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Brassage et SPS


Seb28

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 Salut tout le monde,

En passant, je profite de vous adresser tous mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année  :disco

 

 

 

 

On parle beaucoup de brassage dans divers sujets du forum, surtout de marque de pompe, de positionnement dans le bac, de puissance, de courants, d'oscillateur...etc 

 

 

 

Mais au final, on parle peu, de ce qui est un bon brassage pour les coraux ? Et notamment chez les SPS.

 

Les mous ou Lps, c'est un poil plus facile à mon avis, car dès que le courant est trop fort pour eux, on voit rapidement qu'il rétracte leur chaire. Mais pour les SPS ? Un bon brassage pour moi, ça veut dire beaucoup d'eau qui circule entre les branches, qui nettoie les dépôts de sédiments et le mucus sécrété par les coraux. Qu'en est-il d'un brassage trop fort, par exemple le flux d'une pompe qui est pointé directement sur les coraux ? Est-ce néfaste ? Bon par intermittence comme par exemple avec l'utilisation d'un oscillateur ? 

 

Bref, j'aimerais bien connaître un peu mieux les besoins fondamentaux des coraux pour ce qui est du brassage.

 

PS : si on peut éviter de tomber dans le débat gyre / jebao / tunze... :pouce

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Seb68 : bonne question que l'on se pose tous en fait... Un sujet traité par Alain évoque ce sujet sur l'un des Opus d'Opotr (j'ai oublié le N°  :-[ ) et j'avais retenu qu'un brassage de la masse d'eau qui renouvelle l'eau qui se trouve directement au contact du corail favorise les échanges (d'ou le choix de certain en faveur de la wave box et aussi de la Gyre). J'ai aussi retenu qu'un brassage trop violent et trop direct pouvait avoir à l'inverse un effet néfaste... Un brassage de surface participe aux échanges gazeux. Bref, pour résumer, je pense qu'il faut brasser partout mais sans excès... Le brassage est un casse-tête qui n'a pas fini d'alimenter nos interrogations et conversations... :D

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Le brassage devrait reproduire les mouvements d'eau du biotope reconstitué. Cela suppose que le décor reconstitue le biotope en question et que l'on y installe les coraux que l'on y trouve dans le milieu naturel. Ces conditions ne sont pas toujours respectées, loin s'en faut quand on est acheteur compulsif.

 

L'article http://www.cap-recifal.com/page/articles.html/_/vivant/les-r%c3%a9cifs-coralliens-tropicaux-r40

définit, au paragraphe 3, quelques règles pour chaque biotope recifal.

 

Enfin, comme certaines espèces se trouvent dans une plage de biotopes différents, on peut analyser l'ecomorphe du corail en notre possession, si toutefois il ne s'agit pas d'une micro-bouture, pour reproduire les conditions hydrologiques appropriées.

 

On ne peut donc pas parler de règle commune aux SPS. A nous de nous adapter ;)

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Le brassage devrait reproduire les mouvements d'eau du biotope reconstitué. Cela suppose que le décor reconstitue le biotope en question et que l'on y installe les coraux que l'on y trouve dans le milieu naturel. Ces conditions ne sont pas toujours respectées, loin s'en faut quand on est acheteur compulsif.

 

L'article http://www.cap-recifal.com/page/articles.html/_/vivant/les-r%c3%a9cifs-coralliens-tropicaux-r40

définit, au paragraphe 3, quelques règles pour chaque biotope recifal.

 

Enfin, comme certaines espèces se trouvent dans une plage de biotopes différents, on peut analyser l'ecomorphe du corail en notre possession, si toutefois il ne s'agit pas d'une micro-bouture, pour reproduire les conditions hydrologiques appropriées.

 

On ne peut donc pas parler de règle commune aux SPS. A nous de nous adapter ;)

 

Whoooo je n'osais plus espérer lire une prose du genre....j'ai souvent passé pour un E.T. quand je me risquais à exposer cette même vision des choses...Après à chacun sa vision de l'aquariophilie....Dans mon cas mes yeux pétillent bien plus devant un bac (eau douce, saumâtre ou salée) ecotypique que devant un "Mixed"....maintenant cela demande du travail et de la recherche pour aboutir un tel bac. Il faut aussi une discipline de fer pour ne pas sombrer à toutes les sirènes de la tentation...

 

Dans cette philosophie de bac récifal j'ai immédiatement un nom qui me vient en tête Yano et ses deux bacs :

 

Sa version 1 : http://blog.coralwonders.com/en/the-iwagumi-reef/

 

Sa version 2 : http://www.reefcentral.com/forums/showthread.php?t=2512048

 

 

Marc

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....Dans mon cas mes yeux pétillent bien plus devant un bac (eau douce, saumâtre ou salée) ecotypique que devant un "Mixed"....

http://www.reefcentral.com/forums/showthread.php?t=2512048

 

 

Je ne saisis pas ton exemple : son bac a des SPS (indo pacific/platier pente externe, zone avec plutôt beaucoup de courant), des Argi (Caraïbes), des Euphillia (Zone plus turpide avec moins de courant)....

Bref difficile de faire plus "mixed"

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Pour les euphilia je suis d'accord avec toi encore que les deux glabresens sont en large infériorité comparé au sps. Pour ce qui des argui, je crois qu'en terme de poissons en recifal les contraintes sont telles qu'il me parait très compliqué de faire du géographique spécifique pur. Pour ce qui est de la pertinence de mon exemple Yano est quand même aller bien plus loin que "qu'un simple empilement de caillou qui fait joli" est c'est attaché à reproduire un milieu spécifique zone peu profonde...

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Whoooo je n'osais plus espérer lire une prose du genre...

C'est vrai que l'idéal est de reproduire au mieux le milieu naturel. Il faut cependant admettre que nos coraux ont une capacité d'adaptation qui me surprend parfois. C'est pourquoi le sujet posé ici est intéressant et mérite qu'on le développe plus amplement.

 

Comment caractériser précisément les flux cisaillants d'une crête recifale ou le courant laminaire d'une passe dans un lagon...

 

Plus concrètement, pour répondre à Seb sur la question des pompes orientées vers les coraux, j'ai pu remarquer que des Acros branchus supportaient brièvement, quelques jours, le flux d'une Stream 6105 oscillant, placée à 20/30 cm. A 30/40 cm le corail supporte mieux mais montre des signes de stress après quelques semaines. Certaines espèces ne se développent d'ailleurs plus en hauteur quand les branches atteignent le flux d'une pompe à ces distances, ou bien ces dernières se développent en s'orientant dans le sens du flux d'une manière peu naturelle. C'est peut être un début de réponse à la question.

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