Aller au contenu

Les Octocoralliaires


Cap Récifal

Messages recommandés

  • Réponses 58
  • Created
  • Dernière réponse

Finalement j'ai repris une photo il est "légèrement" plus ouvert par contre il est beaucoup plus jaune que la photo le laisse paraitre ( fichu balance des blanc ! ) 

 

post-13-0-83734400-1420384176_thumb.jpg

 

Et dans le même style un sarco des fidji à polype jaune flashie :

 

post-13-0-95066300-1420384264_thumb.jpg

 

Bon j'arrete de pourrir ce post avec mes photos d'Octocoralliaires  :siffle

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Non, tu ne pourris pas. Si on en peux pas parler d'Octo ici !

 

Sinularia vs Paralemnalia... On est d'accord, Sinularia appartient à la famille Alcyoniidae tandis que Paralemnalia à celle des Nephteidae. Normalement il y a quelques indices pour les dissocier, quoi que des espèces de Nephtéidés semblent affectées de manière erronée à cette famille.

 

Sinularia est très difficile à identifier du fait que c'est l'un des genres qui peut prendre le plus de formes diverses et de tailles aussi. Un indice, Sinularia peut générer à sa base un réseau de sclérites si soudées qu'elles forment une masse calcaire rigide (spiculite qui contribue à la construction du récif). Bon sang un mou qui fait le dur !

 

Paralemnalia : il est toujours digitiforme, ses polypes sont rétractiles ou non rétractiles (ceux de Sinularia sont rétractiles) et ne se trouvent que sur les branches (comme les photos des pages 232 et 233 signalées par Piquepique) et souvent dans les deux tiers supérieurs de la branche. Ca ne veut pas dire que Sinularia ne présente pas aussi parfois cette apparence.

 

Comme le spécimen de la photo de Nono a des polypes entre les branches, je pencherais pour Sinularia. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Quelle précision dans la description!  :pouce 

 

C'est vrai qu'après-coup, je me suis fait la même réflexion:

Il existe tant de formes chez les Sinularia qu'il est parfois difficile de les distinguer des autres.

J'ai quand même encore un petit doute!

Mais tout ça, c'est la faute à Nono, qui se refuse à faire sortir les polypes de ce corail pourtant plein de bonne volonté. :D

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Quelle précision dans la description!  :pouce

 

J'ai quand même encore un petit doute!

 

Je me fie essentiellement aux écrits du bouquin Soft corals and Sea fan, relativement fourni, récent, assez fiable il me semble. Mais je t'avoue que moi aussi j'ai encore quelques doutes tant les infos sont parfois contradictoires. De toutes façons il faut observer les sclérites pour être sûr, celles des deux genres sont assez différentes. C'est possible sur des espèces un peu translucides, bien moins évident sur des coraux cuirs. Il ne nous reste plus qu'à espérer décrypter un jour, la dépouille du spécimen de Nono. Pas sûr qu'il soit assez généreux pour le sacrifier tout de suite, mais nous sommes :sablier

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 4 semaines plus tard...

Le dernier épisode de la saga sur les Octocoralliaires vient de paraître :
 

Octocoralliaires 4 - Maintenance

 

 
Nous sommes nombreux à maintenir des espèces symbiotiques, leurs conditions de maintenance semblent connues et maitrisées. Il n'en est pas de même pour celles dépourvues de zooxanthelles. Ce dernier volet fait le point sur la situation actuelle, sur tous les Octocoralliaires, mais en se focalisant plus particulièrement sur les spécificités propres aux azooxanthellés.

 

Cet article sera-t-il un tremplin pour acquérir des espèces à découvrir et pour mieux les héberger ?  Nul doute que nous lirons avec plaisir le fruit de vos observations ;)

 
Bonne lecture.
L'équipe Cap récifal.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un grand merci à Denisio qui l'a écrit et Cap Récifal qui le rend accessible à l'univers du récifal francophone.

 

Ce dernier article est le couronnement de cette tétralogie sur les octocoralliaires qui est une œuvre majeure.  

Je suis conscient qu'il faudra de la patience et de la persévérance aux lecteurs pour tout assimiler mais quel enrichissement.

Bravo.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Encore une fois bravo et un grand merci ;)

Reste que Denisio nous faisait déjà la guerre avant, lorsque nous parlions de "coraux mous" parce qu'il trouvait le terme "impropre et fourre-tout"... Maintenant, il dispose de quatre articles pour étayer son propos... nous sommes foutus :D

Je souhaite aussi que ce dernier article suscitera un regain d'engouement (raisonné !!!) pour les Octocoralliaires azooxanthellés (les mous-pas-symbiotiques, quoi :D ).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci pour vos remarques. 

 

Un an de lectures de bouquins, de topiques, d'essais, de sites commerciaux, de conversations jusqu'au bout de la planète, tout cela ne se met pas facilement par écrit et j'avoue y avoir passé quelques centaines d'heures. Je sais bien que ce sera également long à ingurgiter pour les lecteurs lesquels, au fil de leurs évolutions, pourront y trouver plus tard quelques informations.

 

Il s'agit aussi de beaucoup de théories dont une partie, dans ce dernier volet, reste à confronter à nos expériences. J'ai comme la sensation que l'on n'est pas au bout de nos surprises. Les Octos (puisqu'ils ont aussi un petit nom, plus facile à écrire), mous mais surtout tendres, remettent du baume à mon cœur récifal :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Waouh !!! Pardonnez moi pour les mots utilisés : je suis sur le cul !

Le travail qui est derrière est hallucinant !

 

Avec toutes ces informations, il n'y a plus de raison de ne pas pouvoir maintenir les octos azooxanthellés :D:siffle

 

Bon... Le nouveau va poser 2-3 questions :

- La température pour les azooxanthellés qu'on nous vend dans le commerce doit-elle être si différente de la température habituelle de nos bacs ? Dans le sens où ces coraux pour des raisons pratiques ne doivent pas être "pêchés" si profondément que ça ?

 

Finalement, je n'ai qu'une question pour le moment... le temps de digérer entièrement l'article.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

2eme question concernant les RAB. Dans l'article, Denisio parle de remuer fortement le substrat comme le fait le Fauna Marin mis il me semblait d'après Nitrobacter que le substrat d'un RAB devait toujours être en léger mouvement. Par rapport à l'article, il faut comprendre que le brassage doit parfois être plus violent pour pouvoir nourrir réellement les coraux ?

 

3eme question : Avons-nous réellement des bacs qui ont tenu des coraux non symbiotiques sur 2, 3 ans ou plus ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Waouh !!! Pardonnez moi pour les mots utilisés : je suis sur le cul !

Le travail qui est derrière est hallucinant !

 

Avec toutes ces informations, il n'y a plus de raison de ne pas pouvoir maintenir les octos azooxanthellés :D:siffle

 

Merci, oui, il y a du boulot, mais c'est aussi avec plaisir :)

 

"Plus de raison de ne pas pouvoir maintenir les octos azooxanthellés", heureusement que tu as rajouté des petites frimousses. Le chemin à parcourir reste encore long dans certains cas. mais tu as raison, "plus de raison de ne pas vouloir aller un peu plus loin".

 

- La température pour les azooxanthellés qu'on nous vend dans le commerce doit-elle être si différente de la température habituelle de nos bacs ? Dans le sens où ces coraux pour des raisons pratiques ne doivent pas être "pêchés" si profondément que ça ?

La température reste un domaine d'incertitude. Les mêmes espèces peuvent se retrouver à des profondeurs différentes, mais plus on descend profond, plus les écarts de température se réduisent et moins le spécimen est tolérant. Ce qui expliquerait que les spécimens d'une même espèce ne sont pas égaux.  Certes les azoox ne sont jamais pêchés si profonds que cela, mais tout est relatif, la température moyenne peut vite chuter de quelques degrés avec la profondeur, et puis le raisonnement de la profondeur reste valable pour l'emplacement, par exemple si le spécimen, pas très profond, est dans/proche d'un lieu avec des arrivées de courants du fond plus froids, plus ou moins chargés en planctons...

 

 

2eme question concernant les RAB. Dans l'article, Denisio parle de remuer fortement le substrat comme le fait le Fauna Marin mis il me semblait d'après Nitrobacter que le substrat d'un RAB devait toujours être en léger mouvement. Par rapport à l'article, il faut comprendre que le brassage doit parfois être plus violent pour pouvoir nourrir réellement les coraux ?

Question de remuer le substrat... oui, le support doit être en léger mouvement pour que sa surface soit toujours au cantcat de l'eau circulant. L'objectif de remuer fortement le support est de décoller les bactéries qui s'y nidifient. C'est exactement ce que préconise la méthode zéovit. Dans le cas de cette dernière et s'agissant de support zéolithe qui n'est pas mis en lit fluidisé, il s'agit aussi (et peut être surtout) d'aérer les granulats.

 

 

3eme question : Avons-nous réellement des bacs qui ont tenu des coraux non symbiotiques sur 2, 3 ans ou plus ?

 

Réellement... quand on lit les forums américains où les sujets sur les azoox sont le plus débattus, j'ai souvent été très déçu par le manque de crédibilité des interventions, soit qu'il s'agit simplement d'exposer sa nouvelle acquisition, soit qu'on rapporte des réussites sans qu'elles soient expliquées et restent dépourvues de preuves. Il y a aussi de belles interventions, étayées mais dont l'auteur disparaît subitement sans que l'on sache si c'est suite à des échecs ou simplement à un tournant dans sa vie. Cependant, même si ils sont peu nombreux, on sait qu'il y a quelques cas de réussite. On sait aussi que des professionnels obtiennent de réels résultats. Nous aurons peut-être, sur CR,  une petite surprise à proposer pour en savoir plus sur ce sujet.

Personnellement, je n'ai que deux spécimens qui ont passé le cap des 12 mois et qui me permettent d'espérer une durée plus longue. On peut affirmer qu'il y a des progrès ces toutes dernières années et j'ai l'impression qu'avec les octos azoox, on se retrouve comme il y a quelques années, à la découverte de la méthode Berlinoise.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 mois plus tard...

J'ose un petit Quizz qui fera remonter par la même occasion ce sujet bien trop chouette pour rester enfoui dans un coin obscur du site.

J'ai fait l'acquisition de ce petit bijou (environ 5 à 6cm sur la photo), et ai du mal à lui coller un petit nom...

Efflatounaria, Paralemnalia, ou autre?

Petite précision: il est capable de rentrer les polypes, le Goniopora voisin l'y oblige parfois... :-[

 

post-344-0-08965300-1428267710_thumb.jpg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Paralemnalia, Efflatounaria... ils appartiennent à des familles bien différentes, Nephtéidés pour le premier et Xenidés pour le second.

 

Nephtéidés et Xenidés peuvent prendre des formes similaires : arborescentes, aux branches plus ou moins longues, parfois lobées en forme de dômes ou en buissonnantes parfois, carrément massifs.

D'une manière générale, mais il y a des exceptions, les Nephtéidés sont pourvus de nombreux sclérites acérés qui rendent leur tissus rugueux au toucher. Les Xenidés sont par contre beaucoup plus soyeux, du fait de la quantité de mucus protecteur, qu'ils sécrètent et de la forme de leurs sclérites, plus adoucie.

 

Alors, puisque c'est un quizz. Rugueux ou bien plutôt doux au toucher ?

 

Et pour avancer, puisque j'imagine que c'est plutôt doux, est-ce que les polypes pulsent parfois ? j'imagine que non, tu l'aurais dit ! Alors, pour avancer encore, tu dis que les polypes sont contractiles, ils se dégonflent jusqu'à venir à la surface des tissus. Mais sont-ils aussi rétractiles, autrement dit, est-ce qu'ils s'invaginent pour rentrer à l'intérieur du tissu de la branche ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.


×
×
  • Créer...

Information importante

En poursuivant votre navigation, vous acceptez l’utilisation des cookies pour vous proposer des contenus adaptés à vos centres d’intérêt et réaliser des mesures pour améliorer votre expérience sur le site. Pour en savoir plus et gérer vos paramètres, cliquez ici