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Idées en RAB


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Bonjour

 

Jamais à court d'idées farfelues, je vous en propose deux nouvelles et compte sur vous pour me dire pourquoi elles sont idiotes.

Cela aura le gros avantage de m'éviter de les tester.

 

1) Bloom bactérien : quand on a trop nourri les bactéries (RAB, méthode vodka..) en général avec un excès d'ajout de carbone, on provoque une reproduction massive de ces bactéries et c'est parfois visible à l'oeil nu : on a une sorte de brouillard blanc ou de nuage laiteux dans l'eau. Cela peut même devenir très dense. C'est évidemment un truc à éviter à moins de vouloir faire un écotypique apocalyptique.

Voilà mon idée : en dehors de doser les PO4 en entrée et en sortie de RAB, on pourrait surveiller visuellement le RAB et laisser se produire un petit nuage blanc de 2 à 4 cm d'épaisseur au-dessus du substrat. On saurait alors qu'on est au fonctionnement optimum du RAB. Il faudrait évidemment que le passage d'eau dans le RAB ne soit pas violent pour ne pas trop laisser sortir ces bactéries concentrées en amas (on pourrait appeler cela un mulm ?), et l'idéal serait un RAB à débordement (on en trouve chez Neo3Plus).

 

Alors, est-ce idiot parce que c'est ingérable, ou parce que la densité du bloom est trop proche de l'eau pour ne pas rester au dessus du substrat, ou parce que c'est trop dangereux ?

 

2) Dendro in the RAB : Puisque les ahermatypiques aiment bien le bactérioplancton et ne sont pas fanas de lumière, pourquoi ne pas en tester un ou deux directement dans le RAB ? !! Il suffit d'installer une grille ou un autre système de maintien au 2/3 supérieur d'un RAB ouvert et déposer nos coraux. Et voir ce qui arrive !

Idiot ou je peux essayer ?

 

Si vous avez d'autres idées ou des suggestions, ce post est fait pour vous.

Et si vous êtes trop enragé, je vous transmettrai les noms des centres de vaccinations anti-RABique !! Tiens, je l'aime bien celle-là, cela devrait être la plus nulle de la journée.

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Voilà mon idée : en dehors de doser les PO4 en entrée et en sortie de RAB, on pourrait surveiller visuellement le RAB et laisser se produire un petit nuage blanc de 2 à 4 cm d'épaisseur au-dessus du substrat.

Ça rejoint un peu la question que j'ai plusieurs fois posée, à savoir si il vaut mieux nourrir le RAB à l'entrée ou le bac. La question de ce qui se passe comme échanges dans le court laps de temps dans le RAB. Silence radio !

 

Je comprends que les effets d'un RAB sont perceptibles sur le long terme. Mais personnellement, sachant que le rythme max. de développement d'une population bactérienne est de doubler environ toutes les 20 mn (si toutefois les conditions sont réunies), je ne comprends pas comment elles peuvnet être si efficaces le temps de passage dans un RAB c'est à dire autour de 20 secondes. Je veux dire efficaces au point de pouvoir mesurer (avec nos moyens) une évolution entre l'entrée et la sortie. Cette question vaut pour la mesure PO4 ou le développement d'un voile bactérien à l'intérieur du RAB.

 

Blups, échange de bon procédés : si tu répond à ma question idiote, je répondrais à tes inepties.

 

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Alain avait déjà donné un semblant de réponse dans le post "RAB selon Nitrobacter-Alain"

http://www.cap-recifal.com/topic-194-rab-selon-nitrobacter-alain?page=25

 

"Pour se passer de pompe doseuse il faut trouver une source de carbone solide très peu soluble (

 

sur le papier ça existe je pourrais en dire plus dans quelques semaines 8)

une autre solution semble donc bien envisageable, suspense .....

 

Alain"

Avec les BP, le C est fourni dans le RAB, Alain propose une bille avec C + N.

 

Ceci-dit, malgré un temps de passage court dans le RAB avec les apports ponctuels, les bactéries vont capter une partie de ce qu'on va leur donner et recapter ce qui reviendra dilué aux passages suivants, à la concentration du bac. C'est d'ailleurs une bonne chose, tout le monde en profite, bactéries et coraux du bac, et on recherche l'équilibre désiré avec les rajouts.

Mais les billes C + N apporteront un net plus.

 

Denisio, pense à mes inepties !

 

 

 

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J'y pense, j'y pense...

 

Partant de ces constats, il suffit pour répondre à ta question, de savoir quelle est l'importance des apports directement dans le RAB par raport à ceux qui (re)circulent dans le bac.

jusqu'à ce qu'on m'explique pourquoi j'ai tord, j'ai franchement l'impression que les premiers représentent peanuts, du fait de leur brièveté.

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Je suis d'accord avec Denisio. Dans un des posts Alain dit que cela ne sert à rien de faire un apport dans le RAB directement. Cela se retrouve très vite dans le bac. Il n'y aurait donc pas d'intérêt à le faire. Cependant cela doit surement être différent si le rab est dans le circuit d'eau en série dans la cuve technique ou s'il est placé dans un refuge par exemple connecté en parallèle et que les apports sont fait dans le refuge. Dans ce cas là la concentration en C ou N apportés sera plus élevée pour un temps dans le refuge que dans le bac. Cela apporterait il un plus ? Y aurait il à revoir la dose ajoutée à chaque fois pour ne pas monter trop haut en C ou en N ?

Avec le RAB dans le refuge, il y aurait aussi surement une plus grande quantité de bacterioplancton pour un temps dans celui ci. Serait- ce alors une bonne place pour y accueillir des filtreurs qui exporteraient ce que le RAB avait transformé en bacterioplancton ? Le RAB serait donc à piloter à la manière dont Alain parle des refuges dans un des opus.

 

Pour le nuage de bactéries a la surface du substrat cela me parait ingérable ou impossible (?) Soit elles partent avec le courant soit elles restent en s'agglutinant pour former un amas gélatineux. C'est ce que l'on voit dans un filtre à zéolithes ou dans le filtre à charbon que j'utilisais. Si le substrat n'est pas en mouvement il y a création de cette "gélatine" accrochée au substrat.

Peut être qu'en utilisant une autre idée d'Alain, ca pourrait "être visible".Le RAB façon RAC. L'eau recircule dans le RAB et une pompe de plus faible débit alimente le RAB pour avoir du bacterio plancton "concentré" mais ca demanderait un apport d'oxygène dans le rab etc ..... Si c'est juste pour contrôler le fonctionnement du RAB, ca fait beaucoup de soucis en plus ..... :horreur:

 

J'aime bien cette idée de mettre le dendro dans le rab. mais y trouvera t il tout le reste dont il se nourrit ? quel est l'effet du faible taux d'oxygène et du fort taux de CO2 ? La vitesse du courant lui conviendra t elle ? J'avais penser à quelque chose de similaire : suspendre un dendro dans le filtre miracle mud, mettre un rab en sortie du filtre et mettre sa sortie à l'entrée du filtre. pas le temps d'essayer ....

En regardant la vidéo de gloupe dans l'article on voit des vers polychetes danser avec les grain de charbon auxquels ils sont accrochés. Ils ont l'air d'apprécier :dance:

 

Manu

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Merci Manu :clinoeil: !

Tes réponses sont très intéressantes. Vive le brainstorming.

 

Pour ce voile au-dessus du RAB, on pourrait aussi, s'il apparait, le considérer comme un panneau "Danger" qui annonce un risque de bloom.

Sinon l'idée RAB façon RAC avec un circuit semi-fermé est peut-être ce qui se fera plus tard.

 

De même, je cherche un système simple pour amener le bactérioplancton directement où l'on veut dans le bac. L'idée étant de faire une grotte de Dendro dans le bac principal.

 

Concernant l'idée de mettre le Dendro dans le RAB, c'est surtout pour voir si le RAB apporte quelques chose. J'ai par exemple un Nephtygorgia qui survit tant bien que mal depuis plus d'un an. Un petit séjour dans le RAB me donnera une idée. Je ne l’ai pas encore fait, car le RAB vient juste de démarrer.

 

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  • 1 moi plus tard...

J'ai donc placé un Nephtygorgia dans le RAB il y a 15 jours, suivi hier par un autre qui périclitait.

Très vite, ces deux coraux ont repris du poil de la bête et ont à moitié sorti leurs polypes. Il y a donc un effet positif net du RAB, mais a priori insuffisant seul pour maintenir ces coraux. Je ne faisais aucun ajout et vais donc démarrer quelques apports.

 

C'est ça un Nephtygorgia :

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