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1000L Denisio


Denisio
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Comme promis, je vais conter l'histoire de ma nouvelle installation dont la mise en place n'est pas un long fleuve tranquille. Vous en conviendrez bientôt.

Pour situer le contexte, j'avais mis en suspens mon récifal il y a bien 4 ans à la suite de nécroses qui ont décimé inexorablement toutes les colonies SPS du bac. Des plus fragiles aux increvables, toutes ont été atteintes dans une lente déchéance qui a duré environ 2 ans. Une bactoche est probablement passée par là, ne me laissant que les yeux pour pleurer et assez de dégout pour temporiser. Je n'avais conservé que 2 petits bacs de tests, l'un destiné à l'observation des non symbiotiques. j'ai donc conservé une petite flamme en me documentant sur ces espèces dont beaucoup restent difficiles et en imaginant des systèmes automatiques de nourrissage. Un déménagement, une année de vie en collocation dans un petit studio avec mon épouse, une reconstruction, réaménagement... l'arrêt à été total un temps.

Puis est revenu le temps de la cogitation de la future installation. Entre temps, j'avais inclus dans les plans le renfort de la dalle ou serait la cuve, l'emplacement du local technique avec cette fois ci l'essentiel du bon petit récifaliste : alimentations électriques protégées, dédoublées, arrivées d'eau, évacuations, évier, siphon de sol, accès depuis l'extérieur, aération, VMC... sans oublier de noyer un tuyau de 50 m PE 25 dans la terre du sous-sol en prévision d'un refroidissement par géothermie. Oui, les 1200 W de ma précédente installation m'ont laissé une angoisse que seul ce dispositif a pu soigner. L'avenir dira si je l'utiliserai, mais j'en doute étant donnée la qualité d'isolation des nouvelles habitations et les promesses de l'éclairage LED. Les habitués de Cap récifal se souviendront de mes tergiversations dans le choix de la future cuve, son support, l'éclairage puisque j'étais LED-candide avec l'option des multichips LED ou COB... Bref, cette phase d'errements a été longue mais je l'adore. Elle a été d'autant plus longue que les aménagements de ma nouvelle demeure ont pris du temps, beaucoup de temps, sans compter les abords, que le bon-mauvais plan ou mauvais-bon plan selon le cas  de l'achat du verre portugais  a pris du temps, le virus n'a pas aidé bref, le délai de mise en eau a été retardé de 6 mois, puis un an puis finalement pas loin de 2 ans. 

Le conte est long, je ne sais pas trop comment l'aborder alors commençons par l'essentiel :

La cuve 1000 L

 1000 litres, c'est le même volume que mon précédent bac. L 180 x l 90 x H 65 cm. Verre extra-clair 3 faces, épaisseur 12 mm, raidisseurs supérieurs 19 mm largeur 90 mm. Comme expliqué, le verre est portugais. Long à venir mais parfait. J'ai l'habitude de réaliser mes cuves. Sur le précédent aquarium similaire, les raidisseurs étaient constitués de 2 verres bruts de 12mm contrecollés. Cette fois ci j'ai choisi un peu plus larges mais moins épais et avec un seul verre 19 mm. Première erreur, on ne coupe pas du 19mm comme du 12mm. La tranche est arrivée brute, totalement vrillée. J'aurais dû commander des raidisseurs polis, d'autant plus que c'était un hyper bon plan financier et que dans ce cas (ce n'est pas vrai pour du verre français), le surcout aurait été négligeable. Bref, après plusieurs essais j'ai pu poncer plutôt pas mal les tranches avec des plaques diamantées destinées à l'affutage des couteaux.

Les vitres sont assemblées avec joint 2 mm maintenu par des allumettes. Je me suis fait aider par un jeune qui passait par là, mais un peu raide pour s'accroupir, il faut l'avouer.

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La colle est extrudée entre les vitres maintenues en position. Il est préférable de ne pas poser le verre sur tasseau comme ici, mais sur un support plan, la consommation de colle sera moindre et, avec une contrepression, le joint plus facile à dégazer.

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La vitre arrière sera percée pour une alimentation en 32 mm et une seule descente en 50 mm.

Le support

J'aurais pu profiter de cette nouvelle habitation pour encastrer la cuve dans le mur, l'idée a été évoquée. Mais j'aime aussi le principe de la cuve qui s'impose dans la pièce, avec ses 3 faces visibles qui augmentent considérablement l'espace d'observation. Cette dernière option est retenue. La pièce a donc été dimensionnée en conséquence.

L'idée était de réaliser un support aéré puisque le local technique laissait l'espace libre. Et puis d'utiliser des matériaux autres que ce que j'avais déjà eu. Exit le meuble démodé en acacia, ni support métallique. J'ai finalement opté pour un assemblage de poteaux et connexions métalliques utilisés pour les terrasses extérieures. 

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Ce principe présente des avantages : peu couteux, solide, adaptable... mais quelques inconvénients : les connecteurs en métal soudé ne sont pas exactement d'équerre ; l'ajustement poteau/connecteurs présente un jeu qu'il est difficile à supprimer, pour rigidifier l'ensemble j'ai donc rajouté des tirants métalliques croisés entre les jambes du support. Par ailleurs,  la surface supérieure n'est pas plane, il a fallu insérer de nombreuse cales entre le support et la plaque de fond (plan de travail de cuisine) pour éviter sa flexion. 6 mm de polystyrène extrudé complètent le support.

...

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Merci pour les compliments, je prends. C'est vrai qu'il y a eu beaucoup d'incertitudes sur ce support. mais le résultat me convient et, une fois plein, plus rien ne bouge.

Mais je vois que l'on a abordé un sujet fâcheux. Oui Christophe, oui Philippe, 3 semaines après la mise en eau, ce bac a fuit. Donc finissons en avec cet épisode oubliable.

8h00 samedi matin, Sylvia me réveille (oui je sais, un vrai lève tard :-[ ). "Denis, il y a de l'eau qui coule dans le salon". Bon sang, un tube PVC qui s'est décollé ? Oui, ca coule par l'arrière, au niveau du tube d'évacuation. Je dégage le tuyau de sa laine de roche acoustique. Rien !  Une cataracte se déverse toujours sur le parquet flottant (sans jeu de mot hein ;)). Ma main donne le verdict  : le verre est fendu de haut en bas. Serpillères, seaux, pelle à ordure, cuve... acroupis en pyjama trempé on éponge et on vide. J'arrive à extraire environ 300 litres. Restent 700 litres qui se répandent inexorablement en une nappe de 5 mm sur la surface de la maison de plain-pied, jusque dans les chambres. 

A quoi ressemble ce que redoute tout aquariophile ? A ça. Non, le sol n'est pas un brillant de verni.

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2 heures plus tard, le parquet commencera à voir l'air libre. L'eau a dû s'écouler dans la chappe poreuse, au travers de la protection acoustique sous parquet et du pare vapeur, probablement sous les plinthes, au plus proche des cloisons en placoplâtre. 

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Nous sommes dans la crainte de devoir refaire tout le parquet qui couvre toute la maison d'un seul tenant. Un ami qui a eu cette même mésaventure me rassure un peu : pas de mauvaise surprise. 3 semaines plus tard je confirme, est-ce la qualité du parquet, sa caractéristique "pour pièces humides", son épaisseur, le fait est qu'il ne donne aucun signe de gondolage. Je ne distingue encore que des remontées humides dans le garage annexe.

Puis vient la réflexion : comment cela a-t-il pu arriver ? Nous sommes d'accord, des vitres de 12 mm, même sans raidisseurs, fléchissent mais ne doivent pas se fendre. Pour autant, la brèche s'est produite au droit de la fin du raidisseur arrière, là où j'avais prévu un espace pour accéder au déversoir. Le verre a-t-il subit des chocs, de vibrations durant son import depuis le Portugal ? Le doute s'installe pour l'avenir. Comment s'assurer que ca ne se reproduise pas ? Je suis d'autant plus désemparé et, je l'avoue, vexé que j'ai réalisé 2 articles sur la question qui m'ont occupé une année. "Au cœur du verre", oui le verre m'a piqué au cœur :siffle

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Dans mon désespoir, mécaniquement je décolle la vitre, puis le raidisseur. C'est alors que je comprends mon erreur. Ce raidisseur de 90 mm et d'épaisseur 19mm a été commandé brut, non poli. Autant c'est acceptable en 12 mm, autant sur du 19mm la tranche est très voilée. Je l'ai bien rattrapée par plusieurs heures de ponçage manuel avec une plaque diamantée. Mais apparemment pas assez, ou bien ai-je trop plaqué le raidisseur contre la vitre : je constate avec le cutter qu'il existe un point de contact verre/verre, juste à l'endroit de la fente. Il n'en faut pas plus pour concerner les contraintes liées aux déformations. En effet, la colle assure l'étanchéité, mais plus encore, pas sa déformation elle répartit les contraintes. Je le sais pourtant, il faut toujours laisser un film de colle que j'évalue à 0.5mm pour les raidisseurs (plus diminuerait la fonction d'apporter de la raideur) et 1 à 2 mm pour les vitres, selon leur taille.

Un petit schéma pour mieux me faire comprendre : à gauche ce qui aurait dû se passer avec une répartition régulière des contraintes, à droite la concentration des contraintes au delà de la limite de rupture du verre. Ce matériau cristallin ne permet aucune erreur et les coefficients de sécurité normalement utilisés sont bien justifiés.

Nouvelle image.png

...

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hello

 beau bac.

Punaise  c'est la m..e a peine en eau grosse fuite☹️

par contre je comprends par  le sens " on coupe pas  du 19 mm comme du 10 ( ou a peu près ca ) que la coupe est voilée ??

 j'ai vu du 25 mm avec une coupe nickel de chez nickel... je pense que ca vient  du système de coupe ( machine ) le top étant la coupe au jet d'eau haute pression, pas besoin de ponce et  hyper droit.

 c'est super que le parquet et tout le reste  ne soit pas hs, que ca ne t'as pas trop découragé.

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Il y a 3 heures, Emmanuel a dit :

Quelle poisse Denisio ! Ton explication est en effet très claire et ne laisse planer aucun doute sur la cause du problème, c'est au moins ça... Tu sais ce qui a entraîné la rupture.

Tu as pu "stabuler" tes éléments de décor ailleurs avant de réparer ?

 

Oui, la poisse. Depuis le temps que pense à cette cuve et que la mise en eau est retardée, j'ai vraiment du mal à la démarrer. Point positif, il ne peut plus m'arriver grand chose de pire matériellement. Je l'aurai :D 

Le vivant, ce sera une autre saga.

Les PV (mortes mais ensemencées) je les ai entreposées au sec. Dans le déroulement, elles n'ont pas été mon souci. j'ai juste conservé une PV qui devait être pailletée d'or étant donné son prix. Elle était bien garnie de bébêtes. J'e viens de remettre quelques PM dans une cuve avec bactoches, en attendant le verre de remplacement.

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Il y a 2 heures, calimero a dit :

par contre je comprends par  le sens " on coupe pas  du 19 mm comme du 10 ( ou a peu près ca ) que la coupe est voilée ??

 j'ai vu du 25 mm avec une coupe nickel de chez nickel... je pense que ca vient  du système de coupe ( machine ) le top étant la coupe au jet d'eau haute pression, pas besoin de ponce et  hyper droit.

Les raidisseurs de mon précédent bac étaient constituée de 2 vitres 12 mm contrecollées. C'était du verre brut, bien tranché, visuellement acceptable. Fort de cette expérience, j'ai fait de même en commandant des raidisseurs en 19 mm. La coupe a été faite par un industriel, mais quand ça part mal, ca part en vrille. Je me demande a posteriori pourquoi il ne m'ont pas alerté. Probablement qu'ils ne connaissaient pas la fonction de ce verre étant donné le nombre d'intermédiaires. J'aurais du demander du poli, c'est la seule assurance d'avoir un résultat parfait et à la cote.

Oui, la découpe jet d'eau permet d'obtenir une surface plus plane, mais elle présente aussi le risque sur les fortes épaisseurs que le jet dévie et que la coupe ne soit pas perpendiculaire. C'est ce que j'ai pu constater dans mon ancienne entreprise. Ceci dit, notre métier n'était pas de couper du verre. Avec ce matériau, on avait probablement une belle marge d'amélioration.

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Oui. J'espère qu'il n'y aura pas d'odeur résiduelle. Celle qui est remontée dans le garage par la chappe semble ne pas vouloir sécher. Heureusement le soleil est là pour aider. J'imagine qu'il restera toujours une microcouche de sel. 

 

Tu penses que ça craint ? 

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Bonsoir,

Je ne comprends pas que tu n'aies pas mis de cale pour coller ton raidisseur et avoir de la colle partout. Je me rappelle d'un bac en 10mm que j'avais démonté (ce n'est pas moi qui l'avais collé) et c'était une vraie galère tellement les vitres étaient collées près, une lame de rasoir ne passait pas. Une cale de 0,5 mm ça doit pouvoir se bricoler, et honnêtement, le raidisseur qui se finit avant la fin du bac ne me parle guère depuis que j'ai vu ici-même la photo de ce genre de bac où la façade pliait clairement après la fin du raidisseur une fois le bac rempli. Même sans le contact verre-verre en bout de raidisseur, ça aurait été franchement chaud à cet endroit pour les contraintes. Et puis les 0,5mm de colle pour que ça rigidifie l'ensemble je comprends, mais si tu doubles l'épaisseur du raidisseur par exemple en en mettant deux, tu peux mettre 1mm de colle et ça revient au même en terme de rigidité, non ?

Maintenant, pour avoir une épaisseur constante de colle si faible que 0,5 ou même 1mm, il faut du verre absolument parfait, et là tu n'échappes pas au polissage à la machine, rattraper à la main un verre coupé à la serpe, c'est fastidieux et difficile dce contrôler qu'il est parfaitement droit.

 

A+

 

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A vrai dire Loga, on a beau savoir des choses on en oublie parfois les bases. C'est ce qui s'est passé. Sans excuse, le contexte probablement où j'avais plusieurs chantiers en cours (construction, aménagements...) et certains  qui ont trainé des mois comme celui de l'aquarium. Un peu à bout, j'ai fait des impasses.

Concernant l'épaisseur de colle, mes simulation 3D ont clairement conclu à ce qu'il n'en fallait pas trop pour les raidisseurs. Fonctionnant comme une poutre qui apporte sa rigidité, ils doivent être plaqués. Je l'ai surement fait un peu trop avec mes serre-joint. Pour autant il en faut. Oui, avec un verre poli il n'y a pas vraiment besoin de s'inquiéter en appliquant, même sans cale. Il restera toujours assez de colle étant donnée sa viscosité. Non, à cet endroit je n'ai pas mis de cale contrairement aux vitres ou l'épaisseur fait 2 mm. 

Absolument, un raidisseur qui ne couvre pas toute la longueur est forcément moins efficace. Il y a quand même une marge de possibilités puisque les bords sont bien moins contraints que le centre de la vitre ou la flexion est maximale. La simulation restait dans le coef de sécurité. Mais cette même simulation était paramétrée avec un joint de 0.5 mm, alors forcément... Ce n'est pas une pratique fréquente avec les aquariums récifaux, mais ce type de raidisseur était fréquent sur les bacs d'eau douce.  

J'étais assez satisfait de mon polissage. Pas assez critique surement, malgré les vérifications à l'équerre. Avec du recul, c'est clair que je n'aurais jamais dû prendre de risque. Très mauvaise évaluation de ma part.

Compte tenu de cette mauvaise expérience, je me rassure avec un raidisseur commandé poli et qui couvre toute la longueur. D'autant plus que je mets en place un système de déversoir facilement démontable, contrairement à ce que j'avais imaginé à l'origine.

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Remontée

Rien de très spécial. La vieille pompe Sice 5800 qui a servi sans faillir au moins 10 ans H24 sur les précédents bacs est devenue hyper bruyante. Une des 3 sources de bruits. Sa vibration se répercutait dans la cloison de plâtre jusque dans le séjour. Ce malgré le choix d''un tuyau souple annelé de 32 (lisse à l'intérieur). L'isolation par de la mousse au passage de la cloison n'a rien apporté. Par contre le remplacement par une pompe Jebao DCP 6500 inaudible (j'ai cru qu'elle ne fonctionnait pas à la mise en service) a tout résolu. 

Les tuyaux souples présentent le risque de se couper au niveau du collier de serrage. C'est un point que je peux facilement vérifier de visu. La cuve est située à 12 cm du mur pour un démontage éventuel. Ils ont l'avantage de s'adapter facilement sans nécessité d'alignement précis contrairement au PVC et permettent de grandes courbures. Ces dernières ont permis une nette augmentation du débit qui n'a pas été sans effet sur l'évacuation. Le passage de cuve est rétréci en PVC 25 suivi de coudes. La vitesse de sortie suffit à mettre la surface en mouvement et orienter le film vers l'évacuation à l'opposé.  

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Evacuation, surverse...

J'ai un gros défaut, je n'envisage jamais de descente de sécurité, ça prend de la place et je n'en vois pas l'utilité. Ce n'est pas de la provocation. Un de mes métiers m'a conduit à réaliser de nombreuses analyses de risque (AMDEC ou FMECA) pour des systèmes de l'industrie automobile. Ces analyses ont le mérite d'être collectives, et de valoriser chaque risque sur une échelle. Exit les états d'âme individuels, les a priori inutiles.  Elles permettent de traiter le problème plus en amont autant que possible et évite la surenchère de sécurités du système ceinture plus bretelles. Bref, la probabilité d'obstruction du tuyau d'évacuation est nulle si on empêche qu'elle se produise. Je réalise donc mes évacuations avec :

  • un diamètre surdimensionné : des turbos peuvent passer
  • un peigne de protection surdimensionné : elle retient tout sans influer sur le niveau d'eau. Pour ce, la surface inter dentures est grande, les dentures descendent plus bas que la surverse constituée du seul tuyau d'évacuation.

Sur ce bac j'ai opté pour une boite-peigne en plastique clipsée à sa base sur le coude d'évacuation. Facilement ôtée et remise en place après nettoyage. Je l'avais dépolie pour limiter la vue du déversoir, mais dans l'eau c'est peine perdue. La boite est percée en sa partie inférieure pour augmenter encore la surface de passage, mais pas trop pour laisser le film gras s'évacuer en surface.

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Vue de dessus le déversoir n'est constitué que du tube (coude) d'évacuation. Le niveau d'eau est ajusté avec une entretoise de longueur voulue, insérée dans ce coude. Je règle le niveau d'eau à 2cm du bas du raidisseur. La boite masque autant que possible les câbles de pompes.

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Le silencieux prévu initialement est posé sur le rebord. Il s'agit du système que j'utilise habituellement à la place d'un Durso. Le principe est le même sauf qu'il est plus compact, et que l'on voit ce qui se passe. J'en ai détaillé le principe ICI paragraphe 2.12.2. Pour résumer, utilisé dans un écoulement non noyé (aéré), il dissocie l'écoulement de l'eau de celui de l'air qu'il piège dans une chambre isolée phoniquement. Les bruits d'aspiration d'air ne peuvent pas remonter, en grande partie piégés dans cette chambre.  Le bruit d'aspiration d'air est ainsi résolu.

Mais pour un objectif zéro bruit, il restait à résoudre celui de l'écoulement d'eau dans la canalisation, très important avec un turn-over d'environ x4. Je me demande ce que peut donner un TO x10 préconisé dans la méthode Triton :tapemur La cloison en placoplâtre s'avère transmettre beaucoup plus les bruits que le mur en parpaing de mon habitation précédente. Après plusieurs essais le silencieux "méthode Denisio" utilisable avec les écoulements aérés est abandonné pour noyer canalisation. Je n'ai jamais été adepte des canalisations d'évacuation noyées à cause de la vanne difficile à régler. Après quelques tentatives, le résultat zéro bruit et réglage facile a été atteint avec une vanne constituée d'un simple Té et d'un tube en biseau diamètre 50 mm, à l'image du réglage de mon écumeur Lio 350. C'est alors que l'inondation a stoppé mes essais. J'en parlerai plus tard quand le système sera opérationnel. :hihi

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Salut Denisio, 

Le genre de chantier dans lequel je ne me risquerai pas...admiratif de ce que tu fais

Pour les 1000 litres d’eau salée, je pense qu’il faut que ta dalle sèche au plus vite, si plus d’humidité je ne pense pas que l’action du sel sur le béton continue avec incidence.

Grég

 

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