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RAH et eau de chaux


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Et bien justement j'en parlais récemment avec des amis et c'est celle que j'utilise.

Le seul problème est que le prix la rend suspecte (pas assez cher mon fils !) et que d'autre part l'analyse date de 2008.

Dans un monde rempli de septicisme cela peut prêter à quelques doutes. Et certain seront plus en confiance en payant plus cher. Maintenant, ce n'est pas non plus parce qu'une hydroxyde de chez X ou Y est 3, 5, 10 fois plus chére, que la qualité suit la même échelle. Et peu de fiches techniques jointes en règle générale.

Moralité, prenez l'hydroxyde avec laquelle vous vous sentez en confiance !

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Ce que donne Tridacna ne te suffit pas ?

Sans porter de jugement sur quiconque ou quoi que ce soit, ce type de certificat d'analyse me ramène aux balbutiements des démarches qualité, d'il y a 30 ans.

 

Analysons ce rapport d'analyse :

 

Composant A : valeur maxi X, valeur trouvée

Composant B : valeur maxi Y, valeur trouvée

Composant A : valeur maxi Z, valeur trouvée

 

Je suis heureux pour toi de constater que ton produit contenait 99.3 % d'hydroxyde de calcium. Il aurait tout aussi bien pu être accepté avec 92.0 % d'hydroxyde de calcium. Dans ce cas, additionné aux autres composants dans leurs limites acceptables, il restait de la place pour 6.0 % de composants inconnus.

 

Tout ceci te rassure, tu acceptes d'incorporer 6 % de n'importe quoi de ta conso d'hydroxyde, dans ton bac ? il reste juste à espérer que ce n'est pas du cuivre. Personnellement, en l'occurence, je serais plus rassuré par le sérieux du vendeur et la confiance que j'aurais en lui, que ce rapport d'analyse.

 

Plus largement, je me posais la question de ce qui est néfaste pour notre application.

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l'analyse date de 2008.
"Retest date 19.03.2011" ne signifie-t-il pas que l'analyse a été re-faite ?

Enfin, j'ai toujours utilisé celle là, à 4€ le kg contre 25€ au PO ...

 

Ah bah si !

Je n'avais pas lu, mais de toute façon c'est celle que j'utilise depuis plus de 10 ans et je n'ai jamais noté quoi que ce soit de négatif. De plus, le prix me convient.

 

 

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Merci Christian pour cet article qui fait parti de ceux a lire plusieurs fois.

Une question concernant l'idée de la sonde dans le RAH pour savoir quand celui ci baisse en efficacité :

Combien de temps tient la sonde dans la pratique?

En effet, les précipitation internes au RAH ne nuisent elles pas rapidement au bon fonctionnement de cette dernière?

 

Et une autre question, concernant le rendement des RAH :

J'ai constaté sur mon bac, que la supplémentation effective réelle était finalement bien en deçà de la théorie des 8 ou 9 mg/l.

As tu une idée des pertes générées dans le RAH a cause du Co2 contenu dans l'eau osmosée?

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Salut juste un petit message pour féliciter et remercier l'auteur.

Ca c'est de l'article, du détail mais aussi de la synthèse, tous les aspects théoriques et pratiques abordés , le tout avec un œil critique!!

 

Vraiment bravo et merci Chris ! Petite mention à Denisio pour les animations :zaime: .

 

Vivement la suite avec le RAHDR, j'ai comme une envis de tester l'adaptation à un bac sans décant/bac technique ! :D

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Merci Christian pour cet article qui fait parti de ceux a lire plusieurs fois.

Une question concernant l'idée de la sonde dans le RAH pour savoir quand celui ci baisse en efficacité :

Combien de temps tient la sonde dans la pratique?

En effet, les précipitation internes au RAH ne nuisent elles pas rapidement au bon fonctionnement de cette dernière?

 

Et une autre question, concernant le rendement des RAH :

J'ai constaté sur mon bac, que la supplémentation effective réelle était finalement bien en deçà de la théorie des 8 ou 9 mg/l.

As tu une idée des pertes générées dans le RAH a cause du Co2 contenu dans l'eau osmosée?

Bonjour et merci Greg,

 

Pour répondre à ta question sur la longévité de la sonde, je n’en ai aucune idée. J’ai cité cette possibilité parce qu’Aqua Medic la propose sur ses RAH mais je ne connais personne qui l’utilise. Et franchement, je n’en vois pas le besoin si l’on est attentif à son réacteur. Cela dit, je ne trouve pas l’idée si bête sauf que cela multiplie les appareillages et plus il y a d’appareils, plus il y a de pannes à prévoir ! J’attends avec impatience qu’un Beta testeur se lance dans cette expèrience pour nous écrire les résultats !

 

Pour la sonde elle-même, il est vrai que le milieu est agressif mais comme le réacteur doit être rechargé souvent, il serait facile de veiller au bon état de la sonde à chaque remplissage. Et comme je suggère de refaire le calibrage à chaque remplissage, elle devrait résister plutôt bien, je pense.

 

La théorie parle d’une eau de chaux à saturation et selon que l’on dissolve jusqu’à 1.7g par litre à 20°, ou un peu moins en fonction de la température, les chiffres de 900 et 800 mg/l sont avérés. Mais à l’usage, l’eau de chaux peut ne pas être à saturation en permanence pour différentes raisons comme un brassage séquencé quelques fois par jour au hasard (animation 1) par exemple. Il est possible que l’eau de chaux ne soit plus autant saturée entre les périodes de brassage à cause de l’apport lent d’eau neuve osmosée dans le RAH. Et bien sur, un changement pas assez rapide de l’hydroxyde. Le tout faisant baisser la moyenne de calcium apporté par rapport au volume injecté. D’où la précaution de brasser l’intérieur du RAH à chaque injection/apport d’eau osmosée et à veiller visuellement à la quantité d’hydroxyde restant dans le réacteur. Ne pas avoir peur de gaspiller un peu !

 

Pour les pertes générées par le CO2 résiduel de l’eau osmosée, je ne sais pas le quantifier mais c’est quand même très faible. Cela doit dépendre aussi des conditions de stockage de l’eau osmosée et du CO2 ambiant dans la pièce où est située la réserve.

 

Félicitations également pour ton article sur MBR !

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Bonjour,

J'ai lu l'article imprimé :D

J'aurais 2 questions :

  • y a-t-il un inconvénient à utiliser conjointement RAH et RAC pour contrer les inconvénients des 2 (ne pas diminuer le pH, ajout de Ca non dépendant de l'évaporation) ?
  • pour éviter les inconvénients liés au fait que l'osmolation est commandée par l'osmolateur et l'injection via le RAC par une minuterie ou le pH du bac, que penses-tu de la solution qui consiste à
  • commander l'osmolation par l'osmolateur mais
  • injecter de l'eau osmosée ou de l'eau de chaux selon le pH du bac ?
Par exemple osmolation via 2 péristaltiques, un relais dont la position dépend du pH choisit quelle pompe fonctionne

ou osmolation via une péristaltique et une électrovanne dont la position dépend du pH aiguille l'eau directement dans la cuve technique ou via le RAH.

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Parmi les causes de moindre rendement d'un hydroxyde de calcium (attendez, je mets mes gants je prends les pincettes et j'avance sur la pointe des pieds), peut-on considérer qu'une poudre mal stockée, qui aurait pris l'humidité et donc aurait / probablement / peut-être réagi partiellement ... (toujours sur la pointe des pieds)... aurait un niveau de saturation moindre au point de mesurer un taux de calcium en sortie, nettement plus bas ?

 

Je dis ça parce que je l'ai constaté, enfin je crois, il m'a semblé à moins que il y a longtemps... j'ai peut-être rêvé :treve:

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bonjour

 

Parmi les causes de moindre rendement d'un hydroxyde de calcium (attendez, je mets mes gants je prends les pincettes et j'avance sur la pointe des pieds), peut-on considérer qu'une poudre mal stockée, qui aurait pris l'humidité et donc aurait / probablement / peut-être réagi partiellement ... (toujours sur la pointe des pieds)... aurait un niveau de saturation moindre au point de mesurer un taux de calcium en sortie, nettement plus bas ?

 

Je dis ça parce que je l'ai constaté, enfin je crois, il m'a semblé à moins que il y a longtemps... j'ai peut-être rêvé :treve:

oui bien sûr : si la chaux prend l'eau en présence de CO2 atmosphèrique, il y a carbonatation (c'est ce qui se passe dans les enduits à la chaux, les peintures à la chaux). L'hydroxyde de calcium doit être conservé dans un récipient à peu près étanche et à l'abri d'une humidité excessive.

Régis

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Super article que j'aurais aimé lire il ya 6 ans :zaime: . On aurait évité quelques déboires cités dans l'article.

 

Concernant le rechargement du RAH, lorsque je tournais à 100% avec le RAH, j'effectuais une recharge chaque semaine du reacteur, j'avais constaté un meilleur rendement du reacteur quand on le nettoie complètement avant de recharger plutôt que de simplement ajouter l'hydroxide de ca dans le réacteur.

Pour contrôler la saturation de l'eau de chaux, j'utilisais un conductivimètre portable.

 

Bernard

 

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Bonjour,

J'ai lu l'article imprimé

J'aurais 2 questions :

1. y a-t-il un inconvénient à utiliser conjointement RAH et RAC pour contrer les inconvénients des 2 (ne pas diminuer le pH, ajout de Ca non dépendant de l'évaporation) ?

Selon certains c’est une aberration, selon d’autres cela devrait être possible. Je suis plutôt du deuxième camp mais sous conditions particulières. J’évoque cela dans l’article sur le RAC dans ZebrasO’Mag. J’en parlerai, j’espère ici, quand le volet sur le RAC sera publié…. Mais il va falloir être patient parce que ce n’est pas pour tout de suite ! Pour les plus pressés, reportez-vous au magazine !

 

2. pour éviter les inconvénients liés au fait que l'osmolation est commandée par l'osmolateur et l'injection via le RAC par une minuterie ou le pH du bac, que penses-tu de la solution qui consiste à commander l'osmolation par l'osmolateur mais injecter de l'eau osmosée ou de l'eau de chaux selon le pH du bac ?

Via le RAH, pas le RAC…

 

Ca n’a aucun sens. L’osmolation vient compenser ce que ne compense pas le RAH en volume de liquide et elle ne peut pas dépendre du pH. Du moins, voir les choses comme ceci n’est pas logique.

 

Quand le pH est bas, l’injection d’eau de chaux le remonte jusqu’à un seuil prédéterminé. Ce qui fait qu’il y aura dans la plupart des cas, plus d’eau de chaux d’envoyée que d’évaporation pendant la nuit.

Quand l’éclairage s’allume, le pH ne va plus descendre mais au contraire, augmenter jusqu’à l’extinction de l’éclairage.

Ce supplément de liquide apporté par l’eau de chaux va diminuer (s’évaporer) au cours de la journée, jusqu’à ce que l’osmolateur prenne le relais. Evidemment, le pH aura atteint un certain niveau quand les osmolations reprendront, mais tu ne peux pas prendre le problème à l’envers et « fixer » des osmolations obligatoires à partir d’une valeur de pH x ou y.

 

D’autre part : « pour éviter les inconvénients liés »… Quels inconvénients ???

 

 

La démarche aussi d'imprimer me surprend. A mes yeux, le gros atout de cet article en sont les animations, dont le but est d'aider à la compréhension du texte. Si tu as un texte sans animation, autant acheter le magazine.

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Ne te méprends pas Christian. Je crois qu'Hervé a imprimé plusieurs pages de chaque animation, réparties dans la durée de l'animation. Il peut ainsi, en feuilletant rapidement les copies, reproduire le mouvement (certes un peu sacccadé) ou et quand il le souhaite. Elle est pas belle la vie ? :plaisante:

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2. pour éviter les inconvénients liés au fait que l'osmolation est commandée par l'osmolateur et l'injection via le RACRAH par une minuterie ou le pH du bac, que penses-tu de la solution qui consiste à commander l'osmolation par l'osmolateur mais injecter de l'eau osmosée ou de l'eau de chaux selon le pH du bac ?

Quand le pH est bas, l’injection d’eau de chaux le remonte jusqu’à un seuil prédéterminé. Ce qui fait qu’il y aura dans la plupart des cas, plus d’eau de chaux d’envoyée que d’évaporation pendant la nuit.
Je me suis mal fait comprendre.

L'inconvénient à mon avis du dernier schéma est que, l'injection d'eau de chaux étant commandé par le pH, il peut y avoir plus d'injection d'eau de chaux que ce qui est nécessaire pour compenser l'évaporation.

 

Je propose que l'osmolateur commande l'osmolation aussi bien d'eau osmosée que d'eau de chaux, il ne peut donc pas y avoir plus d'eau que nécessaire; le pH commande la source de l'osmolation ainsi

  • niveau haut : pas d'osmolation;
  • niveau bas et pH haut : injection d'eau osmosée;
  • niveau bas et pH bas : injection d'eau de chaux.

herve_20120212102426-thumb.jpg

[video:http://www.youtube.com/watch?v=DR7AYKtMxR8&feature=player_detailpage]

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Je me suis mal fait comprendre.

L'inconvénient à mon avis du dernier schéma est que, l'injection d'eau de chaux étant commandé par le pH, il peut y avoir plus d'injection d'eau de chaux que ce qui est nécessaire pour compenser l'évaporation.

 

Non, tu as mal lu l’article où il est précisé que la limite à ne pas dépasser était celle de l’évaporation.

 

"Évidemment, il y a toujours l’astreinte de recharger le réacteur en temps utile, la limite de l’évaporation et celle du bac dont la consommation est supérieure à ce que peut fournir le RAH raisonnablement. Mais si on veut conserver l’usage de l’eau de chaux et profiter de ses bienfaits (empêcher la chute du pH nocturne, fournir des ions calcium et carbonates équilibrés sans chlorure de sodium et précipiter les phosphates) les méthodes du volume d’eau de chaux contrôlé ou asservi au pH offrent le plus de chances à l’aquariophile d’utiliser un RAH d’une façon optimale et d’obtenir d’excellents résultats pour un faible coût de revient. On peut utiliser ces techniques sans essayer de dépasser leurs limites, et ce qui sera amené en calcium et en alcalinité sera autant de moins à apporter éventuellement par un autre moyen."

 

Une autre solution est d'employer la méthode de Régis et de passer au LAIT de chaux.

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L'inconvénient à mon avis du dernier schéma est que, l'injection d'eau de chaux étant commandé par le pH, il peut y avoir plus d'injection d'eau de chaux que ce qui est nécessaire pour compenser l'évaporation.

 

Non, tu as mal lu l’article où il est précisé que la limite à ne pas dépasser était celle de l’évaporation.
Non, j'ai bien lu.

Avec ton système, il n'y a pas de limite : tant que le pH est bas tu injectes de l'eau de chaux même s'il ne manque pas d'eau dans le bac.

Avec le système que je propose le volume injecté est limité grâce à l'osmolateur !

 

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Pour faire simple Hervé, tu peu aussi tout bonnement utiliser la solution illustrée avec l'animation 3 :

Ajout d'eau de chaux programmé la nuit, cela fonctionne très très bien, pas d'asservissement, pas de risque de débordement.

Du simple et fiable sans prise de tête. :zaime:

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2. pour éviter les inconvénients liés au fait que l'osmolation est commandée par l'osmolateur et l'injection via le RACRAH par une minuterie ou le pH du bac, que penses-tu de la solution qui consiste à commander l'osmolation par l'osmolateur mais injecter de l'eau osmosée ou de l'eau de chaux selon le pH du bac ?

Quand le pH est bas, l’injection d’eau de chaux le remonte jusqu’à un seuil prédéterminé. Ce qui fait qu’il y aura dans la plupart des cas, plus d’eau de chaux d’envoyée que d’évaporation pendant la nuit.
Je me suis mal fait comprendre.

L'inconvénient à mon avis du dernier schéma est que, l'injection d'eau de chaux étant commandé par le pH, il peut y avoir plus d'injection d'eau de chaux que ce qui est nécessaire pour compenser l'évaporation.

 

Je propose que l'osmolateur commande l'osmolation aussi bien d'eau osmosée que d'eau de chaux, il ne peut donc pas y avoir plus d'eau que nécessaire; le pH commande la source de l'osmolation ainsi

  • niveau haut : pas d'osmolation;
  • niveau bas et pH haut : injection d'eau osmosée;
  • niveau bas et pH bas : injection d'eau de chaux.

Il est vrai que l'injection puisse dépasser l'évaporation du bac, quels en seraient les inconvénients Christian ?

Surtout avec l'arrivage des nouveaux éclairages led ou l'évaporation est beaucoup plus faible qu avec les hqi

 

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bonjour

 

qui ne se serait pas douté qu'Hervé se saisirait de l'occasion pour nous proposer une "amélioration" à sa façon : un petit peu de programmation d'arduino ou équivalent, un petit peu de soudure pour un relai peut être, et quelques beaux schémas (au pluriel, je prévois la suite)

 

:cocotte: :cocotte: :cocotte:

 

Régis

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Pour répondre à ta question sur la longévité de la sonde, je n’en ai aucune idée. J’ai cité cette possibilité parce qu’Aqua Medic la propose sur ses RAH mais je ne connais personne qui l’utilise. Et franchement, je n’en vois pas le besoin si l’on est attentif à son réacteur. Cela dit, je ne trouve pas l’idée si bête sauf que cela multiplie les appareillages et plus il y a d’appareils, plus il y a de pannes à prévoir ! J’attends avec impatience qu’un Beta testeur se lance dans cette expèrience pour nous écrire les résultats !

 

De mon côté j’ai mesuré une fois pour voir le PH dans mon RAH, après la mesure, j’ai juste été obligé de nettoyer la sonde et de re-calibré le tout…

Pour cette raison, je testais la qualité de mon eau de chaux en mesurant sont effet sur le PH d’un échantillon d’eau du bac :

Je prélevais une quantité définie d’eau du bac et y ajoutais une autre quantité définie d’eau de chaux venant du RAH, puis je mesurais l’augmentation du PH après mélange.

Je faisais la même chose avec une eau de chaux « de référence » faite 4 heures avant dans une bouteille.

La comparaison des résultats me permettait de voir si le RAH fonctionnait bien, j’ai eu une sacré surprise la première fois …

 

 

La théorie parle d’une eau de chaux à saturation et selon que l’on dissolve jusqu’à 1.7g par litre à 20°, ou un peu moins en fonction de la température, les chiffres de 900 et 800 mg/l sont avérés. Mais à l’usage, l’eau de chaux peut ne pas être à saturation en permanence pour différentes raisons comme un brassage séquencé quelques fois par jour au hasard (animation 1) par exemple. Il est possible que l’eau de chaux ne soit plus autant saturée entre les périodes de brassage à cause de l’apport lent d’eau neuve osmosée dans le RAH. Et bien sur, un changement pas assez rapide de l’hydroxyde. Le tout faisant baisser la moyenne de calcium apporté par rapport au volume injecté. D’où la précaution de brasser l’intérieur du RAH à chaque injection/apport d’eau osmosée et à veiller visuellement à la quantité d’hydroxyde restant dans le réacteur. Ne pas avoir peur de gaspiller un peu !

 

Pour les pertes générées par le CO2 résiduel de l’eau osmosée, je ne sais pas le quantifier mais c’est quand même très faible. Cela doit dépendre aussi des conditions de stockage de l’eau osmosée et du CO2 ambiant dans la pièce où est située la réserve.

 

Je posais cette question, car j’ai noté en comparant le balling et l’eau de chaux, que la performance de supplémentation via eau de chaux était bien en dessous de la théorie, sur mon installation.

Je m’interroge donc toujours sur les raisons de ce constat. Je pense en effet, qu’il est beaucoup plus difficile qu’il n’y paraît d’ajouter une eau de chaux toujours parfaitement saturée. A mon humble avis, l’installation et l’utilisation d’un RAH ne supporte pas l’a peu près pour un résultat optimal, bien au contraire.

 

Félicitations également pour ton article sur MBR !

Merci

 

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