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Amour et bactéries


blups

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L’amour dicté par les bactéries :

Foin des élans du cœur et des sentiments élevés, ce sont plus prosaïquement nos bactéries digestives qui écriraient notre carte du tendre ! Si l’on suit Rosenberg et coll. qui ont étudié de près la drosophile, la petite mouche choisit son âme sœur en fonction de la bactérie prédominante dans son intestin.

Ils ont divisé une population de mouches en deux groupes, et nourri le premier à base de fécule et l’autre à base de sucre de malt. Remises toutes ensemble au bout d’un an de ce régime, on s’aperçoit que chacune choisit pour s’accoupler une drosophile nourrie de la même manière. L’analyse de la flore digestive montre une prédominance de Lactobacillus plantarum suite au régime à base de fécule, associée à une présence particulière de phéromones. Lorsque l’on ajoute un antibiotique qui élimine les bactéries, l’accouplement se fait au hasard et les phéromones ont disparu.

Rosenberg ne voit pas l’organisme vivant isolé comme unité de base de la sélection naturelle, mais celui-ci s’inclut dans un milieu biologique très large, qu’il nomme « holobiont ». Auquel contribuent tous les partenaires de l’organisme… jusqu’à ses bactéries saprophytes. Bactéries et organisme évoluant la main dans la main et non chacun pour son propre compte.

 

Dr Béatrice Vuaille (Quotidien du médecin décembre 2010. Proc Natl Acad Sci, en ligne le 02/12/10).

 

Premières impressions :

C’est une étude tout à fait démontrable avec notre ami Dompail qui mange beaucoup de féculents et attire les mouches. Moi qui croyais bêtement que c’était à cause de son aérophagie ! Quoique, ce ne sont peut-être pas des gaz mais des phéromones !

Dompail, ne pique pas la mouche !

 

On comprend mieux aussi pourquoi le restaurant est si important « avant » ! Manger la même chose permet de multiplier le même type de bactéries ! On pourrait même augmenter ses chances en complétant sa nourriture avec du carbone (vodka ?) et des AA ou en demandant du RAB !

 

On vous l’avait dit, « les antibiotiques, c’est pas automatique » ! Vous détruisez vos phéromones en détruisant les bactéries. Peut-être que ce n’est pas votre acné qui repousse le sexe opposé mais les antibiotiques pour la traiter.

Maintenant, si vous désirez rompre sans oser le dire, les antibiotiques peuvent vous aider, surtout s’ils vous rajoutent une bonne tourista !

 

C'est beau la science !

:idiot:

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Qui n'a pas versé une larme d'émotion, assistant incrédule à ces merveilleux et si sensuels rassemblements de procaryotes endiablés, s'effleurant nonchalamment de leurs peptidoglycanes graciles ?!

Dans ces conditions, qui oserait jeter la pierre aux drosophiles qui, bien avant nous, on su qu'un prélude amoureux gagne toujours en intensité après l'offrande rituelle d'un bouquet de flore...

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