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Reproduction des poissons marins - Partie I : Plancton


chris64

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Bonjour à tous,

 

 

La reproduction sexuée des poissons en eau de mer … un pari difficile mais pas impossible !

 

Qui d’entre nous n’a pas désiré un jour avoir dans son aquarium un couple de poissons-clowns s’ébattant dans une anémone ? Et qui ne s’est pas d’abord émerveillé de les voir pondre pour la première fois, pour ensuite être pris d’une envie soudaine de mener à bien l’élevage de ces larves porteuses d’espoir et de rêves ?

Peu d’entre nous je suppose, mais combien se sont alors rendu compte que ce n’était pas aussi simple et qu’il fallait prévoir longtemps à l’avance et très sérieusement toute une logistique nécessaire à la réussite de cette expérience.

 

Olivier Soulat nous en offre un mode d’emploi exhaustif, vu sous l’angle d’un biologiste et renforcé par son expérience personnelle. Ce qui nous donne un article passionnant, consacré à la reproduction et à sa délicate préparation en amont.

Il est probable que beaucoup renonceront devant la complexité de l’entreprise mais par contre, ceux qui veulent relever ce challenge y trouveront toutes les réponses à leurs questions.

 

Pour en faciliter la lecture, cet article est scindé en deux parties : voici la première "Il était une fois … la reproduction des poissons marins - PARTIE I", traitant de la culture du phytoplancton et du zooplancton, suivie prochainement d’un deuxième volet nous décrivant la reproduction du poisson-clown : Amphiprion ocellaris

 

Bonne lecture !

Christian Seitz

 

 

 

 

EDIT : à article de référence, édito d'exception. L'équipe de Cap Récifal remercie Chris64 d'avoir bien voulu présenter cet article.

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C'est un article remarquable, tant du point de vue de sa qualité et de sa précision que de la quantité des informations délivrées :zaime:

Un véritable article de référence !!!

Même pour ceux qui n'ont pas immédiatement le désir de se lancer dans la reproduction des poissons, cette première partie est plus riche d'enseignements pratiques quant à la culture de phytoplancton et de zooplancton que l'immense majorité des textes disponibles à ce jour dans le microcosme récifal.

Et même si vous n'avez pas l'intention de franchir le pas immédiatement jusqu'à l'élevage des larves de poissons, cette méthode détaillée de mise en culture de phytoplancton et de zooplancton ne devrait pas vous laisser insensibles tant l'apport de nourritures végétales et animales vivantes constitue un must pour la plupart des animaux de nos bacs (et que dire pour ceux qui se lancent dans la maintenance des ahermatypiques !).

Un grand merci à Olivier26 ;)

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Excellent ! Top moumoute génial !!!!

 

Je ne sais pas si la partie II m'incitera à me lancer dans l'élevage, mais je dévore cette partie I avec délectation. Tu as raison Dompi, si les larves n'en profitent pas un jour, pourquoi pas certains ahermatypiques.

 

Je retourne dans me mésocosme d'Olivier, j'apprends plein de choses :)

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Questions de novice.

 

Ou peut-on se procurer des souches de plancton (phyto, zoo) ? Comment être assuré de la nature de la souche et de sa vivacité ? Ces organismes voyagent-ils bien ? Peut-on en importer ou vaut-il mieux se fournir localement ?

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Nous avons l'immense privilège d'avoir des scientifiques sur CR. Deux d'entre eux, Olivier26 et Trevaly nous font des articles remarquables.

C'est peu dire l'honneur qu'ils font à Cap Récifal de lui offrir en primeur le fruit d'un énorme travail.

 

Je suis un fan du maintien des poissons en couple en aquarium. Bizarrement, la reproduction des poissons ne m'a jamais vraiment tenté.

Je pense que certains d'entre vous sont dans la même situation et ne feront que regarder les photos de l'article. C'est effectivement un peu ardu pour les tout-débutants (comme moi) car on part de zéro, mais faire l'effort de lire et de comprendre un minimum de cet article nous fera avancer et nous donnera peut-être l'envie d'aller plus loin.

 

Pour ma part, j'ai été enthousiasmé par l'article.

Je vais aussi poser ma première question. On utilise beaucoup les rotifères pour nourrir les alevins, mais on ne les trouve qu'en petites quantités dans la mer. Les larves dans les océans semblent surtout se nourrir des copépodes, aliments de prédilection également pour les coraux.

Même si les copépodes sont plus lents à élever que les rotifères et les artémias (également absents des mers), peut-on imaginer un refuge relativement grand, sans prédateurs importants, où on laisserait se développer une faune de copépodes variée et où on introduirait des oeufs ou des larves de poissons dans l'espoir de les voir se développer sans faire autre chose ?

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Questions de novice.

 

Ou peut-on se procurer des souches de plancton (phyto, zoo) ? Comment être assuré de la nature de la souche et de sa vivacité ? Ces organismes voyagent-ils bien ? Peut-on en importer ou vaut-il mieux se fournir localement ?

On peut trouver des souches d'algues auprès de certains magasins : Aqualiment, Biocorail, marine life, Animalerie des Nations parfois...

Après on peut s'orienter vers l'IFREMER : en principe il propose des souches d'algues contre frais d'envois. L’inconvénient pour nous (mais pas pour eux !!!) c'est que ces algues sont souvent cultivées dans des conditions de température, éclairage...très précises ce qui induit un temps d'adaptation parfois important.

 

Toutefois, tout dépend de ce qu'on veut faire car il existe des boites qui proposent des mélanges d'Algues. Cela veut dire que si on la cultive sur le long terme on va sélectionner une algue par rapport aux autres. Et bien évidemment on aura du mal à savoir laquelle se développe préférentiellement.

 

Donc si tu veux faire de la culture d'algue par toi même il vaut mieux prendre des souches isolées, par contre si tu ne veux pas faire de culture chez toi (manque de place...), tu peux prendre un genre "d'abonnement" avec un commerçant. Par contre si tu ne cultives pas par toi même l'algue il vaut mieux connaitre le milieu de culture sur lequel l'algue a poussé et savoir si elle a été centrifugée (risque d'éclatement des cellules).

 

La nature de souche se voit visuellement mais c'est vrai qu'il faut en avoir vu auparavant. La Tetra est d'un vert bouteille plus prononcé que la Nano par exemple.

 

Après tu peux t'orienter vers des aquariophiles qui en cultivent. L'avantage c'est qu'en principe elles sont solides en terme d'élevage.

Pour rappel, le mieux est d'avoir deux souches d'algues avec des propriétés complémentaires.

 

Une autre piste est de voir avec la filière du cosmétique. Des boites utilisent les algues (entre autre la spiruline) dans le cadre de cette filière. D'ailleurs des magasins aquariophiles prennent les algues chez ces grossistes (par exemple à Mèze).

 

Pour avoir fait des envois, les algues voyagent bien et à ce niveau je pense qu'on est suffisamment "riche" en France pour ne pas en importer d'autres pays.

 

olivier

 

 

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On utilise beaucoup les rotifères pour nourrir les alevins, mais on ne les trouve qu'en petites quantités dans la mer. Les larves dans les océans semblent surtout se nourrir des copépodes, aliments de prédilection également pour les coraux.

Même si les copépodes sont plus lents à élever que les rotifères et les artémias (également absents des mers), peut-on imaginer un refuge relativement grand, sans prédateurs importants, où on laisserait se développer une faune de copépodes variée et où on introduirait des oeufs ou des larves de poissons dans l'espoir de les voir se développer sans faire autre chose ?

Effectivement, paradoxalement on utilise des organismes que les poissons marins ne vont jamais rencontrer dans le milieu naturel.

 

Je dirais que tout dépendra du type de poisson : par exemple pour le kauderni surement, pour certains hippocampe aussi. Je suis plus sceptique pour les autres larves de poissons. En effet, ils leur faut une certaine densité de proies afin d'éviter de perdre trop d'énergie dans la recherche de nourriture. De même, le refuge étant connecté il va y avoir lessivage des espèces pélagiques (ainsi que des larves pélagiques de copépodes adultes benthiques). De plus il faut nourrir abondamment en certaines nourritures comme du phyto qui risque d'être lessivé. Enfin, dans un refuge une chaine alimentaire que l'on ne contrôle pas va se développer. Des plus "gros" crustacés risquent de se développer au dépend des copépodes (amphipodes).

 

Le mieux est, à mon sens, de s'orienter vers un mésocosme où on contrôle les différents organismes présents et l'avantage c'est que cela ne demande pas beaucoup de temps d'entretien en utilisant des gros volumes (400L).

 

olivier

 

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Questions de novice.

 

Ou peut-on se procurer des souches de plancton (phyto, zoo) ? Comment être assuré de la nature de la souche et de sa vivacité ? Ces organismes voyagent-ils bien ? Peut-on en importer ou vaut-il mieux se fournir localement ?

Je n'ai pas répondu pour le zoo. Pour les rotifères c'est facile de s'en procurer notamment chez les aquariophiles. Par contre avoir le Type S est plus délicat mais on peut en trouver je pense auprès d'organismes scientifiques.

Ils voyagent bien.

Pour les copépodes c'est plus délicats. Je maintiens une souche provenant d'un élevage de chez un particulier mais c'est un Harpacticoide. Pour les Calanoides (Acartia tonsa par exemple) je ne connais pas d'éleveur en France. On doit en trouver en Angleterre (peut être également en Allemagne) et au Etats Unis (reef mariculture), par contre les copépodes ne voyagent pas bien...

 

olivier

 

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Le mieux est, à mon sens, de s'orienter vers un mésocosme où on contrôle les différents organismes présents et l'avantage c'est que cela ne demande pas beaucoup de temps d'entretien en utilisant des gros volumes (400L).

olivier

Merci ;) ! Ta réponse et ton article me permettent de mieux comprendre ce qu'est un mésocosme et ce qui le différencie d'un refuge par exemple.

Dans l'article tu dis :

"Afin de lancer le mésocosme, il faut développer un bloom algal avec de l'engrais (un peu pour éviter toute pollution) et de la lumière. Lorsque l'algue est en pleine croissance, on peut mettre le zooplancton puis c'est au tour des alevins de poissons."

Je suppose qu'il faut un délai entre l'introduction du zooplancton et celle des alevins, pour que ce zoo puisse se développer (tout en limitant la destruction du phyto avec la consommation du zooplancton par les alevins). As-tu des trucs pour connaître le bon moment ?

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Le mieux est, à mon sens, de s'orienter vers un mésocosme où on contrôle les différents organismes présents et l'avantage c'est que cela ne demande pas beaucoup de temps d'entretien en utilisant des gros volumes (400L).

olivier

Merci ;) ! Ta réponse et ton article me permettent de mieux comprendre ce qu'est un mésocosme et ce qui le différencie d'un refuge par exemple.

Dans l'article tu dis :

"Afin de lancer le mésocosme, il faut développer un bloom algal avec de l'engrais (un peu pour éviter toute pollution) et de la lumière. Lorsque l'algue est en pleine croissance, on peut mettre le zooplancton puis c'est au tour des alevins de poissons."

Je suppose qu'il faut un délai entre l'introduction du zooplancton et celle des alevins, pour que ce zoo puisse se développer (tout en limitant la destruction du phyto avec la consommation du zooplancton par les alevins). As-tu des trucs pour connaître le bon moment ?

Il faut se baser sur le jour d'éclosion des larves de poissons. Quand on connait le jour d'éclosion (T+8 à 27°C et T+7 à 28°C mais cela peut varier suivant les espèces) il faut prévoir de mettre le zoo dans le mésocosme 36 à 48 Heures avant afin que le zoo commence à pousser. Suivant le volume du mésocosme il faut l'ensemencer avec suffisamment d'algue. L'algue a une période de latence parfois importante selon les conditions du milieu. Je dirais qu'il faut ensemencer avec 4 ou 5 l d'algue pour un volume de 400 l, 5 à 7 jours avant l'introduction du zooplancton. L'engrais doit être mis dans les bouteilles de culture de l'algue et pas dans le mésocosme directement car ce dernier peut "floculer" (attention à la surdose d'engrais). On peut introduire une seconde souche d'algue lorsqu'on introduit le zoo qui permettra de finir l'enrichissement des rotifères. Bien-sûr éclairage 16 h par jour, bullage, température.

 

Pour les clowns je dirais que lors du jour de la ponte il faut mettre en place le bloom algal dans le mésocosme, donc auparavant, avoir des souches d'algues et de brachions bien garnies.

 

Après on contrôle, on rajoute de l'algue ou des rotifères suivant les besoins (couleur du mésocosme, densité des proies).

 

olivier

 

 

 

 

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Merci Olivier. J'ai d'autres questions à poser mais je pense que la réponse sera dans la partie suivante de l'article. Je vais attendre.

 

Deux questions tout de même :

- dans cet article, y a t'il des solutions qui te sont très personnelles, des "trucs" que tu as trouvés, des conseils particuliers en dehors de ceux que tu as déjà écrits ?

- la difficulté à élever certaines espèces tient-elle à la complexité de l'élevage ou plutôt à la difficulté à obtenir des oeufs (on voit plus souvent pondre un clown qu'un ange ou un papillon) ?

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Oui quelques trucs que je pratique.

 

Je filtre toujours le zooplancton en dehors du bac d'élevage. Certains éleveurs mettent le zoo avec le "jus".

 

Lorsque je filtre également j'essaye d'immerger le filtre (sans que cela déborde). J'ai remarqué à la bino que lorsque le filtre est en dehors de l'eau les rotifères ont tendance à s'agglomérer en petits tas et ils restent à la surface.

 

Avoir des oeufs est relativement facile même avec des poissons anges (sauf au niveau de l'âge du couple, taille du bac...). Le gros soucis est de trouver des proies petites par rapport à la bouche des larves. Le rotifère est trop gros. Il faudrait des proies certainement

 

olivier

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Olivier, dans le paragraphe "Culture du phytoplancton", pourrais-tu expliquer ce que tu sous-entends par cette pharse "De plus à concentration élevée, le phytoplancton souffre d’une compétition nutritive vis à vis des macronutriments et des oligoéléments. " ?

 

Je suppose que les macronutriments sont NO3 et PO4. De quelle compétition s'agit-il, entre le phyto et quoi ?

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C'était pour mettre en évidence la notion de facteur limitant. Les différentes cellules prélèvent dans le milieu, différents éléments qui vont conditionner la croissance et le profil nutritionnel de la culture. Les cellules sont en "compétition" au niveau du prélèvement des éléments azote, phosphore et oligo (fer, zinc..), vitamine (thiamine). Un élément se retrouvera absent car prélevé majoritairement alors que les autres seront toujours dans le milieu et la culture arrêtera (ralentira) sa croissance. C'est pourquoi je suis très prudent sur l'utilisation de l'engrais car même si la culture du phyto est proche de celle des plantes terrestres il y a ici une accumulation dans le milieu d'élevage (notamment dans le cas du mésocosme !).

Le milieu de conway a été étudié et équilibré pour la croissance de la majorité des algues. Il reste à l'amateur de le fabriquer. Le problème se situe au niveau des dosages des faibles quantités de produit.

 

 

olivier

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Ok, merci. D'où l'intérêt, comme tu l'expliques, d'aseptiser ou changer de récipient régulièrement pour le phyto.

 

Sais tu comment on procède pour les cultures à grande échelle ? Pas facile de nettoyer des cuves immenses. J'ai cru voir qu'on utilisait des grands sacs plastique, jetables.

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Salut,

 

Aider oui et non, ce phyto est mort on ne peut pas le cultiver par contre on peut l'utiliser pour l'enrichissement des rotifères.

Du coup il faudra l'utiliser avec parcimonie. Le phyto vivant permet de stabiliser le bac, d’obscurcir le milieu et d'enrichir les rotifères . Mais en faisant des changements d'eau fréquents on peut y arriver.

De même lors des changements d'eau il ne faudra pas récupérer le zooplancton car ce dernier ne sert plus à rien car il est non enrichit (pas d'algue dans le bac d'élevage).

 

olivier

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Merci ;) !

 

Encore quelques questions concernant le mésocosme.

1) Entre 2 reproductions de poissons, est-il nécessaire de "ramener à zéro" l'équilibre du bac par un grand changement d'eau par exemple, pour ne pas favoriser une sélection non désirée, ou en réalité, tout s'autorégule spontanément ? Je suppose que si on laisse un peu de temps entre deux élevages, il vaut mieux ne pas trop y toucher.

2) Toutes ces méthodes semblent très intéressantes également pour la maintenance des Ahermatypiques. Tu n'as jamais tenté de nourrir ainsi quelques coraux difficiles :idiot: ?

3) Est-ce qu'un RAB, par apport de bactérioplancton, pourrait avoir sa place dans l'élevage des larves, notamment au tout début ?

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Salut

 

1) Entre 2 reproductions de poissons, est-il nécessaire de "ramener à zéro" l'équilibre du bac par un grand changement d'eau par exemple, pour ne pas favoriser une sélection non désirée, ou en réalité, tout s'autorégule spontanément ? Je suppose que si on laisse un peu de temps entre deux élevages, il vaut mieux ne pas trop y toucher.

 

Il faut relancer le bloom algale et éliminer les détritus du fond (sédiment, fèces...). Si on laisse du zoo (les alevins ne vont pas tout prélever) alors on aura du mal a avoir un vrai bloom algale. C'est lors de la phase exponentielle de l'algue que celle ci est la plus riche. Donc il vaut mieux tout relancer entre chaque élevage.

 

2) Toutes ces méthodes semblent très intéressantes également pour la maintenance des Ahermatypiques. Tu n'as jamais tenté de nourrir ainsi quelques coraux difficiles :idiot: ?

Non je n'ai jamais tenté de façon méthodique mais effectivement cela vaut le coup je pense. Il faudrait juste identifier avec exactitude une souche de copépodes (plus riche sans besoin d'enrichissement que les rotifères) par exemple même un Harpacticoïde : Tigriopus brevicornis qui est simple à élever. (Attention il existe des copépodes prédateurs de cnidaires...).

On peut utiliser une culture de 5L de copépodes dans laquelle on filtre chaque jour 250 ml (ne pas mettre le "jus" de l'élevage) afin de nourrir certains coraux. Je pense que c'est beaucoup plus efficace qu'un refuge au niveau de l'apport de zooplancton.

 

 

3) Est-ce qu'un RAB, par apport de bactérioplancton, pourrait avoir sa place dans l'élevage des larves, notamment au tout début ?

Non les larves de poissons ne prélèvent pas le bacterioplancton maintenant si la question est est ce que cela peut enrichir le zooplancton comme les rotifères ou les copépodes alors pourquoi pas. Pour enrichir les ciliès également cela peut être utilisé.

On peut alors s'en servir comme probiotic. Comme transporteur de médicament qui seront prélevés par le zoo et par la suite par les alevins.

Je n'ai jamais essayé.

 

olivier

 

 

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  • 1 moi plus tard...

Salut,

 

Pour le Conway mes recherches sont infructueuses, impossible d'en trouver. Il faut donc soit s'en fabriquer (ce que je n'ai pas encore fait du fait de la quantité de dilution qu'il faut faire) soit se rapprocher d'un institut qui cultive les algues comme l'FREMER, certains aqua public (mais c'est pas sûr !!!) ou des boites de cosmétique peut être...

La quantité est relativement faible de l'ordre de 1ml / L de phyto. Le renouvellement dépend de l'usage que l'on veut en faire (prélèvement 1 fois par semaine, par mois !!!!) avec des repiquages éventuels à faire. Mais je dirais unje fois par mois.

Il existe d'autres solutions pour faire pousser les algues comme le F/2.

 

olivier

 

PS j'en avais discuté avec corail biome il est possible qu'il en fabrique prochainement....

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  • 1 moi plus tard...

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