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RAH et eau de chaux


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L'inconvénient à mon avis est que tu ajoutes de l'eau même quand le système n'en a pas besoin.

C'est la raison pour laquelle je me demandais (et ça reste une question, pas une tentative d'imposer mon système) s'il ne valait pas mieux injecter l'eau de chaux quand le pH est bas et quand le niveau est bas; à mon avis ça ne va rien changer à X ni Y mais on éviterait de faire déborder le bac avec de l'eau de chaux.

 

La vrai question a mon avis est pourquoi vouloir absolument asservir l'injection d'eau de chaux au PH ????

C'est la nuit que le PH baisse, nous le savons bien non?

La question m'avait été posée concernant ma méthode base carbonate :

"pourrait on imaginer réguler l'injection de carbonate en fonction du PH"

Pourquoi faire? dans la pratique cela n'apporte rien, a part des complications et risques supplémentaires de défaillance. :tapemur:

Donc rien de plus simple que de programmer les injections sans les conditionner au le PH du bac.

 

Question volume, il ne pose pas de problème dans la pratique d'ajouter pendant la nuit quasiment la quantité d'eau qui s'évapore sur la journée, les quelques litres que cela représente pouvant généralement être largement contenu dans la décantation, sans débordement.

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pourquoi vouloir absolument asservir l'injection d'eau de chaux au PH ?

Pour remédier au problème de pH bas dû au RAC.

Comme je l'ai dit à plusieurs reprises, un RAH seul ne suffit pas aux besoins KH et Ca de mon bac : quand je l'utilisais seul je devais régulièrement ajouter du chlorure de Ca (+ Na2CO3 / NaHCO3 pour la balance ionique + MgCl2 pour la carence Mg).

Le remplacement du RAH par un RAC a supprimé ces inconvénients mais en a créé un autre : pH trop bas.

Le RAC suffisant au besoins du bac en Ca/KH/Mg mon idée est d'ajouter un RAH asservi au pH pour éviter la baisse de celui-ci, quitte à diminuer la production du RAC en conséquence.

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J'ai bien compris Hervé, tu n'es pas le seul a rencontrer ce problème bien connu.

Ce que je tente d'expliquer, c'est que d'ajouter de l'eau de chaux de façon programmée ou via un PH mètre, c'est du pareil au même, abstraction faite que la deuxième solution soit plus compliquée et source de problèmes supplémentaires.

 

Dans le premier cas, ajout d'eau de chaux pendant la nuit via programmateur :

Tu ajoute de l'eau de chaux pendant la nuit via programateur, ce qui empêche le PH de baisser

tu constate le matin que ton PH est bien.

 

Dans le deuxième cas :

Tu ajoute de l'eau de chaux pendant la nuit, car comme le PH a baissé, le PH-mètre a commandé l'injection d'eau de chaux.

tu constate le matin que ton PH est bien.

 

C'est donc la même question résultat, sauf que la deuxième solution est juste une usine a gaz par rapport a la solution avec programmateur.

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ajouter de l'eau de chaux de façon programmée ou via un PH mètre, c'est du pareil au même, abstraction faite que la deuxième solution soit plus compliquée et source de problèmes supplémentaires.

Pas tout à fait identique.

En distribuant toujours la même quantité d'eau de chaux chaque nuit tu n'es pas certain que le pH au matin sera "bien" : parfois il sera trop bas ou trop élevé.

L'asservissement de l'ajout d'eau de chaux au pH garanti que ce dernier sera "bien" au matin et c'est bien là l'objectif.

Par ailleurs je ne vois pas où est l'usine à gaz :

  • au lieu de "dire" à l'Aquatronica (ou IKS) de faire tourner le RAH x minutes toutes les y minutes pendant la période où l'éclairage est éteint;
  • il suffit de lui dire de faire tourner le RAH tant que pH < consigne pendant la période où l'éclairage est éteint, ceci ne demande aucun matériel supplémentaire, juste une modification de la programmation.
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Pourquoi faire? dans la pratique cela n'apporte rien, a part des complications et risques supplémentaires de défaillance.

Donc rien de plus simple que de programmer les injections sans les conditionner au le PH du bac.

C'est effectivement la proposition de l'animation 4.

 

Mais, asservi au pH cela permet de profiter au mieux du CO2 disponible et d'éviter une élévation exagérée du pH dans la journée tout en l'empêchant de descendre trop pendant la nuit.

D'autre part il est plus facile de régler le seuil du pH de consigne que de jouer sur la durée des injections.

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Mais, asservi au pH cela permet de profiter au mieux du CO2 disponible et d'éviter une élévation exagérée du pH dans la journée tout en l'empêchant de descendre trop pendant la nuit.

D'autre part il est plus facile de régler le seuil du pH de consigne que de jouer sur la durée des injections.

Pas convaincu que cela permette de profiter "au mieux" du Co2 disponible, en ce sens ou nous savons pertinemment quand le Co2 est le plus présent, la nuit, avec un décalage d'environ 1 heure par rapport à la photopériode.

Donc bon, théoriquement, d'accord avec toi, mais dans la pratique ...

Quant a l'élévation du PH dans la journée, sauf modification notoire, pourquoi grimperait il d'un coup sans prévenir du jour au lendemain un fois le système réglé ?

 

D'autre part il est plus facile de régler le seuil du pH de consigne que de jouer sur la durée des injections.

Oui, la première semaine de mise en route, mais a l'usage, une fois les volumes définis, cela demande moins de maintenance (pas d'étalonnage de sonde).

De plus, si l'objectif est un apport constant en Ca et KH, l’asservissement au PH mètre n'est pas vraiment la meilleur solution :

Pourquoi ajouter plus l'hiver que l'été par exemple, ou quelle drôle d'idée d'ajouter plus de calcium uniquement parce qu’on a passé une soirée entre amis et que le Co2 émis à l’occasion a fait baisser un peu le PH du bac?

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ajouter de l'eau de chaux de façon programmée ou via un PH mètre, c'est du pareil au même, abstraction faite que la deuxième solution soit plus compliquée et source de problèmes supplémentaires.

Pas tout à fait identique.

En distribuant toujours la même quantité d'eau de chaux chaque nuit tu n'es pas certain que le pH au matin sera "bien" : parfois il sera trop bas ou trop élevé.

L'asservissement de l'ajout d'eau de chaux au pH garanti que ce dernier sera "bien" au matin et c'est bien là l'objectif.

Par ailleurs je ne vois pas où est l'usine à gaz :

  • au lieu de "dire" à l'Aquatronica (ou IKS) de faire tourner le RAH x minutes toutes les y minutes pendant la période où l'éclairage est éteint;
  • il suffit de lui dire de faire tourner le RAH tant que pH < consigne pendant la période où l'éclairage est éteint, ceci ne demande aucun matériel supplémentaire, juste une modification de la programmation.

Non Hervé, il ne sera pas trop bas ou trop élevé :

Sans aucun ajout, il sera par exemple a 7.8, ce qui pour moi est trop bas.

Avec ajout via PH mètre, il sera (par exemple) à 8, plus ou moins la variation depuis dernier étalonnage de sonde.

Avec programmateur, il sera à 8, plus ou moins quelque centième de PH (ce que je constate depuis 4 ans d'utilisation), bien au dessus des 7.8 de toute façon, donc pas qualifiable de "Trop bas" ou "Trop haut".

Donc, sauf accident qu'il est préférable de voir via le PH pour en identifier la cause, le PH est très largement stabilisé vers le haut.

 

Concernant l'usine a gaz, c'est simple :

Comme tu dit, il "suffit" de conditionner le RAH, par le PH... mais :

Pour commencer il faut un PH mètre électronique pour cela

il faut aussi penser a calibré la sonde

Remplacer périodiquement cette sonde

Penser a coupler un capteur de niveau de sécurité contre un ajout trop important d'eau (PH mètre qui déconne, visite d'amis avec plein de Co2 dans la pièce "affolant" le système, RAH quasiment vide qui ajoute quasi que de l'eau sans faire monter le PH suffisamment ...)

Et pour éviter les catastrophes, certain placent un deuxième PH mètre de sécurité...

Pense aussi a isoler électriquement la sonde de l'eau du bac, car si tu as une fuite infime d'électricité dans le bac, le mesure sera faussée

 

Pour moi, c'est une usine a gaz comparé à ce que j'utilise:

Un programmateur électronique de bonne qualité à 30 €, que je remet à l'heure une fois par an.

Pas besoin de PH mètre pour que le bac tourne...

 

Globalement je pense qu'il ne faut pas mettre la charrue avant les Bœufs :

Le PH est la conséquence et une des images illustrant le bon fonctionnement d'un bac, chercher à le forcer est prendre le problème à l’envers.

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Sans aucun ajout, il sera par exemple a 7.8, ce qui pour moi est trop bas.

Avec ajout via PH mètre, il sera (par exemple) à 8, plus ou moins la variation depuis dernier étalonnage de sonde.

Avec programmateur, il sera à 8, plus ou moins quelque centième de PH (ce que je constate depuis 4 ans d'utilisation), bien au dessus des 7.8 de toute façon, donc pas qualifiable de "Trop bas" ou "Trop haut".

Donc, sauf accident qu'il est préférable de voir via le PH pour en identifier la cause, le PH est très largement stabilisé vers le haut.

Réguler le pH selon la durée d'ajout d'eau de chaux c'est comme vouloir réguler la température en faisant systématiquement fonctionner le chauffage x minutes toutes les heures !

 

Concernant l'usine a gaz, c'est simple :

Comme tu dit, il "suffit" de conditionner le RAH, par le PH... mais :

Pour commencer il faut un PH mètre électronique pour cela

il faut aussi penser a calibré la sonde

Remplacer périodiquement cette sonde

Penser a coupler un capteur de niveau de sécurité contre un ajout trop important d'eau (PH mètre qui déconne, visite d'amis avec plein de Co2 dans la pièce "affolant" le système, RAH quasiment vide qui ajoute quasi que de l'eau sans faire monter le PH suffisamment ...)

Et pour éviter les catastrophes, certain placent un deuxième PH mètre de sécurité.

La différence avec toi c'est que l'usine à gaz je l'ai déjà :D

C'est déjà elle qui régule le pH du RAC avec une sonde dans le RAC; j'ai déjà une sonde dans le bac; évidemment elles sont régulièrement calibrées.

Pour éviter les catastrophes, plutôt qu'un 2è capteur, mon osmolateur actuel contrôlé par la même usine déclenche une alarme et coupe l'osmolation si celle-ci est trop longue : je constate en moyenne 12 osmolations de 10 minutes (0,5 litre) par jour; si une osmolation dure plus de 20 minutes (le double de la normale), alarme et plus d'osmolation pendant 2 heures.

 

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Si l'objectif était de dissuader tout "débutant" d'utiliser un RAH, il est maintenant atteint !!!

L'article de Chris64 avait juste la vocation inverse et aurait pu susciter de nombreuses questions de la part de récifalistes qui ne connaissent pas ou peu cet appareil.

Nous pouvons dorénavant utiliser des sondes PH pour copuler avec des diptères entre deux osmolations programmées par un IKS :D

Et si nous passions à autre chose ?!

Un grand merci à Chris64 pour la qualité de cet article ;)

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Réguler le pH selon la durée d'ajout d'eau de chaux c'est comme vouloir réguler la température en faisant systématiquement fonctionner le chauffage x minutes toutes les heures !

Pas vraiment non, comment te dire ....

Ou plutôt si, tu as raison !

Régule le PH dans ton bac, remets en route l’ozone aussi, pour réguler le potentiel rédox, et tiens nous au courant de tes recherches sur les filtres anti-sédiments, pour en réguler la concentration.

C'est vrai quoi, quel bonheur de voir tourner un bac au rythme naturel d'un IKS dans un bac peuplé de cloche anti-sédiments :horreur:

 

Cette phrase pour te dire que nous ne voyons pas les chose de la même façon quant a la maintenance d'un bac, mais cela reste une question de choix, chacun étant libre de faire les siens, je te souhaite une bonne régulation.

 

 

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Petite question sous forme d'exercice pratique aux utilisateurs aguerris de RAH ;)

Mon ancien système était composé d'un bac d'environ 1000 litres (net), d'un refuge de 300 litres et d'un volume technique de 170 litres, soit environ 1500 litres (mais considérant que le refuge et le volume technique ne sont pas ou très peu consommateur de Ca, basons-nous sur 1000 L).

J'avais choisi le RAC depuis mes tous premiers bacs comme mode de supplémentation en Ca mais, grosses colonies et bénitiers aidant, ce dernier est vite arrivé "au taquet" sur mon dernier système.

Pas de soucis pour le KH qui avoisinait généralement 8 mais par contre, difficile de maintenir le Ca qui chutait progressivement à 380, puis 360 mg/L, etc. D'où l'obligation de lui donner régulièrement des petits coup de pouce, parfois juste en supplémentant seulement en chlorure de Ca pour remonter à plus ou moins 400 mg/L (je sais, c'est pas bien pour la balance ionique mais je l'ai fait rarement :timide: ). Moyennant quoi, tout repartait pour le mieux pour quelques semaines.

Considérant les inconvénients multiples de faire fonctionner un RAC au maximum de ses possibilités dans un appartement de facto peu aéré en hiver, avec de plus l'écumeur et le RAC sous le bac, le tout étant placé dans la pièce à vivre, je pense aujourd'hui avoir eu tout faux en optant pour ce choix (difficile de tenir un PH convenable en hiver !).

1) Tenant compte du fait que le système évaporait environ 100 litres d'eau par semaine, n'aurait-il pas été plus cohérent d'opter pour un RAH plutôt qu'un RAC, quitte à l'aider par un complément en balling si nécessaire ? Ce que je faisais finalement avec un RAC mais avec en plus les inconvénients d'une accumulation de CO2 (appartement en ville , etc, mais c'est un autre sujet !).

2) Parmi toutes les options d'utilisation d'un RAH présentées sur cet article, laquelle choisiriez-vous pour une configuration de ce type ?

3) Pour quelqu'un qui débuterait avec un bac d'un volume équivalent, c'est-à-dire qui effectuerait une mise en eau avec très peu de consommateurs de Ca, mais dont la population en coraux ne fera que croitre sur les mois, années à venir, comment choisir dès le départ une configuration qui puisse être évolutive sans avoir besoin de revoir et de repenser tout son système un an après la mise en eau ?

Bref, autrement dit, si j'avais la chance de débuter en récifal et d'avoir comme voisin Chris64, que me conseillerait-il ?

Merci de vos réponses ;)

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nous ne voyons pas les chose de la même façon quant a la maintenance d'un bac, mais cela reste une question de choix, chacun étant libre de faire les siens.

Pour ce qui est de la liberté de choix, je vois pourtant les choses de la même façon que toi.

Petite question sous forme d'exercice pratique aux utilisateurs aguerris de RAH

Où se trouve le bouton pour remettre un post à la fin ? :D

 

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3) Pour quelqu'un qui débuterait avec un bac d'un volume équivalent, c'est-à-dire qui effectuerait une mise en eau avec très peu de consommateurs de Ca, mais dont la population en coraux ne fera que croître sur les mois, années à venir, comment choisir dès le départ une configuration qui puisse être évolutive sans avoir besoin de revoir et de repenser tout son système un an après la mise en eau ?

Je crois qu'avec toutes les possibilités offertes par le RAH avec eau ou lait de chaux, il devient maintenant aussi évolutif qu'un système balling ou qu'un RAC correctement dimensionné et régulé. Du moins, on peut en repousser les limites jusque pour des gros volumes chargés.

 

Je crois aussi que ce qui va conditionner un choix ou un autre, n'est plus vraiment la capacité du système à supplémenter mais l'aptitude du récifaliste à bien l'utiliser, l'impact de l'environnement sur le système et d'autres considération pratiques (approvisionnements, nettoyages...) ou économiques (investissement de base, coût des composants...). Pour exemple, mon RAC seul ne fait pas chuter le pH tout en maintenant KH, Ca et Mg à niveau correct, ce qui n'est pas toujours le cas.

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3) Pour quelqu'un qui débuterait avec un bac d'un volume équivalent, c'est-à-dire qui effectuerait une mise en eau avec très peu de consommateurs de Ca, mais dont la population en coraux ne fera que croître sur les mois, années à venir, comment choisir dès le départ une configuration qui puisse être évolutive sans avoir besoin de revoir et de repenser tout son système un an après la mise en eau ?

Je crois qu'avec toutes les possibilités offertes par le RAH avec eau ou lait de chaux, il devient maintenant aussi évolutif qu'un système balling ou qu'un RAC correctement dimensionné et régulé. Du moins, on peut en repousser les limites jusque pour des gros volumes chargés.

Je crois aussi que ce qui va conditionner un choix ou un autre, n'est plus vraiment la capacité du système à supplémenter mais l'aptitude du récifaliste à bien l'utiliser, l'impact de l'environnement sur le système et d'autres considération pratiques (approvisionnements, nettoyages...) ou économiques (investissement de base, coût des composants...). Pour exemple, mon RAC seul ne fait pas chuter le pH tout en maintenant KH, Ca et Mg à niveau correct, ce qui n'est pas toujours le cas.

Je ne faisais aucunement le procès du RAC, Compère :D

Mais en pointant du doigt ses contraintes spécifiques que je pense mieux connaître aujourd'hui et que j'ignorais à l'époque, je suppose que le choix d'un RAH aurait été plus judicieux (pas de local technique séparé et ventilé, prises d'air de l'écumeur sous le bac et bac dans la pièce commune de la tribu, etc)...

je te rejoins donc complètement quand tu écris "Je crois aussi que ce qui va conditionner un choix ou un autre, n'est plus vraiment la capacité du système à supplémenter mais l'aptitude du récifaliste à bien l'utiliser, l'impact de l'environnement sur le système..." ;)

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Je voudrais essayer de recadrer un peu le fil de discussion, qui dégénère en conflit de personnalité alors que le but et de donner 3 bonnes méthodes d’utilisation pratiques d’un RAH :

 

 

L’utilisation d’un RAH couplé à l’osmolation n’est que très rarement une solution satisfaisante.

 

On obtient des meilleurs résultats en découplant le RAH de l’osmolation.

 

On ne commence jamais une méthode de supplémentation QUELLE QU’ELLE SOIT sans avoir des paramètres déjà équilibrés en Ca, KH (et Mg) Cela se fait par les tests aquariophiles, quitte à rééquilibrer les paramètres avant de commencer la supplémentation : on ne rattrape pas un paramètre dans les choux avec un RAH ou un RAC, ceux-ci délivrant TOUJOURS des ions équilibrés en Ca et alcalinité.

Il faut déterminer approximativement la consommation du bac en Ca et KH afin de déterminer le volume d’eau de chaux à rajouter journellement et affiner ce volume par la suite, toujours par les tests.

 

Et également de savoir si le RAH seul suffira à faire cette supplémentation = ce volume ne peut être supérieur à l’évaporation (Sinon, ne pas s’acharner avec le RAH ou prévoir une technique complémentaire ou de remplacement = Ballling, RAC, LAIT de chaux)

 

Une fois la quantité d’eau de chaux déterminée, 3 possibilités raisonnables s’offrent à l’utilisateur :

1 - A l’aide d’un programmateur électronique réglable à la minute, calculer le volume nécessaire à répartir pendant la nuit, en alternant les périodes d’injections couplées au brassage interne du RAH, avec les périodes de pauses (l’idée étant de distribuer l’eau de chaux par petites quantités en laissant le temps à l’eau de chaux de se clarifier entre deux injections tout en étant saturée d’hydroxyde en permanence)

 

2 - Pour ceux qui sont équipés d’un ordinateur de gestion d’aquarium, au lieu d’un programmateur, utiliser la fonction intervalle de l’ordinateur avec lequel il sera plus aisé de programmer l’heure de début et l’heure de fin, ainsi que la durée des injections et des pauses.

Par exemple : heure début 00.00 – heure fin 09.00 – durée injection : 00.01.00 – durée pause : 00.04.00.

Dans cet exemple, les périodes d’injections commenceront à minuit et stopperont à 9 du matin. Les injections seront d’ 1 minute (pendant laquelle le RAH sera brassé simultanément) suivi de 4 minutes de pause.

Si le système de distribution est (toujours par exemple) une pompe doseuses de 3 L/H selon cette programmation elle délivrera :

1 minute toutes les 5 minutes = 12 minutes par heure

3000ml / 60 * 12 = 600 ml/H

Ex : répartis sur 5 heures = 600 ml * 5 = 3000 ml = 3 L , sur 9 heures = 4,5L

En répartissant ainsi de 22h à 9h du matin, soit 11 heures, on pourrait ainsi envoyer 6,6L d’eau de chaux...De quoi traiter allégrement des bacs d’un volume supérieur à 600L... A L A CONDITION que la quantité d’eau de chaux à envoyer ne soit pas supérieure à l’évaporation, autrement dit que la consommation du bac ne dépasse 8mgL/100 (soit environ 1 ° d'alcalinité totale)

 

3 – Quand on possède un ordinateur de gestion d’aquarium celui-ci est doté d’une sonde pH (je ne conçois pas une aquariophilie récifale sérieuse sans pouvoir surveiller les fluctuations de pH que cela soit dans le bac… ou dans un RAC – Ce qui implique d’entretenir son matériel malgré la contrainte !)

Au lieu d’asservir l’injection de l’eau de chaux à une durée et un volume, on se rend compte qu’il suffit d’asservir ces injections aux pH pour avoir une répartition des injections plus contrôlée. Il est souhaitable de garder aussi la fonction intervalle dans ce cas, afin de limiter l’injection de quantités trop grandes d’eau de chaux à la fois (pour atteindre le pH de consigne sans lui faire faire de grandes fluctuations mais une augmentation progressive) sans avoir à se soucier des heures d’injections.

Par exemple : consigne de pH 8 : Si pH inférieur à 8 = injections d’1 minute suivies par 4 minutes de pause (donc par intervalle) jusqu’à remonter à 8 (+0.5 du à l’hystérésis chez IKS, soit 8.05). Le cycle recommence quand le pH, pendant la nuit, redescend en dessous de la valeur seuil pour s’arrêter quand le pH remonte naturellement avec la photosynthèse.

 

Si vous n’avez pas d’ordinateur de gestion d’aquarium, le programmateur à la minute est tout à fait adapté. (Animation 3)

 

Si vous avez un ordinateur, la fonction intervalle de l’ordinateur sera plus fiable (Animation 4).

 

Avec un ordinateur, l’asservissement au pH couplé à la fonction intervalle est la solution que je préfère par expérience. (Animation 5)

 

Après, vous faites comme vous voulez mais sans vous battre !

 

 

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3) Pour quelqu'un qui débuterait avec un bac d'un volume équivalent, c'est-à-dire qui effectuerait une mise en eau avec très peu de consommateurs de Ca, mais dont la population en coraux ne fera que croître sur les mois, années à venir, comment choisir dès le départ une configuration qui puisse être évolutive sans avoir besoin de revoir et de repenser tout son système un an après la mise en eau ?

Je crois qu'avec toutes les possibilités offertes par le RAH avec eau ou lait de chaux, il devient maintenant aussi évolutif qu'un système balling ou qu'un RAC correctement dimensionné et régulé. Du moins, on peut en repousser les limites jusque pour des gros volumes chargés.

 

Je crois aussi que ce qui va conditionner un choix ou un autre, n'est plus vraiment la capacité du système à supplémenter mais l'aptitude du récifaliste à bien l'utiliser, l'impact de l'environnement sur le système et d'autres considération pratiques (approvisionnements, nettoyages...) ou économiques (investissement de base, coût des composants...). Pour exemple, mon RAC seul ne fait pas chuter le pH tout en maintenant KH, Ca et Mg à niveau correct, ce qui n'est pas toujours le cas.

 

Aaaah ! Et bien voilà un commentaire sensé et constructif, logique, lucide et étayé :zaime:

Merci !

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Je voudrais essayer de recadrer un peu le fil de discussion, qui dégénère en conflit de personnalité alors que le but et de donner 3 bonnes méthodes d’utilisation pratiques d’un RAH

...

Avec un ordinateur, l’asservissement au pH couplé à la fonction intervalle est la solution que je préfère par expérience. (Animation 5)

Ah ben voilà une synthèse de la synthèse bien explicite; l'article y gagnerait en clarté en lui adjoignant ceci en guise de conclusion.

Loin d'un conflit de personnalité, la nécessité d'une mise au point était finalement plutôt une question de terminologie associée au fait que les animations très explicites le deviennent beaucoup moins quand on lit l'article imprimé :D

J'avais donc bien compris le dernier exemple que tu résumes dans ta dernière phrase ci-dessus.

 

Puis-je me permettre une question complémentaire ? C'est juste une question hein pas une provocation !

Je suppose que, dans l'exemple, tu limites l'injection d'eau de chaux à 1 minute toutes les 5 minutes pour faire de petits ajouts fréquents mais aussi pour que le lait de chaux n'ait pas le temps d'atteindre la sortie du réacteur puis de le laisser déposer avant l'injection suivante.

Que penserais-tu de brasser le réacteur après l'injection (avec un "ordinateur" ce n'est pas plus compliqué) ?

 

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Petite question sous forme d'exercice pratique aux utilisateurs aguerris de RAH ;)

Mon ancien système était composé d'un bac d'environ 1000 litres (net), d'un refuge de 300 litres et d'un volume technique de 170 litres, soit environ 1500 litres (mais considérant que le refuge et le volume technique ne sont pas ou très peu consommateur de Ca, basons-nous sur 1000 L).

J'avais choisi le RAC depuis mes tous premiers bacs comme mode de supplémentation en Ca mais, grosses colonies et bénitiers aidant, ce dernier est vite arrivé "au taquet" sur mon dernier système.

Pas de soucis pour le KH qui avoisinait généralement 8 mais par contre, difficile de maintenir le Ca qui chutait progressivement à 380, puis 360 mg/L, etc. D'où l'obligation de lui donner régulièrement des petits coup de pouce, parfois juste en supplémentant seulement en chlorure de Ca pour remonter à plus ou moins 400 mg/L (je sais, c'est pas bien pour la balance ionique mais je l'ai fait rarement :timide: ). Moyennant quoi, tout repartait pour le mieux pour quelques semaines.

Considérant les inconvénients multiples de faire fonctionner un RAC au maximum de ses possibilités dans un appartement de facto peu aéré en hiver, avec de plus l'écumeur et le RAC sous le bac, le tout étant placé dans la pièce à vivre, je pense aujourd'hui avoir eu tout faux en optant pour ce choix (difficile de tenir un PH convenable en hiver !).

1) Tenant compte du fait que le système évaporait environ 100 litres d'eau par semaine, n'aurait-il pas été plus cohérent d'opter pour un RAH plutôt qu'un RAC, quitte à l'aider par un complément en balling si nécessaire ? Ce que je faisais finalement avec un RAC mais avec en plus les inconvénients d'une accumulation de CO2 (appartement en ville , etc, mais c'est un autre sujet !).

2) Parmi toutes les options d'utilisation d'un RAH présentées sur cet article, laquelle choisiriez-vous pour une configuration de ce type ?

3) Pour quelqu'un qui débuterait avec un bac d'un volume équivalent, c'est-à-dire qui effectuerait une mise en eau avec très peu de consommateurs de Ca, mais dont la population en coraux ne fera que croitre sur les mois, années à venir, comment choisir dès le départ une configuration qui puisse être évolutive sans avoir besoin de revoir et de repenser tout son système un an après la mise en eau ?

Bref, autrement dit, si j'avais la chance de débuter en récifal et d'avoir comme voisin Chris64, que me conseillerait-il ?

Merci de vos réponses ;)

Hello Dompail,

 

D’abord quelques petites observations :

C’est sur le volume de 1500L que l’on calcule les besoins et avant toue chose il faut les déterminer pour choisir sa ou ses méthodes de supplémentation.

Premier problème, ces besoins évoluent en même temps que le bac et son orientation en population corallienne = difficile de prédire l’avenir et donc de faire un choix définitif dès ses débuts.

Le RAC permettra de satisfaire à toute la demande généralement mais encore faut-il savoir l’utiliser au mieux ce qui, pour un débutant n’est pas une évidence. Tu me diras que tu n’es pas un débutant et le RAH pose aussi problème aux débutants !

Je n’ai pas souhaité m’étendre sur ma conception de l’utilisation du RAC, me réservant pour la sortie de l’article le concernant, mais il faut aussi replacer l’article sur le RAH dans un contexte qui est celui de la supplémentation. Et le RAH, n’est qu’un volet.

Je ne suis pas pour l’utilisation du RAC en continue 24h/24 ce qui va sûrement en choquer plus d’un !

 

1- Le RAH est une bonne solution pour les débuts d’un aquarium jusqu’à ce qu’il devienne insuffisant et je pense que tu aurais peut-être du commencer par là pour compléter avec un RAC mais selon une méthode différente de celle que tu utilises, ou une méthode Balling.

 

2- Pour moi, la meilleure option d’utilisation du RAH est la dernière, asservie au pH mais en sachant que je n’ai jamais utilisé la méthode de Régis qui est une nouvelle ouverture à la supplémentation

 

3- Débuter avec un 1500 litres est plutôt gonflé ! Mais je partirai sans doute avec un RAH au début, pour des raisons économiques et gagner du temps (et restaurer mon compte en banque) avant de choisir une méthode complémentaire.

 

Ce qui me gène dans ta dernière question c’est le fait de parler d’un débutant ce qui implique dans mon esprit un long chemin d’erreurs avant d’acquérir l’expérience. (Tu sais : l’expérience ne se transmet pas, elle s’acquière !).

RAH et RAC servent à supplémenter essentiellement le calcium et l’alcalinité. Or, l’évolution de l’aquariophilie récifale tend à montrer qu’il y beaucoup d’autres éléments à supplémenter ce qui devient de plus en plus difficile à comprendre et assimiler. Il y a de plus en plus de degrés différents dans le récifal ce qui complique la donne. Entre le débutant qui va commencer traditionnellement par des coraux mous et évoluer à son rythme le nouveau débutant qui veut un bac équilibré et bourré de SPS, rares et exigeants en 15 jours sans avoir assimiler les bases il y a un univers.

 

Quoi qu’il en soit, au fur et à mesure que tu maîtrises mieux et que tu en arrives à collectionner ces coraux exigeants, RAH ou RAC ne fourniront pas les autres éléments qu’il faudra alors rajoutés par un autre moyen.

Les Méthodes Balling et assimilées vont plus dans cette direction et les suppléments en autres éléments sont souvent calculés par rapport à la quantité de chlorure de calcium et de bicarbonates (et/ou carbonates) ajoutés. Ce qui facilite les ajouts en les rendant transparents pour l’utilisateur. En supplémentant avec une RAC ou un RAH, il devient plus difficile de calculer ou d’ajuster les quantités des autres éléments pouvant faire défaut, ce qui est encore une autre débat (et je ne parle pas des vitamines et acides aminés !). Comme il est pratiquement impossible de les mesurer par les tests (des progrès arrivent !) la meilleure solution reste des changements d’eau réguliers. Non pas pour réduire les taux de nutriments mais restaurer ces éléments manquants d’une manière relativement équilibrée.

 

Alors que conseiller ?

J’évoquerais sans doute, quand la consommation deviendra importante et difficile à gérer dans un 1500L, un RAC (plutôt qu’un RAH dont la maintenance demande quand même plus de contraintes sur les gros volumes) assortis de changements d’eau réguliers, genre 5% par semaine en sels enrichis, à affiner selon l’état de santé des coraux.

Et une surveillance des paramètres mesurables : comme le Mg, et maintenant on commence à voir des tests lisibles pour l’Iode, le Fer et le Potassium (Red Sea par exemple) en vue de leur supplémentation par pompes doseuses.

 

Je ne m’avancerai pas plus, parce que de réels progrès arrivent de plus en plus rapidement avec l’évolution des connaissances des biologistes et la vulgarisation qui s’en suit. Ce qui fait que les temps changent vite et que mon discours sera vite dépassé. Les premiers bénéficiaires de ces avancées sont les fabricants, qui en profitent pour nous vendre leurs produits, développés pour être utilisés dans une gamme complète et forçant l’aquariophile à acheter toute la gamme. Le bon côté est qu’ils sont forcés d’être plus précis dans leur argumentaire et de nous initier aussi à une meilleure compréhension de l’importance des éléments mineurs et traces.

 

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Moi aussi, j'ai une question :

Y a-t-il un quelconque intérêt a brancher un RAH sur un bac dés son démarrage ? :timide:

 

room :D

Bonjour Room,

 

"L’utilisation d’un RAH peut commencer lors de la phase de démarrage, dès que le KH baisse en dessous de 6 KH. L’eau de chaux reconstituera le pouvoir tampon, principalement mis à mal par la production d’acide liée à l’épuration naturelle des déchets. Elle aidera également à neutraliser le dioxyde de carbone (qui favorise le développement des algues indésirables) et à précipiter les phosphates. L’absence d’apport d’autres oligo-éléments se fera au détriment des algues inférieures, en concurrence avec le développement des algues calcaires. Les algues inférieures ayant pratiquement disparu et les corallines bien établies, un changement d’eau conséquent rétablira le niveau des autres oligo-éléments, nécessaires à la croissance des coraux tout en « boostant » les algues calcaires."

 

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Puis-je me permettre une question complémentaire ? C'est juste une question hein pas une provocation !

Je suppose que, dans l'exemple, tu limites l'injection d'eau de chaux à 1 minute toutes les 5 minutes pour faire de petits ajouts fréquents mais aussi pour que le lait de chaux n'ait pas le temps d'atteindre la sortie du réacteur puis de le laisser déposer avant l'injection suivante.

Que penserais-tu de brasser le réacteur après l'injection (avec un "ordinateur" ce n'est pas plus compliqué) ?

 

C'est quand même un peu plus compliqué (greg va brandir le spectre de l'usine à gaz !) et je n'y vois aucun intérêt.

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Que penserais-tu de brasser le réacteur après l'injection (avec un "ordinateur" ce n'est pas plus compliqué) ?

C'est quand même un peu plus compliqué (greg va brandir le spectre de l'usine à gaz !) et je n'y vois aucun intérêt.
OK, au lieu de 2 prises en parallèle pour la pompe et le brassage il faut 2 prises distinctes, mais je suis quand même électronicien de formation, c'est donc du masochisme :D

L'intérêt est surtout d'éviter à coup sur que le lait de chaux atteigne la sortie du réacteur (une minute de brassage c'est long quand même) puisque son brassage démarre après l'injection.

Accessoirement ça permet de découpler le temps d'injection et le temps de brassage.

 

Par exemple quand j'utilisais un RAH, j'ai compris que ce n'est pas la meilleure manière, l'injection d'eau de chaux était asservie à l'osmolateur, ce qui durait le temps que le flotteur change de position; le brassage commençait à la fin de l'injection et durait 20 seconde.

 

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L'intérêt est surtout d'éviter à coup sur que le lait de chaux atteigne la sortie du réacteur (une minute de brassage c'est long quand même) puisque son brassage démarre après l'injection.

Accessoirement ça permet de découpler le temps d'injection et le temps de brassage.

1 ou 2 minutes n'amènent pas le lait de chaux en haut du réacteur et il suffit de faire l'expérience avec un RAH en fonctionnement et un chronomètre pour s'en rendre compte... mais cela dépend peut-être des RAH.

Avec un Ratz, il faut plus de 5 minutes avant que le lait envahisse le haut du réacteur.

D'où le peu de réalisme d'un brassage sur minuteur simple, de temps en temps dans la journée, avec le risque bien réel que l'injection se fasse pendant une période de brassage.

 

Maintenant, le LAIT de chaux a toujours été diabolisé mais la méthode de Régis prouve que, utilisé intelligemment, cela ne pose pas de problème.

On peut se dire que si un peu d'eau de chaux est teintée d'un peu de lait ce n'est pas gênant et que au contraire cela donne plus de potentiel à l'éluât.

 

Le mieux est de faire l'expérience chez soi, avec son matériel en ayant compris le... principe. Après, rien n'empêche de faire différents essais pour voir ce qui convient le mieux à l'utilisateur dans un but d'amélioration ou de pur masochisme. :p

 

Mais cela complique un peu plus, dans le sens où il faut faire encore une autre programmation, alors que ce moyen est (plus) simple et efficace.

 

D'autre part les exemples cités ne sont pas figés et libre à l'utilisateur de programmer les durées nécessaires et suffisantes qui peuvent alors être de 10/20/30 secondes d'injection et brassage, et 2/3 minutes d'arrêt ... ou toute autre combinaison.

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bonjour

 

Petite question sous forme d'exercice pratique aux utilisateurs aguerris de RAH ;)

Mon ancien système était composé d'un bac d'environ 1000 litres (net), d'un refuge de 300 litres et d'un volume technique de 170 litres, soit environ 1500 litres (mais considérant que le refuge et le volume technique ne sont pas ou très peu consommateur de Ca, basons-nous sur 1000 L).

J'avais choisi le RAC depuis mes tous premiers bacs comme mode de supplémentation en Ca mais, grosses colonies et bénitiers aidant, ce dernier est vite arrivé "au taquet" sur mon dernier système.

Pas de soucis pour le KH qui avoisinait généralement 8 mais par contre, difficile de maintenir le Ca qui chutait progressivement à 380, puis 360 mg/L, etc. D'où l'obligation de lui donner régulièrement des petits coup de pouce, parfois juste en supplémentant seulement en chlorure de Ca pour remonter à plus ou moins 400 mg/L (je sais, c'est pas bien pour la balance ionique mais je l'ai fait rarement :timide: ). Moyennant quoi, tout repartait pour le mieux pour quelques semaines.

Considérant les inconvénients multiples de faire fonctionner un RAC au maximum de ses possibilités dans un appartement de facto peu aéré en hiver, avec de plus l'écumeur et le RAC sous le bac, le tout étant placé dans la pièce à vivre, je pense aujourd'hui avoir eu tout faux en optant pour ce choix (difficile de tenir un PH convenable en hiver !).

 

pourquoi dis tu que tu avais tout faux ? Tu es parvenu à gérer ton bac ainsi, non ? N'est-ce pas la meilleure preuve que tu n'avais pas "tout faux" ? Ensuite il faudrait savoir si un autre choix t'aurait permis de faire mieux. Mais cela, à l'heure actuelle, personne ne le sait avec certitude. Et peut être que personne ne le saura jamais.

 

1) Tenant compte du fait que le système évaporait environ 100 litres d'eau par semaine, n'aurait-il pas été plus cohérent d'opter pour un RAH plutôt qu'un RAC, quitte à l'aider par un complément en balling si nécessaire ? Ce que je faisais finalement avec un RAC mais avec en plus les inconvénients d'une accumulation de CO2 (appartement en ville , etc, mais c'est un autre sujet !).

 

ça c'est sûr : le RAH ne t'aurait pas apporter d'acidité volatile (pour reprendre cette expression chère à Florian) mais au contraire t'aurait permis de neutraliser l'excès de CO2 dans le bac.

 

2) Parmi toutes les options d'utilisation d'un RAH présentées sur cet article, laquelle choisiriez-vous pour une configuration de ce type ?

 

je ne peux répondre à cette question puisque mon choix se porte vers une méthode qui n'est pas décrite dans cet article, mais le sera dans un prochain comme tout le monde l'a compris

 

3) Pour quelqu'un qui débuterait avec un bac d'un volume équivalent, c'est-à-dire qui effectuerait une mise en eau avec très peu de consommateurs de Ca, mais dont la population en coraux ne fera que croitre sur les mois, années à venir, comment choisir dès le départ une configuration qui puisse être évolutive sans avoir besoin de revoir et de repenser tout son système un an après la mise en eau ?

Bref, autrement dit, si j'avais la chance de débuter en récifal et d'avoir comme voisin Chris64, que me conseillerait-il ?

Merci de vos réponses ;)

je me permets de répondre alors que je ne suis pas Chris, d'ailleurs il t'a déjà répondu et j'en profite...

 

 

Pour moi, la meilleure option d’utilisation du RAH est la dernière, asservie au pH mais en sachant que je n’ai jamais utilisé la méthode de Régis qui est une nouvelle ouverture à la supplémentation

 

3- Débuter avec un 1500 litres est plutôt gonflé ! Mais je partirai sans doute avec un RAH au début, pour des raisons économiques et gagner du temps (et restaurer mon compte en banque) avant de choisir une méthode complémentaire.

 

à mon avis, mais à mon avis seulement, c'est indiscutablement la meilleure façon de débuter : bien plus facile à régler qu'un RAC qui, chez un débutant, va entretenir 9 fois sur 10 la croissance d'algues indésirables de toutes sortes, et aucun déséquilibre de la balance ionique qui, chez un débutant toujours, peut conduire à des effets sournois

 

 

Ce qui me gène dans ta dernière question c’est le fait de parler d’un débutant ce qui implique dans mon esprit un long chemin d’erreurs avant d’acquérir l’expérience. (Tu sais : l’expérience ne se transmet pas, elle s’acquière !).

RAH et RAC servent à supplémenter essentiellement le calcium et l’alcalinité. Or, l’évolution de l’aquariophilie récifale tend à montrer qu’il y beaucoup d’autres éléments à supplémenter

 

là je ne suis pas complétement d'accord... c'est l'évolution du marché aquariophile qui tend à montrer cela, ou plus exactement à générer ces besoins de supplémentation. Mais ce serait un autre débat, donc je ne vais pas discuter de cela.

 

...la meilleure solution reste des changements d’eau réguliers. Non pas pour réduire les taux de nutriments mais restaurer ces éléments manquants d’une manière relativement équilibrée.

 

là je suis d'accord et du coup, les trois méthodes RAH ou RAC ou Balling sont sur le même pied d'égalité de ce point de vue. Encore que, pas tout à fait, pas la méthode Balling, qui elle implique absolument de faire des changements d'eau. Alors que RAH et RAC ne déséquilibrent rien, et n'impliquent par eux même pas de changements d'eau. Ce n'est pas un secret : je n'aime pas les changements d'eau. Mais je sais que de nombreux aquariophiles font plein de changements d'eau et que cela leur réussit très bien : chacun choisit ce qui lui convient le mieux.

 

 

Alors que conseiller ?

J’évoquerais sans doute, quand la consommation deviendra importante et difficile à gérer dans un 1500L, un RAC (plutôt qu’un RAH dont la maintenance demande quand même plus de contraintes sur les gros volumes) assortis de changements d’eau réguliers, genre 5% par semaine en sels enrichis, à affiner selon l’état de santé des coraux.

 

je souhaite relativiser tes propos : qu'entends tu par "plussss de contraintes" en parlant du RAH ? Je souhaite signaler que mon RAH n'est en rien une contrainte pour moi, et que son utilisation me demande 5 à 10 minutes (10 mn grand maximum) de travail par semaine. Et que c'est sur ses épaules que repose l'essentiel de ma supplémentation Ca et KH

 

 

Et une surveillance des paramètres mesurables : comme le Mg, et maintenant on commence à voir des tests lisibles pour l’Iode, le Fer et le Potassium (Red Sea par exemple) en vue de leur supplémentation par pompes doseuses.

 

des tests lisibles pour l'iode ???? pour ne parler que de l'iode...

 

 

Je ne m’avancerai pas plus, parce que de réels progrès arrivent de plus en plus rapidement avec l’évolution des connaissances des biologistes et la vulgarisation qui s’en suit. Ce qui fait que les temps changent vite et que mon discours sera vite dépassé.

 

oui ça va vite, ça a été très vite ces deux dernières décénnies... Mais je voudrais faire remarquer que du supplément Balling, du RAC et de l'hydroxyde de calcium, le plus ancien est l'hydroxyde. Plus de trente ans que l'hydroxyde de calcium donne satisfaction à ceux qui savent l'utiliser : pas mal, non ? Finalement je dirais volontiers que si il a mauvaise presse aujourd'hui, c'est de la faute du net et de tous ceux qui, n'ayant pas su l'utiliser correctement, l'ont décrié et ont contribué à véhiculer des idées fausses à son sujet. Merci Chris d'avoir par ton artcle aidé à rétablir la vérité.

 

Les premiers bénéficiaires de ces avancées sont les fabricants, qui en profitent pour nous vendre leurs produits, développés pour être utilisés dans une gamme complète et forçant l’aquariophile à acheter toute la gamme. Le bon côté est qu’ils sont forcés d’être plus précis dans leur argumentaire et de nous initier aussi à une meilleure compréhension de l’importance des éléments mineurs et traces.

 

raisonnablement, il suffit de bien nourrir une population bien adaptée de poissons, et aucune carence d'un quelconque oligo élément n'est à craindre. Rajouter ces solutions d'oligo éléments, c'est aller au devant des problèmes.

Régis

 

 

 

 

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