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Bio pellets


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Bonsoir les jeunes(sic),

Avez vous deja des retours d experience?

Merci d avance,

A+

Xypho :)


Bon je vous rappelle que la question initiale de Xypho, étant de savoir le ou les retours ( positif ? ) des "biopellettes", je m'apercois une fois de plus que vous pourrissez ce post très intéressant, sachez que au prochain écart je vous colle trois heures de colle ( justement ! )

Alors ces biops ? ca colle ?

:D

:dehors:

@++
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Pour répondre à la question de Xypho, j'ai fait un essai peu concluant avec, mais c'est du à une mauvaise utilisation ; dans un aquarium de 800 litres vide d'autre support bactérien et que j'avais rempli de boutures, j'ai mis 1 litre de bio pellets dans un réacteur SMR1.
Au début les coraux avaient de belles couleurs puis ont commencé à pâlir jusqu'à blanchir. J'ai essayé de rajouter de la nourriture pour coraux et des acides aminés mais à part faire pousser des algues filamenteuse, impossible de les récupérer.
J'ai tout virer et déplacer les boutures dans un autre bac où certaines ont repris de la santé et d'autres ont été perdu définitivement.
Ce n'est pas la faute des BP mais la mienne car mal utilisées.
J'ai de bien meilleurs résultats avec un RAB à charbon sur un autre 800l mais j'ai un contrôle de l'épuration grâce au dosage de la source de carbone.

A noter que ce ne sont pas des méthodes à utiliser systèmatiquement mais uniquement dans des bacs tournant déjà bien et si l'on veut abaisser encore les taux de nutriments dans un but de maintenance précis.

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A noter que ce ne sont pas des méthodes à utiliser systèmatiquement mais uniquement dans des bacs tournant déjà bien et si l'on veut abaisser encore les taux de nutriments dans un but de maintenance précis.

Tu as tout dit ;)
Toutes ces questions posées systématiquement à tout récifaliste décidant de connecter un RAB ne visent pas à minimiser l'intérêt des RAB ou des supplémentations en carbone mais sont juste des mises en garde de nature à tordre le cou à quelques fausses-idées circulant ici et là.
On présente trop souvent les RAB comme une solution miracle et facile à mettre ne œuvre et qui permettrait à tout récifaliste débutant d'abattre des taux élevés de PO4 et de NO3 tout en conservant une population piscicole trop importante et en souhaitant maintenir un bac dédié au SPS full-color six mois après sa mise en eau...
Ne jetons surtout pas le bébé et l'eau du bain mais admettons que l'utilisation de RAB requiert de l'expérience et du recul dans la maintenance d'un bac récifal. Que Chris64, Bachir et tant d'autres aient recours à ce type de supplémentation en C (et N) avec succès est une chose mais n'oublions pas qu'ils pratiquent le récifal depuis bon nombre d'années...
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Bonjour,
suite à la mise en place d'un rab avec BIOPELLET et ma question sur l'eau qui était laiteuse aprés 2 jours, j'ai bien lu tous les dialogues j'ai eu un bloom bactérien.
mon eau est à nouveau limpide mes po4 sont à 0,02 test checkeur HANNA, l'écumeur est plus prolifique en écume, si j'ai bien suivi il y a beaucoup d'avis défavorables, et je ne comprends pas pour quelle raison, si le rab est bien dimensionné, chargé correctement avec une pompe adéquate
les rab avec du charbon ont l'air d'avoir plus la cote !!!!!
pour etre trés clair que reprochez vous à ce systeme avec BIOPELLET ? quelles sont les riisques ? pourquoi certains bacs peuvent l'utiliser et pas d'autres ?
Si Alain dit NITROBACTER est dans le coin peut il donner son avis ? vu que c'est un precurseur dans le domaine

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Si tu veux, nos anciens du récifal sont arrivés et restent à la conclusion que le bac idéal est un bac berlinois, de préférence bare bottom, avec un écumeur. Au fur et à mesure qu'on apprend (et qu'on se plante) on en vient à la même conclusion.
Sur CR, on a un peu le bac idéal avec celui de Régis, bac construit autour d'une stratégie. Le résultat n'a rien à envier aux bacs zéolithés ou avec d'autres techniques. Il y a la stratégie et toutes les connaissances et expériences autour.
Les vieux ont la réputation de ne pas trop changer d'idées et d'être rigides, donc c'est "cause toujours tu m'intéresses". Le problème de la toile, c'est qu'on ne se rend pas compte que ces vieux ne sont pas si vieux que cela, qu'ils s'intéressent à tout, tentent tout et parlent en connaissance de cause. A force de répéter, d'expliquer les mêmes choses et de ne pas être entendus, ils balancent des phrases à l'emporte-pièce, puis finissent par ne plus répondre et s'en aller.

3 pages avant, Florian a écrit :
"Le meilleur conseil c'est de ne pas commencer du tout. C'est un non sens de vouloir améliorer la qualité d'un milieu clos en augmentant l'activité hétérotrophe. Cette notion d'eutrophisation pourtant toute simple en biologie a vraiment du mal à s'imposer...."
Phrase pleine de bon sens, avec laquelle on peut ne pas être d'accord (et alors argumenter). Elle est tout simplement passée inaperçue.

Pour être plus concret, prenons un exemple (très c..., j'aime bien les trucs nuls car on s'en rappelle). Tu as un petit jardin avec 2 lapins en liberté et tu cultives des carottes. Tu en cultives même un peu trop. Tes 3 gamins aux joues orange (les carottes) veulent d'autres lapins et tu offres à chacun d'eux un couple de ces bestioles. Ce sera sympa, et il y a trop de carottes. Quelques mois après tu es l'heureux propriétaire de centaines de lapins et tu te rends compte que ça ne mange pas que des carottes. Le jardin ressemble à un poulailler !
Si tu mets un RAB, tu te retrouves avec des milliards de bactéries supplémentaires en.... quelques heures. C'est tellement petit que ça ne pose pas de problème ? Que nenni, un petit bloom bactérien et cela se voit à l'oeil nu. On imagine le nombre de bactéries qui se baladent dans l'eau. Un intestin d’homme adulte en contiendrait plus de 2,5 kg.
J'ai eu le triste privilège de voir mourir en 2 heures un de mes petits patients de 3 ans d'une méningite à méningocoques foudroyante (purpura fulminans). Un vrai film d'horreur, comme celui sur le virus Ebola ("Alerte" avec Dustin Hoffman). L'aspect de l'enfant changeait de minute en minute malgré la réanimation et les antibiotiques à fortes doses.
On ne manipule pas les virus et les bactéries comme un tournevis.

Le principe du RAB est de faire un support pour des millions ou des milliards de bactéries. Ces bactéries se reproduisent si elles ont de la nourriture et elles stoppent leur multiplication dès qu'elles manquent d'un élément. Dans nos bacs, le premier élément manquant (facteur limitant) est en principe le carbone puis l'azote. C'est pour cela qu'on en rajoute. Le RAB à charbon n'est qu'un support à bactéries et il faut rajouter ces éléments pour augmenter le nombre de bactéries. Le RAB à biopellets est un support de carbone et apporte le premier facteur limitant. C'est pour cela qu'avec de mauvaises connaissances et une mauvaise gestion du principe on aura plus facilement des pépins avec le RAB à BP. Le RAB à charbon aura cependant des capacités supérieures en raison de la structure poreuse du support.

Tu as 0,02 de PO4 (les valeurs en dessous de 0,10 sont très imprécises) et pas un SPS pour le moment. Personnellement, étant donné ce que tu veux faire de ton bac et les paramètres que tu as, tu gagnerais très fortement à te séparer du RAB et à essayer de maintenir de bons chiffres sans matériel surajouté, sinon tu auras toujours des carences (et des excès) en quelque chose : les lapins ne mangent pas que des carottes, et les bactéries pas que des PO4. On oublie également trop souvent que les bactéries consomment de l'O2 et que c'est un paramètre crucial à certains moments.
Bref, la maintenance et la beauté d'un bac ne se limitent pas au dosage des PO4.

Maintenant, j'ai toujours rêvé d'aller un peu plus loin dans nos connaissances sur le RAB en développant l'intérêt ou pas de provoquer une activité hétérotrophe supplémentaire dans nos bacs. Je reste un pro-RAB, mais pas dans la gestion des PO4, et ce serait bien de parler des autres possibilités, multiples et passionnantes, surtout qu'on a d'excellents biologistes sur le forum.

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bonjour

Si tu veux, nos anciens du récifal sont arrivés et restent à la conclusion que le bac idéal est un bac berlinois, de préférence bare bottom, avec un écumeur. Au fur et à mesure qu'on apprend (et qu'on se plante) on en vient à la même conclusion.
Sur CR, on a un peu le bac idéal avec celui de Régis :horreur: :horreur: :horreur: ..... ah mais oui mais c'est bien sûr ! Blups , quel sacré blagueur tout de même !
, bac construit autour d'une stratégie. Le résultat n'a rien à envier aux bacs zéolithés ou avec d'autres techniques. Il y a la stratégie et toutes les connaissances et expériences autour.
Les vieux ont la réputation de ne pas trop changer d'idées et d'être rigides là par contre je me reconnais bien :D
, donc c'est "cause toujours tu m'intéresses". Le problème de la toile, c'est qu'on ne se rend pas compte que ces vieux ne sont pas si vieux que cela, qu'ils s'intéressent à tout, tentent tout et parlent en connaissance de cause. A force de répéter, d'expliquer les mêmes choses et de ne pas être entendus, ils balancent des phrases à l'emporte-pièce, puis finissent par ne plus répondre et s'en aller.

3 pages avant, Florian a écrit :
"Le meilleur conseil c'est de ne pas commencer du tout. C'est un non sens de vouloir améliorer la qualité d'un milieu clos en augmentant l'activité hétérotrophe. Cette notion d'eutrophisation pourtant toute simple en biologie a vraiment du mal à s'imposer...."
Phrase pleine de bon sens, avec laquelle on peut ne pas être d'accord (et alors argumenter). Elle est tout simplement passée inaperçue.

Pour être plus concret, prenons un exemple (très c..., j'aime bien les trucs nuls car on s'en rappelle). Tu as un petit jardin avec 2 lapins en liberté et tu cultives des carottes. Tu en cultives même un peu trop. Tes 3 gamins aux joues orange (les carottes) veulent d'autres lapins et tu offres à chacun d'eux un couple de ces bestioles. Ce sera sympa, et il y a trop de carottes. Quelques mois après tu es l'heureux propriétaire de centaines de lapins et tu te rends compte que ça ne mange pas que des carottes. Le jardin ressemble à un poulailler !

et tu oublies les odeurs ! c'est exactement ce qu'a fait mon voisin, et il les as mis tout à coté de ma terrasse. Sympa, le voisin...

Si tu mets un RAB, tu te retrouves avec des milliards de bactéries supplémentaires en.... quelques heures. C'est tellement petit que ça ne pose pas de problème ? Que nenni, un petit bloom bactérien et cela se voit à l'oeil nu. On imagine le nombre de bactéries qui se baladent dans l'eau. Un intestin d’homme adulte en contiendrait plus de 2,5 kg.
J'ai eu le triste privilège de voir mourir en 2 heures un de mes petits patients de 3 ans d'une méningite à méningocoques foudroyante (purpura fulminans). Un vrai film d'horreur, comme celui sur le virus Ebola ("Alerte" avec Dustin Hoffman). L'aspect de l'enfant changeait de minute en minute malgré la réanimation et les antibiotiques à fortes doses.
On ne manipule pas les virus et les bactéries comme un tournevis.

Le principe du RAB est de faire un support pour des millions ou des milliards de bactéries. Ces bactéries se reproduisent si elles ont de la nourriture et elles stoppent leur multiplication dès qu'elles manquent d'un élément. Dans nos bacs, le premier élément manquant (facteur limitant) est en principe le carbone puis l'azote. C'est pour cela qu'on en rajoute. Le RAB à charbon n'est qu'un support à bactéries et il faut rajouter ces éléments pour augmenter le nombre de bactéries. Le RAB à biopellets est un support de carbone et apporte le premier facteur limitant. C'est pour cela qu'avec de mauvaises connaissances et une mauvaise gestion du principe on aura plus facilement des pépins avec le RAB à BP. Le RAB à charbon aura cependant des capacités supérieures en raison de la structure poreuse du support.

Tu as 0,02 de PO4 (les valeurs en dessous de 0,10 sont très imprécises) et pas un SPS pour le moment. Personnellement, étant donné ce que tu veux faire de ton bac et les paramètres que tu as, tu gagnerais très fortement à te séparer du RAB et à essayer de maintenir de bons chiffres sans matériel surajouté, sinon tu auras toujours des carences (et des excès) en quelque chose : les lapins ne mangent pas que des carottes, et les bactéries pas que des PO4. On oublie également trop souvent que les bactéries consomment de l'O2 et que c'est un paramètre crucial à certains moments.
Bref, la maintenance et la beauté d'un bac ne se limitent pas au dosage des PO4.


comment ne pas être d'accord avec le doc ?
J'ajouterais bien quelque chose, à discuter : je m'interroge sur l'émission de toxines par les bactéries mourrantes, et je me demande si ce n'est pas cela qui est responsable des nécroses de SPS qu'on enregistre de temps à autre, et des nécroses qui nous échappent totalement : ça nécrose dans le bac, et on peut faire tout ce qu'on veut ça nécrose (à des degrés divers), et puis un jour ça s'arrête (mais on n'y est pour rien) et puis un jour ça reprend ... ESt-ce absurde de penser que cela puisse être le résultat de modifications de la dynamique des populations de bactéries, avec notamment une hausse de la quanité de bactéries qui meurent ?




Maintenant, j'ai toujours rêvé d'aller un peu plus loin dans nos connaissances sur le RAB en développant l'intérêt ou pas de provoquer une activité hétérotrophe supplémentaire dans nos bacs. Je reste un pro-RAB, mais pas dans la gestion des PO4, et ce serait bien de parler des autres possibilités, multiples et passionnantes, surtout qu'on a d'excellents biologistes sur le forum.


Régis


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Merci pour cette mise au point tres instructive mais si le rab a ete crée il doit bien servir à quelque chose ?? ou alors il faut dire que c'est un systeme qui ne sert qu'a ammener des problémes
le soucis de ce type de reflexion c'est que rien n'est vraiment tres clair, une moitiée serait pour et l'autre contre (c'est bien Français tout ça) :zaime:
J'ai bien eu un bloom bacterien mais qui n'a duré que 2 jours la tout est OK moi aussi je prefere un bac avec juste un ecumeur ce que j'avais auparavant mais quand je consulte les differents forums on voit que tout le monde rajoute differents équipements et produits la preuve les pompes doseuses marche bien donc il faut bien rajouter, d'ailleurs les superbes bacs que l'on peux admirer sur CP fonctionnent avec des rajouts
et que va devenir mon filtre a lit fluidisé si j'arrete mon rab ???????? :mdr3:


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comment ne pas être d'accord avec le doc ?
J'ajouterais bien quelque chose, à discuter : je m'interroge sur l'émission de toxines par les bactéries mourrantes, et je me demande si ce n'est pas cela qui est responsable des nécroses de SPS qu'on enregistre de temps à autre, et des nécroses qui nous échappent totalement : ça nécrose dans le bac, et on peut faire tout ce qu'on veut ça nécrose (à des degrés divers), et puis un jour ça s'arrête (mais on n'y est pour rien) et puis un jour ça reprend ... ESt-ce absurde de penser que cela puisse être le résultat de modifications de la dynamique des populations de bactéries, avec notamment une hausse de la quanité de bactéries qui meurent ?






Régis


Ca c'est une question sympa, qui me donne une idée pour le prochain ABR. Sans allé jusqu'au toxine libéré par les bactéries mourante (c'est connu chez l'homme cas des intoxination si je ne me trompe). Cependant ont peu aussi évoquer des changement dans la composition de la flore associé au mucus des coraux. Flore que l'on sais être extrêmement diverse et quantitativement importante. Flore que l'on considère de plus en plus comme symbiotique (concepts de l'holobionte étendu), et qui varie en composition en fonction des caractéristique du milieu.
Ainsi une variation des condition environnemental pourrais conduire à des modification de cette flore et induire la domination d'une espèce ou groupe d'espèce qui pourrait conduire par exemple à ces nécrose. L'instalation d'un RAB pourrais largement influer sur cette flore et notamment sur les facteur régulateur des flore bactérienne tel que les bacteriovirus.

Non comme la dis Blups, les bactos c'est pas un jouet à prendre à la légère. Il faut vraiment avoir une vu d'ensemble de sont système biologique avant de tenter l’expérience
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Faire tourner le RAB en circuit fermé est je pense une très mauvaise idée, qui conduira au final au même phénomène que lors d'un colmatage du RAB, une mort rapide et massive des bactéries aérobies et un développement des bactos anaérobies avec toutes les productions toxiques qui les accompagnent tel que l'H2S (bien connu maintenant avec les histoires d'algues vertes en Bretagne). Maintenant, j'ai eu des retours dans le cas de phénomène identique ou tout s'est finalement bien passé. Le risque est ici plus pour les poissons que les coraux.



Je reviens un peu en arrière. J'avais proposé de sortir le RAB du bac en cas de bloom bactérien et de le faire tourner à part dans un autre milieu pour qu'il garde son efficacité immédiate en cas de réutilisation. Je m'étais mal exprimé et avais utilisé le terme de circuit fermé, d'où cette réponse de Trevaly. Je voudrais commenter cette réponse.
J'ai, il y a quelques mois, voulu démarrer isolément un RAB dans le but de mettre en route quelques jours plus tard un nouveau bac. L'idée était d'ensemencer rapidement ce nouveau bac pour gagner du temps et limiter la phase de démarrage avec la montée des nitrites.
J'avais pris un seau de sel vide, mis une quinzaine de litres d'eau de mer, un RAB au charbon et avais chargé le tout en bactéries vivantes et un peu de whisky. J'avais rajouté une pompe pour augmenter le brassage et l'aération. Finalement, par manque de temps, j'ai laissé tourner tout cela pendant une semaine et je me suis retrouvé avec une eau noirâtre et d'une puanteur sans nom.
Je suppose que le RAB est passé en mode anaérobie comme l'explique Trevaly, probablement par manque d'O2. Donc facteur limitant : O2. Je voudrais demander aux biolos de confirmer ou de contredire cette idée.
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Si la "puanteur sans nom" peut s'apparenter à l'odeur d'H2S (oeuf pourri), je crois avoir fait la même erreur il y a peu de temps.

Depuis le crash de mon grand bac, j'ai conservé une masse énorme de PV d'excellente qualité, que je ne parvenais pas à "tuer".

J'ai donc aéré mon décor en remplissant un fût de 120 litres de ces PV, avec une turbelle en surface refoulant au fond par un tuyau PVC, le tout relié au bac avec un turn over d'environ 20 l/h, provenant d'une dérivation d'un refuge. En passant, cela m'a permis de passer de 200l/650 de refuges à 320l/650.

La dérivation s'est obstruée et en quelques jours, s'est révélée par une puanteur sans nom... Avec un peu d'oxygénation, tout est rentré dans l'ordre, sauf mon CAF qui en a pris un coup. Donc effectivement le manque d'O2 peut avoir des conséquences dramatiques, surtout si on continue à apporter du C dans le RAB (ce qui sera forcément le cas avec des BP).

Bien que beaucoup plus encombrant qu'un RAB, mon "RAPV" fonctionne de la même manière, quoique je préfère voir le whisky dans mon verre que dans un réacteur :D .

A vrai dire, je ne vois pas comment on pourrait prétendre réguler l'activité bactérienne d'un RAB par les seuls ajouts de carbone.
En effet, les flux de nutriments libérés dans la colonne d'eau sont forcément fluctuants, alors qu'on peut estimer que le taux d'O2 est maintenu au max par l'écumeur.
Même à supposer que l'on puisse nourrir le bac en permanence et à toute petite dose (ce qui est loin d'être le cas avec nos 1 à 2 rations quotidiennes), les cycles digestifs des différents animaux ne seront pas prévisibles.

Si je parviens à me décider à démarrer un RAB, il devra, par prudence, être sous-dimensionné et sous-dosé en carbone.

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le soucis de ce type de reflexion c'est que rien n'est vraiment tres clair, une moitiée serait pour et l'autre contre (c'est bien Français tout ça) :zaime:

Meuuuu non ! N'oublions pas qu'il s'agit de biologie et de biochimie et que dans ces domaines les réponses tranchées et définitives sont impossibles faute de connaitre tous les éléments qui entrent en jeu. Tout peut bien sûr s'expliquer rationnellement mais les paramètres sont incroyablement nombreux et ce qui peut fonctionner (pendant combien de temps ?!) chez l'un n'est pas, loin s'en faut, reproductible à l'identique chez l'autre ;)
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le soucis de ce type de reflexion c'est que rien n'est vraiment tres clair, une moitiée serait pour et l'autre contre (c'est bien Français tout ça) :zaime:

Meuuuu non ! N'oublions pas qu'il s'agit de biologie et de biochimie et que dans ces domaines les réponses tranchées et définitives sont impossibles faute de connaitre tous les éléments qui entrent en jeu. Tout peut bien sûr s'expliquer rationnellement mais les paramètres sont incroyablement nombreux et ce qui peut fonctionner (pendant combien de temps ?!) chez l'un n'est pas, loin s'en faut, reproductible à l'identique chez l'autre ;)

Une part de feeling quoi !
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  • 1 moi plus tard...

Oui et non !
On conseille cette méthode pour éviter un bloom bactérien parfois à l'origine d'un plantage du bac. Et évidemment pour sortir les PO4 par l'écumeur.
Cependant, cela dépend aussi de l'apport de nutriments aux bactéries. SI par exemple, on a pour nourrir un milliard de bactéries, le fait d'en enlever 500 millions via l'écumeur permettra aux bactéries restantes de se multiplier plus vite pour recréer le pool, jusqu'au premier facteur limitant. Avec cette méthode, on aura aussi plus facilement des carences, les bactéries ne se nourrissant pas que des paramètres qui nous dérangent. Donc également risque de plantage du bac.

C'est donc très complexe, et ce d'autant plus si on joue sur 2 facteurs (carbone et azote) au lieu d'un (carbone).

Finalement, l'intérêt principal du RAB, fabriquer du bactérioplancton, passe le plus souvent à la trappe, et on vit dangereusement en utilisant le RAB comme un traitement pour baisser les phosphates alors qu'on a des tas d'autres moyens pour les gérer, à commencer par une maintenance du bac raisonnée. On ne saurait que le déconseiller à ceux qui n'en ont pas compris le fonctionnement et l'utilité.
Je reste cependant un fervent partisan de cette méthode.

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Oui et non !
On conseille cette méthode pour éviter un bloom bactérien parfois à l'origine d'un plantage du bac. Et évidemment pour sortir les PO4 par l'écumeur.
Cependant, cela dépend aussi de l'apport de nutriments aux bactéries. SI par exemple, on a pour nourrir un milliard de bactéries, le fait d'en enlever 500 millions via l'écumeur permettra aux bactéries restantes de se multiplier plus vite pour recréer le pool, jusqu'au premier facteur limitant. Avec cette méthode, on aura aussi plus facilement des carences, les bactéries ne se nourrissant pas que des paramètres qui nous dérangent. Donc également risque de plantage du bac.

C'est donc très complexe, et ce d'autant plus si on joue sur 2 facteurs (carbone et azote) au lieu d'un (carbone).

Finalement, l'intérêt principal du RAB, fabriquer du bactérioplancton, passe le plus souvent à la trappe, et on vit dangereusement en utilisant le RAB comme un traitement pour baisser les phosphates alors qu'on a des tas d'autres moyens pour les gérer, à commencer par une maintenance du bac raisonnée. On ne saurait que le déconseiller à ceux qui n'en ont pas compris le fonctionnement et l'utilité.
Je reste cependant un fervent partisan de cette méthode.

Salut Blups,
quel retour positif ou négatif as tu heu depuis que tu a mis cette méthode en route ?
et depuis quand les utilises tu ?
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  • 10 mois plus tard...

et un bac mixte tu le définis dans quelle catégorie ? ;)

On en revient toujours à un problème de densité de population dans un milieu clos et restreint quelque soit le volume d'eau.
Certains sont prêt à tricher en rajoutant à l'espace de vie, le volume de leur bac technique.
Cela en dit long sur la façon de biaiser la réalité, peut-être un moyen de se voiler la face pour avoir bonne conscience ou justifier ce qui n'est pour le moment que des choix que l'on veut raisonner.

Le problème majeur est que l'aquariophilie est une passion et comme toutes passions, la notion de raisonnable n'a pas vraiment sa place au fil du temps.

La raison devrait pourtant l'emporter.
Ce n'est pas comme un loisir matériel où dans le pire des cas, on revend si l'on a vu trop grand.
Les responsabilités ne sont pas les mêmes entre du matériel et du vivant.
On s'engage vis à vis du vivant.
On consomme du matériel.
Seulement la notion de raisonnable ne semble pas avoir la même définition ou signification d'un individu à l'autre.

Il faut, semble t-il, devoir aller à la catastrophe pour revenir à la raison.

Le rajout de matériel n'est que pansement .
Le matériel ne fera rien de plus que ce pourquoi il est prévu.
Il rassure.
Il trompe aussi.

La pensée du soir
du mythomane pragmatique.
Oh, encore un paradoxe ! :horreur:

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  • 3 semaines plus tard...

Bonjour,

est il encore possible d'arrêter un RAB à biopellet d'un coup 7 jours après sa mise en route ?

Je m'explique, j'ai fait mon transfert il y a un mois.
J'ai mes PO4 et NO3 qui sont montés assez rapidement (0,03 et 25 ppm).

Mais depuis quelques jours, j'ai plusieurs coraux qui font la gueule et qui partent en lambeaux dont mon superbe stylophora. Les boules !!!

Je pense que la "jeunesse" de mon bac est inadaptée à la mise en route du RAB.

Merci de votre aide.

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Aïe !
On peut effectivement douter de l'intérêt des Biopellets (ou de tous types de RAB) pour des taux de PO4 et NO3 finalement très acceptables, surtout après un transfert ?!
Quels sont tes taux actuels en PO4 et NO3 ?
Considérant qu'il y a "urgence" si tu es en train de perdre tes coraux, entre deux maux choisir le moindre, et j'opterai donc pour le retrait du RAB. Attends tout de même d'autres avis à l'échelle de la journée ;)

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PO4 : 0,03
NO3 : 25
Tests effectués avec Salifert.

J'ai ce matin changé de pompe. J'avais un Eheim Compact (100l/h) et je l'ai remplacé par une Eheim Compact + 2000 (2000l/h).
J'ai également mis la sortie du RAB au niveau de la remontée alors qu'auparavant,la sortie se trouvait au niveau de l'écumeur.

J'étais sous BP dans mon Red Sea mais aucun problème.
La différence est que là c'est un bac "jeune".

J'ai des coraux qui blanchissent à partir du pieds mais déjà avant la mise en route des BP.
C'est surtout le Stylophora qui m'inquiète mais aucun moyen de certifier que les BP sont à l'origine du problème.

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J'ai des coraux qui blanchissent à partir du pieds mais déjà avant la mise en route des BP.
C'est surtout le Stylophora qui m'inquiète mais aucun moyen de certifier que les BP sont à l'origine du problème.

Effectivement, cela pourrait changer le donne. Il vaudrait mieux que tu reposes ces questions sur le fil de présentation de ton bac http://www.cap-recifal.com/topic-3013-le-reef-de-sf2179 .
Les intervenants auraient donc beaucoup plus d'éléments à disposition pour tenter de se faire une idée du problème ;)
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