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Comment couper un sarcophyton (latum) ?


Virginie
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Bonjour à tous et merci d'avance pour vos réponses !

J'ai acheté un sarcophyton latum, avec un tronc principal que je souhaite garder, et un pied supplémentaire que je voudrais couper et donner ou mettre ailleurs : est-ce que je peux couper (voir pointillés) ? Et si oui, au cutter ?

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Il faut que tu le fixes provisoirement avec des élastiques ou du fil de pêche en nylon. Soit sur une pierre de bonne taille, que tu colleras par la suite sur une pierre plus grosse à l'emplacement que tu souhaites ou directement sur cet emplacement. Il faut compter une quinzaine de jours pour que le pied se fixe et ensuite on peu enlever les liens. Peu importe si les tissus du pied semblent lésés, ils cicatriseront très bien par la suite.

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Alors, j'ai officiellement acheté un "sarcophyton spp", c'est moi qui ai ajouté "latum", parce que normalement (d'après la vendeuse qui ne pouvait pas certifier la sous-espèce mais qui a le pied mère depuis quelques années), celui-ci devrait rester "champignon de Paris" : 1 pied, 1 chapeau rond (vivent les bretons), et faire des autres pieds/troncs à côté, tout en restant de taille raisonnable. Ca correspondait à "latum".

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Pour le maintenir correctement sur une pierre, j'utilisais un cure dent plastique qui traversait la base du pied et que j'attachait avec 1 elastique sur la pierre (attaché aux deux extrémités du cure dent. Lorsque c'est collé, le cure dent vient tout seul.

 

Et la souche est très belle 😀

 

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Ma mémoire de plus en plus défaillante m’a fait oublier un article que j’avais écrit sur le sujet il y a une dizaine d’année ! En voici un extrait :  Art et technologie du bouturage. ZebrasO’Mag n°15 de novembre 2010

…/…Quand on observe un Sarcophyton sp. pendant plusieurs années en aquarium, on peut constater tout d’abord qu’il est devenu énorme, et qu’il se sépare naturellement de ses rejetons ; un lobe se dessine par étranglement et se détache petit à petit par la traction de son propre poids sur les tissus, laissant ce « bébé » Sarcophyton libre d’aller coloniser un autre endroit plus éloigné de la colonie-mère. C’est cette forme de reproduction asexuée que nous imitons en le bouturant. On peut reproduire ce processus en ligaturant un lobe avec du fil de pêche que l’on resserre de jours en jours. Cela coupe lentement les chairs en provoquant la séparation, alors que la cicatrisation a déjà commencé sur le pied-mère et la bouture. Pour un résultat plus rapide, il suffit de trancher nettement une portion d’environ 5 cm², de la fixer sur un support à l’aide d’élastiques ou de colliers en nylon. Ou encore en la traversant avec une aiguille et du fil (en coton ou en nylon) pour la ligoter sur le support et d’attendre deux à trois semaines que la bouture soit fixée. Après cela, on coupe les liens qui le maintiennent pour le laisser cicatriser des marques qu’ils ont faits. On peu également coincer la bouture entre deux pierres du décor et attendre qu’elle se fixe d’elle-même. Une autre méthode plus radicale consiste à couper la corolle complète du corail puis, à la diviser en parts… comme une pizza ! Cela fera autant de boutures et le restant du tronc sur la roche donnera naissance à un ou plusieurs Sarcophyton sp. On procédera de la même façon avec les autres coraux cuirs (Lobophytum sp., Sinularia sp.). Avec les arborescents et buissonneux (genres Capnella, Cladiella, Lemnalia, Litophyton, Nephthea, etc.), les ramifications doivent être tranchées à leur embranchement. La technique d’étranglement au fil de nylon marche très bien aussi. Avec tous ces coraux, la coupe doit être franche et nette, sans allers et retours. Cela nécessite une lame bien aiguisée et, à cause de la taille souvent imposante des pièces à bouturer, un couteau de cuisine ou un cutter à large lame (nettoyés à l’alcool à 90° au préalable) conviendront parfaitement. Les techniques de fixation seront les même : colliers, fils, élastiques, etc. Toutefois, avec ces derniers, comme les tissus sont plus délicats, il conviendra d’utiliser des bandes de nylon ou de caoutchouc larges ou du ruban d’étanchéité en Teflon, suffisamment serré pour que la bouture reste en place mais pas trop pour que les chairs ne se nécrosent pas. Une alternative consiste à traverser le corps de la bouture avec un cure-dents en plastique. En faisant dépasser les pointes de part et d’autre du corps, elles serviront de points d’attache à un élastique, une fois la bouture positionnée sur le support…/…

 

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