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RAH et eau de chaux


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Bonjour à tous,

 

Christian Seitz signe pour Cap récifal, un nouvel article «Du bon usage de l’eau de chaux et du réacteur à hydroxyde», ou il détaille plus particulièrement et de manière très animée, les différents emplois des réacteurs à hydroxyde de calcium (RAH) dans leur utilisation avec l’eau de chaux. Cette publication est ainsi un prolongement du cahier spécial « La pratique de la supplémentation », récemment paru dans ZebrasO’Mag n° 9 de novembre 2011 dont nous vous conseillons la lecture.

 

Plus personne ne pourra prétendre qu'il ne savait pas.

 

Personne ne niera la chance que nous avons, de compter de tels auteurs récifalistes parmi nous et de pouvoir converser avec eux sur ce forum. N'hésitez donc pas à poser vos questions ;)

 

Merci Christian ! :zaime:

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Waouh !!!!!! merci pour cet article

 

 

Une petite question Christian,l'eau de chaux a tendance a former des cristaux au bout du tube de rejet au dessus de la cuve technique, a part le desobturer en ecrasant avec ses doigts, y a t il une autre solution ?

En plaçant un second anti retout entre le RAH et la cuve technique ? non ?

 

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Waouh !!!!!! merci pour cet article

 

 

Une petite question Christian,l'eau de chaux a tendance a former des cristaux au bout du tube de rejet au dessus de la cuve technique, a part le desobturer en ecrasant avec ses doigts, y a t il une autre solution ?

En plaçant un second anti retout entre le RAH et la cuve technique ? non ?

 

Ces cristaux sont pratiquement inévitables et plus le bout du tube de rejet est près de l'eau plus cet encrassement est important, du fait de l'humidité ambiante et des éclaboussures. L'écrasement avec les doigts me semble la solution la plus aisée et le rythme de l'obstruction est quand même assez lent.

Je réalise souvent le rejet de l'eau de chaux dans la colonne de débordement et le problème n'est pas préoccupant, le tube étant plus éloigné de la surface. Et dans ce cas, le tuyau de rejet devant monter au-dessus le bord supérieur du bac, je mets un deuxième anti-retour par sécurité.

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Le petit lait ne saurait tarder mais la patience est de mise. Tant mieux, ça nous laisse le temps d'explorer cette machine à eau déjà ancienne mais dont on n'a pas exploité toutes les possibilités.

 

Ce fut un réel plaisir de collaborer à cet article et je peux affirmer que certains détails d'animation ne sont pas si anodins qu'ils paraissent puisqu'ils ont été voulus par l'auteur. Ces animations sont bel et bien l'expression de Christian et ne sont là que pour servir le contenu.

 

C'est ainsi que dans le pilotage du RAH par le pH, la sonde de mesure a été placée en amont de l'injection (animation 5). J'avoue que ce choix m'a perturbé et me surprend encore. Cet éloignement implique forcément un décalage entre le moment ou l'on injecte l'eau de chaux et le moment ou on en mesure les effets ( inertie dans la réactivité du régulateur/ordinateur). Pendant ce temps là l'injection se poursuit.

 

Mon interrogation est d'autant plus d'actualité que je viens de mettre en place un RAH dans l'esprit de cette animation 5. Il s'agit d'un essai ou je ne vise pas le maintien du pH, ni la supplémentation que je confie au RAC mais simplement l'espérance qu'un peu d'hydroxyde distillé chaque nuit m'aidera à précipiter ces foutus PO4 qui collent à mon bac. Bref j'ai préféré par sécurité placer la sonde pH dans un environnement proche de l'injection pour injecter par petits à-coups.

 

D'où ma question : la sonde placée en amont de l'injection, ne conduit-elle pas à des fluctuations importante, notamment dans le cas de gros volumes, même si l'injection est maîtrisée en débit par pompe doseuse, même si le brassage du bac est efficace, même si il ne s'agit que d'EAU de chaux... ?

 

Merci de m'éclairer ;)

 

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Hello Denis, et merci encore pour ce magnifique travail d’animation.

 

Par principe, je ne mets jamais (plus) des sondes telles que celle du pH dans le bac : elles s’encrassent trop vite avec le calcaire et les algues et je retrouve toujours des animaux accrochés ou pendus dessus !

Je ne la mets pas non plus dans le dernier compartiment là où est la pompe de relevage et où elle se trouve dans la zone d’apport des éléments… et à côté du chauffage ce qui est plus gênant pour la sonde de température. De plus, les sondes se trouvent noyées quand je stoppe la circulation d’eau entre le bac et la cuve technique. Mais c’est typique de la façon dont je conçois mes cuves techniques et cela peut être différent selon l’aquariophile.

 

Je préfère que les sondes mesurent ce qui est réellement dans le bac, une fois tous les éléments bien dilués, qu’elles soient à l’abri de la lumière et dans une eau aussi propre que possible. Et d’autre part, je pense bêtement qu’il vaut mieux éviter de faire marcher les déclenchements à une fréquence trop rapide pour ne pas user prématurément sondes et pompes.

 

Mais en fait, je me sers d’un IKS et je programme les injections par intervalle. J’ai adopté la consigne d'injecter pendant 1 minute et stopper 4 minutes (je viens d'aller vérifier !). Et cette consigne s’applique même si le pH de 8.05 n’est pas atteint. Les injections s’enchaînent à ce rythme jusqu’à atteindre cette valeur, et ensuite il y a une plus longue pose, le temps que le pH du bac redescende en dessous de sa valeur de consigne, avant la prochaine série d’injections.

 

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Mais en fait, je me sers d’un IKS et je programme les injections par intervalle. J’ai adopté la consigne d'injecter pendant 1 minute et stopper 4 minutes (je viens d'aller vérifier !)...

Ok, merci.

 

L'ampleur de l'inertie est donc limitée par le paramétrage des interruptions de 4 min. L'inertie résiduelle étant bien acceptée par le système et les animaux. Je n'avais pas perçu, dans l'article, l'importance de l'ordinateur avec cette configuration. Dans mon cas, s'agissant d'un régulateur de pH et moins intelligent, je dois trouver le compromis entre l'encrassement que tu évoques et une réactivité acceptable de la régulation. D'où l'interêt, dans certaines installations, de prévoir une petite boite de mélangeage de l'hydroxyde. Mais je crois que cet aspect aura l'occasion d'être développé dans un article à venir.

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Bonjour Christian et merci,

tiens je n'avais jamais fait le rapprochement entre Seitz et 64 :D

Juste une réflexion concernant ceci, un peu HS je l'avoue

Par principe, je ne mets jamais (plus) des sondes telles que celle du pH dans le bac : elles s’encrassent trop vite avec le calcaire et les algues et je retrouve toujours des animaux accrochés ou pendus dessus !

Je ne la mets pas non plus dans le dernier compartiment là où est la pompe de relevage et où elle se trouve dans la zone d’apport des éléments… et à côté du chauffage ce qui est plus gênant pour la sonde de température.

...

Je préfère que les sondes mesurent ce qui est réellement dans le bac, une fois tous les éléments bien dilués, qu’elles soient à l’abri de la lumière et dans une eau aussi propre que possible. Et d’autre part, je pense bêtement qu’il vaut mieux éviter de faire marcher les déclenchements à une fréquence trop rapide pour ne pas user prématurément sondes et pompes.

Chez moi, après écumage et décantation, 90% de l'eau va dans le compartiment de remontée et 10% passent pas un canal vers le refuge avant de revenir dans la remontée : c'est dans ce canal que je mets mes sondes pH, redox et densité.

Par contre je place la sonde température dans le même compartiment que les résistances chauffantes, la raison étant que si je mets la sonde ailleurs dans le circuit et si les résistances étaient en train de chauffer quand j'arrête la remontée, elles continuent à chauffer dans un petit volume car l'eau chauffée n'arrive plus à la sonde puisqu'il n'y a plus de circulation.

La conséquence comme tu le dis est que le chauffage s'allume et s'éteint souvent mais, le relais mis à part, ceci n'entraîne pas d'usure, les résistances étant statiques.

Une réaction par rapport à ces 2 points (position des sondes t° et autres) ?

 

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Non, ma question n'est pas spécifique au RAH.

Une sonde, quelle qu'elle soit, placée en aval de ce qu'elle contrôle va réagir trop vite, placée en amont elle va réagir trop lentement, et si la remontée s'arrête elle ne réagira plus du tout, quelle soit en aval ou en amont.

Alors je me demande quel est le meilleur choix.

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bonjour

 

Non, ma question n'est pas spécifique au RAH.

Une sonde, quelle qu'elle soit, placée en aval de ce qu'elle contrôle va réagir trop vite, placée en amont elle va réagir trop lentement, et si la remontée s'arrête elle ne réagira plus du tout, quelle soit en aval ou en amont.

Alors je me demande quel est le meilleur choix.

le meilleur choix est sans conteste d'éviter les arrêts (volontaires ou non) de la pompe de remontée !

Régis

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le meilleur choix est sans conteste d'éviter les arrêts (volontaires ou non) de la pompe de remontée !

ou alors de ne pas mettre de sonde :D

Non, sans blague, la pompe de remontée je l'arrête volontairement 3 fois par jour, quand je nourris, afin que la nourriture ne parte pas dans la surverse.

 

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bonjour

 

le meilleur choix est sans conteste d'éviter les arrêts (volontaires ou non) de la pompe de remontée !

ou alors de ne pas mettre de sonde :D

Non, sans blague, la pompe de remontée je l'arrête volontairement 3 fois par jour, quand je nourris, afin que la nourriture ne parte pas dans la surverse.

ben moi je ne l'arrête jamais ! jamais jamais... Et quand je nourris, mes poissons ne laissent pas partir grand'chose vers la surverse, et le peu qui s'en va servira aux bestioles qui élisent domicile dans la décant, à moins que ça ne soit happé par l'écumeur. Je ne vois vraiment pas où est le problème.

Régis

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je retrouve toujours des animaux accrochés ou pendus dessus

Voilà ou mène le désespoir de nos pensionnaires. :timide:

Offrons leur ce qui a de mieux, la liberté !

 

De tels suicides devraient vous alarmer.

Pourtant, il n'en est rien

 

écoutez l'enfant qui se dresse et qui dit

Homme de 50ans qu'avez-vous fait du monde,

(Ferrat)

 

Groupe de libération pour un monde meilleur.

 

 

:sort:

 

 

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à moins que ça ne soit happé par l'écumeur. Je ne vois vraiment pas où est le problème.

Il n'y a pas de problème seulement du gaspillage.

Et oui, avec un TO de malade, la nourriture ne reste pas dans le bac, contrairement à certaines particules, et tout fout le camp immédiatement dans l'écumeur :plaisante:

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Sans chipoter pour 3 pailettes qui fillent dans l'écumeur, qu'en est-il de l'hydroxyde ?

Au final le résultat n'est pas le même avec un gros écumeur, d'un petit ?

(J'ai peut être passé à côté. Si oui désolé ?)

 

En tous cas un grand merci pour ce partage et tout le travail fait en amont de cette présentation ;-)

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...et tout le travail fait en amont de cette présentation ;-)

En amont ou en aval ? Tout dépend ou se trouve la présentation et surtout par rapport à quoi.

 

Force est d'admettre que le travail de l'écumeur en amont de la présentation serait d'aucun intérêt pour la régulation par pH.

 

 

Une autre question semble n'avoir jamais été abordée sur les forums (sinon je veux bien donner ma main aux piranhas) : celle du niveau de qualité des hydroxydes acceptables pour notre usage. Christian Seitz évoque les qualités pharmaceutique ou alimentaire en excluant les produits dits techniques (industriels ou destinés au bâtiment). La palette reste large et quand on constate les écarts de prix entre les hydroxydes proposés aux aquariophiles, on peut imaginer qu'il en est de même pour leurs caractéristiques. J'avoue que pour avoir un peu manipulé de l'hydroxyde destiné à usage industriel très spécifique et des contraintes assez pointues, je n'ai jamais pu mettre la main sur une fiche technique digne de ce nom (sauf pour les qualités de laboratoire, hors de prix) : qui précise le type d'impuretés, leur taux, la granulométrie... autant de paramètres qui nous intéressent.

 

Si quelqu'un a des infos plus précises...

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