carbone organique dans nos bacs : sa présence, l'utilité d'en rajouter ou pas, son utilisation par les organismes, les dangers associés...

 

Merci, au passage, de tordre le coup au concept de rapport de Redfield dans nos bacs pour le remettre à sa juste place en lui préférant la notion de déficit ou de facteur limitant. Merci aussi de relativiser l'importance de telle ou telle recette type VSV, imaginée au milligramme près par des récifalistes pointilleux convaincus du dosage et de l'impact de chaque ingrédient.

 

Florian, tu n'évoques pas l'extraction des phosphates par l'écumeur. Je suppose que, traitant de l'élimination directe des déchets, tu n'as pas voulu parler de l'écumage comme moyen d'éliminer des bactéries mortes (au moins celles qui flottent dans la colonne d'eau) et avec elles, le phosphore qu'elles auront fixé, extrait des phosphates ? A ce sujet, que peut-on dire du devenir des bactéries mortes, constituant les mulms à la surface des composants de l'aquarium ou à l'intérieur des matières poreuses ? Sont-elles, comme les vivantes, de la nourriture pour les déposivores ou d'autres bactéries ?

 

Autre point Florian. L'encadré concernant le cas particulier des acides aminés précise que ces derniers sont utilisés pour nourrir les organismes photosynthétiques. Il me semble que c'est aussi le cas d'organismes azooxanthellés, par absorption directe au niveau des tissus, non ? Du coup, je ne comprends pas le sens de la phrase.

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Florian, tu n'évoques pas l'extraction des phosphates par l'écumeur. Je suppose que, traitant de l'élimination directe des déchets, tu n'as pas voulu parler de l'écumage comme moyen d'éliminer des bactéries mortes (au moins celles qui flottent dans la colonne d'eau) et avec elles, le phosphore qu'elles auront fixé, extrait des phosphates ? A ce sujet, que peut-on dire du devenir des bactéries mortes, constituant les mulms à la surface des composants de l'aquarium ou à l'intérieur des matières poreuses ? Sont-elles, comme les vivantes, de la nourriture pour les déposivores ou d'autres bactéries ?

L'écumeur n'extrait pas les phosphates libres (ceux qu'on mesure). Par contre il va extraire un grand nombre de composés phosphorés plus complexes ainsi que des bactéries ce qui explique la diminution des phosphates pour ajout de carbone organique ("Tout ajout de carbone organique doit donc être accompagné d’un écumage puissant afin de faciliter les échanges gazeux et d’exporter bactéries et débris bactériens"). Pour les mulms ils constituent des "nids à nutriments" sur lesquels se développent les algues (bryopsis, cyanos, dinoflagellés) lorqu'ils sont éclairés. D'où l'intérêt des BE, des escargots et de la microfaune qui recyclent cette matière organique et nettoient les PV et le sable.

 

L'encadré concernant le cas particulier des acides aminés précise que ces derniers sont utilisés pour nourrir les organismes photosynthétiques. Il me semble que c'est aussi le cas d'organismes azooxanthellés, par absorption directe au niveau des tissus, non ? Du coup, je ne comprends pas le sens de la phrase.

Les acides aminés seront également captés par les azooxanthellés mais ils ne peuvent constituer une source suffisante de nourriture pour ces coraux. On utilise les aa pour combler un déficit en azote chez les photosynthétiques qui assurent quasiment tous leurs autres besoins - notamment énergétiques -  grâce à la photosynthèse. Ce que ne peuvent pas faire les non photosynthétiques qui ont des besoins alimentaires bien plus variés et conséquents.

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Salut Denis, un grand merci pour ta promotion du Zebaso'mag, ça fait toujours super plaisir de voir que des aquariophiles même très chevronnés ne se lassent pas de lire la -rare- presse aquariophile, quand tant d'autres -souvent bien moins expérimentés pourtant- déclarent n'avoir rien à en apprendre d'intéressant...

 

Je reviens sur ton intervention sur le dossier "paperasse"... tu as sans doute vécu la même chose que moi lorsque tu as élaboré le tien, c'est tout d'abord une tannée incroyable que de rassembler les infos, un cauchemar... c'est complètement touffu, kafkaïen, on passe de service en service, on entend parfois un peu tout et son contraire, puis soudain, l'autorité officielle nous donne la clé, tout en restant, comme tu l'as souligné, très énigmatique finalement, très floue sur pas mal de données. La difficulté principale (et éminemment casse gueule il faut dire), c'est qu'il faut malgré tout faire de "l'interprétation" de textes officiels écrit par des gens qui n'ont pas du voir beaucoup d’aquariums récifaux, et pondus quand les bacs à boutures étaient un artefact tout à fait exceptionnel, réservé aux professionnels. Quelques générations d'écumeurs et de rampes d'éclairages plus loin, voilà beaucoup d'aquariophiles à la tête d'une production qui pourrait faire pâlir Dame Nature... et les lois n'ont pas changé!

 

Peut-être (c'est une supposition sans aucune source "officielle") l'administration prépare t-elle un amendement des textes, visant à faire obligatoirement apparaître le numéro de permis d'import CITES sur les factures, je me dis que ce serait peut être logique, après avoir mentionné avec autant d'insistance ce point lors des différents entretiens que j'ai eu avec eux? 

Ceci dit, l'impasse actuelle est bien là: il faut pouvoir tracer les animaux avec certitude, mais le numéro n'est pas obligatoire sur la facture, ce qui force le contrôle à remonter d'un cran pour obtenir ce numéro. D'autre part, ce que j'ai trouvé très illogique, c'est qu'on insiste lourdement sur une traçabilité irréprochable, alors même que le numéro de permis d'import s'applique à un lot d'animaux, et non des spécimens précis... C'est la porte ouverte à toutes les imprécisions je trouve, non?

 

Concernant tes questions fiscales: en fait, j'avais donné au magazine un doc de 16 pages, qui devait être "compressé" pour rentrer dans la rubrique de 4 pages... tu imagines bien que les coupes ont été parfois sévères... C'est ça la contrainte des supports papiers, on ne peux pas rajouter 10 pages selon les envies ou besoin... 

Donc, j'avais mené ma petite enquête sur ces points, mais tout n'a pu être publié.

Niveau déclaration, les revenus dits exceptionnels doivent être déclarés dans le formulaire 2042-C (case 5 KU/LU/MU).

Le gros problème c'est qu'on est dans le flou total en ce qui concerne le montant... il est à l'appréciation de l'éventuel inspecteur! 

Et, sauf erreur de ma part car je ne suis pas fiscaliste, comme tu n'es pas une entreprise, tu n'as pas le droit de déduire des frais de production ou autre: les sommes à indiquer sont les recettes perçues. 

 

En complément, je te livre "en brut" ce que j'avais écrit à ce sujet:

 

Impôts et Finances

 

Il n’y a pas de chiffre précis, ni quant aux quantités, ni aux sommes perçues, définissant les limites des transactions entre amateurs. Cela dépendra de l’analyse de l’activité par le contrôleur (qui peut être une personne issue de la DDPP Direction Départementale de la Protection des Populations (ex DSV), de l’office des douanes, un contrôleur des finances ou du RSI…).

L’aspect régulier et fréquent des ventes sera un critère. On peut vendre ponctuellement des boutures, mais passer des annonces tous les mois sur des sites d’aquariophilie, faire le tour des bourses ou faire la publicité sur un site, un blog ou un forum démontrera le caractère fréquent et donc la volonté de se créer un revenu régulier avec ces ventes.

Pour information, même si les activités sont assez éloignées, on autorise deux ventes au déballage (foire municipale, vide grenier) par an pour un particulier. « Les particuliers non inscrits au registre du commerce et des sociétés sont autorisés à participer aux ventes au déballage en vue de vendre exclusivement des objets personnels et usagés deux fois par an au plus. » (Article L310-2 du Code du Commerce)

L’autre critère, les sommes encaissées, si elles constituent un revenu qui peut être perçu comme un moyen de subsistance (qu’il soit principal ou complémentaire). C’est le caractère lucratif évoqué dans l’article 1 de l’Arrêté du 10 août 2004, sur lequel on différencie l’établissement d’élevage (professionnel) et l’élevage d’agrément (aquarium de l’amateur).

Si on arrête son aquarium, cependant, on peut vendre tout le matériel et/ou son contenu d’un coup, même si la somme engrangée est importante, ce n’est pas la preuve d’une volonté de « faire commerce ».

En cas de contrôle à domicile, il pourra aussi être retenu à charge une installation dédiée à la reproduction de grande envergure, comme un très gros bac à bouture par exemple.

Dans tous les cas, quel que soit les sommes engrangées, la loi impose de déclarer tout revenu, qu’il soit issu d’une activité professionnelle ou domestique. Les revenus dits exceptionnels doivent être déclarés dans le formulaire 2042-C (case 5 KU/LU/MU).

 

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Quant à la question sur les PV, je n'ai pas connaissance d'un texte précis qui donne le statut d'animal soumis à CITES les concrétions connues sous le nom de PV, mais je suppose comme toi qu'il s'agit d'une dérive du fait qu'on considère toute PV comme issue d'un scléractiniaire, et donc soumis au contrôle CITES. C'est vrai que nos PV sont rarement (même si ça arrive parfois d'avoir un beau squelette dans les pierres qu'on dit de Tonga) formées de 100% d'un corail mort, ce sont des agrégats de fragments sédimentés, mais il n'empêche, je pense que dans toute PV, il y a du scléractiniaire... donc... CITES! 

 

 

Quant à l'interview de Veron, tu peux pas savoir à quel point j'ai été heureuse et honorée de lui parler, j'étais excitée comme une puce, une vraie midinette face à son Beatle préféré, lol!! C'était super méga génialement intéressant, mais hélas super méga sinistre en même temps, vu les propos délivrés. Je suis persuadée qu'il a raison, et ce sentiment de "finitude" que j'avais déjà très ancré en moi, et devenu encore plus exacerbé... ya de quoi devenir très dépressif, quand on songe à la nature humaine, à nos désirs de consommation (ne serait-ce qu'avec nos aquariums au bilan CO² maousse costauds), à notre incapacité de dire stop, tout en sachant très bien ce qui nous attend... je regarde mon bébé et cette phrase de Veron résonne dans ma tête "nos enfants auront une bien piètre opinion de nous"... et je suis pourtant la première ne rien lâcher, entre mon bac, mes voyages, etc... autant de déraison, tout en ayant une conscience claire de ce que nous détruisons, c'est tout simplement dingue.

Du coup, je suis heureuse d'avoir eu cette longue et super intéressante conversation avec "Charlie", mais tout à fait malheureuse des conséquences sur mon humeur! et je te jure, ça me hante!

 

Je suis étonnée que personne d'ailleurs ne semble avoir relevé cette prophétie d'apocalypse des récifs si proche... c'est encore plus fou non?

 

amic,

sabine

 

 

 

 

 

 

 

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Salut,

 

 

Concernant tes questions fiscales: en fait, j'avais donné au magazine un doc de 16 pages, qui devait être "compressé" pour rentrer dans la rubrique de 4 pages... tu imagines bien que les coupes ont été parfois sévères... C'est ça la contrainte des supports papiers, on ne peux pas rajouter 10 pages selon les envies ou besoin...

 

 

Rien n'empêche une rédaction de faire des volets sur plusieurs numéros... choix qui n'a jamais été fait.

 

Pour quelle raison ? ...

 

Cela permet d'avoir des articles exhaustifs.

 

Aquarama le faisait bien.

Je pense entre autre au "Jardin aquatique".

Une autre revue traitait un volet entier dans un numéro.

Des approches différentes pour des revues défuntes certes mais pas disparues par la qualité des papiers (réseau de distribution, choix stratégiques de rentabilité immédiate, Corail par exemple).

 

Le but d'un article, amha, est de répondre à des questions, à un besoin, soit d'amener un nouveau questionnement après la lecture (ou les 2) via une meilleur connaissance du sujet. Y revenir après.

 

Le "pourquoi c'est faire" ou la raison même de l'existence d'un article.

 

L'approche de cette revue ne me semble pas pertinente.

Le fait de couper, limiter la taille des articles en est certainement la cause.

J'ai des d'exemples concrets comme la méthode De Balling, ou après lecture on se pose les mêmes questions avant celle-ci.

 

Je ne souhaite qu'une chose à cette revue, c'est de monter en puissance avec des articles découpés sur plusieurs numéros. 

 

un ancien abonné dès le numéro 1 qui serait prêt à reprendre un abonnement.   

 

Ma contribution ne va certainement pas plaire, mais faire une mise en avant, c'est aussi s'exposer à cela.

 

A+

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je te comprends, je l'ai souvent demandé, étant la spécialiste des articles fleuves (car comme toi j'aime quand c'est le plus exhaustif possible, et j'arrive pas à m'arrêter d'écrire avant que ce soit le cas), mais en effet, ce n'est pas un choix de la rédaction. 

Je peux ceci dit comprendre que sur une parution trimestrielle, ce ne soit pas très pertinent... imagine, un article en trois parties tiendrait en haleine sur 9 mois... quid des gens que le sujet laisse indifférent et qui vont se dire, "ha si c'est encore la suite du dossier Untel, j'achète pas, ça ne m’intéresse pas"...? Sur douze articles en moyenne par numéro, il faut être le plus varié possible, c'est le choix du Zebraso'Mag. Coral est certes plus axé sur un dossier "de fond" décliné en plusieurs papiers dans le même numéro, des papiers plus ou moins long et détaillés, cela n'empêche que certains d'entre eux sont parfois superficiels, (et je dis pas ça parce que c'est "une autre revue", cela fait des années que je la lis avec plaisir).

 

Aquarama était super il est vrai, mais n'est plus. De tels formats ne seraient je pense plus possibles de nos jours, l'édition en papier est si rudement concurrencée par internet que les tirages ne sont plus les mêmes (et donc de tels éditions n'ont pas de rentabilité possible).

 

Enfin, je ne suis pas dans les arcanes de la revue et je ne sais pas ce qu'il en est exactement, mais c'est mon ressenti à ce sujet.

 

amic,

sabine

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Puisque vous parlez de la revue Corail, je glisse un petit commentaire en aparté:

Je n'ai jamais compris pourquoi la version française n'a pas enthousiasmé les foules.

Je suis abonné à la version allemande (Koralle), et reçoit par mail, et par je ne sais quel miracle, la version digitale anglaise.

Dans l'ensemble, c'est une très bonne revue, même s'il y aurait à redire (trop de pub, photos énormes et textes parfois minuscules, rédacteur en chef qui s'aime très fort).

La version américaine est illisible, il faut chercher le contenu entre les pubs.

Dans la version allemande, les articles sont parfois en plusieurs parties et bien détaillés, à d'autres moments, c'est très maigre.

Mais c'est souvent le cas dans les revues du genre, sans doute par nécessité, afin de ratisser large.

Ça m'avait fait la même impression lors des quelques lectures de Zebra.

Plus on fait pointu, plus le cercle des lecteurs potentiels se réduit, et comme la vie est dure, on fait comme on peut...

 

Pour l'histoire des CITES, comme le dit Sabine, il va certainement sortir quelque chose sous peu, et sans doute même au niveau européen.

En Allemagne, je ne vois plus aucun magasin sans prix affichés, aucune pierre sans Cites.

Mais c'est le binz quand même.

Dernier exemple en date, j'achète un Alveopora, le gars cherche dans son ordi, ne le trouve pas, puis le trouve finalement importé sous l'appellation Goniopora.

No problem, cric crac, numéro, tampon, circulez, vous voilà en règle....

Sauf que pour mon Alveopora, j'ai des papiers d'un Goniopora avec un simple numéro de lot...

 

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Salut Denis, un grand merci pour ta promotion du Zebaso'mag, ça fait toujours super plaisir ...

De rien, il ne s'agit pas exactement de promotion, du moins pas au sens commercial du terme, mais oui, je trouve Zebra suffisamment intéressant pour s'y attarder et pour le faire savoir. Certes, le magazine souhaite atteindre un large public et ne répond donc pas à toutes les attentes, ajouté à cela qu'il faudrait trouver les rédacteurs suffisamment hyper pointus pour écrire des sujets très pointus destinés à des récifalistes plus ou moins pointus... ils ne sont pas légion dans le domaine du récif et pas forcément attirés par la presse publique. De mon côté, même si je ne cacherai pas mon plaisir à voir développer des sujets plus techniques ou scientifiques, il suffit de quelques phrases d'un article sur Zebra ou d'un commentaire sur OPOTR pour aiguiser ma curiosité et raviver l'espoir d'améliorer encore ma maintenance. Et rien que cela justifie ma lecture ou mon écoute attentive.

 

Paperasse... j'ai bien perçu à la lecture de ta synthèse, le temps que tu as passé à décortiquer les textes et préparer tes questions à des interlocuteurs (trop) habitués aux réponses toutes faites, qui ne mesurent pas l'incohérence (quand ce n'est pas l'inexactitude) de leurs propos. Il suffit pour s'en convaincre, de lire la lettre du ministère adressée à FNR ! Donc oui à la part d'interprétation, mais non pour faire dire à la réglementation, ce qu'elle n'impose pas. Prenons le simple cas de l'origine, à y regarder de près, de nombreux textes ne précisent pas de quelle origine il s'agit et qui pourrait être interprétée selon la situation (ou l'humeur du capitaine) comme la transaction (le cédant), l'importateur, le pays et tant qu'on y est, le lieu de production, l'exploitant... Non également lorsque l'administration préconise ce qui n'est pas imposé et lorsqu'elle incite à la délation de professionnels pourtant en règle. Ton article fait plutôt bien la part des choses, personnellement, j'aurais été plus tranchant ;)

 

Merci pour tes précisions :

 

Pour la déclaration fiscale, effectivement il faut déclarer les recettes brutes... qui subiront un abattement forfaitaire. Si j'ai bien tout compris, le montant maxi qui permet de déclarer dans ce statut "Revenus non commerciaux, non professionnels" est déterminé annuellement au paragraphe 102ter du Code général des impôts au prorata de la durée de l'activité. La durée à prendre en compte pour cette activité reste à préciser :(

 

 

Concernant les PV, merci d'avoir confirmé : je n'ai pas non-plus trouvé de de texte clair. Certes, le Règlement CE N° 338/97 protège les scléractiniaires, mais il donne comme définition d'un spécimen : "tout animal ou toute plante, vivant ou mort appartenant aux espèces inscrites aux annexes A à D". Cela suppose qu'on puisse reconnaître l'espèce. Reconnaître un ordre, ce n'est pas exactement reconnaître une espèce. Mais comme tu l'expliques, toutes les espèces de cet ordre sont concernées et nous sommes cernés ! J'ai quand même du mal à reconnaître des scléractiniaires dans certaines PV livrées sous Cites. :%)

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