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Les refuges


jean-pierre

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Sans chercher la petite bête, et en espérant faire avancer le schmilblick:

 

Selon Sprung et Delbeek (The Reef Aquarium, Volume 3), les taux de nitrates relevés sous le plénum varient au cours du temps mais ne sont pas si élevés que ça.

Les phosphates inorganiques atteignent au bout d'un an des taux égaux à ceux constatés dans les océans.

Quant aux phosphates organiques, ils sont également similaires, voir même inférieurs à ceux de l'eau de mer naturelle.

Tout ça donc, SOUS le plénum...

 

En ce qui concerne le Jojo dopé au soufre ou au glucose, je t'invite à lire ce que Mr Jaubert en dit:

Click mich :hippie:

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Eh bien voilà ! Un point éclaircit, documenté, qui m'apprends quelque chose... Merci Piquepique pour cette aide... et bien sur cette idée est abandonnée. Comme quoi mettre ses connaissances en commun fait progresser tout le monde... à commencer ma lodeste personne.

Jean-Pierre

 

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  • 2 mois plus tard...

Bonjour à Toutes et à Tous,

Je relance le débat car :

- mes travaux de verranda avancent ;

- ma réflexion est de plus en plus nébuleuse.

Dans "Les hippocampes, partie2" écrit par Monsieur Patrick André sur "Récif du vendredi", la notion de microcosme est abordée, comme elle est définie sur ce site dans l'article "Il était une fois... la reproduction des poissons". Mais Monsieur Patrick André développe aussi la notion de "filtre vivant" lorsqu'il aborde le sujet des refuges. A l'époque de la parution de cet article, le RAB n'existait pas ; il indique à ce sujet que l'on ne peut multiplier les bactéries, "éléments essentiels quant à la maintenance de beaucoup d'organismes dans nos bacs" (sic).

Aussi, j'aimerai connaître votre sentiment sur l'oportunité d'utiliser un ou des RAB dans mon futur projet ; à quel(s) endroit(s) doit(vent) il(s) être placé(s) ; quels sont les liaisons à établir entre les 3 bacs, la culture de phyto, la culture de zoo, ... ?

Merci à Vous d'éclairer ma lanterne.

 

P.S. : ce n'est que poar l'addition des connaissances que nous progresserons dans notre passion.

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Aussi, j'aimerai connaître votre sentiment sur l'oportunité d'utiliser un ou des RAB dans mon futur projet ; à quel(s) endroit(s) doit(vent) il(s) être placé(s) ; quels sont les liaisons à établir entre les 3 bacs, la culture de phyto, la culture de zoo, ... ?

Merci à Vous d'éclairer ma lanterne.

Bonjour Jean-Pierre,

Pourquoi pas mais certainement pas durant la phase de démarrage avant que les paramètres d'eau aient trouvé "leur équilibre". Il serait vraiment intéressant qu'Alain, alias Nitrobacter sur les forums, puisse lire ce fil de discussion et donner son avis sur la question. Si l'un d'entre vous arrive à la capturer puis à l'enchainer devant un ordinateur, qu'il se fasse connaître :D

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tu peux mettre ton rab en début de phase si tu as des pierres neuves ce qui te permettrais d'épurer plus vite

 

 

en ce qui concerne les liaisons entre ton bac dédiée à la culture de phyto et ton bac principale Alain déconseille fortement car tu risque de te retrouver avec de l'eau non stérile dans ta culture de phyto et si tu as des copépodes qui arrivent ils risquent de tout manger :)

 

 

 

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et voici la réponse de Nitrobacter

 

 

"on peut placer le RAB n'importe ou dans la décante mais il ne faut l'installer que si l'on a des problèmes de nitrates et phosphates

 

la culture de phyto ne doit pas être alimentée par l'eau du bac (contamination possible par du zooplancton prédateur de phyto comme les copépodes par exemple ) mais par de l'eau de mer neuve avec un peu d'engrais par une pompe doseuse par exemple une dois par jour

 

la sortie du réacteur à phyto peut alimenter par gravité un bac de culture de copépodes qui alimentera l'aquarium par débordement au niveau de la pompe de remontée"

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Bonjour J-Pierre!

 

Toujours occupé à compliquer ton installation, à ce que je vois! :D:p

 

Au risque d’être redondant, tu devrais te lancer avec l'installation de base qui va déjà mettre plusieurs mois à se stabiliser.

Tu auras déjà beaucoup à rechercher pour peupler tes refuges de la meilleure façon qu'il soit!

Perso, avec un volume d'eau comme celui que tu projettes, j'en aurais pour des années. ;)

Il y a tant d’êtres marins méconnus qui pourront aider ton bac à fonctionner sans épuration mécanique, ça va même être une gageure avec un tel volume d'assurer une diversité constante.

A ce sujet, il est toujours bon de rendre visite au même poissonnier (de préférence un petit magasin) et de créer quelques liens.

Ce dernier connaitra ainsi ton installation et pourra éventuellement te faire signe dès qu'il reçoit des trucs intéressants.

C'est comme ça que je procède avec le mien, qui me garde depuis des années tout ce dont les autres ne veulent pas (éponges, petites PV avec des trucs bizarres dessus, etc...)

 

Peut-être me trompais-je, mais tu donnes l'impression de ne pas vraiment croire aux capacités de l'épuration biologique "naturelle" (donc prise en charge par ce que tu auras mis dans le bac) et de vouloir remplacer l'artillerie typée "berlinois" par un autre matos tout aussi contraignant.

Laisse le temps au temps!

Éventuellement, tu peux installer pendant les premiers mois un petit écumeur pour te donner bonne conscience :D

Un petit engin, hein, que n'importe quel Berlinois qualifierait de sous-dimensionné, pas un monstre quadri-pompes avec des améliorations de partout... ;)

Il ne fera pas grand mal... ni grand bien... ;) , et tu pourras le ranger au bout de quelques temps.

Une fois ton installation montée et quelques mois de rodage passés, je suis même prêt à parier que tu vas devoir nourrir ton bac comme un malade, sinon tes algues et tes coraux ne vont pas pousser...

 

Allez hop, finis-donc la véranda, peuchère! :D

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Ouf... Que de commentaires.

Non, je resterai sans écumeur, en faisant confiance aux bactéries.

Jr comptais prendre l'eau du bac filtrée grossièrement puis passée aux U.V. pour alimenter la culture de phytoplancton...

Quant à la diversité des hôtes de cet ensemble, c'est je crois une voix d'avenir pour les aquariophiles. Les ahermatypiques sont (je crois) à ce prix : diversité biologique, filtres vivants, bactérioplancton non pas pour épurer mais pour nourrir, ...

Cette diversité devra, c'est inévitable, être entretenue constament ; mais après tout, les utilisateurs d'écumeurs les laissent fonctionner tout le temps...

Suis-je un affreux rêveur ?

 

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Salut,

 

Sur un tel projet je ferais tout de même attention à l'oxygénation de l'eau. En effet même si les algues vont contribuer à maintenir un taux d'oxygène dissous important cela risque de n'être pas suffisant. Cela va être accentué par le fait qu'il n'y aura que peu de brassage et une forte consommation d'oxygène par la microfaune entre autre.

 

L'écumeur contribue grandement à cela et si tu craints qu'il retire de façon excédentaire certains éléments il est toujours possible de le régler très facilement de sorte qu'il ne serve qu'à oxygéner l'eau et qu'il n'écume rien. Dans ce cas je n'hésiterais pas à prendre un écumeur correctement dimensionné pour l'installation.

Sinon je favoriserais dans les surverses les chutes d'eau importantes entre les bacs afin toujours d'oxygéner au maximum l'eau.

 

Certains zones seront en anaérobie favorisant le développement de bactéries par exemple des bactéries sulfato reductrice avec dégagement de H2S pour certaines ce qui sur le long terme me semble dangereux.

 

olivier

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Bonjour à Toutes et à Tous,

Oui, l'oxygénation ne doit pas être négligée... et elle est prévue ; un écumeur maison devrait faire l'affaire ; mais le brassage doit aussi être correctement effectué, en particulier 1 ou 2 pompes qui seront posées au fond et qui "cracheront" vers la surface.

Ensemble "naturel", oui, mais en prenant bien soin des détails qui toujours font la différence.

Les filtreurs sont prévus dans le refuge cryptique (éponges, ascidies, tuniciers) mais aussi tous les bivalves possibles qui sont le plus souvent enterrés dans le sable.

Merci de m'obliger à préciser les détails du projet, à donner des idées ou des solutions. Les lecteurs seront plus à même de comprendre la démarche.

Jean-Pierre.

 

P.S. : la véranda sera montée dans la première quinzaine de novembre. 22m²... ça devrait le faire.

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