Aller au contenu

RAB pourquoi ça marche ou ne marche pas


Messages recommandés

Oui, rincé et placé dans le compartiment de descente, dans une chaussette.

 

donc dans ton cas l association "parametres excellents" avec l utilisation du charbon a entrainé un eclaircissement de ton eau et une "aggravation" de l oligotrophie relative que tu avais en privant tes coraux de certaines substances qui ont été responsables de ce début de blanchiment.

 

penses tu que l utilisation de charbon dans un RAB , lorsque on arrive à equilibrer son bac comme le mien avec NO3 actuellement à 3 et PO4 <à 0.10 , puisse etre responsable à la longue de carence expliquant un manque de coloration rose de certaines especes , alors que les verts sont bien presents?

 

et enfin penses tu qu il faille de temps en temps arreter le RAB en surveillant ses constantes de pres puisque peut etre au final celui ci( le rab) n a plus lieu d etre compte tenu de l équilibre du bac?

Merci

@++

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 130
  • Created
  • Dernière réponse

penses tu que l utilisation de charbon dans un RAB , lorsque on arrive à equilibrer son bac comme le mien avec NO3 actuellement à 3 et PO4

et enfin penses tu qu il faille de temps en temps arreter le RAB en surveillant ses constantes de pres puisque peut etre au final celui ci( le rab) n a plus lieu d etre compte tenu de l équilibre du bac?

Concernant de possibles carences qui interféreraient sur la coloration des coraux, je n'ai aucune idée...

Par contre, effectivement je vois plus le RAB comme "un médicament" curatif et à usage ponctuel que comme un facteur d'équilibre permanent et l'idéal (qui n'est pas de ce monde :D ) serait de pouvoir s'en passer, comme des résines anti-PO4 et autres.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 semaines plus tard...

penses tu que l utilisation de charbon dans un RAB , lorsque on arrive à equilibrer son bac comme le mien avec NO3 actuellement à 3 et PO4 <à 0.10 , puisse etre responsable à la longue de carence expliquant un manque de coloration rose de certaines especes , alors que les verts sont bien presents?

et enfin penses tu qu il faille de temps en temps arreter le RAB en surveillant ses constantes de pres puisque peut etre au final celui ci( le rab) n a plus lieu d etre compte tenu de l équilibre du bac?

Concernant de possibles carences qui interféreraient sur la coloration des coraux, je n'ai aucune idée...

Par contre, effectivement je vois plus le RAB comme "un médicament" curatif et à usage ponctuel que comme un facteur d'équilibre permanent et l'idéal (qui n'est pas de ce monde :D ) serait de pouvoir s'en passer, comme des résines anti-PO4 et autres.

Oui je pense que tu as raison dans cette approche ponctuelle

 

pour ma part je me suis posé la question de l arreter plusieurs fois, je vais reprendre mes reflexions depuis Aout;

 

 

Pour m amuser je viens de verifier mes No3(sallifert), je me disais c est le weekend, c est peut etre le moment de remplacer mon charbon par de la zeo

 

vu mes valeurs de No 3 je poursuis l aventure, en effet je les ai à dosé 1! ,

 

cette valeur la seule fois que j ai pu l avoir c était apres le lancement du RAb au tout début , je vais le surveiller de plus pres , car quand ça va ,j ai tendance à tester les No3 de maniere espacée.Et cela n est pas forcement recommandé.

 

alors encore une fois il n y aura pas d affirmation , seulement un constat,en effet comme j ai recement modifié un de mes parametres de filtration, sans avoir dosé avant les NO3, il m 'est impossible d affirmer quoi que ce soit, mon interpretation n engage que moi et quand on joue avec un Rab il faut savoir etre mesuré et en connaitre les risques eventuels.

 

J ai mis en route mes resines anti PO4 Delteck il y a 15 Jours et l effet sur les PO4 a ete effectif au bout de 7 jours.(0.09 à 0.04 en Hannah)

 

Ce que j ai constaté :mes No3 etaient entre 2.5 et 3 il y a environ 2 mois (debut aout)avec le red sea à 30ml/j,et Rab en fonction trouvant cette dose un peu élévée je suis passé à 23ml/jpour 1000L soit 2.3pour 100

 

ayant une fragmentation de charbon dans la decante j ai arreté le Rab, en meme temps( logique n 'est ce pas :plaisante: ) , des petits morceaux arrivant dans le bac ,Cela ne me plaisait pas.

 

les No3 sont legerement montés à 5, au bout de 7 jours( là c est logique ;) )

 

j ai donc pris la decision de relancer le Rab avec du charbon neuf

le premier effet est habituel , l eau est apparue cristalline,rapidement,

au bout d une 15 de jours ,mes No3 etaient repassés à 2.5(2 eme effet)

 

ce jour ils sont à 1 entre temps aucun autre test car 2.5 c est bon

 

alors que conclure je suis persuadé que si on a un Rab sous charbon il est imperatif de changer regulierement son charbon tous les 6 à 10 mois max car apres il se fragmente

 

que le Rab ne doit pas etre surdimensionné avec des apports de red sea ou autre modérés

 

que dans le temps l effet bénéfique sur les No3 diminue

mais surtout en phase de demarrage avec du charbon neuf un effet bénéfique arrive tres vite et doit etre surveillé si les NO3 sont Bas, de l ordre de 5

 

La Question étant de savoir de qui entre le charbon neuf ou sa colonisation par les Bactéries est le plus efficace sur les NO3 ?Surtout quand derriere il y a du red sea

Il est capital de surveiller régulierement ses No3 1 test / semaine pour jouer sur les apports

 

Alors , donnez vos impressions, mouillez vous et si Nitrobacter pouvait intervenir ainsi que Babiche , cela serait super.

J ai appris que l un aurait arrete cette méthode.

 

Je n ai aucune certitude mais force est de constater au bout de plus de 18 mois........

 

 

Pourtant je viens de diminuer l apport de NO3PO4 à 17 ml/jour pour mon 1000L, je ne voudrais pas descendre trop bas et avoir des carences et autres nécroses ...

 

Voila c est juste pour vous faire partager mes doutes et montrer les resultats obtenus

 

@++

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...

Apres avoir pu discuter par Mail avec un autre proprietaire de Rab fonctionnant depuis longtemps(2 ans) , il a tout comme moi decidé de poursuivre son aventure , tout en ayant du changer le Charbon , car là aussi avec le temps sa fluidisation devenait difficile , et ce changement en un temps de tout le Charbon a été sans consequence néfastes.

 

Il semblerait donc qu il soit necessaire de remplacer regulierement son Charbon , et que le changement en une fois soit possible , et pour ma part conseillé.

@++

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 moi plus tard...

à la question de savoir si on pouvait debuter de but en blanc un recifal avec un Rab dans un autre post sur ce forum j avais repondu

 

"le récifal et une école de patience ou des équilibres fragiles vont devoir se mettre progressivement en place pour pouvoir maintenir dans de bonnes conditions des animaux exceptionnels, pourquoi vouloir aller trop vite , il faut accepter que son bac murrisse , apprendre à le connaitre voir son évolution.

Certains d entre nous tres experimentés sont capables de sauter des étapes , mais c est leurs connaissances , leur faculté d analyse qui permettront de reussir ce type de démarrage.

 

Alors le Rab , c est une belle machine , auquel j ai recours depuis maintenant plus de 18 mois, et qui me donne entiere satisfaction , mais elle doit s apprivoiser, loin de moi le conseil ou l idée de demarrer un récifal de but en blanc avec un Rab , le recours au rab se ferra si au fil de la maturation et du souhait de faire cohabiter certaines populations avec des taux de No3 un peu trop élevés l equilibriste que nous sommes n arrive plus à faire face au bon equilibre de son bac.

 

Débuter immediatement un bac avec un Rab me semble donc une entreprise à risque, sauf si on en a une bonne experience et que l on sait où l on va.

@++"

 

 

histoire de réactiver ce fil de discussion qui me passione

et en esperant que Gloupe intervienne en nous faisant part de son immense experience dans ce domaine :zaime:

 

@++

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Gloupe, sauf erreur, et comme plusieurs membres de notre club, arrêtent progressivement, l'utilisation du rab.

 

Pour ma part, j'étais arrivé à une oligotrophie trop importante, et mes coraux commençaient à en pâtir sérieusement.

 

en supplément passé un certain temps le rab c'est complètement colmaté et je me suis retrouvé avec un bloc de béton dans le fond de mon rab et un résultat plutôt lamentable comme vous pouvez imaginer. :horreur:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci Harold

pour eviter le colmatage du Rab je pense qu il est necessaire de changer regulierement tout le Charbon au bout de 8 mois

 

et bien sur lorsque l oligotrophie est là le Rab n a plus lieu d etre

 

une question la quantité d apports carbonatés pour 100L etait de combien dans votre club,

 

il y a une notion qui me semble importante dans l utilisation d un rab est son" volume"/ au bac et la quantité de nourrissage journalier en apport carbonaté.En effet si on nourrit trop il existe un risque vis à vis de notre bac .

 

peux tu nous dire le vol de ton bac ,de ton Rab et les apports que tu effectuais

 

chez moi 1000L 1L de charbon 2.2ml pour 100L de NO3PO4-/jour soit au total 22ml me donnant la semaine derniere No3 1 Po4 0.01

Merci de ton retour

@++

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne suis pas vraiment d'accord avec cette notion de remplacement du charbon, surtout si elle est faite en totalité en une seule fois.

Imaginons un bac sur le fil du rasoir avec entre-autres des PO4 très bas. Enlever la totalité du charbon, c'est enlever les milliards de bactéries vivantes qui participent à cette oligotrophie. Il faudra plusieurs jours pour recoloniser le nouveau charbon.

Et rajouter alors un charbon neuf en quantité non négligeable, c'est avoir droit à tous les phénomènes physiques et chimiques d'adsorption de ce nouveau support, sur un bac en train de jongler comme son propriétaire.

Bref, un double électrochoc que le bac risque de ne pas supporter.

 

Je me répète, peut-être à tort, mais utiliser le RAB pour arriver à une oligotrophie extrême, c'est devoir aborder le problème comme si on utilisait la méthode Zeovit. Cela nécessite de bonnes notions et de devoir faire des apports d'éléments (lesquels ? Le sait-on vraiment ?) mis en carence dans le bac par cette surpopulation de bactéries à nourrir.

J'ai personnellement peur que notre approche du RAB amène à sa discréditation et à l'abandon de l'aquariophilie par certains d'entre nous, suite à de beaux crashs.

Pourtant, quelle invention, et quels débouchés possibles !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Depuis 3 ans sous RAB je ne change jamais mon charbon mais il est indispensable de le décolmater régulièrement.

Je sors le réacteur et une dizaine de litre d'eau du bac.

Je mets une partie de l'eau dans un grand récipient et je verse mon charbon dedans que je nettoie pour éliminer les éponges et tout ce qui l'avait compacté.

Je nettoie bien le réacteur et sa vanne de réglage.

Je rince rapidement le charbon dans une passoire et le reverse dans le réacteur que je remplis immédiatement avec l'eau du bac.

Auparavant j'ai rincé un peu de charbon neuf que je laisse tremper dans une casserole d'eau bouillante et feu éteint. Je refais le niveau de charbon avec ça.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

je pense qu'une fois que le rab à fonctionné un certain temps, les bactéries se sont développées partout dans le bac, après pratiquement trois mois d'arrêt du rab les po4 sont toujours à 0.00 seul les nitrates se sont envolés.

 

le problème Blups c'est le colmatage, qui arrive si tu ne changes pas le charbon.... alors peut être par petites quantités, chai pas :sablier:

 

m'enfin moi je suis passé à autre chose ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne suis pas vraiment d'accord avec cette notion de remplacement du charbon, surtout si elle est faite en totalité en une seule fois.

Imaginons un bac sur le fil du rasoir avec entre-autres des PO4 très bas. Enlever la totalité du charbon, c'est enlever les milliards de bactéries vivantes qui participent à cette oligotrophie. Il faudra plusieurs jours pour recoloniser le nouveau charbon.

Et rajouter alors un charbon neuf en quantité non négligeable, c'est avoir droit à tous les phénomènes physiques et chimiques d'adsorption de ce nouveau support, sur un bac en train de jongler comme son propriétaire.

Bref, un double électrochoc que le bac risque de ne pas supporter.

 

Je me répète, peut-être à tort, mais utiliser le RAB pour arriver à une oligotrophie extrême, c'est devoir aborder le problème comme si on utilisait la méthode Zeovit. Cela nécessite de bonnes notions et de devoir faire des apports d'éléments (lesquels ? Le sait-on vraiment ?) mis en carence dans le bac par cette surpopulation de bactéries à nourrir.

J'ai personnellement peur que notre approche du RAB amène à sa discréditation et à l'abandon de l'aquariophilie par certains d'entre nous, suite à de beaux crashs.

Pourtant, quelle invention, et quels débouchés possibles !

 

oui c est une tres belle invention , si j ai été amené à écrire que l on pouvait changer le charbon en une fois c est à partir de mes constatations et uniquement des miennes , elles n engagent que le fonctionnnement de mon bac

 

j avais constaté au bout d un certains temps 2 phenomenes le premier etait le colmatage du charbon avec une fluidisation plus difficile le deuxieme plus grave l apparition de fragment de charbon dans la décante puis dans le bac correspondant à l usure du charbon par érosion, mes constantes étant satisfaisantes , j ai arrété le Rab , mais au bout de 15 jours avec des No3 remontés à 5 malgré la poursuite du NO3PO4

je l ai remis en route avec du charbon entierement neuf les No3 sont progressivement descendus à 3 en une dizaine de jours pour etre actuellement à 1 , mon eau a ete immediatement plus limpide, je n ai eu aucun effet deletere sur le bac.

 

Comme tu le dis nos actions doivent etre refléchies et surveillées, l arret d un Rab ne sera envisagé que si nos constantes comme celles d 'Harold sont parfaites ou remis rapidement en route si comme chez moi elles semblent déraper apres l arret, mais j ai ete agreablement surpris par une efficacité rapide apres ce court arret;

 

Chez moi je complete son efficacité sur les PO4 par des resines ferriques car jusqu alors il na pas été" suffisant", peut etre est ce du aux solutions carbonatés apportées,(NO3PO4) toutefois je suis tres vigilant , car actuellemnt mes PO4 sont proches de 0 au hannah avec des resines qui ont 2 mois, il, est vrai que je viens d arreter le programme red sea Reef A et B et color n ayant pas été convaincu, et peut etre que le reef A et B augmentaient mes PO4.

 

Les conclusions à partir d un seul cas sont toujours difficiles et leur analyse doit etre modérée, nos décisions doivent etre surveillées par l observation de notre bac et de ses constantes.

 

apres la possibilité et la technique décrite par Chris 64 pour renouveller le Charbon semble aussi tres bonne

 

 

@++

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui, la méthode de Christian me parait excellente en cas de colmatage. Il est aussi possible de mettre le nouveau charbon en diffusion passive dans la décante quelques jours avant de faire un renouvellement (partiel) du RAB.

Je pense aussi qu'on prend moins de risques de faire un gros changement si les paramètres (PO4 notamment) ne sont pas au ras des pâquerettes.

Pour ma part, j'ai aussi vu les effets négatifs du charbon (probablement la poudre relarguée par érosion) sur les poissons. Tout comme ces méthodes (RAB, méthode vodka...) augmentent le risque de pathologies, notamment les points blancs (Oodinium et Cryptocarion).

A noter que Nitrobacter (Alain), l'inventeur du RAB à charbon, préconise le non-changement du charbon, mais de compléter la déperdition progressive du charbon dans le RAB.

C'est d'ailleurs là le dilemme pour moi. Idéalement, il faudrait mettre le RAB en entrée d'écumeur pour virer toutes ces particules de charbon, mais on perd aussi les bactéries (déchêts recyclés) pour nourrir les coraux.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En tout cas je suis persuadé que les Rab à un moment de l évolution d un bac dans sa maturation peuvent apporter un plus dans notre lutte contre les No3, mais ils doivent etre sous surveillance constante ;) pour eviter comme tu le mentionnes des deboires importants.

 

je viens à l instant de refaire un peu plus tot que prévu mes tests et j ai ete amené à diminuer mes apports carbonatés à 15 ml/jour pour le 1000L, car mes No3 pour la premiere fois étaient tres bas à 0.02 avec des Po4 à 0.00

il va falloir que je sois vigilant et peut etre, vais je etre amené à arreter progressivement mon Rab si effectivement ces resultats sont durables, probablement qu avec son vieillissement et la pousse de mes colonies mon bac devient plus mature. ;) ce qui va me permettre de poursuivre , j espere, plus facilement sa maintenance.

@++

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui, la méthode de Christian me parait excellente en cas de colmatage. Il est aussi possible de mettre le nouveau charbon en diffusion passive dans la décante quelques jours avant de faire un renouvellement (partiel) du RAB.

Je pense aussi qu'on prend moins de risques de faire un gros changement si les paramètres (PO4 notamment) ne sont pas au ras des pâquerettes.

Pour ma part, j'ai aussi vu les effets négatifs du charbon (probablement la poudre relarguée par érosion) sur les poissons. Tout comme ces méthodes (RAB, méthode vodka...) augmentent le risque de pathologies, notamment les points blancs (Oodinium et Cryptocarion).

A noter que Nitrobacter (Alain), l'inventeur du RAB à charbon, préconise le non-changement du charbon, mais de compléter la déperdition progressive du charbon dans le RAB.

C'est d'ailleurs là le dilemme pour moi. Idéalement, il faudrait mettre le RAB en entrée d'écumeur pour virer toutes ces particules de charbon, mais on perd aussi les bactéries (déchêts recyclés) pour nourrir les coraux.

Bonjour,

 

...et malgré cette préconisation d'Alain, j'ai un mauvais souvenir d'arrêt brutal de mon fluidisé charbon pour passer à un fluidisé biopellets l'année dernière; en effet, quelques beaux acro (pourtant en pleine santé et colorés) n'ont pas résisté chez moi à ce changement soudain : rapide blanchissement puis perte.

 

Je me rangerais donc du côté de Blups pour ce qui est de l'analyse qu'un changement brutal en terme de maniement des bactéries comporte des risques...

 

Aujourd'hui, je tourne à nouveau avec un RAB au charbon, le bac est refait depuis 6 mois, l'eau est limpide (gros avantage de la méthode), c'est stable niveau PO4 (jamais au delà de 0,03) et avec des NO3 en rapport donc faibles (alentour 4,5), la source de carbonne est le produit red sea...(4ml/jour), mais je dispense aussi 4ml/j de A-B-C Grotech, et aussi 4 gouttes de AA KZ ...

 

Alors ...oui, "le charbon colmate (déjà) dans l'tube !" (pompe de 400l/h, lit fluidisé de 1 litre), et le niveau du charbon baisse (érosion); le tuyau de sortie (du RAB) se déverse dans le compartiment de l'écumeur, mais dans un micro-bag ! (je "pense" ainsi limiter la dispertion des particules de charbon lors de la remontée dans le bac, mais cela n'est surement que le fruit de mon imagination...).

 

Pour les différents éléments vivants dans le réacteur, je me dis que c'est bon signe ! il ya même de misis "emprisonnées" mais repues, et il ne me viendrait surtout pas à l'idée de supprimer les éponges ou autres organismes, ou de nettoyer le tube "à fond" (comme j'ai pu le lire plus haut...,mais à chacun sa méthode).

 

Enfin...., maintenant que c'est fait, je "me" suis condamné à ne plus changer cette façon de faire, car une petite voix me dit : "ne change rien...modifie le moins possible ", bref je suis craintif !

 

...Le rinçage du microbag s'effectue dans une bassine au moment d'un petit changement d'eau (avec de l'eau qui sera jettée), et l'ajout de 2 cuillères de charbon "neuf" (préalablement rincé à l'eau chaude) est rapide, je secoue alors le réacteur, juste pour que le charbon se soulève à nouveau sous la pression de la petite pompe et c'est tout ! cette manip' n'a eu lieu que tous les deux mois... (j'ai 500 l en circulation et le RAB contient à peine 200g de charbon).

 

Les coraux sont plutôt colorés et tout signe de "paleur" (globale) entraine chez moi une charge de nourrissage supplémentaire (Coral Vitalizer KZ 4 à 6 gouttes dans le bac le soir même, une pointe de couteau de reef pearl en plus du nourrissage habituel. (toujours 2à3 cubes de congelé chaque soir).

 

je pense qu'il est souhaitable de décrire le contexte dans lequel est utilisé le RAB (il y a tellement de cas), et qu'il est peut-être dangereux aussi de vouloir établir une règle applicable à tous...

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour les différents éléments vivants dans le réacteur, je me dis que c'est bon signe ! il ya même de misis "emprisonnées" mais repues, et il ne me viendrait surtout pas à l'idée de supprimer les éponges ou autres organismes, ou de nettoyer le tube "à fond" (comme j'ai pu le lire plus haut...,mais à chacun sa méthode).

Nettoyer le tube à fond empêche le colmatage trop rapide du charbon dans le réacteur mais cela ne veut pas dire que les éponges et autres animaux probablement désirables ne colonisent pas le reste du bac.

J'ai aussi un phénomène que vous avez sans doute aussi, cest la colonisation des tuyaux : chaque fois que j'arrête ma pompe de remontée, à la remise en route j'ai une quantité de lambeaux de films bactériens qui sont propulsés dans le bac.

 

D'autre part, certains parlent beaucoup d'érosion du charbon et de particules partout dans leur bac. Je pense que cela vient plus du charbon utilisé qui pourrait ne pas être adéquat ou d'un fluidisation trop "agressive".

En tout cas, j'utilise du Charbon S de tridacna et je n'ai jamais eu ce problème. D'autant plus que je rince bien le charbon avant usage et que la fluididation dans mon réacteur fait que la surface du charbon forme juste une vague ondulante et toujours en mouvement.

 

Je pense qu'une des raison de la réussite de l'utilisation d'un RAB tient à plusieurs facteurs : une mise en route progressive, pour éviter une chute spectaculaire des taux de nutriment. Les gens qui annoncent qu'une semaine après la mise en place d'un RAB ils ont tous les paramètres à 0 me font très peur !

Des contrôles des paramètres pratiquement journaliers au moins dans les premières semaines et toujours réguliers par la suite, le tout servant à doser avec précision les sources de carbone. Une observation permanente de l'état de santé des coraux et une nourriture abondante et variée pour éviter les carences. L'ajout d'AA et de vitamines supplémetaire peut s'avérer utile mais avec modération, et en observant les réactions de habitants sur une période de 2 ou 3 jours après chaque ajout particulier.

Je pense que l'ajout

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Christian chez moi l erosion a été constatée apres 14 mois, l idée du micron bag semble interressante des que le charbon vieilli;

ma fluidisation me semble assez douce mais la porosité du charbon finira par le fragiliser;

comme toi j ai constaté la "colonisation " des tuyaux de remonté

tu as raison de preconiser une correction progressive des parametres sous surveillance intensive, personnellement je n ai jamais eu de chute si vertigineuse avec un Rab , je trouvais au contraire que la normalisation se faisait en douceur, peut etre aussi que mes apports carbonatés etaient doux;

 

il y a 2 elements assez flou dans les Rab , en premier la quantité de charbon necessaire pour un volume de bac donné, et le deuxieme etant la quantité d apport carbonaté, on pourrait y ajouter le débit d eau traversant le filtre fluidisé.

 

la mise en route du Rab m a permis de constater une forte colonisation de mon Rab mais surtout de ma decante par une grande variete d eponges microfaunes et autres .

 

une question que l on peut se poser une fois la normalisation des parametres sur du long terme a t on interet à poursuivre le fonctionnement du rab avec des apports d aa et autres , ou peut on progressivement l arreter sous surveillance pour le remettre en route si necessaire?

 

Pierre tu as tout à fait raison il n y a pas une regle pour les rab s appliquant à tous les bacs mais si on prend la decision de recourir au rab pour son bac il faudra etre vigilant dans sa surveillance et sa montée en puissance;

c est à mon avis La regle à conseiller à tous.

 

J utilise cette "bequille " depuis plus de 18 mois , j en suis tres satisfait, mais cela ne m empeche pas de me demander si on peut ou non l arreter , j ai fait une tentative d arret cet été , et comme toi une petite voix m a vite convaincu que il fallait le remettre en route, son arret n a duré qu une dizaine de jour, sa remise en route facile, le coté surprenant puisque j ai finalement jeté tout mon charbon d un coup a été un eclaircissement rapide de la limpidité de l eau du au charbon neuf mes parametres n ont pas eu de grandes amplitudes, la recolonisation du rac a du etre rapide , la multiplication bacterienne etant exponentielle.

 

je ne fais que relater ce que j ai constaté et en aucune façon ce qui s est passé chez moi ne doit etre pris comme une regle , mais tout simplement , comme une possibilité.

Nous sommes trop peu à utiliser des Rab depuis longtemps mais surtout trop peu qui acceptent de rapporter nos experiences

et là cela devient interressant car en confrontant nos experiences, nous pourrons dessiner des conduites à tenir ou à risque.

@++

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pierre tu as tout à fait raison il n y a pas une regle pour les rab s appliquant à tous les bacs mais si on prend la decision de recourir au rab pour son bac il faudra etre vigilant dans sa surveillance et sa montée en puissance;

c est à mon avis La regle à conseiller à tous.

;) C'est certainement la meilleure approche...

Je pense aussi que c'est une "invention" potentiellement géniale. Toutes les réserves que j'émets régulièrement sur ce forum ne visent pas à mettre en doute son bien-fondé mais plus simplement à attirer l'attention du plus grand nombre sur le fait que les paramètres sont tellement nombreux qu'il est impossible de définir un protocole commun à tous les bacs (quantité de charbon, des supplémentations et nature de ces dernières, etc), d'où des risques indéniables pour qui s'y lancerait à la légère. Dans le même esprit, je ne voudrais pas que la banalisation et de mauvais usages des RAB à charbon ne ternissent prématurément leur réputation (et encore moins celle de leur inventeur pour qui, mais faut-il le rappeler, j'ai une grande estime ;) ).

J'ai par contre de très sérieux doutes à propos des diverses biopellets distribuées dans le commerce aquariophile et qui me semblent bien plus "dangereuses". Justement parce qu'à trop vouloir "simplifier", les risques s'en trouvent potentiellement accrus.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

 

Avec un peu de recul, on peut aujourd'hui avancer (pour faire allusion au titre de ce Post..."Pourquoi ça marche...?) que le RAB ça marche !

 

Mettre en place un réacteur à bactéries ne nécessite pas "énormément" de moyens, mais un accompagnement (source de carbone choisie bien dosée, pouvant varier dans le temps en quantité, et cela pour un même bac ), et surtout une observation régulière (des paramètres et des sps) qui guidera des supplémentations (je pense que c'est la partie plus compliquée).

 

la deuxième partie du titre devrait-être : ...Pourquoi ça ne marche "plus" !?

 

En effet, ce qui pèche sans doute c'est Nous : l'interprétation des observations que nous faisons du bac (observation portant sur le rendu, l' "esthétique" des coraux) et de là nous péchons.

 

Quand "ça ne marche pas" c'est que nous ne choisissons ou ne dosons pas suffisament les compléments nécesssaires pour que les coraux supportent la manoeuvre, ça n'est pas que le RAB ne fonctionne pas, bien au contraire !

 

Que les tuyaux dégagent un court moment du mulm au moment de la remise en route des pompes...c'est même temps mieux ! autant de bactéries mortes qui vont dans le bac ...

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut Bruno30, juste une précision, lorsque tu parles "d'apport carbonatés" on est bien d'accord qu'ils s'agit d'apports carbonés, hein ? :timide: et non de carbonates.. même si dans le contexte, les futurs lecteurs s'en douteront bien.

En fait le terme d'apport carboné est tout aussi impropre qu'apport carbonaté. En chimie organique, les composés dits carbonés sont les hydrocarbures (alcanes, alcènes, alcynes etc...). Pour alimenter une RAB on utilise plutôt des composés oxygénés tels qu'acides carboxyliques, alcools, cétones et autres glucides (hydrates de carbones). On pourrait peut-être parler d'apports de matière organique ou en raccourci d'apports organiques. Il s'agit bien ici de favoriser la croissance d'organismes hétérotrophes.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le terme carboné fait bien référence au squelette de la molécule en question (notamment le saccharose, l’éthanol et tous les autres que nous utilisons) sans préciser la nature des différents groupements. Hydrocarbure, comme son nom l'indique précise déjà davantage et restreint donc le champ de molécule correspondantes : Hydro ---- carbures (CnHn).

 

Mais effectivement, hydrates de carbone est plus approprié, puisque précise encore davantage ! :yahoo:

 

D'ailleurs, une discussion chimie sur les innovations concernant ces sources de carbones m'intéresserait bien : quelles molécules pour quels effets ? le sujet est probablement très vaste bien que je ne sois pas très certain de "nouvelles" molécules pour tous ces nouveaux protocoles très commerciaux et prometteurs...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le terme carboné fait bien référence au squelette de la molécule en question (notamment le saccharose, l’éthanol et tous les autres que nous utilisons) sans préciser la nature des différents groupements.

Je comprends tout à fait dans quel sens ce terme est utilisé en récifal mais cela semble peu approprié de faire référence à la forte teneur en carbone du squelette car c'est le cas de pratiquement toutes les molécules organiques. Pour un organisme hétérotrophe qui doit utiliser des molécules organiques pour produire de l'énergie (et pour cela pouvoir les décomposer et les utiliser comme donneur d'électron dans la chaîne respiratoire), ce qui compte c'est la réactivité de cette molécule et celle-ci dépend le plus souvent des groupements et non directement du squelette carboné qui lui est très stable (pas pour rien que la chimie du vivant est bâtie sur le carbone). Il serait vain d'ajouter des hydrocarbures, des alcaloïdes, des composés cellulosiques ou lipidiques dans un bac récifal, pourtant ce sont aussi des molécules riches en carbone. Un autre problème avec ce terme très vague d'apport carboné c'est qu'à partir de celui-ci, on dérape facilement sur une autre approximation toute aussi inexacte: le mythique déficit en carbone des bacs récifaux. Il ne peut exister de déficit en carbone dans un bac récifal, par contre il peut y avoir un déficit en nutriments pour les organismes hétérotrophes, manque qu'on peut compenser pour partie par des alcools ou des sucres.

 

D'ailleurs, une discussion chimie sur les innovations concernant ces sources de carbones m'intéresserait bien : quelles molécules pour quels effets ? le sujet est probablement très vaste bien que je ne sois pas très certain de "nouvelles" molécules pour tous ces nouveaux protocoles très commerciaux et prometteurs...

Il n'y a pas que les alcools ou les glucides qui peuvent être consommés par les bactéries mais pas mal d'autres molécules dont des acides carboxyliques, des cétones et des esters. Mais il y a très peu d'études spécifiques au milieu marin. Il faudrait déjà bien connaitre les espèces bactériennes impliquées ce qui est très loin d'être le cas. Les dernières évolutions dans ce domaine sont liées aux biopellets et à l'utilisation des polymères biodégradables qui les composent: polycaprolactone, polylactate, polyhydroxybutyrate, etc... Mais comme toujours avec les bactéries en récifal, on est dans l'empirique et la bidouille. On prend ce qui se fait dans les stations d'épuration (ou ailleurs) et on regarde si ça marche en récifal. Si les nitrates et/ou les phosphates baissent, on est content et on commercialise. Est ce suffisant ?

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.


×
×
  • Créer...

Information importante

En poursuivant votre navigation, vous acceptez l’utilisation des cookies pour vous proposer des contenus adaptés à vos centres d’intérêt et réaliser des mesures pour améliorer votre expérience sur le site. Pour en savoir plus et gérer vos paramètres, cliquez ici