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Fenêtre sur Récif - 1800L Olivier


olivier26
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Il y a 10 heures, dunand a dit :

Olivier, je confirme. J'ai perdu toute ma population( hormis mon xanthurum que j'ai toujours) en prélevant de l'eau 

dans des conditions identiques

Bonjour,

Effectivement il y a toujours un risque mais ici le risque est mesuré. Je connais des personnes qui ont perdu la totalité des animaux avec des sels synthétiques sur la région de Toulouse et près de chez nous avec parfois dans les sels des taux de cuivre important.

Mais, c'est bien de le préciser, le site en lui même a été choisi du fait de sa qualité, bien sûr éloigné de toute source de pollution comme les ports, les embouchures et surtout avec un courant qui vient du large. Pas toujours pratique, au niveau du transport car on doit tirer des tuyaux de 50 mètres mais la qualité n'a pas de prix.

La période du prélèvement est primordiale et l'observation de la qualité de l'eau l'est également (on évite les équinoxe).

L'aspiration se fait à l'aide d'une crépine à plus de 50 cm sous le niveau d'eau ce qui évite de choper d'éventuelle hydrocarbure, crème solaire etc...

Des tests ATI sont réalisés trois fois par an, et même dans des conditions extrêmes (inondations, tempêtes, ruissellement côtier...), il n'y a pas la moindre trace de polluants.

Bien sûr à chaque prélèvement, je test l'eau sur des alevins de poissons de clown et aucune pertes n'a été à déplorer. Ces derniers sont bien plus sensibles aux pollutions que les coraux.

Cette zone est utilisé depuis le milieu des années 1980 pour :

- la reproduction des poissons clowns, les premiers Platax on été fait avec cette eau, également des Gramma loreto ont été reproduit et récemment des H. reidi. On connait tous la sensibilité des alevins à la moindre pollution biologique, chimique et physique.

En conclusion : conditions identiques ne veut pas dire site identique...L'observation de la meiofaune et des algues cotières sont également des témoins privilégiés d'une potentielle pollution.

olivier

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bonjour

dit olivier comme tu le sais nous aussi on prélèvent l eau de mer, j ais une question peut on ramener des ver de feu et  asterina et j ais surtout été envahie par des aiptasia, ,  j ais refais le bac il y 8 mois qu avec des aquaroche, et aucun coraux n a été mis, donc pour ma part cela venais bien de la mer

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Bonjour Michel,

Oui bien sûr lors d'un prélèvement en mer on récupère derrière du zooplancton. C'est par exemple les larves de mollusque ou des larves de vers (par exemple lors du stade véligère qui est le stade planctonique : larve avec une couronne ciliée). Moi par exemple je retrouve pas mal de vers tubicole au fond de la cuve. Par contre, de là à dire que c'est la même espèce de vers de feu c'est plus difficile, même si il y ressemble ce n'est pas forcément la même espèce (il existe plus de 10000 espèces de vers marin....).

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Il y a 5 heures, olivier26 a dit :

Bonjour,

Effectivement il y a toujours un risque mais ici le risque est mesuré. Je connais des personnes qui ont perdu la totalité des animaux avec des sels synthétiques sur la région de Toulouse et près de chez nous avec parfois dans les sels des taux de cuivre important.

Mais, c'est bien de le préciser, le site en lui même a été choisi du fait de sa qualité, bien sûr éloigné de toute source de pollution comme les ports, les embouchures et surtout avec un courant qui vient du large. Pas toujours pratique, au niveau du transport car on doit tirer des tuyaux de 50 mètres mais la qualité n'a pas de prix.

La période du prélèvement est primordiale et l'observation de la qualité de l'eau l'est également (on évite les équinoxe).

L'aspiration se fait à l'aide d'une crépine à plus de 50 cm sous le niveau d'eau ce qui évite de choper d'éventuelle hydrocarbure, crème solaire etc...

Des tests ATI sont réalisés trois fois par an, et même dans des conditions extrêmes (inondations, tempêtes, ruissellement côtier...), il n'y a pas la moindre trace de polluants.

Bien sûr à chaque prélèvement, je test l'eau sur des alevins de poissons de clown et aucune pertes n'a été à déplorer. Ces derniers sont bien plus sensibles aux pollutions que les coraux.

Cette zone est utilisé depuis le milieu des années 1980 pour :

- la reproduction des poissons clowns, les premiers Platax on été fait avec cette eau, également des Gramma loreto ont été reproduit et récemment des H. reidi. On connait tous la sensibilité des alevins à la moindre pollution biologique, chimique et physique.

En conclusion : conditions identiques ne veut pas dire site identique...L'observation de la meiofaune et des algues cotières sont également des témoins privilégiés d'une potentielle pollution.

olivier

Je me suis mal exprimé, désolé. Je parlais des conditions de ta dernière photo. La mer était très agitée. Je savais qu'il ne fallait pas mais voilà, comme souvent l'expérience des autres, c'est pour les autres. J'ai été bien puni, je ne prélèverai plus jamais en cas de mer agitée. Sinon, j'ai déjà pompé de l'eau dans de bonnes conditions sans problème.

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Salut

C'est un moteur catalan, de marques catalanes et de fabrication catalanes....

Non c'est juste une pompe thermique, utuilsation classique pour les jardins. Il est positionné sur une plaque avec un axe portant des roues de petites remorques (pole vert). Puis après adaptation de coude avec un mastic colle et sortie par des raccords pompiers. L'aspiration se fait par un tuyau semi rigide de 5 m de long)  avec une crépine fixé sur un support en aluminium prenant l'eau à environ 50 à 80 cm sous le niveau. Le refoulement se fait aussi par des raccords pompiers avec des tuyaux pompiers que l'on enroule sur une bobine.

Tout est fait maison. Lavage à l'eau douce après chaque prélèvement, et vidange et changement du filtre à air toutes les trente heures.

Des tests ATI sont réalisé après la pompe pour savoir si elle ne relargue pas de métaux comme le zinc.

Pour l'instant elle fait bien son taff !!! (plus de 5 ans)

olivier

PS : Pour rappel le prélèvement d'eau de mer est possible par tous tant que le pompage n'est pas fixe (style pompage ou forage pour les aquarium public, ostreiculteur)(code civil et notamment l'article 714 : Il est des choses qui n'appartiennent à personne et dont l'usage est commun à tous).

Nous nous somme présenté, toutefois à la mairie, avec un petit courrier afin d'expliquer la démarche et le prélèvement est réalisé de façon a ne pas impacter les autres "usagers" de la mer.

 

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Plus exactement : extrait de Zebrasomag n°49

Prélèvement de roches, de sable ou d’eau de mer sur nos côtes

Toute extraction de matériaux, lorsqu'elle risque de compromettre l'intégrité des plages, falaises, zones d'herbiers, frayères est interdite par l’article L321-8 du Code de l’environnement relatif à la protection du littoral marin. Cela concerne le prélèvement de sable ou de roches (galets, pierres inertes ou non) qu’ils soient hors de l’eau ou dans l’eau. Oui, l’évaluation du risque de compromettre l'intégrité du littoral est imprécise, elle est donc laissée à l’appréciation de l’agent contrôleur. Oui, il peut toujours décider de verbaliser.

Les eaux côtières sont définies par les eaux de surface situées en-deçà d'un mille marin de la ligne des côtes. Pour citer l’article 714 du Code Civil : Il est des choses qui n'appartiennent à personne et dont l'usage est commun à tous. Des lois de police règlent la manière d'en jouir. L’eau côtière, comme toutes les eaux, est de celle-là. L’article R214-5 du Code de l’environnement précise que tout prélèvement inférieur ou égal à 1 000 m3 d'eau par an, qu'il soit effectué par une personne physique ou une personne morale et, qu'il le soit au moyen d'une seule installation ou de plusieurs, est assimilé à un usage domestique. Le législateur estime que l'impact de toutes formes d’usages d’un tel volume sur le milieu aquatique est trop faible pour justifier d’autres obligations. Un aquariophile peut donc prélever de l’eau de mer, en deçà de ce volume, avec ou sans pompage, pour la maintenance de ses protégés. Au-delà, l’installation est soumise aux régimes d'autorisation ou de déclaration d’établissement suivant l’article R214-1 du Code de l’environnement.

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Bonjour,

Merci Olivier pour ces précisions. La crépine est suffisante pour ne pas aspirer le fond (ou le fond est très profond..)?

Si les caractéristiques de l'eau ne correspondent pas aux standards aquariophiles, effectues-tu des corrections? Par exemple, la salinité, la [Ca], la [Mg], ... Le taux de nitrates et de phosphate sont-ils naturellement bas?

Merci. 

Ju

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Il y a 1 heure, Ju a dit :

Bonjour,

Merci Olivier pour ces précisions. La crépine est suffisante pour ne pas aspirer le fond (ou le fond est très profond..)?

Si les caractéristiques de l'eau ne correspondent pas aux standards aquariophiles, effectues-tu des corrections? Par exemple, la salinité, la [Ca], la [Mg], ... Le taux de nitrates et de phosphate sont-ils naturellement bas?

Merci. 

Ju

La crépine ne touche pas le fond de sable. On prélève sur une profondeur d'environ 1m à 1,20 m, et la crépine est maintenue à mis hauteur par une barre en alu verticale. La crépine se situe à environ 50 cm au dessus du sable et à 50 cm en dessous du niveau d'eau.

Aux standards aquariophile ??? c'est plutôt le contraire les "standards aquariophiles" doivent plutôt s'adapter à l'eau de mer naturelle il me semble. Donc non surtout pas de correction, je rappelle que la proportion relative de tous les éléments est équivalente pour toutes les mer du globe indépendamment de la salinité. On peut se poser la question des taux d'aluminium élevé avec des sels synthétiques par exemple sans compter les problèmes de chute de redox que l'on a avec des sels synthétiques et que l'on a pas en eau de mer naturelle.

exemple de test en avril dernier

 

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Etape 3 : le décor, la filtration biologique

 

La totalité du décor a été réalisé avec des pierres vivantes d’origine d’indonésie (Djakarta et Bali).

A l’époque on pouvait encore acheté des pierres vivantes d’indonésie. En tout, il y a 220 kg et elles ont été introduites en octobre 2017. La lumière par une rampe T5 a été placé en décembre 2017 (640 W pendant 6h/jour). Les pierres étaient brassées et chauffées pendant un an et demi sans que je touche au décor et en faisant quelques fois les vitres. Par contre des changements d’eau régulier ont été réalisés d’environ 600 litres à chaque fois (4 fois en un an et demi). De nombreux copépodes sont apparus (benthique) et une succesion de meiofaune c'est développé naturellement. De même, une colonie d'aiptasia à envahi tout l'aquarium.

Sur les pierres j’ai eu un développement d’algue important voir très importants : Bryopsis, derbesia et autre filamenteuses avec de l’Ulve. j’ai introduit un brin de caulerpe. J’ai également eu une poussée assez importante de dinoflagellé.

Pendant cette période je n’ai pas nourris et il n’y avait pas la filtration ni d’écumeur, le bac tourné sur lui même, seul avec les pierres vivantes.

 

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Puis en novembre 2018, les algues ont commencé à disparaître, j’ai introduit en début d’année 2019 un Tripneuste qui a rapidement triplé de volume et une dizaine de turbo fluctuosus. Il s’en est suivi d’une forte sédimentation qui a duré plusieurs moi.

J’ai alors réalisé le décor à partir de novembre 2018. Il a été fait en plusieurs fois en sortant des lots de pierres pour faire des modules individuelles de plusieurs pierres accrochées entre elles par des colliers serflex.

J’ai percé les pierres et je les ai assemblé. Je n’ai pas voulu utiliser du ciment ni des tiges carbone un peu trop flexible.

La réalisation du décor a duré plusieurs mois, j’ai réalisé 11 modules individuelles que je peux déplacer (j’avais l’impression de jouer aux échecs en déplaçant mes pions...).

L’objectif était d’avoir des décors totalement différents en fonction de l’endroit où l’on se trouvait tout en conservant l’aspect de profondeur.

L’objectif était également que le close loop balaye les modules de bas vers le haut et que ces ilots soient le moins en contact possible avec le verre tout en étant stable. Le maximum d'eau doit traverser les pierres.

 

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Il y a 2 heures, Dompail a dit :

Pourtant, on voit clairement que ton eau de mer naturelle manque cruellement de phosphates et de nitrates :D

Et oui, bien que je me méfie des tests ATI car pour ces éléments ils doivent utiliser des tests chimiques comme nous. Le spectrophotomètre ne fonction que pour des éléments seuls (le phosphore par exemple et pas le phosphate).

Cela me permet de nourrir maintenant à la brouette et à la pelle 😀

olivier

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Hello,

Merci pour ta réponse

Il y a 9 heures, olivier26 a dit :

Aux standards aquariophile ??? c'est plutôt le contraire les "standards aquariophiles" doivent plutôt s'adapter à l'eau de mer naturelle il me semble.

J'avoue avoir utilisé l'expression "standards aquariophiles" pour faire réagir 😊. C'était surtout au niveau de la salinité que je me posais la question. S'il pleut, annules-tu le prélèvement? Je suis, sur un autre forum, une discussion sur le prélèvement d'eau de mer et là, la qualité est très différente avec présence de phosphate, de nitrates, concentration en Ca et Mg très basse, ... sans doute des erreurs de mesure ou au moment du prélèvement.

Je suis avec curiosité le développement de ton bac. Quelle patience!

Ju

 

 

 

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Le 10/25/2019 à 6:44 PM, Ju a dit :

Hello,

Merci pour ta réponse

J'avoue avoir utilisé l'expression "standards aquariophiles" pour faire réagir 😊. C'était surtout au niveau de la salinité que je me posais la question. S'il pleut, annules-tu le prélèvement? Je suis, sur un autre forum, une discussion sur le prélèvement d'eau de mer et là, la qualité est très différente avec présence de phosphate, de nitrates, concentration en Ca et Mg très basse, ... sans doute des erreurs de mesure ou au moment du prélèvement.

Je suis avec curiosité le développement de ton bac. Quelle patience!

Ju

 

 

 

Bonjour,

Non en principe si il pleut on annule pas, on annule si la houle à changé de direction, si la qualité de l'eau n'est pas à l'observation etc.

Il faut juste faire attention de ne pas tremper le moteur.

Je te conseille de faire un test ATI avnt prélèvement pour être fixé et de choisir le lieu par rapport à la qualité de l'eau et non par rapport à la facilités d'accès ou autre.

Enfin, il faut vraiment des fortes pluies ou une inondation par des fleuves côtiers importante pour que la salinité diminue, dans ce cas les masses d'eau se mélangent très peu.

olivier

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Etape 4 : la partie technique : la filtration

 

C’est bien sûr un point important.

La localisation de la partie technique a fait couler beaucoup d’encre et a valut de nombreux débats autour de bons repas avec des amis récifalistes. Là aussi j’ai eu de nombreuses observations.

 

Mon choix s’est porté sur la mise en place de la partie technique dans une « autre pièce » : dans la véranda qui jouxte la pièce du bac. Cela limite le bruit dans la pièce à vivre et cela facilite l’aération. Bien sûr mettre des bacs dans une véranda cela ne peut se faire que dans certaines conditions, étant à proximité de Perpignan, proche de la mer (2 km environ) j’ai l’avantage de ne pas avoir de température trop froide l’hiver (pas de gel) et ni trop chaude l’été.

Actuellement la totalité de mes aquariums se situe dans cette pièce depuis 2013.

 

Toutefois, avant l’installation de la partie technique j’ai fait quelques aménagements : j’ai préalablement refait un une dalle (avec fibre chimique) avec plan incliné (7cm sur 3,5m) et gouttière tout autour. Puis double encollage du carrelage. En effet, la zone technique portera environ 1,5 tonne. Au niveau du plafond j’ai réalisé un faux plafond avec des lames de PVC et en laissant 10 cm d’air afin de limiter la condensation. En effet, cette condensation m’a valu des soucis car les linteaux d’aluminium peint se sont piqués par la condensation et cela m’a entraîné une pollution par du baryum. Depuis la mise en place du faux plafond en lame de PVC je n’ai eu plus aucun soucis à déplorer.

Installation du faux plafond par des lames de PVC

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Etape 4 : la partie technique : la filtration

 

Au niveau de la localisation j’ai opté pour avoir le chemin le plus court vis-à-vis de la pompe de remontée et également d’avoir un visuel direct entre la partie technique et le bac principal. Une porte vitrée permet d’avoir un visuel facilement.

Le meuble supportant la zone technique, plus un bac à bouture / acclimatation et un bac de poissons est thermolaqué. La cuve de la zone technique est sur élevé de 20 cm facilitant la maintenance. Le meuble est fermé par des panneaux de bois vernis à l’extérieur, isolé entre les parties métalliques par du polystyrène extrudé en 50 mm et isolé à l’intérieur par des plaques de PVC. Une partie de la zone technique sera couverte permettant d’éviter les éclaboussures. La plaque du haut supportant le bac à bouture a été peinte avec de la peinture gelcoat pour bateau et bien sûr laisser sécher plusieurs semaines à l’extérieur.

Concernant le bac technique de filtration il dispose d’un volume brut d’environ 800 litres (1800 mm x 800 mm x 560 mm de hauteur). Un compartiment spécifique de 145 litres pour la réserve d’eau osmosée est intégrée dans la partie technique. Avec les différents compartiments le volume d’eau net dans la décantation est d’environ 355 litres ce qui me laisse un volume libre d’environ 300 litres correspondant à plus de 12 % du volume net de toute l’installation. Cela laisse une marge suffisante anti débordement en cas de coupure électrique.

 

Compartiments

A

B

C

D

E

F

G

Rôle

Réception Tuyaux

Filtration micron bag

Zone d'accélération

Ecumeur

Décantation Filtration

Niveau Variable remontée

Réserve d'eau osmosée

Volume Net

21,12

63,36

30,72

144

79,2

18,15

147

Volume Restant

1,16

5,28

2,56

57,6

171,36

28,05

 

paroi en cm

56 x 20

48 x 22

44 x 60

52 x 80

80 x 40

22 x 55

56 x 105

25 x 56

plaque de verre

56 x 20

(ep 6)

48 x 19,8 (ep 6)

44 x 61

(ep 6)

52 x 77,6 (ep 6)

40 x 77,6 (ep 6)

22 x 55

56 x 105 (ep 6)

24,2 x 56 (ep 6)

 

Le compartiment A réceptionne les différentes descentes :

- 2 tuyaux en 50 du bac principal

- 2 tuyaux en 40 du bac à bouture / acclimatation

- 1 tuyau en 40 d’un bac pour poissons clowns

Il a pour but de canaliser l’eau pour n’avoir qu’un lame d’eau qui s’écoule dans le compartiment B

Le compartiment B est la zone de filtration par micron bag de maille de 200 µm. Cette filtration permet de récupérer les plus gros sédiments. Les micron bag sont positionnés sur une plaque de PVC préalablement percé de 6 trous correspondant à la largeur des micron bag. Ces derniers assurent un passage de l’eau sur toute leur hauteur. En cas de colmatage l’eau passe par-dessus la plaque de verre du compartiment C sans soucis pour un débit total de 10000 L/H.

Le compartiment C est une chicane, zone d’accélération qui oblige l’eau à traverser des perçages pour aller dans le compartiment D qui est à niveau constant. La hauteur de ces perçages de diamètre 52mm pour passe paroi en 40 permettra à terme d’alimenter :

- un écumeur externe H et S bipompe, (le volume a été calculé pour mettre deux écumeurs externe H et S au cas où...)

- des filtres (charbon, résine, zeolith….)

sans l’utilisation de pompes d’alimentation.

Ils sont situés dans le compartiment D

Le compartiment E a pour fonction principal de décanter. J’ai pour l’instant positionné un écumeur interne : le Lio 51 avec comme pompe la laguna 7500 rotor modifié avec vasque style BBQ.

Les prises d’air des écumeurs se font dans la véranda qui n’est pas totalement étanche à l’air et qui est très souvent ouverte.

Enfin, le niveau variable dans le compartiment F dispose d’un double perçage. Un seul est utilisé actuellement pour l’aspiration en 40 de la pompe de remontée une ATK 10000L/H. Cette dernière bruyante sera remplacé par une aquamedic de 12 000 L/H.

Pour limiter les pertes de charges les remontées sont réalisées en diamètre 40 et en utilisant des coudes grands angle en 90. Une nourrice a émis en place avec un jeu de vannes me permettant de faire varier les débits. La hauteur mas de dénivellé est de 1,80 m. La pompe est située au plus prés du mur qui sépare le bac principal de la partie technique.

La pompe de remontée alimente :

- le bac principale : 5000 L/H (turn over d’environ 3)

- le bac à bouture / acclimatation 1500 L/H (turn over d’environ 3)

- le bac à clown ( turn over d’environ 2)

- l’écumeur aquamedic bitwin (deux ocean runner 3500) avec un débit de 1500L/H, ce dernier repart dans le compartiment D. Une partie de l’eau seulement est écumé par cet écumeur.

 

 

Zone technique.jpg

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Joli travail Olivier et j'attends la suite avec impatience !

J'ai remarqué sur le test ICP un taux d'aluminium qui semble élevé ... Et c'est aussi une sujet d'inquiétude pour beaucoup d'aquariophile qui, après résultats des tests, flippent sur ce même taux d'Aluminium. Penses-tu que cela pourrait être une aberration du test ?

Et à propos, cela fait plus de 20 ans que je travail en eau de mer naturelle ... Un peu moins salée côté Atlantique !

La question est de ne pas la prélever n'importe où et n'importe comment.

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Le 10/28/2019 à 8:30 AM, chris64 a dit :

Joli travail Olivier et j'attends la suite avec impatience !

J'ai remarqué sur le test ICP un taux d'aluminium qui semble élevé ... Et c'est aussi une sujet d'inquiétude pour beaucoup d'aquariophile qui, après résultats des tests, flippent sur ce même taux d'Aluminium. Penses-tu que cela pourrait être une aberration du test ?

Et à propos, cela fait plus de 20 ans que je travail en eau de mer naturelle ... Un peu moins salée côté Atlantique !

La question est de ne pas la prélever n'importe où et n'importe comment.

Salut Christian

La quantité d'aluminium (Al3+ mesuré) varie en principe entre 0.001mg/l et  0,000005 mg/L dans le milieu naturel. Lors des prélèvements, on en trouve toujours un peu ici : 0.003mg/L soit trois fois plus. Ce n'est pas des quantité énorme comparé au sels synthétiques qui disposent de concentration bien supérieure. Je pense que c'est un résidus indissociables lors de la fabrication des sels synthétiques. Toutefois, l'analyse d'ATI montre malgré des concentration très importantes, qu'il n'est pas néfaste pour les animaux car par expérience (fait empirique) des bacs tournent très bien avec des concentrations élevées en aluminium...

L'aluminium se retrouve naturellement dans l'eau de mer qui se forme en autre lors de l'érosion de certaines roches (feldspath). Le phytoplancton en dispose également.

L' aluminium a un fort pouvoir hydrolysant et est insoluble lorsque le pH est proche de la neutralité, toutefois lorsque le pH augmente il se retrouve sous la forme Al(OH)4 . Sous cette forme hydraté (Al(OH)4) il n'est pas trop biodisponible (selon la littérature c'est sous forme libre Al3+ et Al(OH)2+qu'il serait principalement biodisponible). Du coup, il serait moins "néfaste" pour nos animaux (c'est mon interprétation !!!).

En gros, l'aluminium serait toxique pour la faune marine (meiofaune compris) lorsque le pH est déséquilibré (acide ou basique) et avec des concentrations supérieures à 0,1 mg/l. Ici on en est loin....

olivier

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Etape 5 : Vous avez dit un peu de calcium...

Un bac récifal ça consomme, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie...pas du tout !!!

Pour le calcium et les bicarbonates (Hydrogénocarbonate pour les puristes!) j’ai choisi d’utiliser plusieurs méthodes, les unes palliant les défauts des autres, mais ces méthodes doivent être correctement utilisé afin de ne pas créer des précipitations accrues. Je reste un adepte inconditionnel de la « méthode » de Peter Wilkens à savoir l’apport d’ion calcium par l’ajout d’hydroxyde de calcium. En effet, il y a plusieurs avantages. Cette méthode permet d’apporter du calcium mais mais aussi de disposer d’un pH stable et relativement haut. De façon plus anecdotique cela permet également de faire précipiter les phosphates.

Mais, tout n’est pas rose avec l’ajout d’hydroxyde de calcium. L’un des soucis de l’hydroxyde de calcium est sa mauvaise solubilité, en effet la concentration maximale du Ca(OH2) est d’environ 1500 mg/L. De plus, l’ajout d’eau de chaux (hydroxyde de calcium plus eau osmosée) est étroitement liée au taux d’évaporation. Souvent insuffisante, l’eau de chaux injecté n’est pas suffisante pour compenser la consommation des animaux.

Ainsi, l’une des solutions est d’ajouter du lait de chaux à certaine période c’est à dire à envoyer de l’eau de chaux sursaturé (je ne sais pas si cela dit!!!) en injectant de fines particules d’hydroxyde de calcium. Toutefois, on se heurte à un autre souci : si la concentration en dioxyde de carbone est trop faible on assiste à une précipitation de l’alcalinité. En effet, en l’absence de quantité suffisante de molécules de CO2 susceptibles d’être transformées en ions bicarbonates, l’eau de chaux se transforme en carbonate de calcium peu soluble qui précipite. Avec un pH élevé le phénomène s’accentue. Enfin, les sédiments calciques sont des catalyseurs de la précipitation.

Un dernier point et non des moindres… je n’ai pas de sable (ça y est j’ai lâché le mot : le gros mots qui provoque tant de maux). En effet, l’utilisation que je fais de l’hydroxyde peut entraîner une précipitation accrue en cas de sable corallien car ce dernier joue le rôle de catalyseur. C’est l’un des facteurs qui fait que je ne suis pas un adepte du sable.

La solution adoptée :En premier lieu, il faut répondre à la question : « quand injecter l’hydroxyde de calcium de façon efficace ?»

L’ajout est découplé de l’osmolation, en effet l’évaporation a lieu préférentiellement la journée alors que le pH est le plus haut. J’injecte de façon régulière pendant les 24 heures de la journée la même quantité d’eau chargée en hydroxyde. Toutefois pendant la phase nocturne cette eau est plus souvent chargée en hydroxyde de calcium sous forme de « lait de chaux » que pendant la journée. Ce lait de chaux est introduit lorsque le pH est bas suite à l’arrêt de la photosynthèse (compensation de la baisse du pH nocturne).

En deuxième lieu, « comment injecter le maximum d’hydroxyde calcium ? »

J’injecte à certaines heures du « lait de chaux ». Comme peu de réacteurs sont prévus pour injecter du « lait de chaux » et pas que de « l’eau de chaux » j’en ai fabriqué un. En effet, la pompe de brassage lié au réacteur délimite une zone franche entre le lait et l’eau de chaux. Deux solutions existent, soit on utilise un agitateur aimanté soit une pompe dédiée qui assure le mélange dans le réacteur. J’ai préféré utiliser la première solution car souvent les rotors des pompes de mélange ne vieillissent pas bien.

La fabrication du réacteur :

J’ai utilisé un tube de PVC transparent avec deux bouchons en diamètres 125 mm et de hauteur 780 mm. Le volume du RAH est d’environ 9,5 litres. Le mélange est assuré par un barreau aimanté. Ce dernier tourne grâce à la mise en place d’un aimant sur un ventilateur de PC en 12 volts en dessous du réacteur. Au fond du réacteur, j’ai disposé un morceau de plaque de verre de façon à ce que le barreau magnétique se positionne au-dessus afin que le fond du RAH en PVC soit préserver de toute usure. Sur le bouchon supérieur un deuxième bouchon en 40 mm est intégré dont l’ouverture est aisée permettant ainsi l’ajout d’hydroxyde sans déplacer le réacteur, ce dernier étant fixé par des « machoires » d’ouverture / fermeture au mur. Ce deuxième bouchon est intégré de façon à avoir une petite zone sans eau sur la partie supérieure afin de pouvoir accepter les cuillères d’hydroxyde sans que le réacteur déborde ou sans qu’il faille retirer de l’eau au préalable. Toutefois, il faut éviter que cette zone sans eau soit trop importante pour éviter toute mise en présence de gaz carbonique avec l’hydroxyde de calcium en solution aqueuse concentrée dans le réacteur à hydroxyde. En effet la conséquence serait une précipitation en carbonate de calcium dans le réacteur. C’est pourquoi, le réacteur est rempli toutes les 48 heures avec suffisamment de calcium pour être à saturation.

Le mélange de l’hydroxyde se fait pendant une demi-heure toutes les heures pendant la nuit et toutes les deux heures durant la journée et l’injection est de un peu plus de 1 litre / heure. Ces données sont complètement empiriques et peuvent (doivent ?) varier d’un bac à l’autre.

 

Heures

Brassage du RAH

Quantité cumulé en litre

Photopériode

1h

 

1,08

Nuit

2h

2h-2h30

2,17

3h

3h-3h30

3,25

4h

4h-4h30

4,33

5h

5h-5h30

5,42

6h

6h-6h30

6,5

7h

7h-7h30

7,58

8h

8h-8h30

8,67

10h

10h-10h30

10,83

12h

12h-12h30

13

Début d’éclairage

13h

 

14,08

Éclairage max

14h

14h-14h30

15,17

18h

16h-16h30

19,5

20h

20h-20h30

21,67

21h

 

22,75

22h

 

23,83

Extinction

24 h

24h-24h30

26

Nuit

Dans un troisième temps, il fallait répondre à la question : « comment limiter les précipitations ? »

L’injection se fait directement dans le bac principal et pas dans la zone technique. En effet, il fallait rechercher la situation où il y a le maximum de CO2 dissous c’est-à-dire le maximum d’échange avec l’atmosphère. Le CO2 dissous est en équilibre avec l’atmosphère donc le CO2 consommé sera vite remplacé au cours de cette réaction. Au niveau du bac communautaire, le CO2 n’est donc pas le facteur limitant ce qui n’est pas vrai dans la zone technique. Dans la zone technique, on recherche une décantation des particules avec un débit laminaire et donc avec des couches d’eau où le CO2 est consommé. Certains conseillent d’injecter l’eau de chaux chargée au niveau de l’écumeur mais cela implique le passage par les pompes de l’écumeur et par la pompe de remontée ce qui se traduit souvent par une usure prématurée des rotors. Les précipitations excessives sont normales autour des résistances chauffantes et dans les zones très peu brassées.

J’ai donc choisi d’injecter à l’endroit où la surface d’échange est la plus grande avec l’atmosphère à savoir le bac principal lui-même. De plus un brassage de surface bien localisé permet de s’affranchir des précipitations locales et permet d’augmenter les échanges gazeux. L’hydroxyde injecté permet donc de réduire la quantité de gaz carbonique dissous excédentaire et ainsi de contrôler le pH. Les ions bicarbonates réagissent ainsi avec l’ion hydroxyde pour donner un ion carbonate et une molécule d’eau. Le problème c’est que l’ion carbonate ajouté avec un ion calcium entraîne la fabrication de CaCo3 insoluble. C’est la teneur optimale en CO2 dissout et hydraté sous forme d’acide carbonique qui peut limiter la formation de carbonate car l’acide carbonique va réagir en priorité aux ions bicarbonates pour former d’autres ions bicarbonates. Ainsi, l’apport d’ions OH- par le RAH permet également d’augmenter les bicarbonates en présence de CO2 gazeux (OH- + CO2 <=> HCO3-) mais plus favorablement quand le pH est de l’ordre de 8,2 et donc dans une zone très brassée.

Enfin, une règle générale s’applique : plus l’ajout est lent et mieux c’est. En effet, il faut éviter que localement on est une augmentation du pH pour éviter le phénomène de précipitation. L’injection en trop grande quantité d’eau de chaux sur une courte période entraîne obligatoirement des précipitations (cas du passage par l’osmolation). Le lait de chaux doit être injecté en petite quantité de telle sorte que le pH n’augmente pas beaucoup même localement. J’utilise une pompe péristaltique réglable pour délivrer la solution d’hydroxyde au goutte-à-goutte (deux gouttes par seconde environ). Cette dernière doit pouvoir être utilisée tout le temps et elle doit donc être suffisamment robuste. C’est pourquoi j’utilise l’IKS vario blue II qui correspond à mes attentes. Son prix est élevé mais elle remplie cette fonction depuis des années. En fait, elle s’arrête quelques secondes entre deux injections qui dure une dizaine de secondes. Cette dernière se situe entre la réserve d’eau osmosée et le réacteur, l’eau osmosée est poussée au fond du réacteur par l’intermédiaire d’un tube verticale situé dans le réacteur.

L’objectif est d’injecter l’hydroxyde de calcium en permanence mais en toute petite quantité (1,08 litres par heure) et en le diluant rapidement dans un grand volume d’eau de façon à ce qu’il neutralise l’acide carbonique qui se renouvelle en permanence. L’injection se fait dans le bac au niveau de la remontée où j’ai placé une pompe de brassage puissante. Cette dernière est nettoyée au même titre que les autres pompes de brassage sans qu’il y ait de précipitations anormales au niveau de l’axe.

Ce qui faut retenir c’est que deux facteurs conditionnent préférentiellement le risque de précipitation lors de l’ajout du lait de chaux c’est la quantité ajoutée par unité de temps et le brassage de l’eau au niveau du lieu de l’ajout.

Par cette méthode je voulais m’affranchir de l’injection en fonction de la valeur du pH. Il est donc possible qu’à certaines périodes il soit supérieur à 8,3 le soir.

Enfin, le pH du bac est contrôlé visuellement par un pH mètre calibré ce dernier varie entre 8,1 et 8,3 le soir.

RAH_1.jpg

RAH_5.jpg

RAH3.jpg

remontée.jpg

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Intéressant Olivier. Moi qui ait toujours cru que tu pratiquais le récifal au feeling :hippie: je suis un brin déçu. Presque tu me ferais envie avec ton RAH. Finalement, c'est la méthode RAHRD, simplifiée, revisitée.

Je vois toujours ressortir cette vielle histoire que les PO4 précipités par l'hydroxyde de Ca pourraient être relargués, tels une bombe. Une théorie à laquelle croyait peu Régis. Qu'en penses-tu toi qui es, on peu le dire, un vieux d'eau de chaux.

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Il faudrait je pense avoir un pH qui soit relativement bas pour que les sédiments puissent relarguer le PO4. On peut prendre l'exemple du magnésium. Si ce dernier précipite lors d'une mauvaise utilisation  du RAH je n'ai jamais entendu dire que par la suite qu'un récifaliste se trouvait avec des taux anormalement haut suite à un relargage.

Enfin l'absence de sable qui joue le rôle de "catalyseur" d'un ensemble de réaction me permet de gérer très facilement la sédimentation.

Mais en premier lieu il vaut mieux éviter d'en rajouter et le risque le plus important pour moi concernant les phosphates inorganiques c'est l'ajout au travers de l'eau osmosée.

Je me pose aussi des questions concernant le dissolution du substrat du RAC...Mais je vais devoir y passer au moins pour maintenir le KH.

olivier

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  • Denisio changed the title to Fenêtre sur Récif - 1800L Olivier

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