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virus marins


Florian

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On avait parlé il y a quelques temps des virus comme élèments de l'équilibre récifal. En effet il n'y a pas que les bactéries. La lutte anti-diatomées et antri-cyanos dans nos bacs pourrait passert par l'identification et la commercialisation de souches virales spécifiques. Une lutte biologique intégrée comme on appelle cela en agronomie. Pour en savoir plus sur ces virus marins ominprésents:

https://lejournal.cnrs.fr/videos/les-virus-maitres-meconnus-des-oceans

 

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Merci pour le lien.
 
C'est en rédigeant l'article sur la nutrition des Octocoralliaires et surtout en me documentant, que j'ai découvert ce monde des virus et combien il impacte sur la population du bactérioplancton comme prédateur de ces derniers, mais pas seulement semble-t-il, puisque il serait donc également directement consommateur de phytoplancton, ce que je découvre. A propos de ces virus, j'ai surtout retenu qu'on en sait encore très peu sur eux et que l'on n'est pas au bout de nos surprises.
De notre côté aquariophile, déjà que l'on commence tout juste à se poser des questions sur les souches bactériennes bénéfiques et pathogènes sans avoir de réponses très fiables...  il nous reste encore du chemin.
 
Enfin, là on tient une famille qui éradique les diatomées, mais je n'ai pas bien compris le nom. Ce serait pour en commander un kilo  :-[

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Très intéressant en effet, cela met aussi en évidence l'intérêt et/ou le risque de faire des apports en eau de mer naturelle.

A en croire les biologistes, ces "millions" de virus, une fois introduits dans un bac, pourraient bien modifier de façon radicale l'équilibre de l'écosystème.

Mais qu'en est il des virus présents sur nos cotes et de leur action sur nos coraux ?

On a longtemps parlé pollution et hydrocarbures sans imaginer qu'un virus pourrait avoir une action bénéfique ou maléfique sur la biomasse d'un bac récifal.

Passionnante contribution Florian .... qui en appelle d'autres :pouce  

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Mais qu'en est il des virus présents sur nos cotes et de leur action sur nos coraux ?

On a longtemps parlé pollution et hydrocarbures sans imaginer qu'un virus pourrait avoir une action bénéfique ou maléfique sur la biomasse d'un bac récifal.

 

Même question avec les bactoches.

 

Une population de virus/bactoches provenant d'une eau de nos côtes marines doit être plus apte à œuvrer de bonne manière dans nos bac marins tropicaux, qu'une autre provenant de je ne sais quelle fosse de traitement des eaux en milieu urbain. Entre deux maux mon choix serait bien vite fait... si j'avais ce choix là :(

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Enfin, là on tient une famille qui éradique les diatomées, mais je n'ai pas bien compris le nom. Ce serait pour en commander un kilo  :-[

 

Phycodnaviridae (http://www.springer.com/cda/content/document/cda_downloaddocument/9783540686170-c1.pdf?SGWID=0-0-45-620515-p173822409). Si j'avais le temps je monterais une start-up pour identifier des souches aptes à boulotter les diatomées et autres dinoflagellées de nos bacs. Cela ne doit pas être bien compliqué. 

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Très intéressant oui ! A cette échelle et avec un impact aussi fort le scénario est digne d'un film de science-fiction et l'on pourrait commencer à se prendre pour Le créateur, quand on y croît ! Un signe pour comprendre peut-être stp ??

 

Mais comme tout organisme l'étude permettra de voir s'il y a des niches écologiques à virus de part les prélèvements en zones distinctes. Conditionnés que par leurs hôtes qu'ils boulotent ou par d'autres facteurs ? Ça donne envie, merci Roscoff de faire cette approche. J'aimerais savoir si une telle étude existe en eau douce. Les problèmes de bloom algaux en barrages d'eau potable pourraient radicalement traités !

 

Merci Florain

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Le but des gens du Cnrs n'est pas de manipuler les populations virales mais de comprendre comment les interactions virus/algues modulent le puit de carbone que représentent ces algues. Les virus détruiraient 40% dès micro algues tous les jours à l'échelle mondiale et celles-ci réussiraient à se maintenir malgré cette incroyable pression: c'est vertigineux quand on reflechit en termes de pression de sélection. A côté ebola pour nous c'est de la gnognote. C'est sans doute à cause d'un déséquilibre dans cette lutte qu'on observe des proliférations de cyanos et de dinos dans nos bacs d'où mon extrapolation. Vu leur sélectivité d'hôtes ces virus ne représentent pas de danger pour les autres espèces d'un bac récifal.

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Mais est-ce que le simple fait d'introduire dans un aquarium de l'eau de mer naturelle fraichement prélevée ne suffirait à importer ce (ou ces) virus dans un bac (au même titre qu'on doit y importer des diatomées) ?

Sans pour autant en déduire hâtivement une causalité, il semble bien que beaucoup de récifalistes qui tournent à l'eau de mer naturelle se plaignent moins de soucis de diatomées et même de cyanos.

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...

Sans pour autant en déduire hâtivement une causalité, il semble bien que beaucoup de récifalistes qui tournent à l'eau de mer naturelle se plaignent moins de soucis de diatomées et même de cyanos.

 

Les récifalistes qui tournent à l'eau de mer naturelle, n'ont rien de naturel. Ce sont des brutes épaisses qui ne se plaignent jamais !

 

 

Plus sérieusement, j'ai toujours pensé que les aquariums qui tournent bien sans prélèvement naturel, sont finalement plus proches de la nature puisque, preuve à l'appui, ils s'en approchent. Ce qui n'est pas démontré pour les autres... dont je fais partie. Si c'était plus facile de faire tout synthétique, nombre d'aquariums publics côtiers n'iraient pas pomper dans la mer, et il n'y aurait plus de camions citernes pour en alimenter d'autres.

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Oui, tu confirmes mes propos. Ces derniers sont obligés de choisir une voie plus contraignante dont ils se passeraient bien si l'eau proche avait la qualité souhaitée.

 

Ceci dit, je ne condamne pas le choix de puiser directement dans la mer : à la qualité des paramètres s'ajoute le côté pratique sans achat (ou peut-être une taxe légère), sans transport routier, une disponibilité, l'assurance du lieu de prélèvement, la possibilité d'automatiser les opérations d'amenée jusqu'au sein de l'aquarium... Il y a tant de difficultés à maintenir le vivant qu'il est bien légitime de limiter les contraintes initiales.

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