Aller au contenu

Réacteur zoo-phytoplancton en série


dunand

Messages recommandés

Bonjour à toutes et à tous.

Pour essayer d'automatiser deux réacteurs à plancton, l'un phyto et l'autre zoo, je compte installer une pompe péristaltique entre le premier et le deuxième. Cette pompe est-elle suffisamment étanche pour éviter la migration des copépodes, ou autres, vers l'étage supérieur?

Quelqu'un utilise-t-il cette méthode?

Merci pour vos réponses.

Pascal

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Piquepique,

Je veux tenter des coraux ahermatypiques dans un bac de petit volume, alimenté en eau par le RAB du bac principal, et dans lequel une partie du zooplancton se déverserait 2 ou 3 fois dans la journée. Le volume distribué serait compensé par le phytoplancton.

Pascal

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ok.

Mmmh, l'idée n'est pas mauvaise, mais j'y vois un inconvénient:

 

Le phyto de ton réacteur R1, éventuellement pas encore bien vert de chez vert, va alimenter ton réacteur R2, qui va alimenter ton bac en zooplancton, mais aussi en phosphates, malheureusement, puisque dans ton réacteur R1, -dans lequel le pic d'algue ne sera jamais atteint-, les taux de nutriments seront très élevés (à cause de l'engrais).

 

Pourquoi ne pas plutôt procéder ainsi:

 

Culture de phyto dans un réacteur R1.

Quand le pic de culture est atteint, stockage de ce phyto dans un réacteur R2.

Nettoyage du réacteur R1 et remise en marche du phyto avec de l'eau de mer propre, du phyto de la dernière culture et de l'engrais.

Utilisation du réacteur R2 (qui ne sert plus qu'au stockage) pour alimenter le réacteur R3, dans lequel est cultivé le Zooplancton.

 

Je n'y vois que des avantages:

- Ainsi, les cultures Phyto et Zoo sont définitivement séparées.

Si jamais ton réacteur R2 se faisait envahir par le zoo du R3, pas de problème, tu as toujours le réacteur R1 intact.

- Tu évites (du moins en partie) un ajout massif de Po4 dans le bac.

Je dis du moins en partie, parce que tu en rajouteras quand même...

 

Je ne peux que te conseiller d'utiliser de l'engrais spécialement étudié pour du phyto, et d'en réduire le dosage normalement conseillé.

Ton algue deviendra quand même verte sans problème et une fois de plus, tu éviteras une pollution massive de ton bac.

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut,

 

Dans ton cas je vois un inconvénient majeur c'est que tu vas injecter dans ton bac "la soupe" de culture du zooplancton. En injectant par une pompe péristaltique tu n'auras jamais une grosse quantité de zooplancton injecté dans ton bac. En effet, les copépodes ne se feront pas aspirer ou bien juste quelques individus et encore en ayant une souche pélagique et pas benthique, si tu t'orientes vers des rotifères tu auras plus de chance d'en injecter en grande quantité mais tu auras un gros problème d'enrichissement car tu auras des "outres" (sacs) vides.

En effet, avec une seule souche de phytoplancton tu auras nécessairement une carrence en AG (tu ne peux pas mélanger plusieurs souches dans le même réacteur car une souche va prendre le dessus obligatoirement). De plus, pour avoir un bon développement des brachions, il te faudrait deux fois le volume en phyto par rapport au zoo. Il te faut impérativement enrichir le zoo avant de l'introduire dans le bac sinon il ne sert à rien.

Le plus et le plus sûr est d'enrichir ton zoo régulièrement selon ce que tu disposes (exemple, j'enrichis mes artemias avec une solution maison de spiruline (paillette finement coupée), levure, Huile de poissons, Nuoc mam, selco) et tu utilises un ou plusieurs filtres. C'est simple efficace, et rapide (pub sharp :D ).

J'y vois plusieurs avantages :

- introduction que de vivant : pas de pollution,

- zooplancton très riche non carencé,

- choix de la taille du zooplancton en fonction de la taille des polypes des individus à nourrir par exemple,

- choix de la quantité que l'on met par jour,

- méthode peu onéreuse,

- visualisation possible sous une loupe binoculaire du zooplancton afin d'évaluer le stade de la culture pour savoir quand on doit réaliser un repiquage.

 

Tu peux fabriquer des filtres en PVC en différents diamètres 50 µm, 150µm et 350µm par exemple.

L’inconvénient c'est que ce n'est pas automatique mais cela réellement efficace sans risque et il ne te faudra que 5 minutes par jour pour filtrer et donner à manger.

 

Les Nauplii d'artémias enrichis de premiers stades peuvent à mon avis apporter un complément très intéressants aussi bien directement que indirectement dans le maintien de ce type d'animaux.

 

olivier

 

 

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...

Information importante

En poursuivant votre navigation, vous acceptez l’utilisation des cookies pour vous proposer des contenus adaptés à vos centres d’intérêt et réaliser des mesures pour améliorer votre expérience sur le site. Pour en savoir plus et gérer vos paramètres, cliquez ici