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ATS et Microfaune.


Bub77

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Bonsoir à tous,

 

Je viens de mettre en place un ATS sur mon Bac Jaubert/DSB (j'y pensais depuis un moment, mais Zebra m'a bien aidé à sauter le pas). L'idée n'est pas de prendre en charge toute la filtration (le Jaubert et le DSB sont déjà bien taillés), mais pourquoi pas d'y participer si je veux avoir la main plus lourde sur le nourrissage des LPS ou de quelques non symbiotiques. L'autre idée est de nourrir la microfaune. A votre avis, est ce que l'ATS est ou non une source de phyto ? Ou plutôt va t'il ou non libérer des substances pouvant alimenter les différentes microbestioles du bac ?

 

L'un d'entre vous en a déjà mis en place ?

 

Bonne soirée

 

Eric

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Salut

 

Bonsoir à tous,
 A votre avis, est ce que l'ATS est ou non une source de phyto ? Ou plutôt va t'il ou non libérer des substances pouvant alimenter les différentes microbestioles du bac ?
 

 

tu veux savoir si cela peut remplacer le phyto pour développer la microfaune. Car l'ATS n'est pas une source de phyto mais un support qui permet de faire développer des algues notamment de la filamenteuse. Ces algues permettent de développer un cortège de petits crustacés entre autre en passant du copépodes aux amphipodes pour les plus gros. En effet, c'est un milieu idéal pour se cacher et se nourrir. Par contre, elles ne vont pas alimenter d'autres organismes dans le bac. L'objectif est de mettre ces algues dans des conditions optimum pour concurrencer les autres algues du bac. On choisit l'endroit où elles vont se développer mais effectivement une vie va s'installer dedans, il est possible que les copépodites pélagiques alimentent le bac principal mais je n'ai jamais essayé.

 

 

olivier

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Il y a bien l'épuration du milieu avec les algues comme idée, mais je me demandais si

1- par la production de spores par exemple (sous réserve que les spores soient du phyto et que les algues type filamenteuses en produisent ?)

2- la libération de cellules ou autre chose qui leur ont permis de venir sur la grille (elles y arrivent de manière naturelle sur la grille, donc sont véhiculées dans l'eau, mais je ne sais pas sous quelle forme, ni si cette forme peut être considérée comme du phyto) ?

en bref, plein de questions... Mais maintenant, j'ai un microscope, mais je ne sais pas encore bien ce que je cherche... :-[  :-[  :-[

En tout cas, merci pour vos réponses.

Eric

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d'apres ce que j'ai lut, la taille de ce filtre ,se calcule non pas par la taille du bac , mais par  nombre de cube congelés distribués .

 bizzare, mais  c'est ca .

son but , absorber la pollution apportée pas les cubes de nourriture

si il y a la place sous le bac, un bon gros filtre a algues est plus efficace :D

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Bon, alors effectivement, il y a deux méthodes de calcul:

 

- Soit en rapport avec le volume d'eau à traiter (et je ne me souviens plus des valeurs, mais c'est sans importance car cela n'est pas intéressant... Ce n'est pas parce qu'un bac est grand que le flux de nutriment à traiter est important).

 

- Soit cela se calcule effectivement en fonction du flux de nutriment : ce qui rentre dans le bac doit en sortir d'une manière ou d'une autre (sable pour Piquepique et moi), écumeur pour d'autres ou ATS. La constante est 7,5cm2 par cube d'aliment/jour éclairé sur 2 faces (soit 15cm2 réel). Pour un bac comme le mien, je vais atteindre probablement 5-6 cubes par jour s'il tourne bien et donc en théorie, il faudrait 20cm par 20cm en gros... Ca tombe bien, c'est à peu près ce que j'ai fait. Ensuite la puissance d'éclairage, le flux d'eau apporté (en principe 60l/h par cm de longueur de grille d'ATS) et la durée d'éclairage permettent de moduler. Donc pas si gros que cela.

 

Pour la puissance d'éclairage, la plupart utilisent des lampes à économie d'énergie de 25W environ en 2700K (+-100W sur une installation comme la mienne) et là, j'ai visé court (trop ? ) avec 18W LED. L'avenir nous dira si le résultat est suffisant ou non. Par contre, mes watts sont exclusivement en rouge et bleu, donc dans les plages idéales pour la croissance des algues. A voir.

 

Je vais réessayer de remettre en ligne les photos de l'installation.

 

Bonne soirée

Eric

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@Calimero : un filtre à algue ne pourra jamais rivaliser avec un ATS. L'éclairage n'y est pas aussi important (hauteur d'eau, proximité de la source, durée) et la source de carbone est un facteur limitant en récifal (pas ou peu de Co2 dissout). L'ATS met tout en oeuvre pour donnner aux algues les plus rapides en croissance tout ce dont elles ont besoin 

 

- Proximité et puissance de l'éclairage, sur 2 faces et sans aucun ombrage ni absorbion par l'eau (ou alors une couche très fine)

- CO2 en quantité (le mécanisme de la cascade qui amplifie l'interface air/eau)

- l'arrivée des nutriments en continu par l'effet cascade.

Donc il n'y a pas grand chose qui peut rivaliser en vitesse de pousse (bon, je reconnais que ce n'est pas encore flagrant à la maison  :-[ )

 

Bonne soirée

Eric

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Je crois qu'Eric a bien résumé la chose, bien qu'en parallèle à ça, j'ai un doute sur la phrase "ce qui rentre dans le bac doit en sortir d'une manière ou d'une autre".

Une partie de "ce qui rentre" est consommée et donc transformée en gain de "matière vivante", qu'importe ce que ce soit, poisson, coraux, éponges, microfaune ou autre.

Finalement, il me semble que ce qui doit être retiré en est l'excédent, ainsi que les déchets du "gain de matière vivante".

Qu'on me flagelle si je me trompe!

Un autre (vaste) sujet! (le gain de matière vivante, pas la flagellation :D)

 

Pour en revenir aux ATS, non seulement nous avons peu d'expérience en Europe, mais de plus les premiers constats plutôt négatifs de Sprung/Delbeek (constats corrigés par la suite) ont plutôt plombé la réputation du système.

Rajouté à ça que le concept originel de Adey/Loveland est un tout, avec des systèmes clos plutôt complets, divisés en plusieurs parties/biotopes, et on se retrouve avec un certain flou quant aux résultats à espérer en installant un simple Algae Scrubber.

Ceci dit, bien des bacs fonctionnent ainsi avec succès outre-atlantique, et rien ne justifie les conclusions hâtives, du genre "un simple filtre à algues est plus efficace", puisqu'en grande partie, le domaine reste encore à explorer dans nos bacs "modernes".

 

 

 

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OK bien vu. C'était clairement réducteur...

 

Sinon, je suis en train de lire le bouquin de Adey (un peu épais et l'histoire est longue à démarrer  :D on ne sais pas encore qui sera le tueur  :horreur )... On va bien voir. En tout cas, la multiplication des biotopes, c'est clairement ce que j'essaye de faire. L'avenir nous dira si cela fonctionne (j'ai aucun doute) ou plutôt si j'arrive à le faire fonctionner (là c'est moins certain :siffle  ). En tout cas, c'est super sympa de sortir un peu des chemins balisés, cela amène à se documenter sur des trucs que l'on aurait complètement occulté par ailleurs.

 

Bonne soirée merci pour toutes vos réponses et questions. Cela fait progresser le chmililiblic :)

 

sinon, plancton ou pas plancton  :bonjour

 

Eric

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Moi, je suis + foret de palétuviers.... mais bon, j'avais déjà viré mon RAC de ma décante (RAC qui tourne en externe), dans le but d'arrêter l'écumeur et de me mettre à l'ATS depuis le temps que ca me tente aussi... mais j'ai un peu peur que le mélange de techniques ne permette pas de tirer un statut d'un bac filtré par palétuviers quand je vais arrêter mon écumeur...

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Moi perso, je me pose une question.... peut être stupide, mais j'avoue ce qui m'a + poussé à installer une forêt de palétuviers et m'a fait mettre l'ATS de coté, c'est le risque respiratoire avec les algues suspendues quand on dort dans la même pièce ?

 

Y'a-t-il un biolo dans l'avion, oups, dans le forum, qui pourrait nous mettre sur la voie pour cette question et nous indiquer si il y a des risques respiratoire d'avoir un ATS dans sa chambre (bon, je sais, je dors dans un véritable labo :lol:)

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