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Projet bac Péhell


Péhell
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Bonjour à tous.

Quelques nouvelles du bac après un temps certain sans en avoir donné . Lors de mon dernier message le bac venait d'être transféré. Aujourd'hui il compte un peu plus d'un an et demi. Forcément des choses se sont passées (attention gros pavé à lire - photos à la fin pour les paresseux) :

Retour sur "l'objet" tout d'abord : avec maintenant un peu de recul, je dois dire que je suis assez content de la façon dont le bac à été pensé. Avoir une zone technique à hauteur et tout le nécessaire aux changements d'eau disponible à proximité (zone de préparation, rejet) est un vrai bonheur. Côté salon le bac est totalement silencieux et s'intègre parfaitement à la pièce en le séparant de la cuisine. Les trois faces visibles offrent autant de décors différents et je trouve cela particulièrement plaisant. La cuve posèe 10cm plus haut que sur mon précédent bac permet une observation bien plus confortable. Bien sûr il me faut désormais un tabouret pour intervenir à l'intérieur, le (petit) revers de la médaille, mais clairement sans regrets.

Au niveau de la population ensuite : ajout de boutures pour remplir un peu - ce grand bac faisait vide à l'époque - et de poissons : un hepatus, 7 pseudanthias squamipinnis femelles, un couple de valenciennea strigata, un macropharyngodon ornatus, et un synchiropus splendidus.
Le couple de valenciennea n'a malheureusement pas pu être maintenu. Au bout d'environ 6 mois j'ai d'abord perdu un premier poisson alors qu'il paraissait parfaitement en forme. Peut être coincé sous une pierre, peut-être agressé par un plus gros, je ne saurais jamais. L'état du second s'est ensuite rapidement dégradé avec un amaigrissement soudain puis est apparu une déformation de sa colonne, comme s'il avait une scoliose. Je jurerais presque qu'il s'est laissé mourir après la perte de son acolyte. Bref, trois mois après je le perdais aussi. Mauvaise expérience...
Perte également d'une anthias assez rapidement. Le groupe est aujourd'hui constitué de six éléments dont un qui est devenu mâle, soit un mâle et 5 femelles. Le groupe paraît stable et toutes ont bien grandies. Je nourris 3 fois par jour sur distributeur. Les poissons du transfert sont toujours là. Le flav à particulièrement grandi dans son nouvel espace alors que sa taille était stable depuis des années dans le bac précédent. Il est mon compagnon de route depuis si longtemps que je ne me rappelle même plus quand je l'ai acheté, à l'époque 50€ était suffisant pour envisager d'en maintenir un...

Six ou sept kilos de roches inertes ont été ajouté dans le but d'offrir davantage de places disponibles aux coraux.
La gorgone pousse très vite et à dû être taillée plusieurs fois.
Les rhodactis mènent aussi une véritable invasion et je me bat régulièrement (le mot est faible) pour les cantonner à quelques emplacement à l'écart des autres pièces.
Les autres coraux poussent gentiment même si par rapport à mon premier bac la pousse est clairement plus lente. Les choix que j'ai fait de maintenir une température plus basse (25-26°C actuellement contre 27,5°C sur l'ancien) et de "bombarder" un peu moins sur l'éclairage n'y sont probablement pas étrangers. Qu'importe : je contient ainsi un peu ma consommation énergétique et malgré tout les couleurs sont là et les coraux paraissent en forme. Le temps fera les grosses colonies.

La population est plutôt orientée SPS (mes favoris) mais les LPS se tiennent bien également avec 4 sortes d'euphyllia, un magnifique corail cerveau, un acantastrea et des caulastrea. Tous bien gonflés et qui poussent. Tous les coraux du bac sont partis du stade de micro-boutures.

Côté paramètres, je suis longtemps resté sur un zéro pointé (photomètre) nitrates et phosphates malgré l'ajout de pas mal de poissons (voir plus haut). Je me suis alors mis à augmenter assez fortement les nourrissages, jusqu'au jour où les phosphates se sont brusquement mis à monter en flèche et à atteindre un 0,40 que je n'ai pas vu venir... Avec plus de changements d'eau, la mise en place d'un reacteur à chaetomorpha et un peu de résine anti-phosphate, j'ai finalement réussi à atteindre une relative stabilité et des niveaux de nutriments autour 0,05 de PO4 et 6-7 de NO3 tout en conservant des nourrissages abondant pour les poissons et les coraux. J'y étais encore la semaine dernière. Plusieurs gros clochages successifs du sable ont fait légèrement remonter les PO4 à 0,15 ce week-end mais je suis sur le coup...

Alors tout va bien?

Oui et non : car si les poissons vont bien, si les paramètres sont bons, et si les coraux poussent et sont colorés, j'ai malgré tout encore un truc gênant à gérer depuis quelques mois : les planaires! Ah les sales bêtes! J'en vois partout!
Je n'ai pas les notions de biologie pour identifier formellement l'espèce présente dans mon bac, mais ils ressemblent à ceux qu'on décrit sous l'appelation "red bug". Ils ne semblent pas s'installer sur les coraux ni leur nuire, leurs terrains de prédilection sont plutôt le sable, les vitres et les pierres les plus basses. Sans action de ma part, ils deviennent rapidement envahissant (qu'est-ce que c'est moche).
Je contient actuellement leur population en les siphonnant très régulièrement et en clochant le sable mais le combat me paraît impossible à gagner seul. Mes aides de camp : le mandarin et le labre, n'ont pas l'air d'y toucher.

Alors qu'est-ce que j'envisage? Le combat pourrait évoluer selon trois stratégies :
1) ne rien faire de particulier et continuer les siphonnages réguliers: option que je poursuis depuis leur apparition puisqu'après tout l'impact ne semble être qu'esthétique... Le problème ici est que le moindre relâchement me ramène à une explosion de la population.
2) ajout d'un nouvel auxiliaire avec pourquoi pas un Chelmon dont j'ai toujours gardé la nostalgie depuis que j'ai perdu le mien. La lutte biologique reste malgré tout incertaine et ne serait-ce pas le poisson de trop dans mon volume? Plus petit l'hexateania ou un autre mandarin d'une espèce différente (synchiropus occelatus) seraient d'autres options mais je ne me sens pas d'attirance pour ces poissons...
3) traiter l'ensemble du bac avec un produit dédié. Option de bourrin s'il en est - avec tout les risques qui vont avec. D'un point de vue, il s'agirait de l'approche dont la probabilité de réussite est la plus grande, d'un autre c'est aussi la seule qui pourrait présenter un vrai risque... Bref, j'y pense, mais la réticence est grande. Ce n'est pas ma "culture récifale".

Drôle de passion que nous avons à sans cesse se créer, même involontairement, de nouveaux soucis avec lequels composer... J'essaye de toujours faire de mon mieux. Pour le bien-être des animaux et pour le plaisir des yeux :

 

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J'ai connu une invasion identique à la tienne. La même souche, les mêmes effets.

Les vagues de multiplications suivies de siphonnages s'enchaînaient. Les essais de prédateurs avec pleins d'espoirs ... illusoires. Le traitement chimique au levamisol, suivi d'un compte-rendu sur RG, idem (Tiens, je viens de voir qu'il a laissé l'objet de mon bannissement dans le CR (j'avais cité Tridacna... il y a 20 ans..)).

Au final, aucun remède n'a fonctionné. 

Les années ont passé, et puis progressivement la colonie s'est réduite, presque toute seule, puis a totalement disparu. les derniers temps, je ne manquais pas de siphonner les quelques planaires que je voyais çà ou là, mais leur disparition s'est plutôt réalisée toute seule, les pseudo-prédateurs n'étant plus là. Cela a mis quelques années. Hormis l'aspect esthétique, ils n'ont jamais fait de dégâts. Sauf indirectement les prédateurs (nudibranche Chelidonura varians) qui sont rapidement morts après introduction. 

Je te souhaite que leur disparition soit plus rapide que chez moi. J'ai un moment cru que je devrais éternellement vivre avec. Il y a bien des années maintenant. Ce n'est plus qu'un mauvais souvenir.

 

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Emmanuel, je ne connaissais pas le fil vers lequel tu m'envoie. Merci.

De mes observations, j'ai tendance à croire que les planaires présents dans mon bac sont inesthétiques mais sans danger pour ses habitants. Ce postulat et le témoignage de Bubulle avec un traitement infructueux et une victoire finalement acquise sur la durée m'eloignent d'autant plus du Levamisol.

À bien y réfléchir je crois qu'on en revient toujours aux siphonnages réguliers :
Si on dispose d'un prédateur qui en soit friant (reste à le trouver) : arriver à ramener la population à un niveau suffisamment faible pour que la vitesse de prédation soit supérieure à celle de reproduction sera malgré tout nécessaire à l'éradication. Après tout il n'est pas impossible que mon labre et le mandarin y touchent mais que la population soit telle que les résultats ne soient pas visibles... Les deux sont gras comme des pâtés.

Et sur l'autre versant qui serait celui d'envisager un traitement, limiter au maximum la population serait quoi qu'il arrive un pré-requis pour que les choses se passent au mieux.

Bref, je pense que ma feuille de route va être dans les mois à venir de continuer de les siphonner au maximum... 

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  • 1 moi plus tard...

Difficile retour de vacances pour mon bac dans lequel plusieurs coraux durs ont blanchis durant mon absence. Certains totalement d’autres seulement en certains points.

Alors que le bac ne semble pas avoir été exposé à de trop fortes températures (27°C le jour de mon arrivée), une batterie de tests commence à m’aiguiller : KH=5,7 ; Ca=410mg/L ; Mg=1320mg/L. PO4=0,11mg/L et NO3=18mg/L…

Explication plausible : les injections de Balling n’ont pas été réglées de manière suffisante et au bout de 3 semaines d’absence une lente baisse du KH s’est faite au point d'atteindre un seuil en dessous duquel les coraux les plus sensibles ont commencés à souffrir et à blanchir… Le nourrissage peut-être trop généreux sur distributeur et l’écumage légèrement réduit ont eux fait augmenter les nutriments.

J’aurais dû prévoir une majoration des injections de Balling au vu de la pousse qui était assez forte ces derniers temps et augmenter les dosages en conséquences avant mon départ. Ma faute et mes yeux pour pleurer : 2 magnifiques acropora perdus, 6 autres avec des points de blanchiment plus ou moins sérieux pour lesquels je croisent les doigts. Certains pourront je pense être sauvés mais la tâche sera probablement difficile pour 2 d’entre eux... Chez les acro, seuls 3 semblent sortir parfaitement indemnes de ma période d’absence…. Chez les montipora : les plateaux, un stellata et un undata ont bien morflés aussi. Un turbinaria reniformis violet/polypes jaune accuse aussi sérieusement le coup et un Seriatopora Hystrix rose présente un petit blanchiment au niveau de sa base.

Les montipora digitata, les Stylophora, les pocillopora, les gorgones et les LPS n’ont rien. Les poissons sont en pleines forme et ont parfaitement supportés l'absence.

La mésaventure ne m’a débarrassé ni des rhodactis, ni des planaires. La microfaune a connu une belle explosion.

Un changement d’eau immédiat de 180L m’a permis de redresser un peu la barre : KH=7,0 ; PO4=0,08mg/L et NO3=17mg/L (Mg et Ca non testés). Les coraux touchés semblent déjà se porter mieux. Je les garde en surveillance étroite… Un autre gros changement d’eau le weekend prochain et un ajustement progressif du Balling devraient ramener les choses davantage dans les clous. Je prévois également un réensemencement bactérien et l’ajout de balles support en céramique dans la décante pour faire baisser NO3 et PO4 jusqu’à des valeurs plus faibles. La vodka sera de mise si la baisse espérée tarde à se faire.

Pour finir sur le suivi : Un passage chez Récifathome sur mon chemin retour complète ma population de poisson (avant que je ne découvre les soucis sur mon bac donc – si j’avais su je ne l’aurai peut-être pas fait). Un petit ocellaris vient désormais tenir compagnie à mon premier, célibataire depuis trop longtemps. Un hexateania sera je l’espère mon allié anti-planaires, et un Chelmon rostratus (poisson que je m’étais juré de ne plus remettre au vue de son impact sur la micro-faune, mais que voulez-vous trop de bons souvenirs avec lui et celui du magasin avait l’air particulièrement en forme…) nagent désormais dans ma cuve.

Enfin, sans arriver à fournir de théorie pour l'expliquer, mon hépatus est mort du jour au lendemain à la fin du mois de juillet. Les paramètres de l'eau étaient irréprochables à ce moment là. Un pic de chaleur avait eu lieu la veille et l'eau étaient montée à 29°C, c'est la seule chose notable avant son décès... Pas de point blancs ni aucun changement dans son comportement, sa façon de nager ou même de s'alimenter durant les jours précédents sa mort. Je ne fait pas de lien entre sa mort et les blanchiments des coraux durant mon absence.

Modifié par Péhell
orthographe
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Salut Péhell,

désolé pour ce retour un peu difficile... La dérive de plusieurs paramètres en même temps sans doute, même si aucun pris isolément ne me semble totalement délirant.

Par contre je fais systématiquement le même constat que toi à chaque retour de vacances : les poissons pètent le feu ! Y compris certains de mes Chaetodon qui ne mangent jamais de nourriture sèche et n'ont droit qu'à une ration d'artémias congelées par semaine maxi pendant 3 à 4 semaines (eh oui j'ai la chance ou l’inconscience de pouvoir partir plutôt longtemps 😁)

Comme quoi nos copains à écailles nous ressembleraient un peu : plus en forme en légère sous-alimentation plutôt qu'en sur-nourrissage ! 🤭

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Bonjour, 

Tu mentionne 29°C, cela dépend du termo (aucun ne sont précis). 

Pour moi une montée a ce niveau est a proscrire ( il peut y avoir + selon le capteur). La limite que je me suis toujours donné est 27,5°C de pointe avec le même termo depuis des années. 

En principe ; ce n'est pas un facteur mais un ensemble de dérives, le KH (quel marque du test ?) est une valeur qui ne ,devrais pas descendre en dessous de 6 DKH et pas au dessus de 7,5 DKH. (test Tridacna). 

La mise a niveau (osmolateur ?) est importante, une salinité basse est mauvaise pour les sps. Je ne voie pas de très grande colonies de coraux sur tes photos, je ne pense pas qu'il y a une grande consommation de ce côté. 

Il serais bon de renforcer l'apport en air/oxygène avant la remonté de l'eau, souvent il manque un niveau d'oxygène dans les bacs, en cas de température élevée le niveau d'oxygène est bas, de plus les maladies latentes peuvent se développées rapidement.

Voila des pistes a vérifier. 

Armand 

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Désolé pour toi et ton bac Péhell.

Constater des pertes est toujours traumatisant. J'ai subi ce même trauma il y a peu. 

J'ai relevé le même type d'effets avec les mêmes causes que toi. J'ai perdu un 95% d'un magnifique Acropora lors d'une baisse de Kh (5.5 de mémoire). Perdu mes Montipora il y a quelques années pour les même causes.

Aujourd'hui je serais tenté de ne jamais descendre sous les 6.5 ou 7°Kh.

Toujours en méthode Balling, je suis passé de la méthode classique à la méthode base carbonates. Cela ne m'empêche pas de compléter de temps à autre avec de l'hydrogénocarbonate (Sol2 du Balling standard) lorsque je constate une baisse du Kh, sans baisse du Ca (probablement due à une activité bactérienne boostée).

De tout cœur avec toi.

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Armand,

Les causes que j’évoque (baisse du KH et hausse des nutriments) sont celles qui me viennent naturellement en tête car fautes d’ICP, ce sont les seuls points de différences notables que j’ai pu relever dans les paramètres à mon retour.

Le KH est mesuré avec les tests gouttes Salifert et par un ordinateur de gestion du KH (système Xepta autobalance) 4 fois par jour en temps normal,  8 actuellement pour la surveillance de la remontée. Les deux méthodes de mesures me donnent des résultats tout à fait similaires. En routine, l’ordinateur de gestion adapte directement la supplémentation pour un maintien du KH entre 7,5 et 8. Mon KH est donc toujours très stable. Problèmes de cet automate : 1) un étalonnage de la sonde de mesure est nécessaire toutes les deux semaines -> chose que je n’ai pas pu faire sur 3 semaines de vacances ; 2) même si c’est assez rare, il arrive que l’appareil se mette en défaut et stoppe toute injection. Lorsque je suis présent, je peux régler le problème dans la journée, mais à distance cela m’est impossible. J’ai donc choisi de supplémenter durant mon absence « à l’ancienne » : sur pompes doseuses mais sans l’intervention de l’ordinateur. Un volume Balling de 160mL/j n’aura pas été suffisant pour couvrir les besoins…

Concernant la température, je m’astreint aussi à ne pas dépasser les 27,5°C. La prise de mesure est faite via une sonde en continue et lors de la prise de densité (1024,5 à 25°C avec le densimètre flottant JBL). Le densimètre m’indique toujours 1°C de moins que la sonde lors des mesures. Par sécurité je considère vraie la valeur la plus élevée (celle de la sonde donc).

Ma maison est très bien isolée et moyennant quelques efforts (bien faire entrer la fraicheur la nuit et le matin et fermer toutes les portes et les volets en journée) les températures intérieures ne dépassent que rarement  les 24°C les jours de grandes canicules. Pour ces raisons mon bac n’est pas équipé de système de refroidissement. L’été n’avait jusqu’à présent pas eu d’effets néfastes sur sa température.

Lors du pic du bac à 29°C les efforts mentionnés plus haut pour maintenir une maison fraiches ont été anéantis par deux petites canailles de 4 et 6 ans pour qui la fermeture des portes lors des aller-retour entre le jardin et la maison est une lubie d’adultes : la pièce dans laquelle se trouve la décante à rapidement atteint une température proche de celle extérieure, et par voie de conséquences, la température de l’eau du bac a atteint les fameux 29°C.

Un petit ventilo qu’il me restait d’une installation précédente a été mis en place après coup et une nuit fenêtre ouvertes ont rapidement permis de retrouver une température plus fraiche.

L’hépatus était mon plus gros poisson au moment de son décès, probablement aussi le plus gros consommateur en oxygène. Il est possible que l’eau moins oxygénée du fait de sa température lui ai été fatale.

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il y a 4 minutes, Péhell a dit :

L’hépatus était mon plus gros poisson au moment de son décès, probablement aussi le plus gros consommateur en oxygène. Il est possible que l’eau moins oxygénée du fait de sa température lui ai été fatale.

Si c'est le cas, c'est un peu étonnant, nos bacs récifaux sont en général très brassés et aérés (écumeur). Auquel cas, bien placer les pompes de brassage vers la surface...

 

il y a 5 minutes, Péhell a dit :

Lors du pic du bac à 29°C l

Un pic d'une journée ne me parait pas rédhibitoire : le "bleaching" dans la nature survient lors d'un stress "prolongé" à cette température, ou alors d'un pic ponctuel mais à T°C plus élevée... Par contre pendant ton absence si une période chaude a duré quelques jours, alors...

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il y a 15 minutes, Emmanuel a dit :

Un pic d'une journée ne me parait pas rédhibitoire : le "bleaching" dans la nature survient lors d'un stress "prolongé" à cette température, ou alors d'un pic ponctuel mais à T°C plus élevée... Par contre pendant ton absence si une période chaude a duré quelques jours, alors...

D'après mes voisins il n'y a pas eu de grosses chaleurs durant mon absence. Le thermostat intérieur n'a enregistré aucun pic, je ne pense donc pas que l'eau du bac ait atteint une valeure critique car elle se trouve peu ou prou au même niveau que celui de la pièce en été.

Le pic mentionné remonte à fin juillet et l'a été pour tenter d'avancer une hypothèse à la mort de l'Hépatus faute d'autres voies de recherches. A ce moment là je n'avait pas vu de signes de souffrance sur les coraux. L'hypothèse d'un manque d'oxygène est peut-être vraie ou peut-être fausse... je n'en sais rien.

Mon bac est brassé par 2 gyres de 20 000L/h, une tunze de 8000L/h sur oscillateur et une autre de 4000L/h fixe. Les gyres sont en oppositions pour créer un courant circulaire qui change de sens toutes les heures et réglées à 60% de leur capacités. Elles sont orientées vers la surface tout comme la tunze sur oscillateur. Au total je pense être à environ 50x le volume du bac brassé chaque heure, donc plutôt en sur brassage.

 

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Pas que je sache. Le Limousin est plutôt une terre d'élevage et les épandages aériens de pesticides y sont rares. Il n'y a pas de cultures susceptibles d'en recevoir autour de chez moi.

Une ICP sera faite lorsque j'aurais redressé la barre sur le KH et les nutriments pour avoir une vue plus large sur la qualité de mon eau.

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Salut Péhell,

L'acropora "sapin de noel" est une appellation commerciale, ce n'est pas le "sécale" (j'en ai), une photo a suivre, au centre un peu violet, la photo n'est pas terrible, je ne suis pas photographe. Un acro qui pousse bien par intermittences avec quelques reflets violets rouges aux pointes. Bonne souche de base. 

L'acropora bleu est un "formosa", il pousse moyen avec des pointes claires. L'acropora violet/gris est résistant, prolifique, avec moins de lumière il file et pousse beaucoup. Les pièces jeunes sont claires et ont une pousse rapide avec des pointes violettes/roses. Très bonne souche même pour débutants. 

J'ai de l'acropora "horrida", corps brun violet, les branches très ramifiées et rugueuses en forme buissonnante sont bleues, un corail qui pousse bien. 

J'ai une douzaine d'autres souches d'acros, je ne les touches pas, il faut du temps, de la patience, aucun dérangement pour les voir prospérer et s'épanouir. Certaines souches sont sensibles, dans le passé le "Prof" donnait des boutures d'élagage, mais rares sont ceux qui ont pu les conserver. Le contact entre elles va m'obliger a élaguer et bouturer. 

Mes dernières pièces d'acros a l'essais sont des "millepora rose", deux souches différentes. Ils sont passés par des phases d'adaptation délicates. Une souche a poussée vite en devenant presque blanche, après quelques temps la pousse a ralenti et la couleur rose est revenue. L'autre souche est redevenue rapidement en rose intense, des pointes basses ont poussées "pointes blanches", avec le mois d'aout, diminution d'éclairage, la chaleur, la pousse est a l'arrêt mais la couleur et les polypes sont top. 

J'envisage ; "pas de cata, j'espère" cultiver des souches très belles, ma patience pour ce genre d'exercice est a la hauteur de mes rêves de gamin. Pour mémoire 2 photos du corail du "Prof" + 1 autre, la dernière, l'acro au centre de la dernière est le "sapin de noel". 

Mes passions aquariophiles ; "Haunted Heart" .....

Armand 

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  • 1 moi plus tard...

Du mieux du côté des coraux qui avaient souffert cet été.

Les paramètres ont été redressé à coup de changements d'eau, vodka et ensemencements bactérien.

La pousse et les couleurs sont de nouveau là.

Scènes récifales

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Côté poisson, le Chelmon introduit à été perdu environ 3 semaines après son arrivée. Je m'en veux car j'avais longtemps hésité avant de l'introduire. Je savais le poisson difficile et je n'avais franchi le pas qu'en pensant que le bac pouvait lui offrir de bonnes conditions. Malheureusement le Ctenochaetus lui a réservé un accueil ultra aggressif, je ne l'avait jamais vu faire ça. Le pauvre Chelmon est resté prostré dans un coin du bac sans pouvoir en décoller et n'a accepté aucune nourriture proposée (artémia, mysis, krill, moules, natures ou enrichies à l'ail ou aux vitamines : rien...). Les essais pour le recapturer et le remettre dans un bac à part le temps qu'il s'alimente n'ont pas réussis. Idem avec le Ctenochaetus.

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