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Le nouveau bac de Vinz (600L)


vinz369

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par contre j'ai fais ce que j'ai vu sur un des océans passions : mettre le robinet en sortie de rac

(je crois que je me suis arrêté au numéro 24, je dirais donc que c'est un des dvds entre le 20 et le 24, vivement les longues soirée d'hiver qui arrivent).

 

et donc depuis, je touche du bois, plus aucun problème.

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A chaque fois sur le débit de l'entrée d'eau (le robinet sur la remontée) s'est colmatée, du coup l'eau ne sortait plus du RAC et l'eau du RAC a précipité, toute blanche, et comme je ne contrôle pas régulièrement le RAC, cela a du rester facile trois jours comme ça.

 

 

Il est dommage que tu n’ais pas eu un contrôle par un pH-mètre du pH du Rac, car tu aurais su à combien le substrat précipite.

Cela t’aurait permis d’envoyer beaucoup plus de CA et de bicarbonates et d’utiliser au mieux ton RAC.

 

Extrait d’un article que j’ai écrit il y a déjà un moment :

« Le défaut majeur que l’on reproche au RAC est de faire baisser le pH de l’aquarium par un excès d’acidification. Si on opte pour une supplémentation 24h/24, ce risque est augmenté et il peut être intéressant de faire le choix de débit élevés à un taux de dissolution proche de la neutralité, c'est-à-dire, pour un pH proche de 7. »

 

C’est en gros la méthode préconisée par Alain (Nitrobacter) résumée ci-dessous :

 

« Une fois le RAC installé, le débit est le premier réglage à faire. L’entrée d’eau se fait en amont de la pompe de circulation et c’est à la sortie du réacteur que l’on régule le débit. En l’absence de débit-mètre ou de pompe doseuse, il faudra faire le calcul à l’aide d’un chronomètre et d’un récipient gradué. Un bon point de référence initial est de 1 % du volume du bac, mais ce n’est pas une règle absolue. Ensuite il faudra ouvrir le gaz et commencer avec un réglage lent d’une bulle toutes les 1 ou 2 secondes. Là encore, une sonde de pH-mètre dans le réacteur est fortement conseillée, ce qui permet un réglage infiniment plus précis et stable. Dans ce cas, on peut commencer par une consigne de pH = 7. Au bout d’un moment, quand le pH sera stabilisé dans le réacteur, il faudra mesurer l’alcalinité de sortie du RAC. On corrige ensuite le dosage du CO2, en visualisant le nombre et le rythme des bulles ou, beaucoup plus facilement, en réglant le seuil du pH-mètre pour arriver au résultat que l’on escompte ; autre avantage, le pH-mètre ouvrant l’électrovanne quand il en a besoin, un dosage précis des bulles a moins d’importance. La plage d’alcalinité de sortie préconisée selon cette méthode se situe entre 15 et 25°all, selon les besoins ; l’idée est de fournir tout au long de la journée un apport carbonaté suffisant pour satisfaire aux besoins de l’aquarium, tout en distribuant un éluât relativement pauvre en gaz carbonique. Cette façon d’opérer donne généralement d’assez bons résultats. »

 

Réflexions personnelles :

 

« Des problèmes peuvent survenir du fait que les réglages sont plus ou moins précis et dérivent dans le temps pour diverses raisons : encrassement des tuyaux, diminution du volume de substrat dans le RAC, variations du débit de gaz, etc. Sans oublier que la population corallienne et les besoins évoluent également dans le temps. »

 

Suite :

 

« D’un autre côté, Lars Sebralla part d’un autre principe : un RAC a pour mission première de dissoudre du carbonate de calcium et, avoir une alcalinité faible en sortie est une sous utilisation du RAC.

Deltec vantait à une époque les mérites de leurs RAC à lits fluidisés, en annonçant comme argument de performance des alcalinités pouvant atteindre 80°all en sortie. De telles valeurs peuvent faire craindre une précipitation à l’intérieur du RAC, bien que ce seuil soit en réalité très élevé et bien au-dessus de 25 ou 30°all. Pour trouver cette limite et faire fonctionner le RAC à 100 %, Lars Sebralla propose de faire l’expérience suivante : fermez la sortie d’eau du RAC et laissez lentement descendre le pH interne jusqu’à ce que l’intérieur du réacteur devienne tout blanc : c’est le point de précipitation. En ouvrant de nouveau la sortie d’eau, au goutte-à-goutte lent jusqu’à ce que l’éluât redevienne transparent dans le réacteur, on a la certitude d’utiliser le RAC au maximum de ses possibilités et sous le seuil de la précipitation interne. Cela implique également de travailler à de très faibles débits de sortie d’un effluent à pH très acide.

 

Sans aller dans les extrêmes, cela démontre qu’il n’est pas obligatoire d’avoir des réacteurs énormes pour arriver à un résultat pouvant convenir à des grands volumes. Reste quand même le bénéfice de l’autonomie, bien qu’il faille veiller à ce que le substrat ne se colmate pas dans le temps, avec les fines dues à l’érosion et à une toujours possible précipitation. Si l’aragonite commence à se dissoudre vers un pH de 7,3 et la calcite de 6,9, des pH internes dans le RAC de respectivement 6,5 et 6,3 sont tout à fait normaux.

 

Deux moyens évitent les risques de l’aléatoire. Le premier permet de réguler automatiquement le pH interne du réacteur en l’asservissant à un pH-mètre.  Si l’on veut changer le pH interne et le KH de sortie, il suffit de faire varier la consigne du pH-mètre. Pour assurer un débit stable et connu, la pompe doseuse est sans doute ce qu’il y a de plus pratique. Le débit étant fixe mais immuable, c’est uniquement en jouant avec le dosage du CO2 que le réacteur sera ajusté, et réajusté au fil des mois, pour satisfaire aux besoins  de l’aquarium et ses évolutions. »

 

Je sais que je ne vais pas faire beaucoup de copains en reportant mes dires, mais je préfère le raisonnement de Lars à celui d’Alain. Même si certains de mes amis utilisent les principes d’Alain avec succès.

J’ai utilisé aussi les miens avec succès pendant des années.

 

D’ailleurs, j’ai remonté un bac de 800 litres dernièrement et pour me simplifier la vie au maximum, j’ai renoncé au Balling (excellente méthode très rassurante) pour remettre en route un RAC.

Il s’agit d’un PF601S, un peu surdimensionné mais qui peut le plus, peut le moins !

 

DSC02843.JPG

 

Fidèle à mes principes, un pH-mètre contrôle l’injection de CO2. Obéissant à ceux de Deltec, dont j’utilise le substrat, j’ai une consigne de pH de 6.30. La sortie d’éluât est de 50° KH.

L’alimentation en eau du bac est fournie par une pompe doseuse IKS MP180 au débit théorique de 5.4 L/H.

En fait, la pompe de circulation du RAC aspire de l’eau en permanence et j’ai du rajouter  une électrovanne, couplée à la pompe doseuse, pour éviter d’avoir une sortie permanente d’éluât hors de contrôle. J’ai ainsi une sortie d’eau de 6.6 L/H.

 

DSC02863.JPG

 

D’après mes calculs (qui sont dans la suite de l’article de ZM n°19 et trop longs pour les recopier in extenso) je commande par une prise de l’IKS des injections durant une période allant de 13H à 17H30 par intervalles de 5 minutes : 5 minutes de marche, 5 minutes d’arrêt. Ce qui fait une durée totale de fonctionnement du RAC de 2H15... Cela me laisse une bonne marge pour augmenter la distribution journalière de Ca et bicarbonates selon les besoins des coraux.

 

L’éluât étant fortement chargé en CO2, j’ai branché une pompe de mélange dans la partie "niveau variable"  de la cuve annexe de filtration, là où est la sortie du RAC.

 

DSC02864.JPG

 

Cela suffit à maintenir KH et Ca à des valeurs respectives de 8.4 et 430. Le Mg est ajusté à 1350 et je verrai par la suite son évolution, quitte à le supplémenter, par une pompe doseuse indépendante, d’un mélange de sulfate et chlorures de magnésium. Le pH du bac reste stable avec peu de variations entre 8.05 et 8.10. La sonde pH doit être calibrée, chose que je n’ai pas fait depuis près d’un an, mais peu importe l’exactitude du la valeur, seule compte l’amplitude.

Tant que je suis sur de mon débit et du pH interne du RAC, il ne me reste plus qu’à surveiller le KH du bac pour ajuster le rendement du RAC qui se fait alors par la durée des injections.

Peu importe alors que le pH-mètre dérive ou que la pompe doseuse déconne, je m’en rendrai compte rapidement (au prix de tests réguliers) et je pourrais alors rectifier le tir … ou réparer, remplacer, calibrer les instruments dérivants.

 

 

 

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Faudra que je vienne y jeter un oeil un de ces 4 à ce bac, comme ça je verrais comment fonctionne un pschiit de CO2. Acanthu me bourre aussi le crâne pour que je laisse tomber le balling en faveur d'un RAC. Bon moi ça va, les bidons de 5 litres tiennent environ 20 jours mais bon à terme, faudra que je passe sur autre chose...

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@chris64, je suis d'accord avec toi, un phmetre dans le rac permet d'éviter ces soucis, par contre la bouteille de co2 de 10kg dure quoi ? un an ? du moins de tous les témoignages que je lis ici et là c'est à peut prés ça.  Avec mon rac et le réglage à l'ancienne que mon tonton m'a appris j'ai de très bon résultat de pousse et de consommation de co2 donc je ne change pas une équipe qui gagne ;)

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@chris64, je suis d'accord avec toi, un phmetre dans le rac permet d'éviter ces soucis, par contre la bouteille de co2 de 10kg dure quoi ? un an ? du moins de tous les témoignages que je lis ici et là c'est à peut prés ça.  Avec mon rac et le réglage à l'ancienne que mon tonton m'a appris j'ai de très bon résultat de pousse et de consommation de co2 donc je ne change pas une équipe qui gagne ;)

 

De toute façon, un an c'est raisonnable à moins de 30€ la recharge !

 

Ma bouteille me durait plus longtemps que ça sur le 600+200 du salon et cela fait 3 ans que j'étais passé au Balling sur tous mes bacs, alors pour l'instant je ne peux pas te parler de la consommation de CO2.

Sauf que : une fois le pH descendu à 6.30 dans le RAC il ne bouge plus du tout le temps où je n'injecte pas.

C'est seulement quand j'envoie l'éluât dans le bac que le pH remonte et que le pH-mètre ouvre l'électrovanne pour compenser.

Je pense que la conso en CO2 est très faible.

 

Mais effectivement, il  n'y a pas qu'une seule façon de se servir d'un RAC et comme tu le dis, on ne change pas une équipe qui gagne.

 

DSC02869.JPG

 

DSC02870.JPG

 

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Salut,

 

J'avais également été séduit par la méthode de Lars Sebralla surtout pour visualiser la limite de fonctionnalité de l'appareil. Par contre je n'ai jamais essayé. Avoir une chambre de substrat bien dimensionné  (surdimensionné) est un plus surtout au niveau du temps d'entretien.

 

olivier

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Salut,

 

J'avais également été séduit par la méthode de Lars Sebralla surtout pour visualiser la limite de fonctionnalité de l'appareil. Par contre je n'ai jamais essayé. Avoir une chambre de substrat bien dimensionné  (surdimensionné) est un plus surtout au niveau du temps d'entretien.

 

olivier

 

on commence a pourrir le post du bac a vinz, si on peut ouvrir un autre post :)

 

tu peux nous en dire plus sur  " la méthode de Lars Sebralla " ?

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en fait tu te sers du RAC un peu de la même manière que du bailling en faisant des injections ponctuelles avec une pompe doreuse en calculant précisément ce que tu dois injecter.

 

Je dirai plutôt que la pompe doseuse c'est pour avoir un débit fixe, connu et stable.

Le pH-mètre et l'E.V. pour avoir un pH interne au RAC stable et connu également.

Cela me permet de jouer soit sur le pH interne, soit sur la durée d'injection.

 

Comme je teste pour la première fois le substrat préconisé par Deltec pour leurs RAC à lits fluidisés, je suis leur recommandation d'un pH de 6.3.

Je ne joue donc que sur la durée d'injection de l'éluât. Que je fractionne pour ne pas envoyer trop de CO2 dans le bac d'un seul coup et faire chuter le pH du bac trop brutalement.

La petite pompe de 1000L/H dans le niveau variable sert de dégazeur et de mélangeur rapide, avant que l'éluât ne passe par la pompe de remontée pour être dilué ensuite dans plus grand volume du bac. 

 

Je pourrais aussi asservir les injections par le pH mais je ne fais pas assez confiance à la fonction pH de mon IKS. (pompe doseuse "on" quand le pH dépasse une certaine valeur et "off" quand il passe en dessous)

C'était la technique utilisée par Tunze avec leur réacteur spécifique. En ce cas là, on jouait sur le nombre de bulles de CO2 pour trouver le bon réglage.

 

 

Evidemment, ces réglage ne se font pas au hasard et nécessitent des tests quotidiens pendant les premières semaines de réglage. On les espace par la suite mais on reste régulier pour suivre les évolutions de la demande du bac et de ses habitants. 

 

P.S. oui, je mesure la demande de mon bac par sa consommation en KH relevée sur 2 ou 3 jours...mais précisément n'est pas le terme que j'utiliserai ! Difficile d'être précis avec la précision des tests et du débit. C'est donc une base de départ à affiner par la suite.

 

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