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Bac à hippocampes avec des azoox ???


Virginie
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Bonjour à tous,

Je poste du côté azoox, car j'ai l'impression que ce sont eux qui vont mettre le plus de contraintes, mais c'est un sujet à cheval (hihi) sur "les poissons" puisqu'il y ait question aussi d'hippocampes.
Idée en l'air, qui demande à murir (ou à passer aux oubliettes) : est-ce que les azoox et les hippocampes feraient bon ménage ?
Je pense à des menellas (si je la tiens assez longtemps), et du tubastrea (parce que je l'ai déjà), avec quelques LPS qui ont l'air d'aimer une eau pas trop propre (mes gonios...).
Est-ce que leurs besoins seraient compatibles ? en survolant l'article sur la repro des H. Reidi, j'ai l'impression que oui, mais rien ne vaut confirmation de personnes qui auraient essayé.

Modifié par Virginie
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Bonjour,

Oui cela peut se marier, ce qui va être plus difficile cela va être la gestion de la nourriture à apporter aux invertébrés afin d'éviter qu'elle sédimente.

Je conseillerais fortement un bac sans sable et un décor minimaliste (peu chargé en pierre vivantes) mais en y joignant un filtre biologique efficace et bien dimensionné pour un passage rapide des éléments organiques en surplus.

olivier

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Ok, l'image du château de cartes me parle...

Le 5/17/2021 à 1:16 PM, olivier26 a dit :

Bonjour,

Oui cela peut se marier, ce qui va être plus difficile cela va être la gestion de la nourriture à apporter aux invertébrés afin d'éviter qu'elle sédimente.

Je conseillerais fortement un bac sans sable et un décor minimaliste (peu chargé en pierre vivantes) mais en y joignant un filtre biologique efficace et bien dimensionné pour un passage rapide des éléments organiques en surplus.

olivier

Olivier, en phase terminale, la nourriture qui sédimente, est-ce que ça devient du bête "sable", un peu comme le compost qu'on laisse traîner et qui redevient finalement de la terre, ou ce n'est pas du tout cette évolution, et ça pose un souci en aquarium ?
Je lis des choses qui me semblent vraiment contradictoires, entre d'une côté le rôle bénéfique d'une épaisse couche de sable avec toute la faune qu'elle va héberger (je parle d'une couche de 5-6 cm, pas d'un bac en Jaubert avec ses 15 cm), et de l'autre, le relargage de phosphates une fois saturé.
J'ai du mal à réaliser, sur le long terme, comment évolue un bac récifal (j'ai davantage d'expérience en eu douce) ? La saturation du sable, c'est inévitable ? Il n'y a pas une histoire d'entretien qui peut équilibrer l'affaire pour conserver le bénéfice d'un milieu riche en bestioles diverses, sans pour autant amener un bac à sa perte ?

(J'ai lu l'article sur le sable et le gravier (celui de 2014), et j'ai eu la patience de regarder et d'essayer de comprendre les live-video de Reef'N Geek de Fred (kekchoz) sur le sable, mais ça reste malgré tout des connaissances théoriques, de seconde main, dont la compréhension réelle sera peut-être trés différente une fois à ce qu'il se passera dans mon bac dans quelques temps !!!)

Modifié par Virginie
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A mon avis, la nourriture qui sédimente ne devient pas du sable puisque que ce n'est pas minéral mais organique. Elle devient donc du nitrate et du phosphate... Le nourrissage des hippo est déjà source de pollution, si en plus tu ajoutes le nourrissage de tes azoox, tu vas pouvoir concurrencer Monsanto pour faire de l'engrais nitraté !!

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Justement, l'idée, c'était de voir si les restes des uns auraient fait le bonheur des autres ? Les deux alimentations peuvent-elles être "deux en une" ? La même pour les deux types, en fait ?

Pour ce qui est de l'organique qui ne devient pas minéral, je ne suis pas certaine : au bout d'un moment, la décomposition des NO3 donne de l'azote et de l'oxygène, et les PO4, du phosphore (qui est un minéral) et de l'oxygène également. Enfin, il me semble. Au bout d'un cycle super long, en milieu anaérobie (que j'essaie d'avoir dans un coin du bac et qu'on a dans les pierres vivantes si le brassage est dirigé vers elles) si j'ai compris les vidéos de Reef'N Geek sur le sable.

Après, tout ça, ce sont des questions très théoriques pour le moment : le futur grand bac va dépendre de l'installation de notre fille dans sa vie active (elle récupère alors son piano ce qui libère la place), une fois qu'on aura refait les économies nécessaires = pas avant 12-18 mois. J'ai largement le temps de chercher à comprendre ce qui sera faisable, ou pas.

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Les composés azotés, en milieu anaérobie donnent des boues, voir du pétrole sous certaines conditions !

Il y a bien des algues calcaires, genre halimeda ou similaires, qui peuvent donner un sable très fin lorsqu'elles meurent.

Pour en revenir à l'alimentation, je ne sais pas de quoi se nourrissent les azooxanthellés. S'ils mangent des grosses particules, les mêmes que celles que mangent les hippo, alors pas de soucis, je pense que les hippo pourront finir les restes des azoox. Mais s'ils faut nourrir les azoox avec des particules fines, je ne pense pas que cela intéresse les hippo .

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Sur le sable on lit de tout, des contradictions mais pas forcément contradictoires.  La prudence indique de ne pas en mettre, c'est en effet bien plus facile à nettoyer. Maintenir un sable  pas trop épais, comme tu le soulignes, et propre uniquement avec des nettoyeurs, c'est possible. A condition de ne pas trop en demander. C'est gérable mais à surveiller de près. Mais avec des hippos, je ne saurais dire, je n'en ai jamais maintenus.
La taille de la nourriture des azoox est spécifique aux espèces. Les particules peuvent aller de petites à très petites (une unité qui n'engage pas trop).

La question de la précipitation des phosphates est un autre débat.

 

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  • Denisio changed the title to Bac à hippocampes avec des azoox ???
Le 5/19/2021 à 2:31 PM, Virginie a dit :

Ok, l'image du château de cartes me parle...

Olivier, en phase terminale, la nourriture qui sédimente, est-ce que ça devient du bête "sable", un peu comme le compost qu'on laisse traîner et qui redevient finalement de la terre, ou ce n'est pas du tout cette évolution, et ça pose un souci en aquarium ?
Je lis des choses qui me semblent vraiment contradictoires, entre d'une côté le rôle bénéfique d'une épaisse couche de sable avec toute la faune qu'elle va héberger (je parle d'une couche de 5-6 cm, pas d'un bac en Jaubert avec ses 15 cm), et de l'autre, le relargage de phosphates une fois saturé.
J'ai du mal à réaliser, sur le long terme, comment évolue un bac récifal (j'ai davantage d'expérience en eu douce) ? La saturation du sable, c'est inévitable ? Il n'y a pas une histoire d'entretien qui peut équilibrer l'affaire pour conserver le bénéfice d'un milieu riche en bestioles diverses, sans pour autant amener un bac à sa perte ?

(J'ai lu l'article sur le sable et le gravier (celui de 2014), et j'ai eu la patience de regarder et d'essayer de comprendre les live-video de Reef'N Geek de Fred (kekchoz) sur le sable, mais ça reste malgré tout des connaissances théoriques, de seconde main, dont la compréhension réelle sera peut-être trés différente une fois à ce qu'il se passera dans mon bac dans quelques temps !!!)

Bonjour,

Le fait de retirer le sable permet d'exporter avant tout d'éliminer la matière organique en cours de décomposition. Des bactéries opportunistes utilisent cette matière organique pour se développer et finissent par attaquer les hippocampes sous différentes forment. C'est bactéries sont des Vibrio. Elles prolifèrent à partir des excréments des hippocampes et du reste de nourriture (les hippocampes ont la fâcheuse tendance de trier la nourriture). Cette consommation et cette prolifération est très rapide. Dans un bac nu d'élevage j'ai observé sous bino l'intervention des microorganismes et notamment des protozoaires (pas possible de voir les bactéries sans microscope) sur des excréments dès qu'ils touchent le sol. L'observation des excréments qui ne touchent pas le sol montre l'absence de protozoaire. (je sais, oui , je regarde sous bino le caca des hippocampes !!!!).

J'ai encore vu la semaine dernière un bac à hippocampe reidi dont le bac est maintenu avec du sable, et dont un mâle reidi a une poche gonflée (gaz issu de production bactérienne) qu'il faut piquer tous deux jours suite à un développement du Vibrio.

En conclusion, il faut éliminer très rapidement toute matière organique avant qu'elle touche le sol, dans ce cas je préconise un brassage important mais avec des pompes protégées au sol et évidement peu de contact entre les pierres et le sol. Il faut un bac aéré en terme de décor et bien sûr une filtration biologique efficace.

olivier

 

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