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Habillage support métallique


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Bonsoir,

 

J'ai acheté il y a quelques semaines un bac d'occasion d'environ 420l (90x80x60) destiné à accueillir le contenu du bac recifal actuel de 360l dont les dimensions n'étaient pas idéales. Le support est un support métallique que j'ai repeint et sur lequel j'ai passé 3 couches de vernis pont de bateau pour essayer de limiter la corrosion.

Je dois réaliser un habillage pour ce support, mais ma première question concerne les materiaux à utiliser entre le support et le bac. Le bac lui même reposait sur 3 couches de polystyrene mais je trouve cela assez inesthétique. Mon autre bac repose directement sur les traverses du support metallique recouvertes de mousse. Pensez vous que je puisse me contenter de coller de la mousse (et si oui, quelle épaisseur?) sur le haut du support, ou le bac doit-il reposer sur une planche ou des plaques de polystyrene?

Voilà une photo du support:

post-2065-0-92478000-1458254118_thumb.jpg

 

Autre question, est-il vraiment nécessaire d'avoir une double descente? Pour le moment, la descente se faisait avec un simple tuyau muni d'une crépine, j'avoue que l'idée de devoir le percer me fait un peu peur, mais je voudrais avoir vos avis avant de le metrre en eau...

 

D'autres images:

post-2065-0-30418800-1458254354.jpg

post-2065-0-21237000-1458254486.jpg

 

Merci pour vos conseils.

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Bonjour et tu as bien fait de peindre le châssis avec soin !

Je ne l'ai pas fait avec une support en inox et je regrette.

J'avais opté pour de la mousse dense comme première couche de protection sous le bac :

 

DSCN0067.JPG

 

Par dessus j'avais ajouté une couche en aggloméré hydrofuge recouvert d'une couche de polystyrène expansé :

 

DSCN0070.JPG

 

Et encore une couche d'extrudé ... Je sais que tu veux éviter l'accumulation des couches mais comme tu dois habiller le bac, il suffit de faire monter cet habillage de façon à camoufler le tout.

 

Pour la double descente, tous mes bacs montés avant que cela soit la mode de la double descente n'ont jamais eu de problème de colmatage.

Tu peux sécuriser le tout par un troisième capteur de niveau eau.

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Salut,

 

Je suis adepte de la double descente et c'est le moment où jamais de le faire. Ce n'est vraiment pas compliqué à faire. Cela te permet de mettre une vanne sur la descente principale afin d'éviter le bruit du glouglou et de laisser passer un filet d'eau sur la deuxième.

Je ne vois pas de surverse non plus, si tu as des morceaux de verres cela serait bien d'en fabriquer une.

 

olivier

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Les avis sont partagés… c'est bien là le but d'un forum : se perdre dans les arguments pour rendre plus difficile son choix :tapemur  

 

 

Concernant le support

 

De manière imagée il suit la même logique qu'une construction : il y a le gros œuvre, les éléments porteurs, puis les revêtements, c'est à dire les fondations et murs, les solives du plancher ou les dalles, enfin les carrelages, moquettes... Chacun a sa fonction mécanique, destinée à prendre en charge du plus gros au plus petit. On voit rarement un carrelage sur une fondation.

 

Pour l'aquarium : le support (bois, métal, parpaings...) soutient l'ensemble et assure la résistance structurale. Une plaque rigide (bois, béton...) avec éventuellement une armature ou des poutrelles, prend en charge les flexions entre appuis s'ils sont distants, enfin une sous couche (polystyrène expansé;, PS extrudé,  feutre, caoutchouc) de 3 à 6 mm se charge des petites déformations et des corps étrangers qui seraient sous la vitre. C'est le schéma le plus classique, même si on voit très occasionnellement des cuves en porte-à-faux. Pas besoin non-plus d'en rajouter ou de multiplier les éléments, sachant qu'en mécanique, deux éléments superposés, non intimement liés, forment un ensemble moins rigide que le même élément de d’épaisseur similaire.

 

Descente de sécurité

 

Un organe de sécurité est mis en place selon le risque encouru c'est à dire la criticité de la situation. C'est bien cette notion de risque qui est difficile à déterminer. Selon la situation, il est interprété; de manière différente entre les uns et les autres.

 

En principe ce risque ne peut être évalué; seul mais à partir d'un groupe qui disposera de beaucoup plus d'informations étayées par l’expérience de chacun, la connaissance de situations similaires, et si nécessaire appuyée par des tests. Cette analyse nommée AMDEC dans certains métiers (AMDEC Processus dans le cas du processus d'évacuation de l'eau du bac), se déroule en considérant 3 aspects :

 

  • Gravité : le niveau de perturbation de la gêne occasionnée (gêne visuelle, gêne matérielle... mort d'homme)
  • Fréquence d'apparition du défaut (plusieurs fois par jour, de rares fois... jamais dans la vie du système)
  • Détection: la facilité; de détecter le défaut (avant, pendant, trop tard...jamais)

 

Indice de criticité : 3 critères sont normalement évalués sur une échelle de 1 à 10. C'est le produit des 3 qui définit la criticité de la situation. L'indice obtenu, de 1 à1000, détermine si il y a lieu de mettre en place un organe de sécurité;. Cet organe pouvant agir sur l'un ou l'autre des 3 critères ou plusieurs. Doubler une descente c'est jouer sur la probabilité d'apparition ; mettre en place un capteur, c'est jouer sur la détection... et ainsi de suite cela permet de recalculer la criticité; selon les améliorations apportées

 

Reprenons le cas de la surverse. Le défaut analysé st le débordement de la cuve. Procédons à l'analyse (mon analyse ne vaut rien puisqu'elle n'est pas le fruit d'une démarche collective

  • Gravité : le bac déborde, la cuve technique se vide, le niveau monte, la cuve déborde peut-être un peu, des bulles apparaissent dans le bac et des coraux sont gênés (l'indice ne sera pas 1 ni 2). Certains périront mais le bac n'est pas détruit (l'indice de gravité  ne sera pas 10 ni 9). Supposons qu'il soit &évalué à 5 sur une échelle que nous, récifalistes, devrions mettre en place.
  • Fréquence d'apparition : avec une section adaptée au débit réel ;un tel débordement (uniquement lié à la section d'évacuation, je n'évoque pas la grille en amont...). Et bien je n'ai jamais connu de tels cas dans mon entourage. D'autres en connaitront peut -être, 1 cas dans la vie d'un aquarium. L'indice de fréquence sera bas, très bas. Disons 2.
  • Détection : il s'agit de savoir si on peut détecter le débordement avant qu'il se produise. En l'absence de capteur, pas vraiment sauf à; être alerté par des bruits de pompe de remontée qui marchent à vide. L'indice de détection se situera probablement vers 7 à 9. Disons 8.

 

Indice de criticité : la criticité étant le produit des 3 indices : 5 x 2 x 8 = 80. Selon les métiers, on décide d'agir au-delà d'un indice de 50 (quand s’oriente vers le zéro défaut, avec des dispositif et les finances qui correspondent) plus généralement c'est 80, voire 100 pour les productions en petites série.

Bien sûr, il faudrait faire cette analyse en suivant un processus ad hoc. Personnellement, je considère  que, si le diamètre du tuyau est en mesure d'évacuer 120% du débit maximum, il n'y a pas lieu de doubler la descente.

 

Mais à voir tes photos, je me poserais plutôt la question de calculer la criticité de ta crépine : risque-t-elle de se colmater, et souvent ? Personnellement, je verrais une crépine de bien plus grande surface ; une grille en quelque sorte (même pas un petit peigne). ;)

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Pour la criticité ne faudrait il pas rajouter le cas de la présence d'un osmolateur et de la quantité d'eau douce disponible?

 

Le cas de la décante qui se remplit d'eau douce quand le bac déborde peut amener la mort du bac complet.... si l'arrivée d'eau douce est gérée en automatique dans la réserve par exemple.....

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Tout à fait, ça peut avoir une incidence sur la gravité (les effets du problème) et la fréquence (probabilité d'apparition) et donc finalement la criticité. D'où l'intérêt de mener une analyse collective et d'intégrer pour chaque installation spécifique, les disposition et dispositifs déjà en place qui vont dans le sens (ou pas) d'un meilleur indice.
 
C'est bien pour cette raison que ma réserve d'eau douce n'est approvisionnée que 2 h par jour (il faut de 20 mn pour la remplir), et que son faible volume ne pourra jamais tuer mon bac ;)

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Hummm!!! dans tout ça il ne faut pas oublier la Loi de Murphy ou la la loi de l'emmerdement maximum...qui résulte de la loi de la tartine beurrée qui tombe toujours du coté de la confiture...

Et cette Loi est ô combien présente dans notre domaine d'activité car si cela peut mal se passer alors cela se passera mal !!!! et si cela doit arriver cela arrivera le premier jour des vacances ...une heure après le départ...

 

olivier

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Bonjour

Sans aller jusqu'à l'AMDEC,j'avais flairé le risque d'une obturation de la conduite de descente... Et j'ai bien fait...

Un soir, je suis surpris par le bruit anormal d'un glou glou dans la décante.

Je regarde, et me rends compte que la quasi totalité de l'eau de descente passe par la conduite de sécurité.

Pas de doute, la conduite principale est obstruée. Me voilà à la recherche de l'élément en cause... Difficile dans une conduite opaque munie de coudes...

À force de pousser avec un tube souple de PVC, j'ai fini par sortir le coupable...

Un chiton ! (je ne savais même pas ce que c'était à l'époque ni même comment il avait pu se retrouver là)

Celui-ci avait dû passer par dessus le peigne, descendre en bas du compartiment de la surverse, puis remonter le long du tube de descente qui se trouve 10mm sous la surface.

La loi de Murphy ?

 

Depuis, même la conduite de descente est équipée d'une crépine.

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Celui-ci avait dû passer par dessus le peigne, descendre en bas du compartiment de la surverse, puis remonter le long du tube de descente qui se trouve 10mm sous la surface.

La loi de Murphy ?

 

Depuis, même la conduite de descente est équipée d'une crépine.

Bon admettons qu'il reste coincé ton chiton, mais il n'est pas un peu fatigué là, le Chiton !!! Qu'est ce qui t'empêche de prendre discrètement le fusil et de lui tirer dessus à travers le conduit, non mais !!!!

 

On n'a pas idée de faire des peurs comme cela !!!!!

 

 

olivier

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À force de pousser avec un tube souple de PVC, j'ai fini par sortir le coupable...

Un chiton ! (je ne savais même pas ce que c'était à l'époque ni même comment il avait pu se retrouver là)

 

La loi de Murphy ?.

 

Bon sang Franck, si un Chiton arrive à faire déborder le bac... c'est que la conduite principale est calculée un peu juste.

 

Certes, on doit calculer la descente avec un coeff de sécurité, mais il ne faut pas trop lui en demander. C'est quand même un peu le rôle de la grille que d'arrêter la marche en avant des Chitons. On devrait commencer par là et se demander "pourquoi tant de haine ?"  Surtout ne pas demander à Murphy qui va encore plaider coupable. Celui-là aussi, il a le dos large, il en a peut-être un peu marre de constater qu'on fait un peu trop d'impasses à  traiter les problèmes à l'envers ! 

 

A quand les égouts doubles, les écrans anti radiations d'écrans, les essuyeurs d'essuie glaces, les surtoitures, les masques anti éblouissement pour lunettes de soleil, les protège-boucliers et les para-parapluies... ?

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Bon sang Franck, si un Chiton arrive à faire déborder le bac... c'est que la conduite principale est calculée un peu juste.

On voit bien que tu n'as jamais eu de Chiton... Parce que, tu sais, Compère, ça peut être très con un Chiton !

Au premier abord, on leur donnerait le bon dieu sans confession tant ils paraissent sympas avec leur béret basque articulé (pardon Christian) mais ces dehors bonhomme cachent en fait des cœurs de pierre, des comportements de brutes assoiffées de débordements d'aquarium !

Désolé de te contredire, Compère, mais le Chiton n'est pas l'ami de l'homme et même quand il a une bonne descente !

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Si tu veux un durso, alors fais une descente de sécurité. Car je trouve ça bien pourri à régler. et pour le faire déborder, y a pas mieux...

 

D'ailleurs je vais essayer ça pour éviter de régler avec une vanne et voir s'il y a 0 bruit comme avec un durso :

Hofer Gurgle Buster : http://www.rl180reef.com/pages/standpipe/standpipe-ken_stockman.htm

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Merci de vos conseils et explications! Sortant à peine de 20h de boulot tout juste entrecoupées de quelques heures de sommeil, je crois que je vais avaler quelques antimigraineux, et aller faire un petit coucou à Morphée qui me semble à l'instant présent beaucoup plus sympathique que Murphy, que je cotoie souvent pourtant (je ne vous ai pas raconté comment le we dernier alors que nous étions à quelques centaines de km de là mon tuyau de retour du stérilisateur UV, bien plus sournois qu'un chiton à mon avis, a décidé d'aller faire un petit tour sur le parquet plutôt que de rester sagement dans le bac? J'ai frôlé de près le divorce...).

Dès que je me serai réapprovisionnée en cachets et autres gouttes, je relis tous vos messages!

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Eh bien il semblerait que ce brave Murphy me fasse payer cher votre incrédulité, hommes de peu de foi! Alors que je cherchais benoîtement à remplir une poubelle d'eau osmosée pour un futur changement d'eau, et allant surveiller que ladite poubelle ne déborde pas (car, je le confesse, point d'electrovanne chez moi pour sécuriser ces remplissages, c'est pour le moment au delà de mes compétences techniques), quelle ne fut pas ma surprise d'apercevoir une grosse flaque d'eau sur le sol (coup de bol, là, c'est du carrelage! Comme quoi l'emmerdement maximal a parfois ses limites).

Ayant déjà certaines fois mal revissé la cartouche de résine, je cherche à comprendre l'origine de la fuite, mais elle ne provient pas de l'osmoseur. Or donc, je m'aperçois effarée que la fuite provient du dessous de la pompe booster! Est-ce que ces bêtes là se démontent, ou l'espérance d'une pompe booster ne dépasse-t-elle pas un an? C'est approximativement l'âge de celle là. Pensez-vous que je puisse faire quelque chose d'autre que de faire une fois de plus chauffer la carte bleue?

Saleté de Murphy!

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J'allais te dire de faire marcher la garantie; mais si je multiplie l'indice de criticité par Murphy + 0,8; j'imagine que la date limite doit-être dépassée depuis

au moins...2 heures.

 

En tout cas, je te souhaite le meilleur pour la suite ;) .

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La pompe a été achetée le 22 février 2015, donc évidemment hors garantie. Le sav me dit qu'il faut couper la pompe booster une heure toutes les heures pour qu'elle ne chauffe pas! Quand vous préparez 100L d'eau, vous coupez la pompe toutes les heures???

Je vais la démonter pour voir d'où provient la fuite. Pour l'instant, j'arrive quand même à produire mon eau assez vite sans la pompe, donc si elle est morte je pense que je ne la changerai pas.

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