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Présentation de mon bac... nouveau départ ! - Percula


percula

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Bonjour à tous,

 

Tout d’abord, je suis désolé de la longueur de ce post, mais j’ai préféré y insérer le maximum d’informations, afin que vous appréhendiez du mieux possible ma problématique.

 

Inscrit début novembre 2010 après le lancement de Cap Récifal, et ayant mis mon bac en eau seulement en février 2012, je n’avais qu’une trentaine de post à mon actif. Ce qui ne m’empêchait pas, et encore à l’heure actuelle, de fréquenter le site très régulièrement, sans être connecté sous mon pseudo.

 

Ce bac (et ses équipements) décrit à la fin du post, est resté en eau avec les pierres vivantes, sans l’introduction d’animaux, durant une année. D’une part, ma charge de travail ne me permettait pas d’être raisonnablement disponible pour une telle introduction et la maintenance plus délicate en résultant ; d’autre part, le bac contenait déjà de merveilleux animaux que je pouvais observer, arrivés avec les pierres vivantes, et qui déjà me réjouissaient (un moyen de compenser en réalité) : un couple de crevettes pistolet de 3 cm environ et de livrée verdâtre, sortant très rarement de sa grotte, des crabes, dont un superbe Paractaea monodi, qui a décimé toutes mes sabelles, ainsi que ma Stomatella et ma petite limace non identifiée ; bref, un ange ce crabe, qui d’ailleurs depuis a rejoint les cieux. Comme il en a été des deux Eunices que j’avais également. Je ne parles pas bien sûr de la microfaune (copépodes, etc.) présente et égayant ce petit écosystème.

 

C’est en réalité ce manque de disponibilité alliée à la présence de ces prédateurs, puis un souci de santé, qui m’ont amené à reculer l’introduction de poissons et d’invertébrés quels qu’ils soient. Et j’ai mis des mois avant de les attraper. Identifiés, je ne voulais peupler le bac, pour ensuite intervenir afin de chasser le Paractaea monodi et les Eunices, en sachant que j’aurais à bouger les pierres vivantes, que je stresserais les animaux, etc. Et j’ai de la patience…

 

Le bac le 5 février 2012, lors du lancement, sous l'éclairage provisoire de deux tubes T5 de 24W ATI (15000° K et 22000°K)

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Le bac le 6 mai 2013, après l'introduction des poissons et crustacés, sous l'éclairage provisoire d'une rampe LED Lumivie 11W 10000°K

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Le bac le 6 février 2014 sous l'éclairage de la rampe Maxspect Razor 120W 16000°K (3 photos)

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En décembre 2012, j’attrapais le crabe Paractaea monodi, aux environs de minuit, alors qu’il était dans un angle du bac. Je l’ai tétanisé avec une lampe, il n’osait plus bouger, et l’ai attrapé simplement à l’épuisette, alors que j’avais durant des mois posé mille et un pièges différents afin de le capturer. Quelques semaines plus tard, n’arrivant pas à piéger les Eunices, en utilisant diverses méthodes éprouvées par d’autres, et ne souhaitant pas casser mes deux plus grosses et belles pierres, lesquelles avaient des coraux poussant naturellement, je tentais une méthode que je venais de lire sur le Net : sortir la pierre où se trouve l’Eunice, et injecter dans le trou où le vers se terre de l’eau osmosée. Je fit deux injections de 5 ml chacune avec une seringue, et l’Eunice sortit immédiatement par sa « sortie de secours ». La méthode fuit reproduite avec le même succès sur l’autre vers, dans l’autre pierre. Tous deux furent capturés en moins de 10 secondes chacun. Ils mesuraient quelque 10 cm avec un diamètre de 0,5 cm, environ. Mais ils étaient capables de sortir de leur grotte à une vitesse prodigieuse, afin de capturer par exemple un Nassarius coronatus passant à 4 cm de leur pierre, et de le ramener aussi vite vers leur habitat. Impossible d’ailleurs de voir le vers en lui-même sortir, attraper l’escargot et rentrer ; tout cela se déroulant trop vite. Il fallait déduire cette capture du mouvement inattendue et tout aussi rapide de l’escargot sur un axe de 90° à celui de son déplacement. Heureusement, le Nassarius coronatus et sa coquille ne pouvant être introduits dans l’anfractuosité de l’Eunice, trop étroite, il restait au pied de la pierre après que cette coquille ait fortement claqué contre cette dernière. Je vis un autre jour ce même vers tenter d’attraper un autre Nassarius coronatus, en s’en approchant lentement par l’arrière, puis à 2 cm de l’escargot, en se jetant dessus ; heureusement, il le manqua très légèrement, et ses mandibules se refermèrent sans la proie, non sans se faire entendre : un claquement similaire, quoique plus sourd, à celui des crevettes pistolet ; très impressionnant, lorsque l’on considère de surcroît la taille du vers, qui peut atteindre une trentaine de centimètres. Vers capable de casser avec ses fameuses mandibules des morceaux de pierres vivantes, afin de camoufler sa grotte.

 

Le crabe Paractaea monodi

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Les deux Eunices

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Les captures des trois prédateurs effectuées(1), enfin, il me restait alors à introduire, fin décembre 2012, mon sable, puis en février 2013 les premiers animaux vivants : escargots Astrea sp étoilés, Nassarius coronatus, Cerithium litteratium, et Astrea tecta, une ophiure Ophiolepsis superba, une Lysmata debellius, et, chose peu courante dans l’univers récifal, un couple d’Amphiprion ocellaris. Un Clibanarius tricolor étant arrivé d’ailleurs en lieu et place d’un Cerithium litteratium. Pourraient ensuite venir un renfort de détritivores, puis seulement après, des coraux majoritairement mous. J’y allais progressivement pour éviter une hausse de la pollution et permettre au système de s’adapter et de trouver un équilibre.

 

Mais c’était sans compter sur un nouvel adversaire : les fameuses, et très appréciées des récifalistes, cyanobactéries ! Elles sont apparues subrepticement, superficiellement et très légèrement sur le sable, après l’introduction de ce dernier, sans que je les identifie immédiatement. J’ai alors durant des mois tenté de lutter « naturellement » contre elles, en changeant l’eau, puis en augmentant ou réduisant les fréquences de son changement, en les siphonnant au maximum, en modifiant le brassage, en nourrissant plus, puis en alimentant moins, en enlevant la ouate avant de la remettre, etc., toutes ces modifications de la maintenance variant sur une, deux semaines, voire plus, le temps de constater d’éventuels effets, et surtout de ne pas déséquilibrer le bac trop souvent. Mais elles réapparaissaient toujours, soit au bout de quelques jours, soit au bout de deux semaines dans le meilleur des cas.

 

J’ai alors décidé le 13 janvier 2014, onze mois après leur apparition, de les traiter au Mycosidol : ce fût radical ! Les cyanobactéries avaient totalement disparues, si ce n’est celles qui étaient « mortes » et encore présentes en faible nombre sur le bas de deux ou trois pierres vivantes. Celles-ci furent grandement et du mieux possible nettoyées, avec un fort brassage, une filtration sur ouate et des changements d’eau. J’avais enfin la paix, et introduisit des coraux. Mais le 29 janvier, je doutais de leur réapparition sur le sable, accompagnées d’algues vertes/brunes, d’un genre différent, sur les vitres et sur les pierres vivantes Convaincu ensuite de leur nouvelle présence, colonisant le sable, j’ai réalisé un second traitement au Mycosidol le 3 février. Les cyanobactéries ont été fortement réduites voire a priori annihilées. Mais les algues vertes/brunes demeurent toujours, comme quelques traces marrons sur le sable, alors qu’à l’occasion du premier traitement, ce sable était redevenu blanc. Mais ces traces ne constituent pas un tapis épais, caractéristique des cyanobactéries.

 

Les algues vertes/brunes apparues, et les probables cyanobactéries réapparues, au début de février 2014

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Le 30 janvier, nourrissant les animaux de quelques pincées de granulés (JBL Maripearls Premium), je basculais involontairement la boite et déversais dans l’aquarium l’équivalent de 3 à 6 mois de nourriture sous forme granulaire. Heureusement ces granulés se rassemblaient très majoritairement en deux endroits, sous l’effet des mouvements circulaires du brassage, me permettant d’en siphonner au moins 80 à 90%, le soir même, puis le lendemain matin.

 

Les paramètres caractéristiques de la pollution donnaient les résultats suivants :

 - le 1er février : NO2 = 0 mg/l - NO3 = 0,75 mg/l - PO4 = 0 mg/l

 - le 8 février : NO2 = 0,01 mg/l - NO3 = 1,5 mg/l - PO4 = 0 mg/l

 

Enfin, réalisant le 6 février mes tests de densité (Thermo-Densimètre JBL), de Calcium (Salifert) et de Magnésium (Salifert), je constatais effrayé les résultats suivants :

 - Densité : ≥ 1030

 - Calcium : ≥ 500 mg/l

 - Magnésium : ≥ 1500 mg/l

 

Je réfléchis, reprenais les anciennes mesures et recherchais entre celle-ci et les dernières ce qui pouvait justifier cette énorme dérive. Et j’en trouvais l’origine : ma densité étant un peu faible (1022,5), je décidais d’accroître la proportion de sel dans mon eau osmosée à l’occasion des changements. Le taux accru en lui-même était acceptable, calculé, et je devais changer 36 litres avec cette proportion plus élevée de sel. Cela fut fait en deux fois le 11 janvier. Le 13 janvier, avant le premier traitement au Mycosidol, je souhaitais faire un autre renouvellement d’eau de 36 litres. Mais, pour quelle raison, à cette occasion, la tête ailleurs, je conservais la même proportion élevée de sel : un réflexe de Pavlov peut-être ?

 

Entre le 6 février à 18H30 et le 7 février à 13H30, j’ai ramené par pallier la densité de 1030 à 1025.

 

Le 8 février l’ensemble des tests sont les suivants :

 - Densité : 1025 mg/l à 17h00

 - Calcium : 440 mg/l à 17h25

 - Magnésium : 1390 mg/l à 17h50

 - KH : 5 à 17h00

 - NO2 : 0,01 mg/l à 16h30

 - NO3 : 1,5 mg/l à 16h40

 - PO4 : 0 mg/l à 16h50

 - pH : 7,99 à 17h30

 - T° : 25,8°C à 17h30

 

Depuis ces six derniers mois, le pH fluctuait entre 7,82 et 8,24 la journée, soir ou matin, le calcium entre 360/435, le magnésium entre 1230/1390 le KH entre 5/8, les NO2 NO3 et PO4 étaient nuls ou totalement négligeables, et la densité aux environs de 1022/1023 en moyenne.

 

J’ai également réduit depuis le 7 février la lumière banche de la rampe, de sorte à ralentir si possible le développement des algues et même de l’endiguer, et augmenter la période l’intensité de l’éclairage bleu sur toute la journée.

 

La durée d’éclairage est de 15h00 par jour, incluant les périodes de « lever » et de « coucher », avec un éclairage augmentant et diminuant progressivement.

 

Le Sinularia dura, l’hypothétique Sinularia polydactyla les Ricordea florida se portent bien. Le Sinularia polydactyla ayant mué durant quinze jours et montrant une belle croissance, comme les Ricordea florida qui ont augmenté leur taille. Le Sarcophyton était bien ouvert au départ, comme ses polypes à reflet vert, mais il ne cesse finalement de muer sans grandir. Les coraux qui ont poussé sur les pierres vivantes croissent, et se portent toujours très bien.

Le Caulastrea bleu a fait deux têtes ; le vert (plutôt vert/marron/jaunâtre d’ailleurs) n’est pas aussi radieux, n’a fait aucune pousse, mais son plus gros polype grandit.

 

En revanche, mes Zoanthus sont fermés depuis près de deux semaines.

 

Une vue globale des coraux le 6 février 2014

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Voilà, après cette longue description, qui me semblait à la fois nécessaire pour présenter le bac, son évolution, ses péripéties, mais aussi les prédateurs et certaines techniques de capture, il me reste à en donner les détails techniques :

 - Cuve principal : 150 litres net (160 litres avec le volume de la surverse)

 - Compartiment technique de la cuve annexe : 31 litres

 - Compartiment de remontée de la cuve annexe : 7 litres (capacité 10 litres)

 - Réserve d’eau osmosée de la cuve annexe : 38 litres

 - Eclairage : Rampe Maxspect Razor 120W 16000°K

 - Brassage : 1 Tunze Nanostream 6045 (1500 à 4500 l/h), 1 Tunze Nanostream 6015 (1800 l/h), 2 Aquarium Systems Newave 2000 (2200 l/h), soit un flux de 7700 l/h à 10700 l/h selon le réglage de la Nanostream 6045. Ce qui peut varier de 48 à 66 fois le volume du bac.

 - Ecumeur : Tunze 9002

 - Pompe de remontée : Aquarium Systems New Jet NJ1700

 - Osmolateur : Tunze Osmolator 3155

 - RAH Neo3+++ : En cours d'installation

 - Armoire électrique intégrée dans le meuble et protégée des éventuelles projections d’eau

 - Pierres vivantes : 11 kg en provenance d’Indonésie et acquises chez All Marine (très bonne qualité)

 - Sable : Aragamax Aragonite Sugar-Sized (13,63 kg)

 - Sels : Aquarium Systems Instant Ocean classique ou Instant Ocean Reef Crystal

 - Renouvellement d’eau : 10% par mois environ

 

Maintenant, les options que je considère s’offrir à moi, sont les suivantes :

 1. J’enlève la première couche de sable sur 5 mm, je nettoie les pierres vivantes, les vitres, etc.

 2. J’enlève tout le sable, je nettoie les pierres vivantes, les vitres, etc.

 3. J’enlève tout le sable, je nettoie les pierres vivantes, les vitres, etc., je réalise un changement d’eau complet en plusieurs étapes, tous volumes confondus, y compris donc le volume de la cuve technique.

 4. Je redémarre le bac, les pierres vivantes et les animaux étant placés durant quelques jours dans la cuve technique qui peut les accueillir sans grand confort, mais cela ira. Les variantes suivantes s’offre ensuite à moi :

   4.1 Je mets un sable coquillier moins fin (le mien « vole » dans l’aquarium trop facilement, et se retrouve siphonner généralement avant les déchets et sédiments) ;

   4.2 Je ne remets pas de sable.

 

J’avoue privilégier la solution n° 4.1.

 

Je sais que cette variante risque d’ouvrir un débat entre les amis du sable et les amis du verre !

 

Enfin, accessoirement, je pense que deux Nassarius coronatus ont pondu hier soir sur deux vitres. Ils sont restés très longtemps au même endroits, et j’y ai constaté ce matin la présence de plus d’une centaine voire de petits « points blancs », lesquels à la loupe semblent être des œufs. En voici une photo prise en macro, mais avec un appareil non sophistiqué, ayant un grossissement moindre que ma loupe.

 

Suspicion d'une des deux pontes des Nassarius coronatus

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Merci à ceux qui auront pris le temps de lire ce post, et le cas échéant de le commenter et de me faire part de leurs avis.

 

Didier

 

(1) J’ai eu la confirmation dernièrement de la présence de deux rejetons d’Eunices. Ces derniers étant en mesure a priori de se reproduire dès qu’ils mesurent 10 cm environ. Pour le moment, les deux vers font 3 à 4 cm de long, pour 0,2 cm de diamètre. La chasse est donc encore ouverte !

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Merci Percula pour cette présentation détaillée et plus qu'utile ;)

 

 

Je sais que cette variante risque d’ouvrir un débat entre les amis du sable et les amis du verre !

Tss, tss, il s'agit en fait d'un faux-débat que nous prenons plaisir à entretenir (surtout Piquepique qui est un provocateur fini et ne connait rien aux joies du bare-bottom, le pauvre :D ).

Je sais bien que c'est un lieu commun mais qu'il s'agisse de cyano ou autres, l'explosion d'algues indésirables provient souvent des carences ou des excès de tels ou tels éléments et sur la base desquels elles font "leur nid"... Parfois au préjudice des invertébrés du bac alors que d'autres fois elles apparaissent plutôt comme le marqueur potentiel de "leur mauvais état de santé" lorsqu'elles sont en mesure de prélever ce qu'eux ne prélèvent plus.

Dans le cas présent, peu ou pas de NO2, NO3, PO4, mais une salinité très élevée qui a dû bien plus gêner les consommateurs invertébrés que les Cyano...

Aujourd'hui, l'excès pourrait venir d'une photopériode beaucoup trop longue, potentiellement préjudiciable à moyen terme pour les coraux mais pas du tout pour les algues.

Autre point à propos des changements d'eau réguliers entrainant de forts apports en divers oligo-éléments (dont nos sels sont bien trop riches !) alors qu'il y a finalement bien peu de consommateurs.

Je n'ai, pour ma part, pas d'autres idées dans l'immédiat ;)

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Bonjour,

 

Oui, je sais que ce faux-débat relève bien plus de la taquinerie entre des amis, que d'une véritable opposition de thèses. Mon propos relevait du clin d'œil ;-)

Y aurait-il d'ailleurs une thèse plus vraie qu'une autre. Je pense que nombre d'autres paramètres que le sable influencent l'équilibre du bac, et rendent difficile toutes conclusions.

 

En substance, si je me fonde sur ton analyse (autant que tu puisses au vu des éléments en faire une, et que je sais être une simple piste), le fait que la densité soit revenue à un niveau normal, et que la photopériode serait réduite à 10 heures par exemple, pourraient conduire à améliorer l'équilibre du bac (et je dis bien pourraient...).

 

Comme il est difficile de savoir s'il y a excès ou carence d'un ou plusieurs éléments, n'est-il pas envisageable de faire un changement d'eau complet, soit très rapidement, soit progressivement sur quelques jours ?

 

Je précise qu'à l'exception des algues vertes/brunes, les cyanobactéries sont apparues il y a un an. Après une lutte par des moyens non chimiques, j'ai traité au Mycosidol il y a près d'un mois. Les cyanobactéries disparurent comme je j'ai signalé, mais il est vrai que les algues vertes/brunes apparurent alors et proliférèrent : elles bénéficiaient peut-être, comme tu le disais, de la disparition des cyanobactéries pour « faire leur nid » !

 

Dans tous les cas, je  te remercie pour ta contribution.

 

Didier

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Je te fais de très beaux clichés demain matin ; enfin, les plus beaux que je puisse faire ! Damien n'a pas mis d'option permettant de joindre, en sus de photos, des échantillons, pour analyse ? Tu pourrais le briefer pour le code informatique. ;)  Le tout associé à une imprimante 3D végétale.

 

J'ai revu la photopériode ce soir, et j'ai inséré une poche de charbon actif Grotech dans le compartiment de remontée. Sans passage forcée de l'eau par la poche, je pense la laisser au moins deux ou trois semaines.

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Salut à toi, Percula, et bienvenue parmi nous!

 

Comme tu le constates, les sableux sont persécutés en ces lieux, mais nous résistons, impassibles.  :D

 

Dis-donc, quelle description, avec moultes détails!

Finalement, ce que je retiens de tout ça, ce sont:

- 2 traitements à l'antibiotique

- Un bac peu peuplé

- Un brassage à décorner les bœufs pour 150 litres

 

Bon, je suis un peu direct :D, mais dur dur d'atteindre un équilibre dans ces conditions...!

 

A ta place, je ferais les choses suivantes:

- Diminution du brassage

- Achat de quelques petits Pvs neuves ou de produits Daphbio pour introduire de la microfaune qui a certainement disparu après les traitements antibiotiques.

- Test de l'eau utilisée pour la compensation de l'évaporation et les changements d'eau

- Introduction d'une bonne dose de coraux résistants, pour que "les choses s'installent".

Éventuellement quelques algues faciles à retirer par la suite (Caulerpa prolifera par ex.) pour concurrencer les algues actuellement présentes.

 

questions subsidiaires:

Les vers font-ils des galeries dans le sable?

La rampe Led tourne-t-elle à fond?

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Bonsoir Piquepique,

 

S'agissant des détails de ma description, j'ai pensé, outre la problématique, la maintenance et la technique du bac, que mes expériences avec le crabe et les Eunices, assez romancées et précises, pourraient servir la communauté du site. Mais j'ai bien compris que ni toi, ni Dompail, n'aviez envisagé ma description détaillés comme une critique ;)

 

Je suis entièrement d'accord avec toi pour le brassage. Je ne sais pas comment j'avais effectué mon calcul initial, mais j'arrivais à 22 fois le volume du bac. Or, il n'en est rien, comme je l'ai écrit plus haut : le brassage est de l'ordre de 48 à 66 fois le volume du bac lorsque les pompes sont toutes en fonctionnement, et que la Nanostream 6045 est au plus haut de son flux (réglable manuellement). J'ai été effrayé aussi lorsque j'ai vu cela !

 

L'eau osmosée est obtenue après une filtration à 4 étages : filtre à sédiment 10 microns, filtre charbon, membrane, et cartouche dé-ionisante. Elle est en régulièrement testée durant le remplissage du bidon de 20 litres avec un conductimètre HM Digital. Elle sort à 0 ppm (convertie) au début, puis la résine dé-ionisante sature assez rapidement (l'eau est très, très dure à Reims), et je ne vais pas au-delà de 5 à 7 ppm. Je n'obtiens le zéro ppm absolue que durant les 40 à 60 premiers litres. Mais je n'ai jamais réalisé d'autres tests, tel que le KH notamment.

 

A la suite des deux traitements au Mycosidol, j'ai observé la même microfaune, et j'ai même vu réapparaître certains copépodes dont la colonie avait décliné, et croître très fortement le nombre de vers polychètes Eurythoe sp. Mais comme ces organismes sont incontournables pour l'équilibre et la santé du bac, et qu'ils sont très attrayant (si, je vous assure !), je pourrais faire en sorte de les augmenter, mais aussi et surtout de les diversifier.

 

J'ai une pierre vivante bien fournie en Caulerpa profifera et racemosa, et des algues calcaires.

 

Les vers, dans mon bac bien sûr, ne vivent pas à ma connaissance dans le sable, mais dans les anfractuosités des pierres vivantes. Ce sont quasi exclusivement des Eurythoe sp.

 

L'intensité et la période d'éclairage étaient les suivantes :

 - de 7h00 à 8h00 : le bleu passait de 0% à 20%, et le blanc de 0% à 5%

 - de 8h00 à 11h00 : le bleu passait de 20% à 100%, et le blanc de 5% à 40%

 - de 11h00 à 14h00 : le bleu restait à 100%, et le blanc passait de 40% à 80%

 - de 14h00 à 18h00 : le bleu restait à 100%, et le blanc restait à 80%

 - de 18h00 à 22h00 : le bleu passait de 100% à 0%, et le blanc de 80% à 0%

 

Enfin, j'ai pris note pour la diminution du brassage, le peuplement du bac, et notamment l'introduction de coraux mous résistants. De toute façon, ces derniers me plaisent, et j'apprécierais qu'ils fassent de petites colonies.

 

Et, le sable, je pense que je m'en passerais difficilement. Mais en toute hypothèse, je vais retirer l'Aragamax Aragonite Sugar-Sized. trop fin, il a deux inconvénients : il vole trop facilement dans l'aquarium, et je pense qu'il n'est pas propice à l'accueil des vers et autres animalcules.

 

Didier

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Salut

 

Re :bienvenue  et merci pour ce récit fort plaisant et très détaillé. Et quelle patience et ténacité !!!

 

Tu te doute bien que la solution 4.2 est pour moi une bonne solution ou tout du moins au début.

Je rejoins mes collègues concernant l'utilisation du mycosicol qui a dû provoquer un bouleversement au niveau bactérien.

 

Je partirais sur l'introduction d'une ou deux grosses pierres vivantes pour favoriser la filtration biologique quite à la mettre dans la zone technique en cas de visiteurs indésirables.

 

Si il n'y a pas de sable, personnellement, le brassage ne me choque pas si il est bien orienté.

 

olivier

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Et, le sable, je pense que je m'en passerais difficilement. Mais en toute hypothèse, je vais retirer l'Aragamax Aragonite Sugar-Sized. trop fin, il a deux inconvénients : il vole trop facilement dans l'aquarium, et je pense qu'il n'est pas propice à l'accueil des vers et autres animalcules.

 

 

Faux problème:

si tu adaptes ton brassage, le sable ne volera plus.

En théorie, tu pourrais brasser autant mais avec des pompes moins puissantes, et le sable resterait en place.

 

Quant à la granulométrie, plus c'est fin, plus il y a de microfaune.

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Bonjour à vous, et merci,

 

Bien, je retiens assurément le coup portée à l'équilibre bactérien par les deux traitements au Mycosidol. Il est vrai que je vois toujours autant de microfaune et de vers, mais plus difficilement les bactéries, et pour cause ! Je pense en effet qu'il n'y a pas de coïncidence entre le traitement et l'apparition des algues, ainsi que des cyanobactéries : cela est sûr depuis hier soir. Elles sont revenues malgré deux traitements à un mois d'intervalle.

 

Le bac est déséquilibré. Je vais donc voir pour l'introduction de pierres vivantes en faisant un saut chez All Marine.

 

Je vais réfléchir pour le sable, pour voir si j'en remet ou non, et dans l'affirmative, quelle granulométrie j'utilise. J'avoue que le sable de corail ou coquiller me plaisent bien. Et j'adapterai le brassage en conséquence.

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Hello et bienvenu ici  :)

Avec un sable (mix aragonite- sable de corail peut être intéressent) de 1-2mm de granulométrie tu ne seras pas embêté par le brassage, jusqu'à un certain point bien sur. Ca sur 2-3 cm d'épaisseur ça me semble parfait.

 

Je trouve que le sable est un réel + pour la microfaune et le support bactérien. Bon je suis peut être pas très objectif vu que j'ai 20cm de sable  :D  

@+

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Salut,

 

Oui, merci, ce mélange est aussi une option à laquelle je réfléchis. Le sable reste un bon support pour les bactéries et la microfaune, mais d'aucuns estiment que c'est aussi un piège à phosphate voire à sulfate...

 

Je veux du sable que pour l'aspect esthétique. J'ai actuellement 2 à 3 cm.

 

Tu es de Reims ? Moi également.

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Bonjour Percula

 

J'ai réussi à régler ce problème en mettant tout les soirs un sucre dans la décante(certain mettent de la vodka) mais je ne veut pas en faire des alcooliques. :hihi

Mon bac est un read sea max 650 et ce traitement n'a pas l'air de les gêner bien au contraire,mes paramètres sont au vert et ne change quasiment pas d'une semaine à l'autre.

Je vais bientôt mettre des photos dés que j'en trouve le temps.

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Bonsoir,

 

A la demande de Dompail, j'ai pris de nouvelles photos de mes algues vertes/brunes, plus nettes et avec une meilleure définition. Elles permettront peut-être de mieux déterminer de quel type d'algues il s'agit.

 

Photo n° 1

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Photo n° 2

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Photo n° 3

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Photo n° 4

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Je profite aussi de ce post pour mettre une autre photo, plus nette également, de ce que je pense être des œufs de Nassarius coronatus. J'en ai sur deux faces du bac.

 

Suspicion de ponte de Nassarius coronatus

post-155-0-88519300-1392144245_thumb.jpg

 

 

Merci holleville pour ta contribution. Pour le moment toutefois, au regard du déséquilibre bactérien, suite à l'introduction de l'antibiotique Mycosidol, je ne prendrais pas le risque d'apporter une source de carbone qui pourrait être mal dosée, et « source » d'un déséquilibre d'une autre nature. J'ai pu lire ce que la méthode dite Vodka, ou celles assimilées, avaient pu engendrer parfois dans certains bacs, soit lors de sa mise en œuvre, soit lors de son arrêt. Et j'ai le souvenir d'une interview d'Alain Tortey (nitrobacter) dans un numéro d'Océan Passion On The Road, où il rappelait la nécessité de manier ladite méthode avec grande précaution, plutôt réservée à des récifalistes aguerris, ce que je ne suis pas... ;)

 

Didier

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Salut,

 

Je pense que c'est de la Bryopsis car sur la deuxième photo on voit bien la forme de plumeau (Bryopsis plumosa ?). Toujours compliqué de s'en débarrasser car il n'existe que peu d'auxiliaire (oursin ?). Bien sûr, il y a toujours la qualité de l'eau à vérifier mais c'est une algue qui peu pousser dans des eaux propres. Sinon, tu peux essayer, de jouer sur la compétition avec elle même en essayant de la cultiver dans un refuge, un filtre à algues...

 

olivier

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Bonjour Olivier,

 

Merci. Je vais donc tenter de la mettre en concurrence avec elle-même comme tu le mentionnes. Peut-être aussi que la compétition pourrait venir d'une reprise de mes Caulerpa prolifera et racemosa. Je n'ai pas la possibilité, à mon grand regret, d'installer un refuge.

 

Je pourrais peut-être en réaliser un pseudo dans le compartiment technique. Le souci est que, situé à côté de la réserve d'eau osmosée, l'éclairage de ce pseudo refuge pourrait favoriser le développement de bactéries ou autres souches quelconques dans cette réserve. Je ne sais pas !

 

A défaut, je pourrais peut-être imaginé laisser la Bryopsis se développer sur une pierre, dans le bac, en espérant que la compétition joue également, et qu'elle ne poursuivre pas son développement dans le bac.

 

Enfin, on peut imaginer un petit bac en plastique pouvant être suspendu à l'arrière de la cuve, comme celui qui est vendu par Ecosystem Aquarium : http://www.ecosystemaquarium.com/products/marine/eco-filters/deluxe-hob-system/

 

Il me semble que la Bryopsis a commencé à se développer sur une pierre que l'on m'a cédée, et qui était censée contenir du Briareum... que je n'ai jamais vu d'ailleurs.  Me serais-je fait avoir sur ce coup là ? :siffle

 

Encore merci.

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Piquepique, ta solution me conviendrait et aurait le mérite de créer rapidement ce refuge. Mais ce serait un casus belli avec "maman"... :palabre

 

L'installation dans le salon d'un aquarium cubique de 60 x 60 cm ayant déjà demandé des négociations, disons, usantes... Je n'imagine pas une seconde lui dire que je vais mettre un seau près de son mobilier !

 

Dompail, un filtre à algues me plairait bien, comme un refuge classique ou cryptique. En fait, j'aimerais avoir un petit local technique où je pourrais installer en série ou en parallèle ces différents refuges ou systèmes de filtration. Un système de bacs interconnectés, totalement ou partiellement, similaire à celui que présentait Christian Seitz, dans un article consacré aux refuges, publié dans le ZebrasO'mag n° 4 de février/mars/avril 2008.

 

Je comptais réfléchir un jour à une telle installation, miniaturisée et/ou intégrée à mon système. Je crois que le moment est venu de m'y atteler... Refuge, filtre à algues, etc., le tout si possible à l'intérieur du meuble. Il va me falloir cogiter !

 

Photo n° 1 : vue d'ensemble de la zone technique sous la cuve d'exposition (cuve technique : L50 x P50 x H40 cm)

post-155-0-73042400-1392207012_thumb.jpg

 

Photo n° 2 : vue rapprochée de la zone technique

post-155-0-43934300-1392207031_thumb.jpg

 

 

Merci à vous trois.

 

Didier

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La solution, tu l'as devant les yeux, à droite!

Ta partie technique est pratiquement vide...

Y'a de quoi faire un joli petit cloaque à verdure, et ce n'est pas bien grave si la pompe de remontée se trouve dans un coin.

Pour l'écumeur... c'est un Tunze 9002?

Il peut rester là où il est, ou bien... hmmm... ou bien... :siffle

Enfin, bon... il peut rester là où il est!  :D

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Merci Piquepique.

 

Et l'éclairage de cette partie technique n'aura pas d'incidence, ou très probablement pas, sur la réserve d'eau osmosée ? J'entends par là le développement éventuel d'algues ou de bactéries dans cette réseve. A priori, si cette eau ne contient aucune souche quelconque, je pense que non. Mais, bon, je me pose la question. Aujourd'hui, l'eau de cette réserve n'a jamais subi de projection d'eau salée venant de la partie technique ; elle est a priori toujours restée "pure". Mais j'ai pu lire chez certains qu'une telle conception de la réserve était une source à problèmes, comme si l'eau osmosée était plus sujette à pollution ou au développement bactérien que l'eau du bac.

 

L'écumeur est en effet un Tunze 9002. Bon, d'accord, j'ai compris : est-il vraiment nécessaire ? Il m'enlève tout de même un peu de nutriments. Mais en même temps, je me dis que si je filtre sur algues, et dans la mesure où je ne souhaite avoir majoritairement voire quasi exclusivement que des coraux mous, les nutriments peuvent plaire à ces derniers... et aux algues.

 

Je verrais, s'il trouve encore sa place dans un nouvel aménagement de la cuve technique, alors il restera, sinon... :bonjour

 

Bien, je vais commencer à réfléchir sérieusement à tout cela. J'ai quand même envie de faire un nouveau départ de l'aquarium. J'en profiterai aussi pour faire faire une rotation de 90° à la cuve technique, pour avoir une vue complète sur le refuge/filtre à algues.

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Merci Olivier.

 

Piquepique envisageait déjà d'installer ce refuge dans le compartiment de remontée. Mais il envisageait aussi l'éventuel retrait de l'écumeur s'il gênait.

 

Ne puis-je imaginer faire ce filtre dans le plus gros compartiment, qui fait 31 litres, alors que celui de remontée ne fait que 10 litres ?

 

Une photo de ces deux compartiment sera plus parlante. J'avais il y a encore un mois une pierre vivante dans le grand compartiment, celui de l'arrivée d'eau, de la filtration sur perlon et de l'écumage, lequel compartiment contient toujours des vers tubicoles.

 

Photo n° 1 : Compartiment d'arrivée et de filtration (31 litres)

post-155-0-34488900-1392212007_thumb.jpg

 

Photo n° 2 : Compartiment de remontée (10 litres)

post-155-0-19666000-1392212021_thumb.jpg

 

 

Didier

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Bonjour, :bonjour:pompom

 

Mais cette zone technique n'est-elle pas le lieu idéal de dépôt et de siphonnage des sédiments ?

Qu'adviendra-t-il de ces sédiments une fois cette zone exploitée par des algues ?

Je pose la question, car j'avais eu la même idée de transformation de décante et m'était arrêté dans mon élan pour cette raison. :caf

 

J'oubliais : Jolie présentation, avec en plus un certain effort à l'écriture qui fait plaisir à lire ;)

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Bonjour et merci Bubule.

 

Le compartiment d'arrivée et de filtration peut contenir en effet quelques sédiments. Cependant, comme je réalise une filtration forcée sur perlon en fin de descente, ces sédiments pourraient tout à fait être récupérés dans la ouate (même s'il ne peut être totalement exclu que certains d'entre eux passent le barrage).

 

Mais à la vérité, si j'avais au début pas mal de sédiments dans le fond de compartiment, c'était parce que je ne filtrais pas en permanence. Aujourd'hui, ce que l'on peut distinguer sur la vitre du fond de compartiment d'arrivée, est majoritairement composé de sable : l'Aragamax Aragonite Sugar-Sized, très fin, et susceptible de voler, de passer par la surverse et de finir dans la cuve technique. Si je changeais ce sable par du sable coquillier ou du sable de corail, de plus grosses granulométrie, je ne connaitrais sûrement plus ce problème. Aujourd'hui, si je dois siphonner, le sable est aspiré plus aisément que les déchets et sédiments !

 

Je vais tenter l'expérience, en améliorant la filtration sur perlon en amont, afin de la rendre plus efficace encore.

 

Didier

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