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NO3, pesticides et PO4, mamelles de la France !


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Il y a eu une émission dernièrement (des racines et des ailes?) qui relatait ces problèmes.

Traitement aux alumines... + de 6x de pesticide dans l'eau par rapport aux normes maximales, NO3 à gogo...

Et noté sur la facture "eau conforme par dérogation" !!!

Ca craint!

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Par ailleurs, nous entendons souvent parler des NO3 et bien sûr des pesticides mais nous ne trouvons pratiquement jamais la moindre mention des PO4 (et du phosphore d'une manière générale) dans les analyses délivrées par les sociétés en charge de l'épuration des eaux... Et pour cause, ci-après le lien donné à titre d'exemple tant j'imagine mal que Paris soit la seule ville d'Europe à être concernée :

http://www.eau-seine-normandie.fr/index.php?id=5764

Assez édifiant, même si j'admets volontiers "qu'entre deux maux, mieux vaut choisir le moindre".

Bref, concernant nos osmoseurs, deux cartouches de charbon actif ne semblent pas un luxe en pré-filtration, une très bonne membrane non plus et une résine échangeuse d'ions en sortie n'est vraiment plus un luxe :timide:

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Un peu de lecture...

En même temps, comment peut-on se fier à un canard pour juger de l'état de la marre dans laquelle il aime se vautrer (et souvent se planter). Ce canard même pas gras, pour alimenter notre curiosité, devrait un peu plus citer ses sources.

 

Valeurs mesurées avec mon petit photomètre sur l'eau de ville à Montauban entre 2009 et 2012 : de 0.02 à 0.12 mg/l, avec un pic à 2.3 mg/l en aout 2011. Très irrégulier mais plutôt pas mal en moyenne, sauf que je ne mesure pas tout :(

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En même temps, comment peut-on se fier à un canard pour juger de l'état de la marre dans laquelle il aime se vautrer (et souvent se planter). Ce canard même pas gras, pour alimenter notre curiosité, devrait un peu plus citer ses sources.

Certes ce canard est quelquefois un peu boiteux mais il a l'immense mérite de cancaner parfois très fort dans une mare qui semblerait autrement condamnée à un silence pesant (ou complaisant)... De plus, son plan d'eau n'est pas la propriété des gens en charge de son épuration, c'est un plus indéniable par les temps qui courent !

Autrement dit, alors que la quasi-totalité de la presse "d'information" française appartient directement et indirectement à quatre groupes, justement (et entre autres) en charge de l'épuration des eaux, accessoirement principaux annonceurs via leurs innombrables filiales des dits organes de presse, on ne peut que clamer "ne tirez pas sur le canard !" :D

 

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Ok pour le canard déchaîné, c'est pas le genre à faire l'autruche, mais il est parfois un peu trop coin-coin.

 

 

 

 

Chuttttt vous autres. Cornu nous a fait l'honneur de descendre dans le Sud Ouest mais je crois que le canard le gave déjà :cocotte:

 

 

Désolé pour la cocotte, y avait plus de canard.

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Encore un article clairement tourné contre l'agriculture et les agences de l'eau.

On voit très bien que l'auteur de l'article ne sait pas de quoi il parle ...

 

Rien que le mot pesticide me fait dresser les cheveux sur la tête, un mot très vague qui ne veut pas dire grand choses et souvent mal utilisé.

 

Concernant le phosphore, il est très peut mobile dans le sol, il est donc logique qu'on en trouve pas dans les nappes.

Concernant les nitrates, a ma connaissance rien ne prouve qu'ils sont dangereux pour la santé.

 

C’est d’autant plus grave que 150 études internationales ont détectés la présence de pesticides dans nos organismes

Tout à fait normal, les médicaments, les hormones (pilule), les produits ménagés et autres produits du quotidien, c'est quoi ? étonnement nous n'en entendons jamais parler et pourtant des quantités massives sont rejetées dans le réseau d'eau.
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Encore un article clairement tourné contre l'agriculture et les agences de l'eau.

On voit très bien que l'auteur de l'article ne sait pas de quoi il parle ...

Mais non, il ne s'agit pas de ce seul article (qui peut bien sûr être critiquable) !

Autrement, pourquoi la France serait mise à l'amende pour la ixième fois pour le non-respect de normes auxquelles la plupart des autres pays européens semblent se soumettre ;)

C'est un fait clair et avéré ! A moins d'affirmer que toutes les mesures effectuées sont fausses, que tous les laboratoires européens trichent pour noircir le tableau et que seuls les industriels de l'agrochimie et les agences de l'eau disent "la vérité" (en étant par ailleurs les seuls à qui profite très largement ce laisser-faire, un laisser-faire illégal qui plus est).

Les problèmes rencontrés en Bretagne nord par exemple ne sont pas une vue de l'esprit et le fait de pourrir tous les ans la baie de St Brieuc n'est tout de même pas sans rapport avec une certaine façon de "pratiquer l'élevage et l'agriculture intensifs".

La question n'est certainement pas de faire porter le chapeau aux seuls agriculteurs et même si les chiffres incontestables émanant d'organismes officiels (la CE) ou indépendants sont accablants pour ces derniers (et surtout pour l'industrie agrochimique à laquelle ils sont bien souvent pieds et mains liés).

Il est bien sûr possible de chanter "tout va très bien Madame la Marquise", d'affirmer que les "agences de l'eau" sont d'une honnêteté sans faille ( :D ), que l'agriculture française est exemplaire...

Le mieux serait tout de même d'admettre notre responsabilité collective face à ces problèmes environnementaux auxquels nous devons impérativement et rapidement faire face, toutes convictions politiques confondues.

Si la moindre réserve quant à des pratiques critiquables devait être considérée comme une attaque en règle "contre l'agriculture en général" et donc classée sans suite, nous en serions encore à pulvériser de "l'agent orange" et du DDT dans nos champs tout en bouffant de la vache folle à qui mieux-mieux.

Bref, nous avons grand besoin des agriculteurs et éleveurs qui nous nourrissent mais pas à n'importe quel prix, surtout quand l'addition est supportée par l'ensemble de la collectivité. C'est donc aussi à l'ensemble de la collectivité de se mobiliser pour soutenir son agriculture en l'aidant à respecter un cahier des charges qui ne semble pas par ailleurs "la mer à boire" :D

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Dominique tu n'y est pas du tout !

 

Un peu de lecture, tout est réglementé depuis bien longtemps et revue régulièrement, les agriculteurs sont régulièrement contrôlés et il y a beaucoup plus à perdre qu'a gagner en cas de non respect des règles !

 

La migration des matières est très longue et on paye aujourd'hui les pots cassés d'il y a 20 à 30 ans.

 

Un peut de lecture :

- http://www.seine-maritime.chambagri.fr/zvdn.asp

- http://agriculture.gouv.fr/Lancement-d-une-consultation

- http://www.google.fr/search?client=safari&rls=en&q=interdiction+produits+phytosanitaires&ie=UTF-8&oe=UTF-8&redir_esc=&ei=BwNaT5eELObF0QXyt_zCDQ

- http://www.google.fr/search?client=safari&rls=en&q=directive+nitrate&ie=UTF-8&oe=UTF-8&redir_esc=&ei=dwNaT8T7A4aw0QWnwLXNCw

- http://www.google.fr/search?client=safari&rls=en&q=dangés+du+bio&ie=UTF-8&oe=UTF-8&redir_esc=&ei=oANaT_P4JIjM0QXNu7S1DQ#hl=fr&client=safari&pwst=1&rls=en&sa=X&ei=oANaT6PBKcrV0QX60djXDQ&ved=0CCAQvwUoAQ&q=dangers+du+bio&spell=1&bav=on.2,or.r_gc.r_pw.r_cp.r_qf.,cf.osb&fp=aedfef52dda7d381&biw=1276&bih=668

 

 

c) La migration des nitrates vers les nappes en profondeur

 

Produits naturellement dans le sol superficiel, ou apportés sous forme d'engrais, les nitrates en excès vont être entraînés vers la profondeur par l'eau de pluie qui s'infiltre dans les sols. Cette infiltration va se faire en hiver parce que la pluie qui tombe au printemps et en été ne s'infiltre en général pas en profondeur, elle est reprise rapidement par la végétation et évaporée. Les nitrates descendent donc vers la profondeur, mais cette migration est lente, de l'ordre de 1 à 2 m/an. Cette lenteur s'explique parce que le sol contient déjà de l'eau, maintenue sur le profil vertical par capillarité, et que l'eau nouvelle doit donc pousser vers le bas et remplacer. Si la nappe aquifère sous-jacente est par exemple à 10 m sous la surface du sol (on définit le sommet de la nappe comme la surface de l'eau que l'on peut observer dans les puits), alors il faudra environ entre 5 et 10 ans pour que les nitrates arrivent à la nappe. Sous les plateaux crayeux, par exemple, où la nappe peut être à 50 m sous le sol, c'est cinquante ans après la première fertilisation azotée que l'on va voir commencer à monter les concentrations dans la nappe. Mais cette lente migration vers le bas est inexorable, une fois en route, les nitrates poursuivent leur migration vers le bas sous les sols, ils ne sont en général ni retenus ni dégradés dans ces milieux qui sont en contact avec l'atmosphère.

 

d) La migration dans la nappe

 

Une fois arrivées dans la nappe, les eaux d'infiltration s'écoulent des points hauts vers les points bas. Ces points bas sont les sources, ou encore les forages de captages, ou enfin les rivières qui sont alimentées par les nappes. Au bord de la mer ou des lacs, les nappes se vidangent directement dans ces plans d'eau. Les vitesses de migration des eaux dans les nappes sont également lentes, de l'ordre du mètre par jour ou moins. Il faut donc plusieurs années pour que les nitrates qui sont transportés par l'eau progressent de l'amont à l'aval. Pour une nappe dont un captage se trouverait à 10 km en aval d'une parcelle qui reçoit un excès de nitrates, c'est encore 10.000 jours, ou 27 ans, qu'il faudra attendre pour que les nitrates se retrouvent dans le captage, sans compter le temps de migration vertical déjà cité. Rien d'étonnant dès lors que l'on constate en France que la concentration en nitrates dans les nappes continue à croître, au rythme d'environ 1mg/l de plus par an, alors que l'apport de la fertilisation azotée artificielle a véritablement commencé à se généraliser dans les années 50. Il semblerait cependant que ce rythme d'augmentation commence à se ralentir, bien que cela ne soit en rien certain.

 

L'atrazine est interdite et plus utilisée en France depuis 10 ans, arrêtons donc de dire que rien est fait...

 

A chaque fois qu'un agriculteur achète un produit il paye une taxe aux agences de l'eau, voir ici : http://www.phytodata.com/loi_sur_eau.htm

 

... et surtout pour l'industrie agrochimique à laquelle ils sont bien souvent pieds et mains liés ...

Ha oui, des sources ?

 

Je ne vois pas non plus ou est la malhonnêteté des agences de l'eau, il suffit de leur demander et ils répondront honnêtement.

 

Bref, nous avons grand besoin des agriculteurs et éleveurs qui nous nourrissent mais pas à n'importe quel prix, surtout quand l'addition est supportée par l'ensemble de la collectivité. C'est donc aussi à l'ensemble de la collectivité de se mobiliser pour soutenir son agriculture en l'aidant à respecter un cahier des charges qui ne semble pas par ailleurs "la mer à boire"

Je ne vois pas ou tu as trouvé que le cahier des charges n'était pas respecté, encore une fois je répète, que les agriculteurs ont trop à perdre à ne pas le respecter.

 

L'addition n'est pas supporté par la collectivité, mais demandé !

Personne ne s'amuse à produire pour rien, en face il y a toujours une demande.

 

Enfin bref, oui il faut un osmoseur pour un aquarium récifal et encore pour longtemps, quelque soit les actions envisagées.

 

Pas mal ton lien Pachamama.

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Je pourrais moi aussi et sans aucune difficulté aligner une cinquantaine de liens mais nous sommes sur un site dédié au récifal et mon intention n'était aucunement de "faire le procès des agriculteurs" (ni même de Monsanto, de Veolia, de Bayer ou bien d'autres encore, tous de grands vecteurs de progrès, amis désintéressés de la terre et de l'Homme dans le monde entier et depuis des décennies).

Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes et je n'aurais pas dû ouvrir ce fil...

Sans rancune aucune, passons à autre chose ;)

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Ce que je trouve intolérable c'est qu'il existe des normes et qu'on nous fait payer une eau pourrie soit disant potable (pas sur le long terme).

Ces gros fournisseurs qui se font du blé sur la santé des gens (pas eux) sous le regard des autorités alors qu'il existe des méthodes pour réellement purifier l'eau, c'est limite criminel.

 

J'ai retrouvé l'émission qui était diffusée dernièrement sur ce sujet, pour ceux que ça interresse:

http://cdurable.info/Du-poison-dans-l-eau-du-robinet-France-3,2528.html

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Aucunes sources, aucunes preuves, très peut de détails, beaucoup de suppositions et quelques fausse infos (il y a beaucoup de vrais aussi).

Toutes les autres sources de pollutions (non agricole) ont été bizarrement oubliées ...

 

UFC que choisir une source fiable ??? :mdr4:

 

Un bon coup de buzz pour les gens qui ne sortent pas de leurs apparts et qui sont prêts à gober tout ce qu'on leur dit, tant que c'est dans l'air du temps.

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"L'association base sa mise en garde sur une enquête qu'elle a menée à partir des résultats d'analyses du ministère de la Santé, commune par commune, sur deux ans. Les pesticides sont responsables de l'essentiel des pollutions d'origine agricole (60%) et leur utilisation dans l'agriculture « n'a pas diminué en dix ans », dénonce l'association.

Une exposition sur le long terme et les interactions entre les différents pesticides pourraient causer cancers et troubles de la reproduction.

Les zones les plus touchées sont le Bassin parisien, le Nord, la Vallée du Rhône et le Sud-Ouest."

La France fait actuellement l'objet de poursuites de Bruxelles pour son incapacité à lutter contre cette pollution

Les faits sont malheureusement incontestables et tout aussi malheureusement indéfendables !

Mais plutôt que de chercher coûte que coûte à vouloir tirer sur une ambulance ou à persister à la faire passer pour un carrosse, le reproche que nous pourrions adresser à ces résultats d'enquête est de finalement mettre tous les agriculteurs dans le même panier, ce qui serait simpliste et lapidaire.

Il faudrait aussi ajouter qu'il s'agit bien de NOTRE agriculture dont nous devrions parler et pas seulement DES agriculteurs. Il serait bien trop simpliste et injuste de désigner des responsables à la vindicte, nous dédouanant au passage avec facilité de notre responsabilité collective.

Ces chiffres qui ne peuvent être négligemment balayés en touche sont tout aussi indéfendables par simple "esprit de corps", qu'attaquables en bloc par quelques citadins sûrs de leur fait, Grands Inquisiteurs auto-promus, oubliant trop facilement que l'objectif n'est pas d'intenter des procès en sorcellerie à tous ceux qui nous nourrissent.

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Sans vouloir vous renvoyer dos à dos, si on retient le principe du pollueur payer comme juste et comme un but à atteindre pour que les choses s'améliorent, nous devrions, nous, les consommateurs in fine, payer des traitements ou des aliments bios beaucoup plus cher qu'actuellement.

 

On a été habitués à de l'eau courante quasi gratuite. Convenez que, même à 6 €/m3, ce n'est pas cher payé pour 1 tonne de marchandise livrée à domicile, assainissement compris. Ce qui est délirant, c'est d'arroser son gazon (ou autre usage) avec de l'eau potable.

 

Mais ce n'est pas un sujet très populaire (pour les candidats) en période électorale... surtout quand les principaux bailleur de fonds des grands partis sont des distributeurs d'eau ou des labos pharmaceutiques...

 

Plus grave: on ne sait déjà pas nourrir la population mondiale avec de l'extensif pollueur, donc le bio non pollueur est réservé à des ultra riches, minoritaires même chez nous...

 

D'autre part, faire le procès des agriculteurs, des distributeurs, voire des collectivités (souvent animées par des quasi bénévoles en milieu rural) pour leur sens de la débrouille, me semble déplacé.

 

Pour les taux de nitrates, dont le seuil de potabilité à été relevé de 33 à 50 mg/l (toxicité non prouvée, sauf pour les nourrissons, c'est plutôt un indicateur de pollutions potentielles plus graves), les bretons ne sont pas les plus à plaindre et l'agriculture n'est pas le seul pollueur:

J'habite un charmant village non encore pourvu d'un assainissement collectif. La pollution d'origine agricole génère un taux de NO3 de 27 mg/l, en légère baisse depuis 30 ans. En forant des puits privé en centre village, je me suis aperçu que le taux pouvait grimper localement jusqu'à 120 mg/l, à proximité de puisards recueillant les eaux noires de fosses septiques... et je ne vous parle même pas des PO4, rarement analysés en eau propre, ni même des médicaments et autre pesticides ménagers.

 

Ce que l'on appelle assainissement, n'est encore en réalité que dilution des effluents dans des rivières ou l'océan. Si vous habitez loin de ces cours d'eau, vous n'avez pas d'autre choix que d'infiltrer vos eaux noires dans le sous-sol.

 

On commence seulement à savoir traiter efficacement les eaux souterraines, mais, là encore c'est réservé aux riches (grosses collectivités françaises). Une importante commune des Yvelines, où je travaille actuellement, consomme plus de 50 m3 de charbon actif par an...

Et à Paris, on surexploite des aquifères fossiles profonds, pour diluer les approvisionnements de la périphérie (Yonne, Eure, etc.) dont la qualité se dégrade...

 

Il est trop aisé de désigner un bouc emmissaire.

Le principe de précaution n'apporte rien de concret.

 

C'est par l'information et l'éducation que l'on améliorera la situation.

 

 

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Nicolas, laisse tomber ton discoure n'est pas dans l'aire du temps.

 

Tu sais très bien comme moi que l'agriculture française est dirigée par des multinationales comme Monsanto (les BioMan peace and love aiment bien utiliser Monsanto comme bouc émissaire, c'est très tendance)

Tu sais très bien que l'agriculture se fout de l'environnement et ne pense qu'au fric.

Tu sais très bien que l'agriculture trouve ça cool de polluer pour le plaisir.

Tu sais très bien que la course au rendement est inutile, la consommation est bien inférieur, personne ne leur achète leur production.

Tu sais très bien que la redevance pollution diffuse n'existe pas et que l'agriculture ne paye pas la pollution.

Tu sais très bien que la directive nitrate et les plans d'épandages n'existent pas.

Tu sais très bien que l'agriculture française à le droit de mettre de l'azote n'importe quand en cours d'année

Tu sais très bien qu'il n'y a pas de couverts végétaux pendant les périodes de non culture pour que l'engrais soit lessivé.

Tu sais très bien que les bandes enherbées sont interdites le long des courts d'eau.

Tu sais très bien que l'agriculture française s'en fout plein les poches avec des aides d'état

 

Les salops, on leur donne du fric et en plus ils polluent notre eau pour gagner toujours plus d'argent !

Tout le monde sait très bien que le bio est plus sain, qu'il ne pollue pas et qu'on pourra nourrir tout le monde pour pas chère.

 

Je pourrais continuer encore longtemps.

 

Il est impossible d'arrêter de polluer aujourd'hui, même si l'agriculture arrêtait les pesticides, comme vous dites, et les engrais, la pollution persisterait encore de nombreuses années et on crèverait de faim avant de la voir disparaitre.

 

D'ailleurs depuis que cette pollution existe on vit plus longtemps, apporterait elle plus d'avantages que d'inconvénients ?

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