Aller au contenu

Le 900 litres à Bubule


Bubule
 Share

Messages recommandés

Salut Franck

Pour le réacteur ; le démonter en dévissant la quincaillerie y compris les entretoises. Rincer les bioballes, rincer les céramiques. Il faut sortir la tuyauterie pvc au complet et la rincer. Le tout dans un sac de transport.  Pour ce faire il faut tirer fort sur les raccords qui sont emboités avec du téflon. La zéolithe est a jeter. 

Ainsi on évite le pourrissement des supports. A quoi sert le nitrate de potassium ? augmentation no3 ? 

Je suis en bonne phase de préparation, j'ai prévus des méthodes et des traitements pour le transfert (délicat) des coraux qui sont de plus en + 😎. Rien ne presse ; il faut prévoir le maxi sécurité !!!!! 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...

Le lancement du bac suit son cours. Sa maturation passe par des étapes variables.

Les algues ne semblent pas régresser. Je pense à des cyanos. Brun/rouge sur les roches, et vertes sur quelques zones de vitre de fond.

c8e5214f-a7b2-4084-bf60-52329eb820c6-1_all_239845.thumb.jpg.62b240577752f5afa197418dbdcfb720.jpg

 

1000015568.thumb.jpg.897441bbf42c408a3c3c3433674dba4b.jpg

Phénomène étrange, au moment de l’allumage, je retrouve de nombreuses particules et filaments d’algues brunes en eau libre. Je constate ce phénomène depuis environ une semaine. Ou bien je n’y avais pas fait attention avant. Elles n’existent plus en soirée.

image.thumb.jpeg.28079ac245af11237d55aeeda224144b.jpeg

Ces algues s’agglomèrent entre elles sur les surfaces accrocheuses (peigne et trous de la surverse, tuyauteries, …), et forment de longs filaments. Etonnamment, peu d’entre-elles s’accrochent sur les roches. D’où elles proviennent sûrement. J’en piège un grand nombre dans des bandes de perlon posées dans la surverse. Ce n’est pas sécure, car le colmatage du perlon en quelques heures entraîne une hausse du niveau dans le bac, ce qui génère un complément inutile d’eau osmosée dans le circuit. Et comme il n’y a pas de by-pass ou de débordement possible en dehors de la surverse, c’est problématique.

J’ai commandé du verre pour réaliser une chicane (amovible) dans la cuve de décantation. C’est un oubli de ma part. J’avais supprimé toute chicane dans le 450 litres depuis des années, mais pour un démarrage ou un traitement ponctuel, je dois avouer que c’est nécessaire.

 

J’ai commencé l’introduction de 10 ml de nitrate par jours afin de remonter d’environ 1 ppm/j le taux de nitrate. Je verrai d’ici quelques jours si une régression s’opère. En attendant et pour anticiper, après avoir lu l’article de @Denisio sur reeflexion, j’ai commandé de l’acide salicylique pour stopper le cycle de ces algues (si ce sont bien des cyanos).

 

Modifié par Bubule
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je donnes mon avis,

Sans les différentes bactéries, nitrosomonas, nitrobacter pas de cycle de l'azote.

Pour faire vivre un aqua, un filtre de base avec des matériaux servant de logement aux bactéries est indispensable. 

Dans une décante, les masses filtrantes colonisées par les bactéries sont en concurrence avec les cyanos. Lorsque la quantité de bactéries nitrifiantes est insuffisante, les cyanos pullulent, avec une quantité importante de masses filtrantes ou réacteur a bactéries, on évite le bloom des cyanos. 

Les roches sont engluées par les cyanos, elles ne peuvent respirer et faire le cycle de l'azote. Pour le démarrage, un bon réacteur a bactéries sera une garantie de réduire les cyanos. 

J'ai été confronté a des aquariophilles "cichlidophiles", bornés a outrance, qui n'ont jamais voulu de filtre avec masses filtrantes biologiques. Ils disent que les bactéries viennent d'elles même. Cyanos vertes gluantes et gaz dans le sable ; leurs poissons sont très résistants. 

Sans le cycle de l'azote ; pas de salut , demandez a des biologistes dans les aquarium publics. 

Armand 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...

L’acide salicylique fait son œuvre. A J+5 les algues régressent progressivement. Je continue le protocole. La remontée à 5 ppm de No3 ne semblait pas avoir le moindre impact.

De façon surprenante, le magnésium est très faible (970 mg/l). Il l’était avant introduction de No3 ou d’AS. Je tente de le remonter sans grand succès depuis une semaine. Je tente 20 mg/l/jour, mais il semble stagner sous les 1 000 mg/l. Je ne suis pas prêt de voir apparaître des corallines.

Plus d’Aiptasia trouvée dans le bac de stabulation. Sans vodka ni réacteur, les Po4 remontent vers les 0.10 ppm. J’ai décidé de transférer plusieurs roches. Certaines dans la décante du 900 litres afin de continuer à les observer, ainsi que quelques grandes roches qui étaient exemptes de parasite depuis longue date, dans la grande cuve.

Cela m’a permis de monter l’ossature ‘finale’ du décor. Il ne s’agit pas non plus de monter trop haut afin de laisser de la hauteur de croissance aux futurs coraux. L’empilage permet une bonne circulation et accès assez aisé.

20241216_185032.thumb.jpg.78aeb64af3d73017c4529041c67b4373.jpg

 

20241216_194524.thumb.jpg.fcb7101faf82c7193ad384beac903c08.jpg

Les pieds mère d’Euphyllia, quelques souches de Poccilopora, de Caulastrea, et de Pavona ont rejoint leur nouveau domicile. Je reste prudent et surveille leur comportement avant d'aller plus loin.

 

Modifié par Bubule
Orthographe qui piquait les yeux
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 19 heures, Bubule a dit :

De façon surprenante, le magnésium est très faible (970 mg/l). Il l’était avant introduction de No3 ou d’AS. Je tente de le remonter sans grand succès depuis une semaine. Je tente 20 mg/l/jour, mais il semble stagner sous les 1 000 mg/l. Je ne suis pas prêt de voir apparaître des corallines.

Bravo Franck, ça avance à grands pas ;)

Pour le magnésium, je garde le souvenir sur mon premier bac, avant de passer au RAC, qu'il pouvait être long de remonter et stabiliser son taux. Bref, qu'il vaut mieux instiller de plus petites doses pendant plus longtemps (plus de jours) lorsque le taux ne remonte pas alors qu'on aurait logiquement tendance à faire l'inverse.

Où en es-tu coté, salinité, KH, Ca ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci Dominique,

Je me suis basé sur la valeur donnée sur le site de Tridacna. Soit 20 mg/l par jour maxi au goutte à goutte. Avec la solution à 5%, dont 10 ml augmente le Mg de 500mg/litre d'eau, cela devrait prendre 17 jours pour remonter de 950 à 1 300 mg/l (1300-950 = 350 / 20 = 17.5j). Or là, j'en suis à 12 jours d'introduction sans voir le Magnésium remonter. (Enfin si, de 950 à 970 mg/l). Est-ce qu'il se peut qu'il précipite quelque part ?

La salinité vient d'être mesurée à 34.5 (1.023 au grand aéromètre flottant JBL) avec Ca à 415 mg/l et kH à 8.0

Le RAH complémente 2h30/J en phase nocturne (5h à 7h30)

L'écumeur est coupé de 22h à 5h

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Bubule changed the title to Le 900 litres à Bubule
  • 2 semaines plus tard...

La joie ne fut que de courte durée.

Après avoir constaté une baisse en quelques jours de la quantité de cyanos, suite à l’introduction journalière d’acide salicylique, la régression s’est stabilisée malgré l’introduction quotidienne de la solution.

La régression a commencé 3 à 4 jours après le début du protocole, pour ensuite se stabiliser pendant la dizaine de jours qu’a duré le traitement. (Dosage 10 ml / 100 L / jour, d’une solution à 0.2mg/l d’AS).

Si je devais quantifier la régression, je dirais qu’elle représente 50% du volume de cyanos.

Le matin avant l’allumage, les cyanos sont pratiquement invisibles. Elles réapparaissent un peu partout sur les roches au fil de la journée. Il n’y a pas de sable. Le soir, ce sont des multitudes de petits tapis qui recouvrent la plupart des surfaces. Quelques fines bulles semblent se former sous et dans ces tapis pour maintenir un film d’eau entre les roches et le tapis lui-même. Comme si ces plaques d’algues se créaient en matériaux rétractable durant les premières heures d'éclairage, puis se contractaient au fil de la soirée.

Les épisodes de propagation en eau libre semblent terminés. Je n’ai pas absorbé le produit (AS) sur charbon actif au bout des 10 jours, en me disant que le traitement n’était pas complet. Je continue d'introduire une dose identique de façon plus espacée (1 fois tous les 3 jours).

Les algues sont toujours là. Les coraux introduis semblent souffrir un jour ou deux après introduction, avant de reprendre leur force et leur déploiement habituel. Les poccilopora souffrent dans les zones peu brassées où les algues arrivent à s’y accrocher. (en arrière plan)20250103_130251.thumb.jpg.fec475b03fd3d9da0873a0ee3c4a0348.jpg

Les pavona ont fortement nécrosé sur leurs pourtours. Seuls les centres de leurs ‘pétales’ restent libres d’algues, et semblent luter contre l’invasion.

20250103_130235.thumb.jpg.11e2a7f810928e0a5df7f5ede560427f.jpg

L’accropora, les euphyllia et caulastrea ne semblent pas importunés. ils sont déployés, colorés et présentent des signes de croissance.

Le calcium et le kH ont commencé à baisser suite à l’introduction des pieds mère (405 mg/l / 7.2°kH). J’augmente la durée d’apport d’hydroxyde d’1/3 pour compenser.

J’introduis des bactéries (Tridacna-Bak) une fois par semaine, et 1 mg/l de No3.

Toutes les roches ont quitté le bac de stabulation pour rejoindre deux zones dans la décantation (avant et après écumage). Il va me falloir envisager l’éclairage d’une de ces zones pour la transformer en refuge. Je regarde ce qui se fait comme éclairage adapté.

Le bac de stabulation va enfin pouvoir servir son but de préparation d’eau neuve et de décantation. A ce sujet, il existe quelques zones de sédimentation dans le bac principal que je siphonne lorsque le volume me paraît conséquent. Mais cela reste maintenant très modéré.

 

Les bacs techniques du sous-sol ont été isolés pour limiter les pertes caloriques. J’avais du mal à maintenir les 25°C avec les 3 thermoplongeurs (1 000 W au total) et 12°C dans leur environnement.20250103_130131(1).thumb.jpg.10da19f2514075fc2ff82f6105b0730c.jpg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut Franck et bonne année !

Tu sais bien qu'un bac très jeune met du temps à se stabiliser. Des cyanobactéries( et donc pas des algues tu le sais bien 😉) sont toujours plus ou moins présentes et en milieu naturel elles apparaissent et régressent de manière fluctuante. Il en est de même dans nos bacs. J'en ai toujours un peu dans le refuge et quasiment plus dans le bac principal. Elles font partie de l'écosystème quoiqu'on fasse ou qu'on veuille. C'est pourquoi je ne suis pas un pro "traitement", de quelque sorte que ce soit.

Evidemment, j'aurais des pieds magnifiques (de coraux, pas les miens !🤭) envahis par ces plaques bactériennes, je tenterais quelques chose : un brassage plus fort surtout.

Tu as bien fait d'isoler tes cuves techniques !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bien évidemment Emmanuel, je sais que le bac est très jeune. Il n’est d’ailleurs pas stabilisé tant je ne cesse d’y apporter des modifications. Notamment l’ajout de roches et de coraux au fil de ces dernières semaines/mois. D’autant que ces roches n’étaient pas super clean puisque issues d’anciennes vies aquariophiles. Même si grâce à Pseudomonas on a pu extraire la plupart des polluants, je remarquais bien que les Po4 remontaient un peu à chaque arrêt de l’apport de vodka.

Aux analyses du jour, les po4 sont toujours à 0.00 ppm et les no3 à 4.55 ppm. Cela me rassure, le cycle de l’azote semble bien lancé. Avec l’ajout régulier de bactéries, ces algues devraient normalement régresser.

Coté brassage, la pompe Tunze 6105.eco (13 000l/h) libérée du bac de stabulation, complète maintenant le brassage des deux grosses gyres. Il restera à compléter l'éclairage au fil du transfert du 450 litres.

La microfaune est bien présente. Je la vois aussi bien dans le bac principal, même de jour, que sur les roches des refuges. L’AS n’a pas dû leur faire trop de mal.

Les astérina et les petites ophiures qui peuplent le 450 litres ont commencé l’exploration de leur nouvelle demeure suite au transfert des pieds mère.

Je sais qu’il faut de la patience. Et je pense en avoir. Mais je ne souhaite pas laisser dériver une situation qui pourrait devenir ingérable. Avoir un peu de cyano n’est pas problématique. Mais lorsque tout le décor en est garni et que les coraux en souffrent, cela m’inquiète. Surtout parce qu’il me faut continuer le transfert des coraux et des poissons du 450 litres, et que celui-ci est reporté tant que la situation n'est pas stabilisée.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui je comprends parfaitement Franck. Ton bac traverse une phase transitoire qui peut durer un peu... Et je sais bien que tu es patient : ta façon de mener ton projet en est la preuve !

Mais, même dans le post d'un vieux briscard du récifal comme toi 😉, je me permettais de rappeler ce qui, me semble-t-il, est essentiel : prendre le temps et ne pas se précipiter, et rappeler que si on cherche la stabilité à long terme, il faut accepter ces périodes pas très chouettes visuellement, mais indispensables "biologiquement".

Je suis de plus en plus effaré par le tout tout de suite et l'incapacité croissante à comprendre les tenants et aboutissants de notre hobby chez certains aquariophiles (dont tu ne fais pas partie bien sûr !). Les "influenceurs" de youtube n'y sont pas pour rien non plus : des clowns dans 60 litres par exemple, pourquoi pas un imperator dans 150 ? Hein ?

Bon revenons à nos moutons :  tes gyres sortent combien en débit ? (c'est marrant, jamais été convaincu par ce type de pompe...🤔)

Parce que j'aurais bien mis au moins deux 6105 en plus des gyres moi...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je suis en phase avec tout ce que tu penses et viens d'écrire Emmanuel, et ne peux qu'abonder.

 

Pour le brassage, en débit théorique constructeur : 2 x 20 m3/h pour les Gyre 350, et 12 m3/h pour la 6105. Soit environ 52 m3/h pour un volume de bac de 0.9 m3 (Si tant est que cela ait vraiment un sens de raisonner ainsi. Surtout que le contrôleur des Gyres ne les fait pas tourner à plein régime en permanence. Et heureusement, car çà ferait de sacrées vagues:skysurf ).

Le bloc de roches de gauche me paraît très bien brassé, avec des flux aux directions variables créés par le contrôleur des Gyre. Bien entendu, on peut toujours faire plus, mais cela me semble déjà supérieur en qualité à ce que j’avais dans le vieux bac.

Coté droit, sous la surverse, les flux semblent moins violents. C’est ce que je cherchais à avoir pour les LPS.

Hors, dans les deux zones, les algues se développent à peu près de la même manière. Comme si le brassage n’avait pas d’influence.

Bien qu’ancien briscard, je ne pense pas avoir tout vu et avoir suffisamment d’expériences pour affirmer que mon bac est assez brassé. C’est vrai qu’un bac de 2m de long nécessite des pompes puissantes. Je trouve cependant la surface correctement agitée, avec des flux irréguliers en puissance et en sens. Je ne me base que sur mon œil habitué à mon ancien bac et à ceux visités ici ou là. Il est probable qu’il me faille ajouter une seconde 6105 lorsque les coraux auront pris de l’ampleur et réduit l’efficacité du brassage actuel.

 

 

Modifié par Bubule
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Franck, depuis plusieurs jours tes soucis de cyanos tenaces font s’entrechoquer mes deux ou trois neurones de garde au point que j’ai cru me souvenir d’une ou deux observations à ce sujet (mes gouttes, où sont mes gouttes):genie.

Tout d’abord, un vieil article de Fabrice Poireaud-Lambert qui précise que « …contrairement à ce que laisse supposer le surnom d'algues "d'eau propre", les Cyanobactéries apparaissent généralement lorsque l'eau de l'aquarium est riche en composés organiques dissous, et plus particulièrement en composés azotés, l'algue se nourrissant principalement d'azote. Si elle est décrite parfois comme une algue d'eau propre, c'est souvent parce qu'elle apparaît alors que les Nitrates et les Phosphates ne sont pas mesurables dans l'eau. Ce n'est pas pour autant que l'eau est propre, mais simplement que nos tests ne mesurent pas ce qui est à la source de leur alimentation : Phosphates organiques, Composés organiques dissous (Ammonium,..). Une baisse du potentiel Redox peut être un indicateur. Les Cyanobactéries peuvent être difficiles à supprimer, car elles tirent profit de l'azote atmosphérique dissout dans l'eau, de l'azote résultant du cycle de l'azote de l'aquarium, et de l'azote et des Phosphates contenus dans les sédiments. En ce qui me concerne, un encrassement de mon écumeur et l'agitation inopportune de mes sédiments a suffit à déclencher l'apparition des algues… »

Ensuite, une question souvent posée ! Pourquoi un réacteur à bactéries aérobies (ou la simple adjonction d'une source de carbone dans le circuit comme la vodka) prioritairement destiné "à abattre" les PO4 fait également baisser les NO3 alors que les souches de bactéries dénitrifiantes sont anaérobies (ou anaérobies facultatives) ? Et la réponse d’Alain alias Nitrobacter sur Cap : Tout simplement parce que les nitrates NO3 n'apparaissent pas directement dans un bac mais sont issus de la nitrification de l'ammoniaque NH4+ (contenu dans les urines des poissons par exemple) en nitrites puis nitrates. Les bactéries aérobies (si elles disposent d'une source de carbone (vodka, sucre, graisse et même biopellets) sont avides d'ammoniaque pour fabriquer des protéines pour leur croissance. L'ammoniaque prélevé par les bactéries n'est donc plus transformé en nitrates par les Nitrosomonas et Nitrobacter. Résultat : moins de nitrates se forment, autant de nitrates sont consommées par les zooxanthelles les coraux ,les corallines et autres algues si elles sont présentes dans le bac et donc le taux de nitrates diminue...

La vodka fait bien son boulot en abattant PO4 et indirectement NO3 des vieilles PV mais ton bac n'est pas (n'est plus !) un vieux bac chargé en coraux et poissons et dont les paramètres d'eau peinent à trouver un "équilibre" mais il s'agit aujourd'hui d'un bac en cours de peuplement. D'un coté, tu abats consciencieusement un taux élevé de PO4 lié aux PV (tu as bien fait) mais de l'autre tu ajoutes des nitrates (qui ne sont pas le fruit de l'activité bactérienne du bac) pour compenser la chute de NO3 mesurables. Faute de consommateurs, souches de bactéries idoines, coraux et algues, à qui peut bien profiter le crime :-[

Quant aux solutions... l'habituel casse-tête ! Diminuer puis arrêter les adjonctions de vodka en les compensant par un apport massif de coraux (et un peu moins massif de poissons :D) pour retrouver une activité bactérienne "normale" (et plus complète, incluant bien plus de souches nitrifiantes, "dénitrifiantes" et "dénitratantes"). Il est clair que les paramètres ne se stabiliseront instantanément... Sans compter sur d'autres paramètres comme la lumière (nature, intensité et photopériode) qui peuvent favoriser le développement des cyanos... Chienne de vie !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci mon cher Dominique d’avoir réactivé quelques neurones. Je me félicite d’en être l’instigateur :D

Que faut-il que je retienne de cet article ?

Les cyano sont très opportunistes. Elles sont même capables d’utiliser l’azote atmosphérique.

Elles n’en ont d’ailleurs pas besoin chez moi puisque je me suis évertué à en introduire pour ne pas tomber à zéro, ou y rester (je surveille maintenant l’évolution sans plus en introduire). Actuellement 4.55ppm au checker Hanna low range.

Zéro No3 que je ne souhaite surtout pas maintenir, au regard de ce qu’on lit et constate sur ses effets depuis quelques années, suite à l’utilisation de roches inertes en remplacement des anciennes roches vivantes pleines d’organismes à décomposer.

Je dois cependant corriger une information erronée que tu sembles avoir : Je ne cherche plus à faire baisser les Po4 dans le 900 litres. Ce bac n’a pour le moment pas vu passer la moindre source de carbone de type vodka.

Ce sont les roches que j’avais recyclées dans un bac isolé qui ont été traitées à la vodka. Et malgré ce traitement sur plusieurs mois, il subsiste (ou subsistait) dans celles-ci des Po4. Ces roches ont depuis une vingtaine de jour été transférées dans le circuit du 900 litres. 15 jours plus tard, je ne mesure toujours pas de Po4 dans le circuit. Je suppose qu’ils sont consommés aussitôt leur diffusion dans le circuit. Je pense également que l’apport d’hydroxyde de la supplémentation les fait précipiter (ou en partie).

 

Oui, il me faut envisager que le peuplement en coraux soit le moyen de concurrencer ces cyano. Mes plus gros consommateurs (Euphyllia) y sont déjà. C’étaient les moins sensibles. Il me faut envisager les quelques restes d’accropora et de stylopora. Les coraux mous tels sarcophyton ou synularia sont à éviter pour le moment afin de ne pas abattre trop rapidement les No3 dont ils seraient friands. (Il faudra bien transférer un jour les 3 poissons du 450 litres pour enfin stopper ce pépère (et je rêve d’un trio de C. loriculus…).

Dans le même esprit, bien que je vienne de commander deux spots d’éclairage de refuge(s), je vais patienter avant d’y introduire des algues (ais-je raison ou tort ?).

 

Il y a 4 heures, Dompail a dit :

Sans compter sur d'autres paramètres comme la lumière (nature, intensité et photopériode) qui peuvent favoriser le développement des cyanos... Chienne de vie !

Peux-tu préciser dans quelle mesure l’éclairage serait un élément à (ré)étudier ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 1 heure, Bubule a dit :

Peux-tu préciser dans quelle mesure l’éclairage serait un élément à (ré)étudier ?

D'autant que d'après une ou deux rapides recherches, je crois avoir lu que les cyanobactéries font feu de tout spectre et qualité lumineuse...😟

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 4 heures, Bubule a dit :

Je dois cependant corriger une information erronée que tu sembles avoir : Je ne cherche plus à faire baisser les Po4 dans le 900 litres. Ce bac n’a pour le moment pas vu passer la moindre source de carbone de type vodka.

Tu vois, j'avais prévenu à propos de mes deux ou trois neurones de garde :sos

Il y a 4 heures, Bubule a dit :

Dans le même esprit, bien que je vienne de commander deux spots d’éclairage de refuge(s), je vais patienter avant d’y introduire des algues (ais-je raison ou tort ?).

Les algues pourraient être une bonne concurrence ?!

Il y a 4 heures, Bubule a dit :

Peux-tu préciser dans quelle mesure l’éclairage serait un élément à (ré)étudier ?

Il me semble que Denisio avait obtenu, il y a fort longtemps, de bons résultats en testant un passage des leds au T5... à vérifier auprès de l'intéressé si c'est bien lui (bon sang, mes gouttes !). Bien sûr, l'objectif n'est pas de te convaincre de changer de source d'éclairage mais il est difficile d'affirmer que la nature de la lumière (intensité, température, etc) n'ait aucune influence sur le développement d'une bactérie photosynthétique. Mais les rampes leds permettent aussi de grandes latitudes de réglages.

Mais toutes mes remarques n'ont plus grand sens puisque je pensais que tu arrosais gaillardement ton bac d'alcool de grain, d'où un déséquilibre potentiellement favorable aux cyanos :D

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement
 Share


×
×
  • Créer...

Information importante

En poursuivant votre navigation, vous acceptez l’utilisation des cookies pour vous proposer des contenus adaptés à vos centres d’intérêt et réaliser des mesures pour améliorer votre expérience sur le site. Pour en savoir plus et gérer vos paramètres, cliquez ici