Aller au contenu

Flux laminaire vertical


Denisio

Messages recommandés

Bonjour,

 

Dans un bac spécifique, je souhaite reproduire un flux laminaire, un peu à l'image de ceux qui sont créés dans les cuves dédiées aux méduses. Le bac sera dédié aux espèces captant leur nourritures, comme le font les gorgones sur les parois verticales dans les passes des atolls. Le courant sera donc circulaire autour d'un axe vertical. Puisqu'on ne peut pas raisonnablement exposer ces animaux à un environnement invariable, il sera alterné, réglé sur les marées.

 

Se posent donc les questions :

- comment obtenir ce flux sur toute la hauteur du bac (50 à 70 cm de hauteur) : peut-être en répartissant l'eau par une série de déviations verticales (2 puis 4, puis 8...) pour finir par une sortie aplatie, commune ou individuelle, en bec de canard ? Mais vous avez probablement des idées plus heureuses à proposer.

- et puis comment mesurer, si possible simplement, la vitesse de l'eau à un endroit du volume du bac ?

 

Merci pour votre aide ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Effectivement, je compte partir sur le 110 litres hexagonal actuel pour expérimenter le fonctionnement, puis évoluer vers un bac un peu plus volumineux, à base carrée peut-être. Il y aurait 3 faces (les 3/4 de la surface) visibles. Il y aura possibilité d'un décor vertical (tombant, grotte...) sur la face arrière, pour cacher la tuyauterie.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Hello,

j'ai vu plusieurs installation de ce type en aqua publique et m'été amusé par le passer a reproduire un écosytème de rivière avec courant laminaire.

 

A ma connaissance le plus efficace et d'utiliser pour la sortie d'eau un tube rigide percé de petit trou sur toute la longueur et de le placer verticalement dans un points du bac. Une fois le courant dominant trouver, tu fait la même chose pour l'aspiration en la positionnant en fonction du courant dominant observé. Seul "inconénient", il faut une pompe vraiment puissante. Autre précaution a prendre, les trou du tuyau vertical permettant la sortie d'eau doivent être de petit diamètre sur la première moitié (2 mm) et de plus gros diamètre sur la deuxième moitier (3 mm) afin d'avoir un débit/trou à peu près homogène sur la longueur du tuyau de sortir (de l'entrè vers la fin de la canne de sortie).

 

Tous ça sent l'aherma ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

je suis d'accord avec trevaly, il faut se baser je pense un peu sur le même système que les closed loop chez les ricains.

 

par contre des trous de 2mm, ça me parait vraiment petit, mais si tu as déjà réalisé ce genre de choses, ça doit fonctionner.

 

tu aurais la possibilité aussi de mettre plusieurs petites pompes sur la hauteur. Je vais essayer de te faire un schéma.

 

edit: schéma réalisé:

vinz369_20120910100912-thumb.png

en noir c'est des pompes, mais ça pourrait aussi être des perçage sur la face du fond du bac avec éventuellement des "buses" qui dirigeraient l'écoulement le long de la vitre.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le problème avec la multiplication des pompe c'est que passé au dela d'un certain volume d'eau brassé, tu va forcément être dans un régime de type turbulent et non plus laminaire.

Concernant la taille des trous, ils sont effectivement petits (d'ou la necessité d'une pompe puissante avec une forte pression), mais c'est une obligation afin d'avoir un minimum de vélocité au niveau du flux laminaire.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

honnêtement je ne suis pas certains qu'un flux laminaire soit obtenue en sortie d'un trou de 2 ou 3mm, mais je serais curieux de réaliser quelques simulations. je pense qu'il faudrait des petits tubes plutôt que des trous pour relaminariser l'écoulement.

 

tu mettrais quel diamètre de tube (celui dans lequel tu fais les petits trous)? des trous tous les combien?

Quelle puissance de pompe (en terme débit à l'entrée du tube vertical par exemple)?

Et en sortie, tu mets exactement la même chose?

 

ça me tente bien comme petit exercice si j'ai 5min :)

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dans mes souvenir,

tube de 10 ou 12 mm, les trous sont espacé de 1 cm et ce sur toute la hauteur du bac. quant au débit de la pompe, pour un bac de 110 L et une vitesse de courant disons de 2 cm/s je partirais de façon très empirique sur une pompe de 2500 l/h. Si la hauteur du bac est faible il sera peut être nécessaire de multiplier le nombre de canne de sorti rigide de sorte que la vitesse du courant en sorti de trou ne soit pas trop importante et que l'on passe alors en régime turbulent.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Edit voila ce que j'avais proposé dans le post maintenance des aherma pour reproduire les condition "optimal" des animaux vivant dans les passes avec courant laminaire. Les donnée de vitesse été issu d'une rapide synthèse biblio faite à l'époque

 

1- Le courant

Je pense qu'il faut oublier nos stream et nos méthode de brassage habituelle. Je partirais sur un système avec 2 grosse pompe en opposition fonctionnement en alternence de 6h (marrée), pour caque pompe prise d'eau et rejet serait en opposition a chaque extrémité du bac. L'aspiration et le rejet se ferait par une tubulure persé de nombreux troues afin d'homoginisé le mouvement d'eau sur la surface du bac. Le courant généré devrait être graduel, "fort" proche des rejet, lent au centre. Dans l'absolue il devrait être a 20 cm/s au extrémité pour réduire à un mini de 5 cm/s au centre. Pour le dimensionnement avoir (Denisio, Hervé?). Cette instal permettra de faire varié l'exposition et donc de tester les différente vitesse de courant.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci pour vos commentaires.

 

Pour les méduses, le brassage est destiné à la maintenir en sustentation. Dans les bac cylindriques et axe vertical, il est placé en bas de la cuve et dirigé vers le haut. Ce système, compte tenu du faible débit permet probablement d'obtenir un courant suffisamment laminaire.

Dans un précédent bac dédié à des méduses (il s'agissait de Cassiopea andromeda) et dans lequel j'avais quelques coraux mous j'ai vite constaté qu'il y avait incompatibilité de brassage : le maximum admissible pour les méduses était trop faible pour les coraux. Ceci me fait penser (à tord peut-être), qu'un système de brassage à faible débit tel que celui fourni aux méduses deviendrait turbulent dès lors que le débit serait supérieur, du niveau nécessaires aux coraux concernés.

 

Dans l'éventualité d'une canne munie de trous, les diamètres devraient être en effet plus gros en s'éloignant de l'admission... un exercice de simulation de flux tout trouvé pour Vinz ;) ; Le courant sera forcément turbulent en sortie des trous, mais le résultat global peu être satisfaisant pour le but recherché.

 

L'idée proposé par Vinz me plait bien : Le courant serait rendu laminaire par un passage entre deux plaques. Compte tenu du faible débit de brassage, je partirais plutôt d'une pompe avec plusieurs sorties à dimensionner en conséquence (Vinz, si tu le sens ;) )

denisio_20120910201945.png

 

 

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Effectivement, Dompi, pourquoi pas en ligne, ou bien en quinconce ou alors à la romaine en formation de la tortue ou plus classique dans la position du... je m'égare. Tout ceci reste aléatoire.

 

Un flux laminaire, Exoticfish ! J'utilise le mot flux, je devrais privilégier "écoulement" et alors tout deviendrait plus fluide ICI

 

Les deux états principaux d'un fluide en mouvement sont :

- l'écoulement laminaire : toutes les particules du fluide se déplacent à la même vitesse (sauf près des paraois), parallèlement, comme dans le lit d'une paisible rivière ou dans la passe d'un atoll lors du mouvement des marées.

- l'écoulement turbulent : à l'opposé, les particules se déplacent de façon anarchique, dans tous les sens comme dans un torrent fougueux, ou la crête récifale battue par les vagues.

 

Ces mouvements bien différents constituent des composantes du biotope auquel se sont adaptés les animaux. Composantes que l'on doit tenter de reproduire si on désire les maintenir. Les gorgones, les animaux marins filtreurs et nombre de coraux ahermatypiques benthiques, bref tous ceux qui, fixés, ne peuvent que capter leur nourriture dans le courant, nécessitent qu'elle se déplace de façon assez uniforme autour de leurs polypes déployés..

 

Comme abordé plus haut, le cas des méduses est un peu différent puisqu'elles utilisent le courant océanique, pour se déplacer et y capter le plancton environnant.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...

Information importante

En poursuivant votre navigation, vous acceptez l’utilisation des cookies pour vous proposer des contenus adaptés à vos centres d’intérêt et réaliser des mesures pour améliorer votre expérience sur le site. Pour en savoir plus et gérer vos paramètres, cliquez ici